O'CONNELL Grace
FOUDROYÉE, roman, 2018, 383 pages
Un roman touchant et bouleversant dans une écriture douce mais profonde, émouvante de vérité de la vie.Des relations humaines en dents de scie avec un frère bagarreur, un amant alcoolique, un besoin de se lacérer pour le surplus de la vie à supporter. C'est dur la vie, surtout les épreuves arrivées à VEDA à cause de son frère au comportement hostile de son frère, le bagarreur et frustré genre soupe au lait.
Un roman riche en leçons de la vie et d'amour. Les hauts et les bas de l'humain qui pourrait être chacun de nous. Il s'agit aussi d'une histoire sur le port des Armes aux U.S.A.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Quand le malheur nous frappe durant l'enfance, il nous frappe forcément à l'âge adulte. C'est ça ? »
« Aucune explication, rien, juste des choix, dans un cas comme dans l'autre, de choix assumés et des conséquences prévisibles, mathématiques. »
« Oui j'ai peur de tout. J'avais peur de ce que je risquais de faire. De ce que je risquais de mal faire. Pas peur d'être blessée, peur de blesser. »
« Le désir est animal. Pas seulement le sexe, tout le reste aussi. On n'est qu'une boule de désir sans le moindre repère, sans une once de panique peuvent jugeote. » »
« La douleur était un langage en soi, un langage supérieur aux mots quand ils ne suffisaient plus. »
« Mon corps, la peur,la panique prennent toute la place, éradiquent tout pensée. »
« Il arrive qu'on reste prisonnier d'un moment. »
« PAS BESOIN DE TON AIR BÊTE J'AI DÉJÀ LE MIEN. »
/CONRAD, le frère de VEDA. Désormais il se battait régulièrement comme s'il avait un quota a atteindre. On l'a arrêté. On l'a fait suivre par un psy. »
« La personne qui parle le plus fort est peut-être simplement la plus sourde, pas celle qui domine l'échange. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« À trente ans, Veda mène une existence rangée: un emploi stable, une famille aimante, des amis de longue date. Mais il y a aussi ce frère, Conrad, avec qui elle a tout partagé, des bonheurs de l’enfance aux drames de l’adolescence. Ce frère dont elle maquille les blessures pour cacher aux yeux du monde qu’il s’est encore battu. Ce frère qui, après une énième bagarre, la force à recommencer sa vie loin de Vancouver.
Elle s’installe à New York et sillonne la ville jusqu'au jour où surgit, dans la chaleur étouffante d’un autobus bondé, un jeune homme au visage d’ange qui attire son regard. C’est alors qu’elle constate que, sous ses lourds vêtements, il cache une arme.
Avec Foudroyée, Grace O’Connell signe un roman aussi sensible que haletant où il est question de violence, d’amour, de loyauté et d’une jeune femme qui découvre en elle une forme de courage qu’elle n’aurait jamais cru posséder. »
CRITIQUES :
Chatelaine 07 août 2018
Pourquoi le lire ? C’est une œuvre qui se dévore comme un bon thriller. Le récit remonte le fil de la vie de Veda – avec ses amours difficiles, ses amitiés inaliénables et ses déchirements – pour mieux nous amener à cerner la violence sourde du monde.
|
Tout est étonnant dans cette histoire marquée par l’horreur, mais si bien racontée qu’elle nous laisse surtout en tête des réflexions profondes sur le courage, plutôt que sur la violence.