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MANKELL Henning---LES CHIENS DE RIGA---LE FILS DU VENT---LE CERVEAU DE KENNEDY---TEA BAG---LA LIONNE BLANCHE---LES CHAUSSURES ITALIENNES---
21/06/2010 14:41
MANKELL Henning :
LES CHIENS DE RIGA , Éd. Seuil Policiers, 2003.
Intéressant. Bien mené. Totalitarisme en Lettonie. Contrôle extrême de la population lettone par les Russes + La Mafia. J’ai aimé.
LE FILS DUVENT, Seuil, 2004, 346 pages
« Vers 1875 un jeune amateur de collection d'insectes arrive en Afrique australe dans le désert du Kalahari pour rechercher un spécimen rare. En fait ce qu'il découvre c'est un jeune noir orphelin, il décide de le ramener avec lui en Suède pour prouver à ces compatriotes (dits civilisés) qu'il existe bien des races à peau noire. Pendant la traversée tous ses efforts tendront à ce que l'enfant qu'il a surnommé Daniel oublie son passé mais qui n'a qu'un rêve c'est-à-dire marcher sur l'eau pour retourner chez les siens pour pouvoir communiquer avec ses parents morts. Recueilli chez les uns et les autres il ne trouve pas sa place jusqu'au jour où il rencontre Sanna, une attardée mentale et l'entraîne dans sa fuite pour rejoindre ses ancêtres mais ils se font rattraper, grâce à Sanna. Il tombe gravement malade et dans son délire habité par la vengeance, il entre en contact avec les esprits de ses parents qui le motivent dans ses efforts pour rentrer en Afrique.
Mon avis: J'ai lu ce livre comme un conte mais avec beaucoup d'attention et j'ai ressenti la souffrance de cet enfant. Je me pose la question, pourquoi cette exhibition des noirs à cette époque par des gens qui les prenaient pour des animaux? » « Ce n'est pas un policier, bien qu'il y ait un meurtre au début de l'histoire. On suit surtout le garçon et son père adoptif: Le voyage à travers la Suède, où jamais on n'a vu d'enfant noir, les réactions des habitants, le délire (entomologique) du père, la détresse du petit qui revoit sans cesse ses parents en rêve, deux mondes totalement différents, une barrière infranchissable. » source :www.ratsdebiblio.net LE CERVEAU DE KENNEDY, roman, Seuil, 2009, 390 pages
• ZOOM Le cerveau de Kennedy Henning Mankell
Automne 2004. Louise Cantor quitte son chantier de fouilles du Péloponnèse pour rentrer en Suède. Impatiente de revoir son fils, elle le trouve mort dans son appartement de Stockholm. Qui a tué Henrik? Pas un instant Louise ne veut croire que son fils unique se soit suicidé. Avec l’énergie du désespoir et une obstination d’archéologue, elle va tenter de reconstituer, fragment par fragment, les dernières années d’une vie brutalement interrompue. Secondée par Aron, le père d’Henrik, qu’elle est allée chercher au fin fond de l’Australie, Louise découvre que son fils avait une vie secrète, émaillée d’inquiétantes zones d’ombre. Pourquoi Henrik s’intéressait-il tant au cerveau du président Kennedy, disparu lors de son autopsie? Pourquoi avait-il un appartement clandestin à Barcelone? D’où provenaient les grosses sommes d’argent dont il disposait? Que faisait-il au Mozambique dans un mouroir pour malades atteints du sida? Quand Aron disparaît brusquement sans laisser de traces, Louise comprend qu’elle est aux prises avec des forces occultes qui la dépassent.Au bord du gouffre mais plus déterminée que jamais, elle se laisse conduire par ses pas jusqu’au coeur de l’Afrique. Une vérité effroyable l’y attend. À travers ce thriller palpitant et lucide, Henning Mankell exprime sa colère contre le cynisme du monde occidental face au lent naufrage d’un continent rongé par le sida.
AUX ÉDITIONS DU SEUIL :
COMÉDIA INFANTIL, 2003, COL. POINTS, # P1324
TEA-BAG, ROMAN, 2007, # P1887, Seuil, 2007, 330 pages. Résumé du livre « Tea-Bag, jeune Nigériane, traverse l'Europe à pied, persuadée que tout là-haut, en Suède, une porte s'ouvrira pour elle. Tania, venue de Smolensk, a franchi la Baltique à la rame, portée par le même espoir. Leyla est arrivée d'Iran alors qu'elle était enfant. Ensemble elles se démènent pour survivre dans une banlieue de Göteborg. Pendant, ce temps, le célèbre auteur Jesper Humlon, qui attend l'inspiration en surveillant son bronzage et le cours de ses actions en Bourse, tente d'échapper à la tyrannie de sa petite ami et de sa mère. Le jour où sa trajectoire croise celle de Tea-Bag, Tania et Leyla, c'est le choc. Il découvre l'existence d'une Suède inconnue, clandestine, comme un double 'en négatif' de la Suède officielle, laquelle ignore tout de la première. Aussitôt il envisage de détourner cette expérience à ses propres fins. Mais les jeunes filles n'ont pas dit leur dernier mot... « Source :www.evene.fr Dans ce roman de Mankell, comédie et tragédie s’entrecroisent et produisent un effet surprenant sur nos conceptions face aux migrants clandestins spécialement pour les femmes. C’est cotoyer une réalité qui nous dérange socialement parfois grave, dérisoire et engagée. Cette histoire pleine de personnages, de rebondissements, de larmes est un fait du XX1ème siécle et non un conte inspiré. C’est un véritable hommage à ces humains sans papiers, sans visage, sans domicile. J’ai beaucoup aimé la lecture de ce roman. GiL
PROFONDEURS, ROMAN, 2008, #P2068111111
MEUTRIERS SANS VISAGE, COL. POINTS POLICIERS, 1994, # P1122
LA LIONNE BLANCHE, 2004, #P1306 Résumé du livre Scanie, avril 1992. Louise Akerblom, agente immobilière et jeune mère de famille, disparaît dans des conditions mystérieuses. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un groupe d'Afrikaners fanatiques prépare avec soin un attentat contre une importante figure politique. Quelques jours plus tard, le corps de Louise, le front troué d'une balle, est repêché dans un puits. L'inspecteur Wallander et son équipe enquêtent. Mais le passé de la victime est limpide et les recherches piétinent. C'est alors que les policiers découvrent près des lieux du crime le doigt tranché d'un homme noir. Y aurait-il un lien entre la réalité quotidienne de la province suédoise et la lutte politique sanglante qui se déchaîne à un autre bout du monde ? Un bon roman de Mankell. GiL
L’HOMME QUI SOURIAIT, 2005, #P1451
LE GUERIER SOLITAIRE, 1999, #P792
LA CINQUIÈME FEMME, 200, #P877
LES MORTS DE LA SAINT-JEAN, 2001, #P971
LA MURAILLE INVISIBLE, 2002, #P1081
AVANT LE GEL, 2005, #P1539
LE RETOUR DU PROFESSEUR DE DANSE, 2006, #P1678 ou Points, 2007
LES CHAUSSURES ITALIENNES, Seuil, 2009, 340 pages
Résumé du livre « A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est isolé des hommes. Pour se prouver qu'il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin. Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer. » Source :www.evene.fr
Seuil, 08/10/2009 352 p ISBN 9782020944656
Présentation de l'éditeur « A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l’archipel. Depuis qu’une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s’est isolé des hommes. Pour se prouver qu’il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s’y immerge chaque matin. Au solstice d’hiver, cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, la femme qu’il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer. Le temps de deux solstices d’hiver et d’un superbe solstice d’été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l’amour et la rédemption. » Seuil, 08/10/2009 352 p ISBN 9782020944656
Présentation de l'éditeur « A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l’archipel. Depuis qu’une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s’est isolé des hommes. Pour se prouver qu’il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s’y immerge chaque matin. Au solstice d’hiver, cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, la femme qu’il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer. Le temps de deux solstices d’hiver et d’un superbe solstice d’été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l’amour et la rédemption. » Source :www.bibliosurf.com
Un médecin à la retraite pour des raisons professionnelles reçoit la visite de quatre femmes de façon consécutive qui vont bouleverser sa quiétude et lui apporter aussi quelques bonheurs. Bon style, sujet intéressant et touchant. Un roman insulaire et non un roman policier qui ne nous laisse pas indifférents car dans la vie tout peut nous arriver selon des circonstances hors de notre contrôle. GiL
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Grands frissons---GRELLEY Julie---ANGES
12/07/2010 00:18
ANGES, roman du genre thriller-frissons, Albin Michel, 2010, 186 pages 24 févr. 2010 Véronique Ménard Avec son premier roman publié chez Albin Michel, Grelley plonge dans la folie et y amène le lecteur, qu'il le veuille ou non.
« Anges » n’est pas un livre spirituel. Ou plutôt si. Tellement spirituel qu’il renverse totalement la beauté de la foi, de l’humain, du monde actuel. C’est guidé par les écritures saintes que l’histoire s’écrit; une interprétation littérale - démoniaque - de la Bible. Offrant une écriture franche et concise, Grelley dépeint les tourments et psychoses d’une « délinquante sexuelle en liberté surveillée », fervente religieuse catholique, à la recherche de pureté, d’un ange. Le livreL’histoire est celle de Colline Lelègre, trente-trois ans et ancienne mannequin, qui planifie son prochain enlèvement. Avec minutie et intelligence, Grelley voyage à travers l’esprit tordu et malade d’une psychose, de l’enfermement de la folie. Pour y arriver, les voix se multiplient. Une cacophonie de « je » se renvoient la balle; autrement, c’est le calme plat des cocktails anxiolytiques, neuroleptiques, somnifères et antidépresseurs. Le lecteur voyage entre une torpeur médicamentée et une schizophrénie stroboscopique. Un roman structuré en courts chapitres, soixante-cinq au total, qui tient le lecteur en haleine tout autant que dans le mystère, le dégoût et même parfois la confusion. Entre le passé et le présentLa narration de Colline Lelègre se dédouble entre son passé et son présent. Jeune adolescente de quatorze ans, elle se fait repérer par une agence de mannequins. Son nom est vite changé pour Lynn, plus court, plus fashion. Elle fait une montée fulgurante sur les podiums et apparaît à la une des magazines. Nommée « face of the year 1988 », dégoûtée, elle fuit les caméras et le monde de la mode : Lynn redevient Colline. Elle s’engraisse, se tache les dents et se cicatrise le menton. Colline est vendeuse dans un magasin d’outils. Le récit du présent suit la quête psychotique de Colline qui est à la recherche d’une purification divine, d’un ange : « Seigneur, permets-moi de trouver un ange. Un ange qui serait à moi pour toujours. Et à qui Colline appartiendrait. Un ange qui n’aurait d’yeux que pour mon âme. Et caresserait mes cicatrices du bout de ses ailes. Un ange sans péché. Un ange sans désir. Un ange sans sexe. ». L’écriture de Julie GrelleyGrelley saute de la première à la troisième personne dans une même phrase, elle impose une déroute qui suivra le lecteur tout au long du récit. Le livre pourtant espacé, laissant croire à une économie de l’écriture, offre tout le contraire; une écriture qui hante, qui transperce l’imaginaire et qui s’accroche à celui qui ose s’aventurer dans la psychose, dans la multiplication des voix. À la fin de cette lecture, on ne peut sortir du récit. Le tour de force de Grelley est de pénétrer les voix intérieures, nos voix intérieures, et d’y laisser sa marque, sa folie, son martyre machiavélique. » source :littératurecontemportainesuite 101.fr
Présentation de l'éditeur "Pour être sûr qu’un amour est véritable, il faut que le désir ait disparu. Et pour que le désir ait disparu, il faut que la beauté ait disparu…" « Colline, trente-trois ans, cent dix kilos, employée modèle d’un magasin de bricolage, est en liberté conditionnelle. Il fut un temps où elle s’appelait Lynn, et défilait sur tous les podiums de haute couture. Avant qu’elle ne se décide à s’auto-détruire et à enlever de jeunes garçons, pour mieux les sacrifier à sa mission christique… Parler avec la voix de la folie plutôt que parler de la folie, c’est le pari de ce premier roman sombre et violent, impeccablement mené, où l’on suit, le souffle coupé, une narratrice psychopathe à l’intelligence acérée, éprise d’absolu et de pureté, nous raconter sa quête désespérée d’êtres parfaits. » source :www.bibliosurf.com
Bon roman du genre thriller, d’une écriture posée, grandissante avec des retours dans le passé et l’intensité d’une folie effervescente. L’auteure plonge dans la folie et nous y entraîne tant par son écriture que par la psychose de son personnage multiple qui se parle à la troisième personne et porte plusieurs prénoms. Le meurtrier est-il plus dramatique et déstabilisant car il s’agit d’une femme qui mutile sa vie comme son corps et qui surtout s’attaque à de jeunes garçons pour en faire des « anges » ? À vous de juger.
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DADOUN Emanuel---LAZARUS
14/09/2010 16:01
DADOUN EMANUEL
LAZARUS, Éd. Sarbacane, 2010, 246 pages Résumé
« Piquier tue dans les villes, sans logique apparente. Il obéit à un rituel : une victime anonyme, un doigt coupé et un signe cabalistique tracé au sang sur un mur. Il ignore pourquoi il agit ainsi, c'est une voix dans sa tête qui le force à commettre ces actes... L'inspecteur Kowalski enquête et dessine le portrait-robot d'un homme, mort depuis dix ans. Premier roman. » source : www.renaud-bray.com
Roman du genre polar-thriller. Roman policier assez bien construit et intrigant, un mélange de culture vaudou à la mexicaine avec zombis, meurtre, recherche policière et science médicale. Si le genre t’intéresse. Gilles Lagrois
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ADAMO Christine, WEB MORTEM
24/01/2011 17:38
ADAMO Christine
WEB MORTEM, Albin Michel, 2009, 326 pages « Un thriller décapant et pas ordinaire
"Sois le bienvenu, Numéro Un. Au hasard de la toile, tu as su te frayer un chemin. Au hasard du jeu des carrés, tu vas appliquer le talion. Dans le temps, tu vas aviver la mémoire des spectres oubliés. Dans le sang, tu vas laisser ton empreinte." Nous sommes en Ecosse, à St Andrew, la Mecque du golf et tout paraît si propre. Mais il y a ce jeu vidéo en ligne qui diffuse ces phrases... et attire visiblement quelques mouches humaines dans sa toile; il y a ces sans-papiers venus d'Europe orientale qui sont horriblement assassinés; il y a ce jeune doyen de l'université des sciences, Hammond Mac Leod, qui se retrouve accusé de l'assassinat de sa maîtresse... Alors, qui est le Maître du jeu? Celui qui appâte ses victimes à travers cette saga babylonienne? Pourquoi le jeune doyen fuit-il à New-York? Et pourquoi cette journaliste américaine l'aide-t-elle? Pourquoi les meurtres rituels continuent-ils de se produire autour d'eux?
Un suspens bien fichu et que l'on ne lâche pas, un tueur très spécial, des héros que l'on n'a pas envie de quitter, dans une histoire pas ordinaire. » source :www.critiqueslibres.com • 14 août 2009 10:20 un lecteur « Le fond n’est pas mauvais, l’intrigue a du mérite mais quel lourdeur dans l’écriture ! On sort sans cesse de l’histoire en tiquant sur une mauvaise orthographe, une erreur de syntaxe, une expression mal employée. Les références à l’univers informatique sont _très_ mal utilisées. Si on a "inventé" les expressions IRL ou PK, c’est justement pour ne pas écrire en entier In real Life ou Player Killer. De plus, la sempiternelle phrase censée "expliquer" tous ces termes : ’expression couremment utiliséee dans les jeux vidéos’ est on ne peut plus fausse. Cette phrase ne veut rien dire et n’explique rien. Quel dommage que ce projet n’ai pas été traité avec plus de soin, plus de fluidité. Le sujet en valait le coup. » • 25 juin 2009 14:15, par Milla lectrice « Bizarrement, le pitch ne m’attirait pas plus que ça, c’était plutôt la couverture qui m’accrochait (c’est idiot, je sais...) Je ne l’ai pas regretté. C’est le genre de roman pas prise de tête mais qui ne vous lache plus... et que vous ne lachez plus ! »source : www.bibliosurf.com Roman du genre thriller-grands frissons. L’idée de départ est bonne, les personnages plausibles mais le tout est lourd et rempli de documents ancients pour donner du corps au roman mais selon moi cela alourdit le texte et le lecteur y perd de l’intérêt. À chaque lecteur son opinion personnelle. Il suffit parfois de le lire et se faire sa propre opinion. Pas mauvais…mais… Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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SENÉCAL Patrick---LE PASSAGER
03/06/2012 19:17
SENÉCAL Patrick
LE PASSAGER, 1995, Guy Saint-Jean, 234 pages
Roman du genre grands-frissons remarquable par son sujet, son contenu, son style d’un grand réalisme autant psychologique que social de son personnage principal. Jusqu’à la fin nous sommes invités à suivre les activités surprenantes et incongrues de deux amis d’enfance aux comportements insolites et outrés. Un roman très réussi qui nous entraîne dans un drame personnel très bouleversant. Un incontournable de Patrick Senécal qui déjà démontre un talent remarquable et supérieur dès ses débuts d’écrivain dans le genre thriller d’exception.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Pour en savoir davantage :
« Intitulé «Le Passager», ce roman fantastique/horreur a été écrit par l’auteur québécois Patrick Sénécal. L’histoire raconte la toute nouvelle vie d’Étienne, un jeune adulte habitant Montréal qui, après avoir été quitté par sa conjointe, se trouve un travail comme professeur au Cégep de Drummondville. Souffrant d’amnésie, Étienne ne se rappelle aucun événement ayant eu lieu avant ses 9 ans : son père l’aurait accidentellement assommé avec la portière de la voiture.
Lors d’un de ses premiers voyages vers Drummondville, il embarque un homme qui faisait de l’auto-stop sur l’autoroute 20, et ils s’entendent tellement bien qu’ils décident de renouveler l’expérience à l’avenir. Après quelques unes de ces rencontres, les deux hommes comprennent qu’ils étaient amis alors qu’ils étaient tout jeune, avant qu’Étienne ne perde la mémoire.
Peu à peu, le passager ramène à l’esprit d’Étienne des souvenirs tordus, et commence à avoir un comportement étrange, laissant croire que la perte de mémoire de son chauffeur ne serait pas due à un accident, mais à des événements que seul l’imaginaire de Patrick Sénécal a pu engendrer.
Le roman est un peu court, mais se lit très bien. La suite des événements ne nous surprend pas tellement, sauf peut-être à la fin, mais le suspense est là. Le mystère plane dès le début et, à chaque intervalle de quelques pages, on va un peu plus loin dans la découverte des horribles souvenirs d’Étienne. La fin est, comme toujours, très originale et inattendue, même si cette avenue a déjà été un peu explorée par quelques autres films et livres. Court et bon, ça en vaut le détour. Comme tous les romans de Patrick Sénécal, il s’agit d’un incontournable. » www.ledetracteur.com
Thème de l'enfance
"Les auteurs qui écrivent de l’horreur qui nous fascine mêlent souvent les enfants à des situations effrayantes. La première fois qu’Étienne aborde le thème de l’enfance est lors de son premier cours où il analyse la nouvelle de Saki qui l’a ébranlé avec les élèves de sa classe. Il aborde premièrement, que bouleversé nos valeurs fondamentales est un moyen de créer l’horreur. Le lien qu’il fait avec la nouvelle est le fait que les valeurs mises à épreuve sont celles que nous nous faisons de l’enfance, c’est-à-dire la pureté de l’innocence.
On ne peut se soumettre à croire que les enfants puissent être responsables volontairement d’atrocités. Ainsi, dans cette histoire c’est justement le contraire qu’y se passé, ce qu’y est terrifiant. L’idée que nous nous faisons d’un enfant est une forme d’idéal pure avant la corruption de l’âge adulte. Les enfants sont curieux de nature et sont prêts à aller loin pour satisfaire cette curiosité du mal. Les parents sont ceux qui empêchent justement les enfants de faire des bêtises en leur disant que s’est mal de cette façon les parents éveillent la curiosité de leurs enfants.
Alors, ils essayent les choses interdites pour voir ce qui est mal. C’est là qu’ils peuvent devenir cruels en faisant leurs petites expériences qui s’arrêtent souvent aux démembrements d’une mouche ou d’une araignée. Les parents finissent par les arrêtés en découvrant leurs jeux et les encadre mieux ainsi les enfants deviennent des adultes responsables.
Le côté pur des enfants est causé par le fait qu’ils n’ont pas le temps de se rende loin dans leurs jeux cruels. Cependant, les enfants dans les histoires d’horreur se rendent plus loin que les autres ce qui est effrayant. Ils nous montrent ce qu’on aurait pu être ou ce qu’on est.
Les psychopathes, maniaques ou tueur en série sont des personnes qui reprennent leurs jeux là ou ils l’avaient laissé, leur curiosité d’enfance n’a pas été satisfaite à cause de leurs parents, alors rendu adultes et libres ils vont plus loin. Finalement, Patrick Senécal a exposé dans son livre Le passager, l’enfance insolite de son personnage principal, Étienne nous fait comprendre pourquoi le thème de l’enfance inconsciemment nous donne des frisons dans le dos. »
www.lepassagerdepatricksenecal.wikispaces.com
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