CLAUDEL Philippe
L'ARBRE DU PAYS TORAJA, roman, 2016, 209 pages
Dans ce roman nous vivons dans plusieurs réalités: la nôtre, celle de notre quotidien, celle des nos amis, celle de nos déplacements, celle de nos pensées et sentiments. Cette réalité de la vie parfois nous échappe. Les pensées ont leur propre vie.
L'auteur nous amène vers des pensées que nous approfondissons ensemble sur la vie, l'amour, l'amitié, la culture, les pays étrangers, l'écologie, la vie sociale, nos contacts avec les autres.Ses expériences de vie et sa vie intense d'auteur et de scénariste.
L'auteur se raconte, raconte ses amitiés, ses amours, ses souvenirs de vie significatifs.
Une écriture toute en douceur, en confidence.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :"Qu’est-ce que c’est les vivants? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant? Quel est le plus haut degré du vivant? "
Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.
Les éditeurs
UN LECTEUR:
Il y a plus d'une semaine que j'ai fini mon premier roman dePhilippe Claudel"L'arbre du pays Toraja", et je n'arrivais pas à trouver mes mots, mes idées.
Pas facile de faire un billet sur un sujet comme le temps qui passe, la vieillesse et la mort.
Des Philosophes en ont parlé, des écrivains l'ont écrit bien mieux que moi.
" m'ont toujours hanté les mots deMontaignesur le fait que philosopher c'est apprendre à mourir".
Il existe en Indonésie, au pays Toraja un peuple qui inhume les enfants en bas-âges d'une façon étrange pour nous occidentaux. ils creusent une niche dans le tronc d'un arbre, et avec le temps l'écorce se referme sur la dépouille.
De retour à Paris le narrateur découvre sur son répondeur un message de son ami Eugene lui annonçant son cancer.
De page en page on suit le cheminement du narrateur face à la maladie de son ami.
" Nous autres vivants sommes emplis par les rumeurs de nos fantômes".
"L'arbre du pays Toraja" est comme un album de souvenir, on tourne les pages, des images ressurgissent. Pendant ce temps la vie continue, notre corps suit le mouvement. le narrateur va se jeter dans les bras d'Elena pensant que la jeunesse de son amoureuse pouvait arrêter le temps.
La mort fait peur et pourtant.
" La mort, qu'est-elle ? un épouvantail. Retourne-le et tu verras; regarde, il ne mord pas".
Epictète
J'ai découvert un écrivain qui a su me parler avec sa belle écriture, merci monsieur Claudel.
www.babelio.com
CITATIONS:
"Nous avons fait de la terre un vieux fatras toxique et nos sociétés aux vitrines si propres sont de grands dépotoirs masqués, gorgés de poisons innombrables et de charges explosives."
"Le mot cancer dans nos sociétés résonne comme une antichambre de la mort. On ne guérit jamais d'un cancer."
"La mort fait de nous tous des enfants."
"Disons que de nos jours on cherche à tout prix à mourir beaux."
"J'ai lu quelque part que la cinquantaine est la vieillesse de la jeunesse, et que la soixantaine est la jeunesse de la vieillesse. On s'arrange comme on peut avec les mots."
"Depuis que l'humanité existe, on estime à 105 milliards le nombre de femmes et d'hommes qui se sont succédé sur la terre."
"Je me suis défait de ma peau de personnage que je revêts chaque fois que je passe la cour et sa porte. J'ai enfilé de nouveau mes vêtements réels."
"Que serait le monde si nous tous disons la vérité?"
"Nous vivons toujours avec une image partielle e nous-mêmes. Nous ne nous saisissons jamais comme les autres nous voient."
"Mon corps a plus de mémoire que moi."