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PELLETIER Jean-Jacques---LE BIEN DES AUTRES T.1-T2
08/06/2010 19:15
LE BIEN DES AUTRES, Éd. À lire , 2003
Tome 1, 806 pages
Le Bien des autres (Les Gestionnaires de l'Apocalypse -3)
Prix 2004 du Roman policier de Saint-Pacôme (Meilleur polar québécois)
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Jean-Jacques Pelletier Le Bien des autres -1 807 pages,
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Jean-Jacques Pelletier Le Bien des autres -2 651 pages
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Pendant qu'au Québec l'Église de la Réconciliation Universelle recrute secrètement des personnalités influentes, à Ottawa, un nouveau parti politique, l'Alliance progressiste-libérale et démocratique, veut prendre le pouvoir afin de maintenir l'unité du pays et de garantir la sécurité du territoire. Or, au Québec, la campagne électorale est marquée par une violence ethnique et linguistique sans précédent, ce qui fait craindre le pire à la population et fournit de l'eau au moulin de l'APLD. À la tête de son Unité spéciale d'intervention, l'inspecteur-chef Théberge enquête sur le vandalisme et les attentats qui se multiplient à Montréal et dans le Québec tout entier. Mais comment lutter contre ce qui ressemble à un dérapage généralisé - et amplifié par des médias qui s'en donnent à coeur joie ! - de la société civile et des institutions démocratiques québécoises ? Avec la collaboration réticente de Pascale Devereaux, une reporter télé, Théberge tente de découvrir ce qui se cache derrière cette dégradation fulgurante du climat social. Cependant, sa tâche est d'autant plus ardue qu'il ne peut plus compter sur les ressources de l'Institut, car après la défaite subie dans L'Argent du monde, le Consortium a décidé de se débarrasser pour de bon de F !
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Après une pause, les attentats reprennent, encore plus violents. Le GANG renaît de ses cendres, de nouveaux groupes radicaux surgissent et le jeu des représailles et contre-représailles gagne en intensité. Au même moment, Unité-Québec revendique ouvertement la partition de la province et le Partitionist, en éditorial, réclame qu'Ottawa protège les minorités du Québec. Pour sa part, Reginald Sinclair, le chef de l'APLD, aux commandes du pays depuis peu, agit de façon à débarrasser définitivement le pays du « cancer national-sécessionniste » tout en organisant à son chalet un « sommet de l'amitié », sorte de rencontre privée pendant laquelle se retrouveront les principaux chefs d'État de la planète... Quels intérêts stratégiques globaux sont donc en jeu derrière les agissements de l'APLD et quel sort son chef a-t-il prévu pour le Québec, qui est sur le point de sombrer dans la guerre civile ? L'inspecteur-chef Théberge, aidé par les « survivants » de l'Institut, pourra-t-il arrêter la nouvelle spirale de violence et démasquer les complots qui l'inspirent ? Se pourrait-il que l'on assiste à la mort programmée du Québec ? C'est dans les rues de Montréal, mais aussi de Paris, New York, Drummondville et Londres - de même qu'au château de Xaviera Heldreth, en Bavière - que se joueront les derniers actes de ce drame.
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Le Bien des autres : Un thriller extrêmement inquiétant sur fond de contrôle des médias, de manipulation des foules et de détournement des institutions démocratiques.
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Source : www.alire.com
Commentaire de milanini (17/02/2013 15:45) :
Bonjour: "Québécois, cela n'existe pas !! Le Québec n'est qu'une PROVINCE
d'un pays qui se nomme le CANADA/ CE N'EST PAS UN PAYS @+
http://milanini.vip-blog.com/
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Commentaire de laloracorse2 (26/09/2016 13:09) :
coucou Gil, je suis allée encore acheter des livres pour mon
hospitalisation, en effet ca va durer un petit moment gros bisous d
amitie
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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SENÉCAL Patrick---LES SEPTS JOURS DU TALION et autres
12/06/2010 13:38
SENÉCAL Patrick :
Patrick Senécal est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l’Université de Montréal; il enseigne la littérature, le cinéma, le théâtre au CÉGEP de Drummondville. Il publie en 1994 son premier roman d’horreur 5150 rue des Ormes, suivi un an plus tard par le Passager, autre roman au suspense insoutenable.
LE PASSAGER, 1995, Guy Saint-Jean, 1995
ALISS, BEAUPORT, À lire , Romans 039, 2000
SUR LE SEUIL, roman genre Thriller, 1998, Éd. À lire, 428 pages.
Vous aimez le roman du genre thriller, les grands frissons à la Stephen King, vous allez être servis! SUR LE SEUIL, ça c’est du thriller….et du québécois !! Tous les ingrédients y sont présents : obsession, démence, ésotérisme, haine, prêtre, messe noire, folie collective, science versus religion, mal versus bien, du sang à la puissance 3, de la folie dérapante, de l’horreur à l’état pur. On a tourné un film basé sur ce roman. Avis aux intéressés : à voir un 31 octobre.
5150, RUE DES ORMES, ÉD. A LIRE, 2001, 367 pages, roman du genre horreur, un thriller.
Un jeune étudiant se promène en bicyclette. Il fait un chute, se rend à la maison la plus proche pour demander de l’aide : 5150 rue des Ormes. Il rentre, personne, monte l’escalier, ouvre une porte de chambre et y trouve un homme ensanglanté. Son cauchemar va commencer. Il est séquestré par les occupants et va connaître toute l’horreur des activités du propriétaire de cette maison; il est confiné dans une chambre mais par l’odeur nauséabonde qui se dégage de la maison, il se doute de quels rituels il peut s’agir.
Roman bien écrit, bien construit, d’une grande intensité psychologique, dramatique où se rejoignent l’horreur, la démence et l’obsession d’une vie : rendre la JUSTICE. « Trouver la force de lui parler, sinon il va me tuer…Je commence à me relever péniblement e j’ouvre la bouche pour parler, mais je vois soudain les yeux de Beaulieu. des yeux atomiques, nucléaires, radioactifs, qui me rendent muet d’effroi. »
SEPT COMME DANS SETTEUR, Éd. De La Bagnole, Collection Gazoline, 2007, 79 pages et une annexe éducative.
Roman d’horreur, de grands frissons pour ENFANTS. Sous l’emprise du Bonhomme Setteur, le père Noël enlève des enfants, le Lapin de Pâques les mord et la Fée des dents leur arrache toutes les dents. Bonne écriture avec un langage et vocabulaire adaptés aux enfants. Il y a des notes au bas des pages pour le vocabulaire plus recherché. Bon récit, bon style, un texte qui coule bien et très descriptif. Le contexte donne le frisson mais les enfants ne feront pas de cauchemars en compagnie de Dom et Nat qui sont de vrais héros enfants. Pour les enfants qui aiment avoir de gros frissons. Du bon Patrick SENÉCAL adapté pour enfants .
LES SEPT JOURS DU TALION, Lévis, À lire, Romans 059, 2002
Illustration : Jacques Lamontagne Il s'appelle Bruno Hamel, il a trente-huit ans et il est chirurgien. Avec sa petite famille ¬ Sylvie, sa conjointe, et Jasmine, sa fille de sept ans ¬, il habite Drummondville et, comme tous les gens heureux, il n'a pas vraiment d'histoire. Jusqu'à ce que Jasmine, par un bel après-midi d'automne, soit violée et assassinée. Dès lors, l'univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l'esprit enténébré de Bruno : il va s'emparer du monstre et lui faire payer ce qu'il a fait à sa petite fille. Le jour de la comparution du meurtrier, Hamel, qui a minutieusement préparé son coup, kidnappe le monstre, puis transmet aux autorités policières un message laconique : celui qui a violé et tué sa petite fille va souffrir pendant sept jours, après quoi il sera exécuté. Ensuite seulement, lui-même se rendra. Les Sept Jours du talion : un suspense d'une rare intensité dont personne ¬ et surtout pas le lecteur ! ¬ ne sort indemne.
ONORIA, Lévis, À lire, roman, Romans 076, 2002
LE VIDE, éditeur À lire, 2007, 642 pages, une brique.
Super roman du genre thriller : un must. Des frissons garantis. Un montage démoniaque. Le désespoir poussé à l’extrême, la souffrance non assouvie de l’humain malade de l’âme, de désespoir, ruminant une vengeance extrême du genre humain. Trois hommes, un milliardaire blasé, un psychologue désaxé, un sergent détective dépassé par la vie. Leurs destins s’entremêlent, se nouent, se tissent dans un filet dont seule la douleur et la mort en est l’aboutissement. Patrick SENÉCAL est un maître de l’épouvante, de la détresse humaine qui mène à la vengeance, à l’homme démoniaque. La haine de l’homme poussée à l’extrême. La folie qui guette l’homme qui souffre de l’intérieur. La souffrance qui devient de la démence.
HELL.COM, 2009, 556 PAGES, ÉD. À LIRE Roman magistral d’une extrême violence. Je suis resté sans mot, sans voix. Tout y est poussé à l’extrême : la richesse, la violence, le contrôle, la dépravation, l’esclavage sexuel, la haine de l’humain. Dieu est dans l’homme comme le Diable y est aussi. Seul l’amour peut le sauver. L’HORREUR EST HUMAINE. GiL
Avec Hell.com, Patrick Senécal propose une vision de l’horreur. Il plonge tête baissée dans les zones abjectes de la psyché humaine, s'appesantit sans scrupules sur ses travers les plus horribles. Ne semble en ressortir qu'une fois un livre terminé. Et en entrevue, après ce séjour en enfer, on s'étonne de trouver un auteur si affable, si souriant.
Patrick Senécal le reconnaît. Pour lui, l'écriture est une sorte d'exorcisme des aspects les plus sombres de l'humanité. Son dernier-né, Hell.com, publié aux Éditions Alire, ne fait pas exception. En fait, Patrick Senécal dit que c'est peut-être le roman le plus sombre qu'il ait écrit jusqu'ici. Bienvenue dans le monde malicieux des humains.
Car Hell.com, c'est en effet l'histoire d'un humain, milliardaire, soit, mais humain tout de même. Un père de famille qui se prend au jeu d'un site Internet incitant à la pornographie, puis à la violence gratuite.
«Moi, je trouvais qu'il y avait un peu d'espoir dans ce roman, mais ça fait deux personnes qui me disent que c'est mon roman le plus noir», convient-il. Si la rédemption vient aux individus dans cette histoire de décadence, elle n'atteint pas la société. «Oui, c'est vrai que la vision de nos élites véhiculée dans ce livre est vraiment déprimante.»
Des horreurs qui existent vraiment
Surpuissant, adepte des clubs d'échangistes, revenu de tout et légèrement blasé de la vie, Daniel Saul, le héros de Hell.com, est tenté de prouver qu'il peut appartenir à une caste plus privilégiée encore. C'est à l'occasion d'une rencontre d'affaires avec un ancien collègue du collège qu'il apprend l'existence d'Hell.com, un site Internet exploité par la mafia, à travers lequel, moyennant quelque 500 000 $, on a accès à des vendettas, à des tuyaux sur des paris truqués, à des drogues, mais aussi à des sites de torture et de mutilation, voire à des meurtres en direct, auxquels les membres sont d'ailleurs invités à participer. Une version Internet des snuff movies en somme. Ces horreurs, Patrick Senécal est persuadé qu'elles existent vraiment. Et il dit ne pas croire le FBI qui affirme n'avoir jamais eu de ces snuff movies entre les mains. Dans son roman, il a cependant regroupé tous ces «services» dans un seul site Internet, Hell.com, une sorte de version informatique et contemporaine de l'enfer...
«Je suis convaincu qu'existe la possibilité de voir des gens se faire torturer sur Internet», dit-il, citant un policier ayant récemment affirmé, lors d'une émission de télévision, s'occuper de sites spécialisés dans les scènes de violence sur des enfants de moins de trois ans. «Je n'oserais même pas mettre ça dans un livre!», dit Senécal.
«Ce que j'ai imaginé, c'est qu'Internet puisse permettre d'organiser le mal, le vice, le péché, pour rester dans les symboles religieux que j'utilise tout au long du roman. C'est ça l'enfer, dans le fond, une rencontre organisée du mal. J'aimais qu'Internet soit le nouvel enfer possible. [Même si] ça peut être le paradis aussi», ajoute-t-il.
En fait, l'enfer, dans le roman de Senécal, c'est dans l'humain qu'il se trouve, dans la tentation qui le tenaille d'aller toujours plus loin, dans la violence gratuite par exemple. Mais cet enfer n'en serait pas un si on n'était du même souffle convié à y mettre un terme, à trouver des limites, comme Daniel Saul qui réalise l'ampleur des dégâts d'Hell.com dans sa vie quand son fils adolescent se met à s'intéresser aux mêmes activités que lui...
«Peu importe que le paradis ou l'enfer existent, il faut sauver notre âme. C'est une responsabilité individuelle: il faut laisser du bien derrière nous», dit Senécal. En entrevue, il admet que ses romans ont pris une tournure plus «morale» au moment où il est devenu père, lui qui a deux enfants. En effet, dans Hell.com, il espère confronter le lecteur à ses propres limites, comme s'il lui posait inlassablement la question: et vous, jusqu'où iriez-vous?
«Oui, le lecteur qui lit cela se confronte à ses propres limites. Je voulais qu'il puisse suivre Daniel Saul assez longtemps. C'est pour cela qu'il y a beaucoup de sexe au début. Si Daniel Saul avait été attiré par la violence dès le début, on aurait dit: c'est un malade. Mais la sexualité, c'est quelque chose dont tout le monde a envie», dit-il.
Selon Senécal, on vit d'ailleurs dans une société où la normalité est considérée comme terriblement ennuyante et où l'excès est de plus en plus valorisé, tant dans les sports extrêmes que dans divers comportements sexuels. Il cite à ce sujet sa conjointe, psychologue, qui lui rapporte des cas de jeunes filles incitées par leurs chums à participer à des partouzes de groupe, par exemple. «Même les gars se sentent parfois incités par les autres à avoir ce genre de comportements. Alors qu'ils ne sont pas tout à fait sûrs d'en avoir envie», dit-il.
Est-ce le voyeurisme des lecteurs qui fait que les livres de Patrick Senécal ont la cote? Sans doute un peu. Mais le lecteur n'aurait sans doute pas le courage d'aller jusqu'au bout dans l'horreur qui lui est ainsi offerte s'il n'y avait pas quelqu'un, quelque part, dans le livre, disposé à la faire reculer, pour lui permettre de garder la tête juste au-dessus de l'eau.
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Hell.com
Patrick Senécal
Éditions Alire
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MICHAUD Andrée---LAZY BIRD
14/06/2010 15:37
MICHAUD Andrée. A.
LAZY BIRD, Québec Amérique, 2009, 414 pages.
"Dès les premières pages de Lazy Bird, dernier roman d’Andrée A. Michaud, l’amateur de polars et de films noirs a presque envie de soupirer de satisfaction tant il se sent dans son élément: éclairs zébrant le ciel, appels mystérieux d’une certaine «Misty» au milieu de la nuit, meurtres se succédant à une cadence alarmante devant un corps de police complètement dépassé… Tous les éléments sont en place pour une balade de première classe dans un authentique polar, où Bob Richard, animateur de nuit à la petite station WZCZ de Solitary Mountain, aura fort à faire pour échapper à la folle meurtrière qui semble lancée à ses trousses. " Le voyage américain "Andrée A. Michaud poursuit dans Lazy Bird un voyage américain entamé avec Mirror Lake (prix Ringuet 2007). En plus d’installer son histoire dans une ville imaginaire du Vermont, elle multiplie les clins d’œil à un vieux film de Clint Eastwood, Play Misty for me, où il interprétait un animateur radio harcelé par une femme dangereusement possessive, film qui l’a beaucoup marquée. À l’instar d’Eastwood, Bob Richard anime une émission où le jazz règne en maître, ce qui fait de Lazy Bird un roman émaillé de références musicales, à commencer par la fameuse «Lazy Bird» du titre — air célèbre de John Coltrane: «C’était un autre des défis du roman. J’aime le jazz, mais je ne suis pas une connaisseuse, ce qui m’a obligée à faire beaucoup de recherches. J’ai écumé la collection de l’homme de ma vie, un mordu de jazz. Je me préparais comme si j’allais animer moi-même mes émissions.» La musique des Doors aussi résonnera dans la tête du lecteur, lors d’un orage particulièrement mémorable… De la nuit profonde de Solitary Mountain jaillira aussi Lazy, une adolescente perturbée à laquelle Bob Richard finira par s’attacher plus que de raison. Avec son éternelle chique de Bazooka, ses ongles noirs et sa drôle de façon de marcher, un bras battant la mesure comme un balancier pendant que l’autre reste tout raide, ce personnage de jeune fille entièrement nouveau dans son œuvre s’est fortement imposé à l’imaginaire de l’écrivaine: «Cette petite bonne femme-là est apparue un jour dans ma tête et j’ai tout de suite vu son potentiel. Je m’y suis énormément attachée. J’aurais bien aimé la ramener dans un autre de mes livres. Mais la logique du roman me menait ailleurs.»
C’est un roman du genre roman thriller, d’une d’écriture exceptionnelle, d’une imagination fertile à vous donner des palpitations. Les personnages, comme dans MILLÉNIUM de Stieg Larsson, sont attachants, authentiques et on les excuse de tous les écarts de conduite qu’ils commettent. GiL
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MICHAUD Andrée A.---LAZY BIRD---
21/06/2010 14:53
MICHAUD Andrée. A.
LAZY BIRD, Québec Amérique, 2009, 414 pages.
Dès les premières pages de Lazy Bird, dernier roman d’Andrée A. Michaud, l’amateur de polars et de films noirs a presque envie de soupirer de satisfaction tant il se sent dans son élément: éclairs zébrant le ciel, appels mystérieux d’une certaine «Misty» au milieu de la nuit, meurtres se succédant à une cadence alarmante devant un corps de police complètement dépassé… Tous les éléments sont en place pour une balade de première classe dans un authentique polar, où Bob Richard, animateur de nuit à la petite station WZCZ de Solitary Mountain, aura fort à faire pour échapper à la folle meurtrière qui semble lancée à ses trousses. Le voyage américain Andrée A. Michaud poursuit dans Lazy Bird un voyage américain entamé avec Mirror Lake (prix Ringuet 2007). En plus d’installer son histoire dans une ville imaginaire du Vermont, elle multiplie les clins d’œil à un vieux film de Clint Eastwood, Play Misty for me, où il interprétait un animateur radio harcelé par une femme dangereusement possessive, film qui l’a beaucoup marquée. À l’instar d’Eastwood, Bob Richard anime une émission où le jazz règne en maître, ce qui fait de Lazy Bird un roman émaillé de références musicales, à commencer par la fameuse «Lazy Bird» du titre — air célèbre de John Coltrane: «C’était un autre des défis du roman. J’aime le jazz, mais je ne suis pas une connaisseuse, ce qui m’a obligée à faire beaucoup de recherches. J’ai écumé la collection de l’homme de ma vie, un mordu de jazz. Je me préparais comme si j’allais animer moi-même mes émissions.» La musique des Doors aussi résonnera dans la tête du lecteur, lors d’un orage particulièrement mémorable… De la nuit profonde de Solitary Mountain jaillira aussi Lazy, une adolescente perturbée à laquelle Bob Richard finira par s’attacher plus que de raison. Avec son éternelle chique de Bazooka, ses ongles noirs et sa drôle de façon de marcher, un bras battant la mesure comme un balancier pendant que l’autre reste tout raide, ce personnage de jeune fille entièrement nouveau dans son œuvre s’est fortement imposé à l’imaginaire de l’écrivaine: «Cette petite bonne femme-là est apparue un jour dans ma tête et j’ai tout de suite vu son potentiel. Je m’y suis énormément attachée. J’aurais bien aimé la ramener dans un autre de mes livres. Mais la logique du roman me menait ailleurs.»
C’est un roman, disons un roman-thriller, d’une d’écriture exceptionnelle, d’une imagination fertile à vous donner des palpitations. Les personnages, comme dans MILLÉNIUM de Stieg Larson, sont attachants, authentiques et on les excuse de tous les écarts de conduite qu’ils commètent. GiL
MIRROR LAKE, Montréal, Québec Amérique, 2006 LE PENDU DE TREMPES, Montréal, Québec Amérique, 2004 LE RAVISSEMENT, Québec, Ed. L’instant Même, 2001 LES DERNIERS JOURS DE NOAH EISENBAUM, Québec, Ed. L’instant même, 1998 ALIAS CHARLIE, Montréal, Leméac, 1994 PORTRAITS D’APRÈS MODÈLES, Montréal, Leméac, 1991 LES FEMMES DE SATH, Montréal, Québec Amérique, 1987
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BROUILLET Christine---LES 4 SAISONS DE VIOLETTA---
22/06/2010 15:26
BROUILLET Christine :
LES 4 SAISONS DE VIOLETTA, 2002, ÉD.DENOËL, 702 PAGES. « Dans ce livre, il y a plein de petits détails relatant de l'époque des gangsters à Chicago et de la guerre. Je trouve que les atmosphères sont incroyablement bien décrites et on peut facilement se figurer la vie de tous les jours dans cet environnement. De plus, l'histoire est accrochante et sans longueurs bien que la fin, en effet, soit un peu rapide. « source :www.livre.fnac.net
Violetta naît des amours de Flora et du compte Lorenzo, sorcier, qui a caché sa véritable nature à Flora et l'a tuée ensuite. S'ensuit un tournoi magique entre Lorenzo et Violetta, qui s'étalera dans ses quatre vies. Violetta, le personnage principal aura 400 ans pour remporter un tournoi. Hybride(demi-humaine, demi-sorcière), elle doit survivre à un père qui a pour but de la tuer et dévorer ses entrailles afin d'obtenir plus de pouvoirs. Notre héroïne se promène dans l'histoire de Vivaldi à l'an 2000, où elle réussira de façon phénoménale à survivre à ce sorcier que l'on déteste de plus en plus, tout au long de cette lecture. J'ai adoré ce roman, tout se tient merveilleusement bien, le début a un lien direct avec la fin, et toutes les vies de Violetta ont un lien entre elles. La fin est inattendue, surprenante et merveilleuse. Un excellent roman que je recommanderai fortement à des amies friandes de romantisme et de mystère! Source :www.guidelecture.com
TBIEN. J’ai beaucoup aimé. Mélange d’histoire et de sorcellerie. Génial.
SOINS INTENSIFS, roman 1996 , LA COURTE ÉCHELLE, # 18, 2000, 251 PAGES.
MARIE LAFLAMME, 1991, ED. DENOEL,
NOUVELLE-FRANCE, 1992
LA RENARDE 1994
LE POISON DANS L’EAU, 1987, ÉD, SUEURS FROIDES.
PRÉFÉREZ-VOUS LES ICEBERGS, 1988.
LE COLLECTIONNEUR, ÉD. LA COURTE ÉCHELLE, 1995, 215 PAGES.
J’ai aimé, un bon polar.
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