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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 19 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    "Je vais devoir vous laisser"

    20/08/2012 14:38



    « Je vais devoir vous laisser. »

    Il faut parfois se résigner

    À le dire quand le besoin

    Se fait sentir

    Surtout si on se sent blessé

    Ou avoir un  désir de s’éclipser.

     

    Maman le disait, après avoir fêté,

    Lorsqu’elle voulait partir.

    Moi également

    Lorsque j’ai quitté la maison

    Pour découvrir ma liberté.

     

    « Je vais devoir vous laisser. »

    Il faut le dire quand on en a assez

    Et ça arrive plus souvent

    Que l’on aurait souhaité.

     

    « Je vais devoir vous laisser »

    Quand on est

    Avec un couple amoureux

    Et leur besoin d’intimité,

    Moment où il faut le dire, s’absenter.

    « Je vais devoir vous laisser. »

    C’est aussi une séparation,

    Un changement d’employeur,

    Un déménagement, une coupure.

     

    « Je vais devoir vous laisser »

    Seront sans doute mes dernières paroles

    Avant de vous quitter définitivementt

    Car ça sera le moment

    Où la vie me quittera à jamais.

     

    Je vais devoir vous laisser,

    C’est aussi le moment

    Où j’en ai trop ou assez.

    « Je vais devoir vous laisser »

    Est l’expression de ma liberté.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, 2 mai 2012






    Le pire est le silence.

    20/08/2012 14:39

    Le pire est le silence.


    Le pire est le silence.

    Pourtant le silence

    Est la propreté de l’esprit.

    Le silence est la mutité passagère,

    Un arrêt de réticence,

    La tranquilité, la sénérité

    En option désirée.

     

    J’aime profiter de la solitude

    Comme j’aime la compagnie

    De bons amis

    Car j’aime le plaisir

    Sous ces deux formes de vie.

     

    La solitude ne me déplaît pas

    Pour autant qu’elle est libre.

    La solitude s’apprivoise

    Mieux qu’une personne

    Même connue sauf une intime.

     

     La solitude est nécessaire

    Au solitaire comme au grégaire

    Car il faut se retrouver

    Avant de s’abandonner.

    Le silence c’est la clarté,

    Un moment salubre,

    Un abandon nécessaire,

    Dans la netteté de la vie.

     

    Le pire est le  manque de silence.

    Sauf si je souffre de surdité

    Car pour moi il est souhaité

    Et pour le sourd imposé.

     

    Rien n’est jamais définitif.

    Tout peut varier

    Selon ma  condition,

     Ma fébrilité ou fatiguabilité.

     

    Silence ou musique.

    Silence avec musique.

    Tout est possible,

    Tout est choix

    Ou capacité du monent

    Et désir instantané.

    Rien n’est définitif sinon l’éternité…

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 13 mai 2012






    Le scribouillard

    20/08/2012 14:41

    Le scribouillard


    Le scribouillard

    En regardant l’épervière orangée

    Et le bruant à couronne blanche

    Ça m’amène à oublier

     Mon âge et le temps.

    J’ai de nouveau l’âge

    Où le monde est

    Une énigme merveilleuse.

     

    Je cherche dans le guide photo

    Des oiseaux du Québec

    Une sorte de paruline

    Alors que mon voisin

    M’apprend que c’est

    Un roitelet à couronne rubis

    Que j’ai vu sur la branche

     Charnue du tilleul.

     

    Pour apprendre

    Il suffit parfois

    D’avoir de l’ouverture

    Sur les choses

    Et les personnes

    Qui nous côtoient.

    Il suffit de changer notre regard

    Pour en savoir

    Davantage qu’hier.

    Pour en apprendre davantage,

    Il suffit parfois

    De renouveler nos certitudes.

    Comme il est difficile

    De voir ce que j’ai

    Là sous les yeux.

     

    Je donne à ma vie

    Le droit de me tromper,

    D’apprendre ce que j’ignorais

    Faute de seulement d’avoir regardé.

    Avec ça dirait ma sœur

    « Ma journée est faite ».

     

    Voir, regarder, oublier

    Ce que j’ai vu

    Puis le retrouver, magiquement

    C’est le redécouvrir.

    Il  suffit à me faire sourire

    Et heureux d’être moi et curieux.

     

    Quand je suis affolé et distrait

    Je perds l’intelligence

    Des choses qui m’habitent.

    Pour mémoriser mes découvertes

    Et mes pensées,

    Je les écris et

    Deviens scribouillard.

     

    La sagesse passe

    Par la volonté

    De se connaître,

    De vouloir créer

    Une vie meilleure

    Car tous les êtres de la nature

    Sont créés de la même substance :

    La vie, la cellule vitale en commun.

     

    Il faut parfois tomber

    Sur la tête pour voir

    Ou outre-passer ses limites.

    Une certaine forme de résignation

    Et d’humilité m’est demandée.

    Il faut me résigner à penser

    Et écrire comme ça vient

    Car mes idées de la veille

    En ont d’ordinaire peu

    Avec celles du lendemain

    Comme celle du nom de l’oiseau

    Que j’ai appris grâce à un ami.

    Nous avons tous besoin de l’autre

    Pour se compléter, s’améliorer

    Et non s’embrouiller.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec,  15 mai 2012






    JE SUIS UN GRAIN DE SABLE

    07/10/2012 19:22



    Je suis un grain de sel ou de sable

    Peu importe c’est peu.

    Je ne suis qu’un grain

    Bien qu’il soit  énergie atomique

    Car je suis là pour durer

    Et resplendir par ma vitalité.

    Ce grain peut nourrir un oiseau

    Ou alimenter en sel au besoin.

    Les choix sont multiples.

     

    Je suis peu

    Face à l’immensité

    De cette marée humaine

    Puissante et dominante.

     

    Il me reste des projets,

     Des désirs à concrétiser.

    Tout est possible en pensée,

    Il suffit d’y croire, de se  réaliser.

    Suis-je  la concrétisation

    D’un rêve de mes céateurs ?

    Suis-je moi-même un rêve

    Ou un rêveur actif?

    Le rêve est possible

    Car il vient d’un désir inassouvi

    Ou d’une appétence inavouable.

    Peu importe j’en suis l’origine :

    Une pensée spontanée intense,

    Une source d’énergie incontrôlable.

     

    Nous sommes faits de rêves,

    Les rêves sont faits de nous.

    S’il fait beau dans tes rêves,

    Il fait beau dans ta vie

    Sinon tu as un obstacle

    À vaincre ou à éviter.

     

    Les rêves,

    Les réaliser ou

    Les laisser passer

    Sans les combattre ?

    Il ne faut pas résister,

    Il suffit de les éviter,

    De les oublier sans leur accorder

    L’importance qu’ils n’ont pas

    Sinon ils prennent racine

    Et nous accablent.

     

    Le rêve fait aussi partie

    De nos ambitions,

    De nos vœux non réalisés.

     

    Les rêves ont l’importance

    Que je leur accorde.

    Ils sont menaçants,

    Je les laisse passer.

    J’évite d’y penser,

    De les entretenir

    Car comme le jardin

    Les rêves prennent racine

    Et survivent

    Sauf si je les néglige,

    Oublie de les arroser

    De mon énergie active.

     

    Je n’entretiens pas

    Ce que je ne souhaite pas,

    Y penser c’est déjà

    Lui accorder l’importance

    Que ce rêve n’a pas

    Comme ce puits

    Qui peut être

    Une terreur enfantine

    Ou une source intarrissable

    De vie.

    J’ai le choix,

    Je suis responsable de mes choix,

    À moi de les assumer,

    D’en faire un projet ou un rejet.

    La liberté commence

    Où j’en suis rendu dans ma vie.

    À moi de décider

    Ou de passer, de nier

    Ce mauvais choix

    Car personne n’imagine

    Qu’il ne sera pas heureux.

    Personne ne projette volontairement

    De ne pas être heureux.

    Voilà mon véritable choix.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, SEPTEMBRE 2012






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