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DEMIAN, roman de Herman HESSE, 1946-1974, 219 pages
25/05/2019 15:48
HESSE Herman
DEMIAN, roman, 1946-1974, 219 pages
DEMIAN enseigne à ÉMILE SINCLAIR à ne pas suivre l'exemple de ses parents, à se
révolter pour se trouver, à s'exposer à la fois au divin et au démoniaque, à
traverser le chaos pour mériter l'accomplissement de sa destinée propre.Les
éditeurs
Un grand roman de l'humain qui se cherche, qui cherche sa voie, son
accomplissement. Un roman qui prône la réflexion sur soi, la méditation.
"Si l'on affirme que DEMIAN était une oeuvre magique, c'est qu'elle est placée
sur le sceau du rêve."
"La vie de chaque homme est un chemin vers soi-même." telle est la pensée clef
de ce roman.
"Mon but n'était pas le plaisir, mais la pureté; non le bonheur, mais la beauté
et une vie spirituelle."
"Rien ne coûte plus que de suivre le chemin qui mène à soi-même."
"Il est si bon de savoir qu'en nous réside quelqu'un qui sait tout, qui veut
tout ce qui est pour notre bien et l'accomplit mieux que nous-mêmes."
Deux rencontres, deux amis qui cheminent dans la vie par intervalle, par
intermède pour mieux se retrouver vers un accomplissement spirituel de soi-même.
Dans la vie lorsqu'un homme trouve une chose qui lui est nécessaire, ce n'est
pas au hasard qu'il le doit, mais à lui-même.
L'homme n'a qu'à écouter et suivre son instinct pour trouver sa voie.
"Nous restreignons beaucoup trop les limites de notre personnalité. Chacun de
nous contient l'univers tout entier et, de même que notre corps
porte en lui tous les degrés de l'évolution, aussi notre âme revit tout ce qui a
vécu dans toutes les âmes humaines."
Un livre révélateur. Un livre immense, profond.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :
Roman d'initiation et de formation, Demian est l'un des chefs-d'œuvre de ce
genre littéraire.
Comment l'homme peut-il échapper au monde des miroirs et parvenir à être
lui-même ? Demian (au nom proche du daïmon grec, la voix intérieure) enseigne au
jeune Emile Sinclair à ne pas suivre l'exemple de ses parents, à se révolter
pour se trouver, à traverser ltelle e chaos pour mériter l'accomplissement de sa
destinée propre. Au bout de ce chemin où le divin et le démoniaque se mêlent, la
crainte d'être un exilé, un séparé, un étranger est annihilée.
Il n'est pas d'autre mesure à l'humain que la liberté.
UN LECTEUR:
H. HESSE, prix Nobel 1946
" La vraie mission de tout homme est celle-ci : parvenir à soi-même. "
Telle pourrait être, selon moi, la phrase emblématique de ce court roman qui
relate la jeunesse d'un jeune allemand, Émile Sinclair, de la sortie de
l'enfance à l'âge adulte au début du XX ième siècle, ses tourments et ses
questionnements d'adolescent.
À 10 ans, Émile quitte peu à peu le monde rassurant et paisible de sa famille à
la vie très ( trop ? ) codifiée pour découvrir " l'autre monde ", celui de
l'extérieur, de la violence, de la souffrance, du mensonge, " le monde bruyant,
aux couleurs crues, le monde sombre et violent"que ses parents avaient jusque là
soigneusement contenu en dehors du cercle familial. le choc est brutal ! Il
traverse, surtout avec l'aide de Demian, plus mûr et plus âgé que lui, des
épreuves, plus ou moins pénibles, teste ses capacités physiques et
psychologiques et finit par admettre que :
" Ce qui me faisait du bien, c'était la lente découverte de moi-même, la
confiance croissante en mes propres rêves et pressentiments, et la révélation
progressive de la puissance que je portais en moi. "
Voilà résumé le riche propos de Hesse, largement influencé sans doute par la
découverte de la psychanalyse, et qui réussit à émailler le récit, probablement
très auto-biographique, de réflexions philosophiques sur la connaissance de soi.
C'est admirablement écrit, construit, et le plaisir de lecture est réel.
Mais, petit bémol personnel : si j'ai trouvé très intéressant le cheminement,
les excès adolescents et les réflexions du jeune Émile, ballotté entre ombre et
lumière, bien et mal, j'avoue n'avoir apprécié que très modérément les
références mystiques dont Hesse est assez friand en particulier dans la deuxième
moitié du roman ( la marque des élus sur le front, les pouvoirs spéciaux...
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