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J'AI AIMÉ. J'AIME. J'AIMERAI
05/07/2010 12:49
J’ai aimé. J’aime. J’aimerai. Donc je suis amour, De la naissance à la mort.
Peu importe qui tu es, Je t’ai aimé. Tu es aussi amour. L’amour est le principe De la vie Et la haine Son opposé en est le négatif.
Tout est le fruit de l’amour : Les fleurs, les plantes, les oiseaux : Peu importe le règne, Tout est le fruit de l’amour. Tout est aussi le fruit de son contraire, La haine et l’indifférence.
Je choisis l’amour. L’autre peut choisir la haine Ou l’indifférence. Le résultat sera la vie Ou la mort de l’un ou de l’autre.
La haine tue la vie. L’amour donne la vie, L’amitié, le partage, La rencontre de l’autre. L’amour est le signe de la vie. L’agression est celui de la haine. L’un et l’autre peuvent Se développer, se répandre. Tout ne dépend Que de chacun de nous. J’ai aimé. J’aime. J’aimerai. Mon choix est fait.
Archaos, Auclair, le 3 juillet 2010
Commentaire de zhengwei (11/12/2010 07:45) :
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JE L'AI PERDU
05/07/2010 13:32
Je l’ai perdu. Il n’est pas revenu Car il ne m’a jamais appartenu Mon chat Béru.
Il en est ainsi de l’amour Car personne n’appartient à personne Quoique son nom on lui donne.
Un jour le chant de la liberté résonne. Jamais plus nous ne voulons être considéré Comme une bête de somme Qui obéit à un maître. Sans jamais permettre à l’autre qu’il raisonne.
La nature arrange tout et défait Ce qui est esclavage et mensonge. Tout arrive, peu importe la peine Que l’on se donne. Tout effort est vain, on récolte ce que l’on moissonne.
Je l’ai perdu. Jamais je ne verrai son retour Car libre je l’ai connu, Libre est encore son amour.
Nul ne peut exiger l’oubli de soi. Ni par amour, par devoir; aucune loi Ne peut t’obliger à te soumettre à un autre que toi.
Seule la passion, la crainte, la peur, une grande émotivité, Nous réduit par besoin à autant se troubler Pour ainsi s’oublier.
J’ai conscience de mes capacités parce que je suis libre. À la pensée d’appartenir à un autre je me vois à la dérive.
Nul ne peut consciemment renier sa liberté Même sous le couvert de l’amour et de la prospérité. Jamais, sinon un jour tout va nous séparer.
Amour que de sacrilèges on a commis en ton nom! On a camouflé ton nom par celui de l’intérêt et de la passion. P.12 On a tué, assujetti, bafoué, peu importe les conditions , les raisons. Amour! Beaucoup blasphèment en prononçant ces beaux sons.
L’homme insensé, irréfléchi, endurci, non mature, Se refuse à voir ce qui est tout démontré, Là dans la nature.
Inutile de chercher des théories et des philosophies. Il suffit de regarder, de s’inspirer de la vie Pour comprendre que tout est dans l’individu. Chercher ailleurs ,même Dieu, est peine perdue. Ce qui a été fait est bien fait, Beau, bon, parfait car j’ai vu.
Malheur à celui qui s’oppose à la liberté! Par sa propre nature il sera châtié.
La nature est sans loi Tout comme toi et moi.
Celui qui contraint Est plus vil que malin.
Gilles Lagrois
Kerkira, (Corfou), Grèce, 6 septembre 1978.
Commentaire de zhengwei (11/12/2010 05:21) :
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KORAKI
05/07/2010 13:41
C’est souvent dans les moments de douleur et d’épreuves Que l’on découvre que la vie est belle. GiL
KORAKI
J’ai rencontré un ami Sur le bord du fossé. Je l’ai ramassé, compris, Quelques jours ont passé.
Je nous voyais ensemble pour la vie. Je ne savais pas que la nuit passée Était la dernière car il est parti. Il me reste à l’oublier.
J’ai rencontré un petit ami noir, Il a partagé ma couche quelques soirs. Quelques jours ensemble, Quelques moments tendres. La douleur n’est que tristesse, Déception. Il me manque sa tendresse. Sa douceur, son poil lisse, noir; Il me caressait chaque soir De la tête aux pieds, sans gêne. Sa présence, le plus beau des poèmes.
Où est-il passé Mon ami Koraki ? Pou iné Korakimou ? Il est grec mon ami.
Je l’ai rencontré en Kriti. Jeune, beau, noir comme un koraki. Affamé, abandonné, seul dans la vie, Un sourire, une caresse, il m’a suivi.
Sans argent, mangeant le jour ou le soir, Marchant ensemble comme deux corbeaux noirs. De village en village, je cherche à travailler, De quoi pour survivre, à peine pour s’aimer. p.14
Dans nos yeux douceur, joie de vivre, D’être heureux, de respirer ensemble, je suis ivre. Un seul regard, un seul sourire, Tout est désormais changé Même si par tous je suis jugé.
Ma raison déraisonne, mon cœur agité Par sa seule présence, ses bonds agiles, Sa voix, ses cris de joie, sa démarche féline. Tout me ravit en ce nouvel ami, Je me souviens avec joie de Koraki.
Koraki, je te rencontrerai encore, Il était trop tôt mais jamais trop tard Pour croire que la vie nous réunira, Peu importe quand, ici ou là.
Je crois en la vie, je t’aime libre, Tu me manques, dans ma vie un vide. Je dois apprendre à aimer pour l’autre Sans exiger de se suivre comme apôtres.
Sans contrainte, sans chaîne, sans promesse, Être unique et multiple dans l’ivresse. D’être, de tout partagé sauf sa liberté. Tout t’appartient, la terre comme tes pensées.
Où es-tu allé mon petit ami noir ? Rendre un autre heureux il me faut croire. Il est si gai, sa voix une boîte à musique. Son corps doux et chaud, une toile d’artiste.
Sa démarche souple, un véritable félin. Ses yeux perçants, le geste rapide; quel magicien ! Mon cœur a rajeuni quand j’ai rencontré Koraki.
Koraki, bel ami, bel animal, Quelles différences nous séparent ? Quelques ressemblances, le bien et le mal Pour nous sans importance; nul part Et partout la joie de vivre en harmonie De tout quitter même les amis Pour goûter à l’univers.
Peu importe par terre ou par mer, S’il le faut par les airs; p.15 Rien ne nous fait peur pour être heureux. Ni les moyens, ni les besoins, Tout est à notre portée quand on est amoureux.
Ton âme est dans ton regard, Tes yeux ton seul trésor. J’ai connu une joie, je l’ai appelé Koraki. Sans nom, sans bagage, il est reparti. Libre comme au premier jour, je l’ai compris. Dans sa course vers la vie, il ne veut être suivi Ou limité; c’est pourquoi je l’aime Koraki.
Koraki, ce que tu m’as apporté Est plus grand que de te posséder Car j’ai appris de ne rien exiger, De vivre, il me suffit pour continuer à aimer.
Tu n’es pas le premier ni le dernier Que j’aime et l’amour ne peut se conjuguer À aucun temps car le présent est déjà passé. Demain me semble loin aujourd’hui Mais moins quand je fermerai les yeux pour la nuit.
La vie n’a pas de temps Car tout est en mouvement. Rien n’est stable en ce moment, Tout peut changer en un seul instant.
Tout est, tout recommence, Tout est sans âge, même l’enfance. Tout passe, tout est dans la mémoire, Tout se cache au fond de l’Histoire.
Mon cerveau cherche en vain son âme Mon cœur bat comme une mécanique infâme. Seul mon esprit coordonne désormais ma Vie.
Je ne pourrai t’oublier, cher ami, Koraki Car ce poème que j’écris en Kriti En me servant de toi comme alibi En demandant qu’on me serve un raki Me permet de me situer dans ma vie Avec les autres, avec toi, avec l’ennui.
L’ennui me quitte quand je suis seul Mais revient quand j’aime comme un aveugle p.16 Qui n’a pas encore appris à marcher, Qui craint sans cesse de trébucher.
Tu me rappelles avec délices, Ti-pisou, Éloïse, Raquam, Boîte à malices. Tous les noms sont permis je crois Mais le tien, Koraki, le plus beau pour moi Car tu es plus un ami qu’un CHAT..
Gilles Lagrois
Kriti, Kalessa, Grèce, mi-août 1978
Commentaire de cristalinette13 (12/06/2013 12:31) :
" ...C’est souvent dans les moments de douleur et d’épreuves
Que l’on découvre que la vie est belle. GiL ..." : l'homme heureux est
rarement conscient de son bonheur
http://cristalinette13.vip-blog.com/
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Quelle est ma raison de vivre
29/04/2011 18:36
Qu’elle est ma raison de vivre Sinon moi-même. Pour être heureux avec un autre Il faut d’abord l’être avec soi. Mon cœur est triste Ma solitude est lourde Mais point de larmes Pour moi. Non. On ne ment pas quand on est seul. Heureux malgré moi Heureux malgré tout Voilà pour moi le bonheur. Partager mes joies, mes jouissances, Mais non, mon bonheur!
Le bonheur c’est à l’intérieur, Ça ne se voit pas. Ça se lit que dans les yeux. Pourtant ils sont parfois creux. Que ferai-je demain, Que ferai-je de mes matins, De mes mains qui ne retiennent rien ?
Je bois à ma santé. Je goûte un peu à la fois de moi-même. Je suis pour l’autre un étranger Même pour mon frère et ma sœur de sang. Je suis grand et petit à la fois, Plein d’amour et vide de moi.
L’amour est un grand mot Qu’on prononce pour se rassurer. S’aimer soi à chaque jour davantage Afin que chacun soit heureux. D’être d’abord, Après s’aimer. Je manque de solitude avec les autres. Je manque de me retrouver. Mais pourquoi vivre ainsi seul ? Bien ou mal, on est seul dans sa peau. Pourquoi unir deux solitudes ? Pour toi, je suis l’autre Et pour moi aussi.
Je ne veux plus entendre parler d’aimer Car on aime tous à travers soi. On apprend à aimer l’autre d’abord Pour se retrouver seul ensuite. Désemparé. Rare celui qui est prêt à aimer Un autre que lui-même Et l’amour lui-même est égoïsme. Un enfant de son sang Ça ne veut rien dire. Avec les ans on se déteste, on s’oublie.
Tout recommence, tout est à recommencer. On commet sans cesse les mêmes erreurs, Car on a oublié de s’aimer soi d’abord Et l’autre aussi se cherche et pense se trouver. Mais le bonheur ne s’atteint pas ainsi.
Gilles Lagrois Val d’Or, décembre 1977.
Commentaire de cristalinette13 (12/06/2013 12:38) :
j'ai beau m'aimer moi-même je ne suis pas aimée de la même façon en retour
d'ou ce choix de solitude qui finalement n'est pas si mal que çà puisque la
quiétude est là
http://cristalinette13.vip-blog.com/
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Peu importe le soleil
29/04/2011 18:42
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il ne fait pas beau. Je souffre d’être seul, sans pareil, Différent des autres, meurtri sous la peau.
Trop jeune pour me retirer solitaire Quoi d’autre que d’errer sur cette terre.
J’ai connu l’amour maintes fois Il me manque encore parfois. J’ai connu l’amour sans âge, Différent besoin, différent visage.
Je persiste à vouloir aimer Hors du temps, par le corps et la pensée.
L’amour, propulsion du corps, de tous les sens, Troisième dimension, vérité ou croyance ? Tout après deux devient trois par essence. De l’artiste au sage, à l’amant Rien n’est pareil après et avant.
Cette dimension est triple et réalisable Car je suis à la fois physique, émotif, cérébral. Je suis également minéral, végétal et animal. Ce que mon corps et mon esprit demandent À moi de trouver où se trouve la carence.
Tout besoin s’exprime par une réaction. Tout cause tout, même ma raison. Mon cerveau ne peut fonctionner sans oxygène, Sans glucose; son déséquilibre me gêne.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il ne fait pas beau. Chaque jour il est chaud mais point pareil Pourtant je suis nu, découvre ma peau.
Un jour colombe, je vous vois corneille, Tous mes sens s’émerveillent par mon cerveau. p.18 Ce que je ressens change la couleur de mes ailes. Quand je me sens mal, je vois aussi corbeau.
Tout est à la fois beau et bon Seule la conscience d’être change le ton.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il fait beau. Je suis bien au froid comme au chaud. Je m’adapte, chaque jour je m’émerveille Je m’habitue à voir avec un œil nouveau.
Je continue à aimer comme un enfant À regarder autour de moi comme un amant. Rien n’a changé en moi sinon quatre fois de peau.
Je vis déjà un peu de mes souvenirs En souhaitant autant de joies pour l’avenir.
J’erre sur la terre clochette au pied En me demandant bien ce qu’il va m’arriver. Je rencontre de nouveaux amis, la plupart étrangers Ne sachant plus sur quel pied danser.
Le temps ne s’arrête pas même pas pour se comprendre Tout va très vite à peine le temps se s’étendre. Quand on décide de voyager Il ne faut pas se surprendre de se quitter Sans s’être connu Seulement de s’être vu.
Pourquoi ce besoin constant de changer De quitter son pays, sécurité, amitié, Pour aller ailleurs tout recommencer ?
Que de fois, sans regret, j’ai voulu tout balayer, Pour me refaire, aller à une nouvelle source puiser. Le milieu change, tout change, sauf moi. J’évolue, je me bats, je continue à penser comme MOI.
Je ne suis qu’un spécimen, rien d’autre, Tout à la fois du tyran à l’apôtre. Que de possibilités! Tout est en soi illimité. p.19 Le bien et le mal Simple question d’idéal.
Je repense avec regrets Aux torts que j’ai faits.
Tout est dépendant de notre état général Que cela soit physique, émotif, sexuel ou mental. Toute désorganisation partielle ou permanente À sa cause profonde dans une ou l’autre et est évidente.
Point d’excuse et de remords Nul besoin d’avoir raison ou tort. J’espère ne pas avoir trop blessé Surtout ceux que j’ai profondément aimés.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il fait beau. La vie, chaque jour une merveille Si dans mon cœur il fait chaud.
Peu importe le soleil Si je rencontre un ami pareil. Une amitié sans espoir est comme un amour perdu, Un nouveau vin oublié; seul le temps peut tout arranger. Les amants peuvent s’aimer et le vin être bu.
Je tremble à la pensée que la vie puisse être Dure et amère; Tout à mes yeux me semble aussi beau Que l’oiseau et l’air.
Si la vie me semble laideur Il me suffit peut-être d’aller ailleurs.
Si je suis déçu par le présent Peut-être que j’en oublie les bons moments. Quoi de plus doux qu’un ami retrouvé, Un jour nouveau, l’orage passé.
Peu importe le soleil Si dans mon cœur il fait beau.
Gilles Lagrois.
Kriti, Ellas, Grèce, août 1978
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