VIGOURT Catherine
LE RETOUR DE GUSTAV FLÖTBERG, roman, 2018, 137 pages
Un roman empreint de fantastique et d'humour.Un roman qui trahit une vision de notre 21ème siècle.
L'auteur utilise du vocabulaire à la fois des 19ème et 21ème siècles ce qui apporte un peu fraîcheur par ce mélange qui enrichit également nos connaissances.
Gustave FLAUBERT, 1821-1889 et son ami Maxime DUCAMP, 1822-1894.
Un Gustave FLAUBERT qui semble flotter dans une dimension où il ne s'y reconnaît pas mais qu'il accepte pour s'intégrer rapidement aux moyens de communication de ce siècle. Il porte un nom islandais.
Un roman riche en histoire et d'une fraîcheur délicieuse, incomparable.Un roman original.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Qu'est-ce qu'il foutait là, où était passé MAX, comment sortir de ce cauchemar ? »
« Le portable en main, FLAUBERT n'en revenait pas : bien vu, leur machin, pour congédier son monde. »
« Flaubert ne pense pas à Flaubert. L' impossible présent l'occupait tout entier : la postérité, il n'en avait pas les moyens. »
« En 1850 l'espérance de vie était de 43 ans. »
« Comment se couler dans ce monde extraordinaire où les gens se convoquaient du bout des doigts, où tout était accessible et donné, où tant de spectacles ravissants s'encadraient dans leurs mains ?
« Ce que j'étais est tout près. C'est le chemin d'accès que je cherche. » « À tout prendre il aurait aimé être tout à fait de ce monde.De ce monde-ci lesté des siècles intermédiaires. »
« MAX, J'avais les images, tu as la vision. »
« FLAUBERT.S'il demandait sa route ou une pièce, on l'enfermerait dans un dépôt et personne se croirait à son histoire. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
«Flaubert se mit à la table avec les trois derniers livres de Flötberg, la "fameuse trilogie" comme l’indiquait un bandeau rouge en travers qu'il trouva fâcheux. Pour lui, c’était un travail. Connaître le malheureux écrivain dont il portait le nom, qui choisissait des titres étranges : La femme qui voulait marcher dans le ciel avec des palmes. Quelle idée.
La première phrase était : "Quand Klara débarqua dans le jardin elle crut d’abord que l’homme dormait." Une fille qui "débarque" sans le moindre bateau! Quinze millions d'exemplaires dans le monde?»
Gustave Flaubert s’endort un soir de juillet 1850 au Caire, alors qu’il est en expédition avec son ami le photographe Maxime Du Camp. Il se réveille le 3 juillet 2014 dans un grand hôtel parisien. En l’espace d’une nuit, non seulement il a changé de monde mais aussi d’identité : il est désormais Gustav Flötberg, écrivain islandais de sagas à succès… » LES ÉDITEURS
UN LECTEUR :
« Imaginons. Imaginons Gustave Flaubert soudainement éveillé en 2014, dans la chambre d'un grand hôtel parisien, sous les traits d'un auteur de best-seller islandais nommé Gustav Flötberg. La scène est cocasse. Passée la surprise Gustave découvre son nouvel univers. Fin observateur, il s'interroge sur ce siècle qui l'accueille et nous livre ses réflexions. C'est drôle, mais c'est aussi intéressant et piquant puisqu'il révèle les maux de notre société.
J'ai apprécié la plume de l'auteure que j'ai trouvée vive et percutante, l'originalité du récit, les scènes désopilantes, la finesse et la pertinence du message délivré entre les lignes. Ce roman se lit vite et facilement – il est court, 138 pages - néanmoins, un certain enlisement m'a parfois égarée.
C'est un roman original qui m'a plu sans m'enthousiasmer. » www.babelio.com