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LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES,roman 5*, 475 pages, 2020, roman DELIA OWENSde
23/05/2020 17:17
DELIA OWENS
LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES,roman, 475 pages, 2020
Un premier roman impressionnant tant par la qualité de l'écriture que par le
sujet, l'amour de la nature, de la solitude.
Un roman qui m'a ébloui, frappé tel non pas comme un fouet mais comme une plume
d'oiseau par sa qualité et sa profondeur.
"Un roman à la beauté tragique." "Une histoire déchirante, un hymne sublime à la
nature et à la solitude." Tels sont les commentaires de critiques littéraires.
Une écriture tendre mais flamboyante.Un roman d'un personnage troublant,
solitaire. Le roman d'une légende écologique éloquente, saisissante.
Un phénomène d'édition.
"Les années de solitude qu'elle avait traversées avaient altéré son comportement
au point qu'elle finisse par être différente des autres, mais ce n'était pas de
sa faute si elle avait été abandonnée de tous.Presque tout ce qu'elle savait,
elle l'avait appris de la nature. Du monde sauvage. La nature l'avait nourrie,
instruite et protégée quand personne n'était là pour le faire. Si sa façon de se
comporter différemment des autres avait eu des conséquences, celles-ci faisaient
partie du noyau de sa vie."
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Résumé
Là où chantent les écrevisses. Résumé : Pendant des années, les rumeurs les plus
folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville
de Caroline du Nord. ... Née sous une étoile flétrie , Kya se retrouve à vivre
seule dans les marais de Barkley Cove , petite ville de Caroline du Nord....
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des
marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya
n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre
seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa
rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à
écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à
jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va
bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et
biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages
consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d’édition, ce
livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable
destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
« Un roman à la beauté tragique. » The New York Times Book Review
« Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. »
Entertainment Weekly
« Un premier roman magnifique. » People
LE DEVOIR
"Récit initiatique, immersion dans la nature et thriller juridique, Là où
chantent les écrevisses, le premier roman et succès de librairie de l’Américaine
Delia Owens, 70 ans, a pour décor unique un vaste marais situé à quelques
kilomètres d’une petite ville côtière et ségrégationniste de Caroline du Nord.
En 1952, c’est dans ce no man’s land, « sentant à la fois la vie et la mort, un
mélange organique de promesses et de décomposition », que Kya, fillette blanche
de six ans, vit seule dans une cabane avec son père alcoolique et désœuvré après
les départs successifs de sa mère et de ses frères et sœurs plus âgés.
Tout en jouant à cache-cache avec son père qui la maltraite et avec les
travailleurs sociaux qui veulent l’envoyer à l’école — elle n’y passera, pieds
nus, qu’une seule journée —, elle espère que sa mère revienne un jour la
chercher. Mais elle ne reviendra jamais. Son père va finir, lui aussi, par
s’évanouir dans la nature.
À l’âge de dix ans, à part l’épicier noir qui lui achète des moules et du
poisson séché en échange d’un peu d’essence et de quelques provisions — tout en
veillant sur elle —, le marais est sa seule famille.
Farouche et solitaire, la fillette y vit en symbiose avec son environnement,
parmi oiseaux, insectes, poissons et coquillages, courants et marées, et la
nature nourrit les plus beaux passages du livre.
Au fil des années, le marais n’aura plus de secrets pour la jeune héroïne. « Le
marais, c’est un espace de lumière où l’herbe pousse dans l’eau et l’eau se
déverse dans le ciel. » Tandis que les mantes religieuses et les mouches à feu
vont lui apprendre tout ce qu’elle doit savoir de l’amour.
Elle finira quand même par se rapprocher d’un jeune du village, un peu plus
vieux qu’elle, qui partage sa fascination pour le marais. Il va apprendre à lire
à Kya, lui ouvrant à quatorze ans toutes grandes les portes de la poésie, des
connaissances scientifiques et de l’amour. À la fin du secondaire, l’adolescent
devra toutefois partir pour aller étudier la biologie à l’université, faisant à
Kya mille promesses qu’il ne tiendra pas.
Quand, en 1969, un ancien quart-arrière vedette de l’équipe de football locale
qui avait eu une liaison avec elle est retrouvé le cou cassé dans la boue au
pied d’une tour d’observation, c’est la « fille des marais », naturellement,
qu’on accusera du meurtre — qui n’en est peut-être pas un.
Diplômée en zoologie et en biologie, Delia Owens a vécu une vingtaine d’années
en Afrique, expérience dont elle a tiré trois récits consacrés à la nature
africaine. Cette histoire de vie et de mort, de liberté et d’enfermement,
cocktail organique où se mélange un peu de Faulkner et de Toni Morrison, Les
aventures de Huckleberry Finn et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est le roman
qui s’est le plus vendu aux États-Unis en 2019.
Roman à la beauté noire, mais qui manque par moments de vraisemblance et de
subtilité, Là où chantent les écrevisses est un peu terni par la traduction
quelconque, criblée de libertés franchouillardes et d’erreurs — confondre courge
et courgette dans un roman où nature et biologie occupent une si grande place
n’a rien de rassurant."
Là où chantent les écrevisses
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