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TOUT CE QU'ON NE TE DIRA PAS, MONGO, de Dany LAFERRIÈRE, 2015, 296 pages, collection chronique
05/06/2019 19:07
LAFERRIÈRE Dany
TOUT CE QU'ON NE TE DIRA PAS, MONGO,2015, 296 pages, Collection chronique
Ce livre est un carnet ouvert, une chronique à MONGO, un jeune Haïtien immigré
au Québec, dans la ville de Montréal.
L'auteur lui fait part de ses quarante années d'expérience de vie au Québec
auprès de Québécois
de souche de différentes régions du Québec.
L'auteur fait part de clairvoyance dans ses recommandations d'attitudes à éviter
et des comportements à comprendre
ou à éviter lors de rencontres avec les Québécois hommes et femmes.
Une écriture franche parfois tranchante mais toujours sous une ombre d'humour.
L'auteur dénote des attitudes de fin psychologue et sociologue face à notre
culture nationale et à son franc parler.
"N'oubliez jamais que vous êtes au Québec, c'est un minimum de courtoisie que de
s'intéresser à la vie de ceux qui ont construit ce pays."
Un livre que m'a fait prendre conscience de plusieurs comportements en tant que
Québécois de souche ayant vécu à Montréal
pendant douze ans.
Une analyse de la société québécoise sous tous ses aspects vue par un immigré
devenu Québécois.
Un livre dans lequel on se reconnaît dans nos attitudes familières et sociales.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :
Un après-midi d'été, l'écrivain croise sur la rue Saint-Denis un jeune homme,
Mongo, qui vient de débarquer à Montréal.
Il lui rappelle cet autre jeune homme arrivé dans la même ville en 1976. Le même
désarroi et la même détermination.
Mongo demande: comment faire pour s'insérer dans cette nouvelle société?
Ils entrent dans un café et la conversation débute comme dans un roman de
Diderot.
C'est ce ton léger et grave que le lecteur reconnaît dès le début d'un livre de
Laferrière.
"Tout nouveau-né est un immigré qui doit apprendre pour survivre les codes
sociaux.Une société ne livre ses mystères
qu'à ceux qui cherchent à la comprendre, et personne n'échappe à cette règle
implacable, qu'on soit du pays ou non."
Au jeune MONGO, LAFERRIÈRE raconte ici quarante années de vie au Québec.Une
longue lettre d'amour au Québec.
Les éditeurs
UN LECTEUR:
12Dany Laferrière nous propose un dialogue entre un homme mûr, vivant au Québec,
et un jeune immigré, Mongo. Ce dernier fraîchement débarqué souhaite déjà
conquérir une jeune fille. Il va lui expliquer le pays, ses habitudes, son
histoire. Comment s'insérer dans une nouvelle culture si on ne sait pas comment
vit le natif ? Ce qu'il pense, sa vision du monde ? Cette conversation est
entrecoupée d'observations. On est tantôt avec Mongo et le vieil écrivain dans
un café, tantôt à la radio lors d'une chronique ou dans un carnet de notes.
Il est amusant de voir que cet ouvrage atypique, sorte de manuel de la vie au
Québec, est écrit par un Haïtien d'origine. Sans doute parce qu'il a le recul
nécessaire pour parler de la culture québécoise qu'il voit et vit de l'extérieur
mais aussi parce qu'il a lui-même été dans la situation de Mongo et a dû
apprivoiser le Québec autant qu'il a été apprivoisé par ses habitants. Mais son
livre ne s'adresse pas qu'aux nouveaux arrivants. Il est aussi un miroir pour
les Québécois, un regard sensible et généreux porté sur eux.
A la fois profond et léger, ce livre est une ode au Québec. le portrait que Dany
Laferrière nous en fait est aussi tendre qu'incisif, résultats de longues et
précises observations accumulées au fil du temps. Il y est question de la
mouvance des peuples, d'immigration, d'intégration mais aussi d'avenir, de vivre
ensemble et d'influences réciproques.
Un récit savoureux au ton parfois léger, parfois sérieux qui invite surtout à se
parler, à aller vers l'autre. Et qui me donne terriblement envie de retourner au
Québec."
CITATIONS:
"Ce n'est pas l'or qui vous tuera, c'et le silence."
"Un pays c'est d'abord un ensemble de gens traversé, malgré des intérêts bien
personnels, par un humanisme qui déborde le cadre national."
"La poésie ne console de la bêtise humaine."
""Si on ne change pas, les autres, eux, changent, et de cette manière nous
changent. Perpétuel mouvement."
"Les pauvres. En ignorant ainsi l'autre, c'est soi-même qu,on finit par mettre
en danger."
"Ah, l'amour subit aussi l'influence des saisons! Tout est sous le contrôle de
la météo. C'est une superstition."
"Le niaiseux parle à tout bout de champ; le taiseux abuse du silence."
" Ce sont les mères qui ont permis la Révolution tranquille."
"Quand je ne parle pas, c'est que j'écoute."
"Intellectuellement, je ne sais pas obéir. L'idée , c'est de rester soi-même."
"C'est le féminisme qui avait ordonné à l'homme de parler! Parle. parle. Et
l'homme rose était né."
"On remplace la morale par l'identité."
"Seule la loi peut changer le pauvre en citoyen.L'identité est devenue un
fourre-tout."
"MONGO. Tu verras comme c'est excitant de comparer les cultures. Et c'est là
qu'on voit combien c'est bête de croire qu'il n'y a
QU'UNE FAÇON DE VOIR LE MONDE."
"Si vous n'êtes plus chez vous, c'est parce qu'il y a un problème là-bas.
Quelque chose à quoi vous refusez de coopérer."
"Les gens d'ici n'ont pas à payer pour les malheurs passés. Ils ne sont pas
responsables de votre situation."
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