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L'INSTANT PRÉSENT, roman de Guillaume MUSSO, 2015, 363 pages
18/07/2018 18:35
MUSSO Guillaume
L'INSTANT PRÉSENT, roman, 2015, 362 pages
Un roman, une fiction fait de fantastique, de surnaturel. Un conte pour adultes qui croient à une quatrième dimension. ARTHUR COSTELLO accède à la quatrième dimension pendant vingt-quatre ans. À chaque fois il vit une journée puis il est transporté dans un monde parallèle.C'est l'homme qui disparaît contre sa volonté dû à une expérience dans le phare appartenant à sa famille depuis trois générations.
Un roman pour lecteurs qui aiment les romans fantastiques de MUSSO et faire un saut dans le temps.
« Souviens-toi que le Temps est un joueur avide. »
Gilles LAGROIS, Auclaire, Auclair
www.livresentete.vip-blog.com,à visiter
« Tu te bats contre le destin. C'est un combat à armes inégales qui est toujours perdu d'avance. »
« Je suis l'homme qui disparaît mais qui se souvient de tout. »
« Mais une décharge électrique foudroya mon cerveau.Le sol gelé se déroba sous mes pieds. Et je disparus. »
« Je me volatilise, c'est tout. Mais je n'étais déjà plus là. »
« J'étais à la fois dans ma vie et hors de ma vie. À la fois moi et hors de moi. »
« La cave du phare. La malédiction. La porte. Ne poussez surtout pas la porte.Lorsqu'un violent courant d'air a refermé la porte sur moi. Des jambes lourdes, une respiration difficile, la sensation d'une chute sans fin. Je me suis réveillé sur le toit d'un immeuble..à New York. Décembre 1995.
Vous aviez fait un bond d'un an. 24 heures plus tard je me suis évaporé de nouveau. Ça duré pendant vingt-quatre ans. Une sorte de labyrinthe infernal. Tu vas vivre 24 ans en seulement 24 jours. 24 voyages dans ale temps. C'est ça la malédiction du phare.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Lisa et Arthur n’ont rendez-vous qu’une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher…
…  elle passe la sienne à l’attendre.
Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d’art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate.
Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n’offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l’aimer :
"Ce qui m’arrive est inimaginable, et pourtant bien réel…"
Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.
Un thriller psychologique vertigineux
au final stupéfiant. » Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Guillaume Musso sait toujours bien manipuler ses lecteurs. Tous ses livres se terminent de façon semblable mais à chaque fois, on se fait prendre au piège et on s'imagine une finale différente. Encore une fois, je m'attendais à une conclusion spéciale et donc, ce que m'a donné l'auteur, m'a, au départ, ennuyé. Lorsque j'ai compris de quoi était question la fin, je me suis mise en pétard. Mais plus je tournais les dernières pages, plus j'étais heureuse d'avoir lus ce livre, plus j'étais satisfaite... Je déteste Musso autant que je l'aime!
Bon, commençons par le début. En lisant le résumé de ce bouquin, j'étais loin de m'attendre à ça. Je croyais avoir affaire avec un livre d'amour un peu compliqué mais ce qu'on m'a livré était totalement différent. Arthur soutient sur ses épaules une malédiction horrible qu'à également vécu son grand-père. Pendant vingt-quatre ans, il ne vit que vingt-quatre jours. Il ne vit qu'une journée par an, avant de disparaître dans le néant et de se réveiller l'année suivante. Seulement, pendant l'une de ces journées, il fait la connaissance de Lisa et tombe follement amoureux d'elle. Une histoire d'amour déchirante, tragique, émouvante... cette histoire m'a fait traversée toute la gamme d'émotion possible! Je sentais leur amour palpiter dans mes veines, je sentais à quel point leur lien était fort alors qu'ils ne sont que deux personnages de fiction. le fait qu'ils ne vivent leur amour qu'une fois par année m'a aidé à comprendre à quel point le temps est précieux : on ne peut le gâcher, la vie n'est pas éternelle. Lisa et Arthur ne passent que vingt-quatre jours ensemble sur vingt-quatre ans mais leur amour persiste à cet obstacle.
De la souffrance, de l'amour, de la passion, de la peur du futur, du chagrin, la perte... Tout y passe, on est gâté en émotions.
J'ai d'ailleurs apprécié l'insertion qu'à fait Musso, dans les derniers chapitres, où il a inséré le nom ''Tom Boyd'', ''auteur de la trilogie des Anges.'' Pour ceux qui n'auraient pas compris le lien, Tom Boyd est le personnage principal de ''La fille de papier'', un autre livre de Guillaume Musso paru il y a quelques années.
Enfin bref... Je suggère ce livre à tous le monde, prenez le temps de lire jusqu'à la toute fin même si vos larmes vous empêchent de voir correctement les mots sur le papier. Bonne lecture! »
www.babelio.com
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LES ENFANTS VERTS, de TOKARCZUK Olga, 2016, 88 pages
27/03/2020 22:29
TOKARCZUK Olga
LES ENFANTS VERTS, 2016, 88 pages
Très beau conte ou récit dans une écriture sobre, touchante, académique. Nous
entrons dans un monde pour nous irréel car cela s'est passé au printemps de l'an
1656 en Pologne.Un conte fantastique d'un monde inconnu de la civilisation
européenne.
LES ENFANTS VERTS ou récit de singuliers événements survenus en Volhynie.
consignés par William Davisson, médecin de Sa Majesté le roi Jean 11 Casimir
CITATIONS:
"Toute guerre fit que la nature reprend ce que l'homme lui avait pris, et de
surcroît elle s'empare sans ménagement des êtres humains et tente de les ramener
à leur état naturel, organique. Face à ces eux enfants, on pouvait cependant se
demander si le paradis existait encore sur terre, plutôt l'enfer peut-être, tant
ils étaient sauvages et mal en point."
"Dans ce pays, les gens vivent sur les arbres et dorment dans leurs creux.
Durant la journée lunaire, ils grimpent aux sommets des branches où ils exposent
lurs corps dénudés à la lune, de sorte que leur peau verdit. ils n'ont pas
besoin de manger beaucoup.De des unions naissent des enfants qui ont toute la
communauté pour parents, car tout le monde là-bas s'occupe volontiers des
petits."
"L'éclat de notre monde les repousse et les indispose. Ils croient que nous
sommes irréels, tel un mauvais rêve."
Gilles LAGROIS, Auclair
www.livresentete.vip-blog.com
Résumé
Les enfants verts« C'étaient deux enfants petits et chétifs, très mal vêtus,
couverts plutôt d'une toile épaisse, déchirée et souillée de boue. Leurs cheveux
filasse et inextricables étaient rassemblés en nattes, et il va sans dire que
cet exemple parfait de la plica polonica attira d'emblée mon attention. »Au
XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin
particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long
voyage entre la Lituanie et l'Ukraine. Lors d'une halte, les soldats du roi
capturent deux enfants. Les deux petits ont un physique inhabituel : leur peau
et leurs cheveux sont légèrement verts...Olga Tokarczuk tisse avec humour une
réflexion subtile à propos de l'altérité. Les Enfants verts s'apparente à un
conte philosophique qui interroge la notion du centre et de la périphérie. Les
observations de W. Davisson, l'Européen échoué dans une lointaine Pologne
déchirée par les guerres, semblent toujours d'actualité.
Résumé :
Un petit conte philosophique et historique
Au XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin
particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long
voyage entre la Lituanie et l’Ukraine. Esprit scientifique et fin observateur,
il étudie les rudesses climatiques des confins polonais et les coutumes locales.
Un jour, lors d’une halte, les soldats du roi capturent deux enfants. Les deux
petits ont un physique inhabituel : outre leur aspect chétif, leur peau et leurs
cheveux sont légèrement verts…
Une réflexion subtile et non sans humour autour de la perception de l’autre et
du rejet de l’inconnu.
Olga Tokarczuk s’interroge sur l’Europe par la voix de son narrateur, un
étranger pris dans la tourmente de l’Histoire. Perçu comme un danger potentiel,
l’autre fait peur. Mais que savons-nous de nos voisins, ceux surtout qui vivent
en marge du monde qui nous est proche ? La notion du centre et de la périphérie,
est-elle la même pour tous ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Les observations de
William Davisson, l’Européen échoué dans une lointaine Pologne déchirée par les
guerres, semblent toujours d’actualité.
UNE LECTRICE:
"Mi-XVIIe siècle... William Davisson, médecin originaire d'Ecosse mais amoureux
de la France où il a vécu de nombreuses années, a accepté d'accompagner le roi
Jean II Casimir dans un périple reliant la Lituanie à Lvov, dans le sud de la
Pologne, avec pour mission de soulager les crises de goutte et les accès de
mélancolie du monarque.
Le pays connaît alors des temps troublés, pris en étau entre les armées
suédoises à l'Ouest et les troupes russes à l'est. le but de cette expédition
est d'aller prier la Vierge Marie dans la ville où le culte qui lui est voué lui
confère une grande puissance, afin qu'elle intercède auprès de Dieu en faveur du
peuple polonais.
C'est par ailleurs l'occasion pour notre médecin d'étudier la "plique
polonaise", phénomène local qui le fascine, qui se traduit par des touffes de
cheveux formant d'inextricables noeuds, et auquel s'attachent de nombreuses
superstitions à connotations maléfiques comme bénéfiques.
La routine qui entoure la progression du roi et de sa suite est bientôt troublée
par la capture, à l'occasion d'une partie de chasse, d'un curieux gibier : deux
enfants au teint étrangement verdâtre, couverts de feuilles et de boue. Les
captifs, habitants de la forêt et des marécages, suscitent, par leur sauvagerie
et leur mutisme, à la fois crainte et curiosité.
Blessé lors d'une chute, le narrateur se voit contraint d'interrompre son
voyage, hébergé par le seigneur du domaine près duquel ont été trouvés les deux
petits êtres. Se familiarisant peu à peu avec ces derniers, il entrevoit à leur
contact les arcanes d'un monde fondé sur l'osmose avec le milieu naturel, une
société secrète dont les habitants cohabitent en toute liberté et égalité, un
havre de paix dissimulé aux yeux des hommes, préservé de leurs guerres et de
leur barbarie...
J'ai apprécié la tonalité de ce conte qui mêle fantastique et réalité
historique, l'auteure laissant planer le mystère quant à la véritable nature de
ses enfants verts."
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