| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 19 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    Ai-je la place du passager dans ma vie ?

    20/08/2012 14:29

    Ai-je la place du passager dans ma vie ?


    Ai-je la place du passager

    Dans ma vie ?

    Suis-je celui qui décide

    Sinon vais-je où tu vas ?

     

    Suis-je penseur et décideur

    Ou suis-là pour vous plaire

    Et vous rendre la vie agréable ?

    Avec chaque personne

    Je me pose la question fataliste.

    Suis-je un être libre

    Ou une personne manipulée ?

     

    Pour être aimé et heureux

    Je suis du même voyage

    Que le guide que je me suis attitré.

    Est-ce ma réalité ou vraiment moi ?

    Pourtant je suis capable

    De décider pour moi

    Ce qui est beau, merveilleux et bon.

     

    On voyage à deux,

    Donc on décide à deux.

    Je veux bien partager

    Ces instants de délices

    Mais je veux surtout décider

     

    De ma part de vie personnelle.

     

    Certains choix me sont imposés

    Par un médecin, un spécialiste,

    Un comptable ou un consultant.

    Mais les autres sélections  me reviennent

    Entièrement et quotidiennement.

     

    La beauté passe

    La gentillesse reste.

    Qui se considère vraiment beau ?

    Qui se considère vraiment gentil ?

    Qui se considère les deux à la fois ?

     

    Parfois dans des situations laborieuses

    Je me dis : »Je vais l’avoir par le moral. »

    J’avoue qu’en général cela fonctionne,

    À condition d’entretenir le moral.

    Je comprends de plus en plus

    Ce que c’est que de vivre avec la douleur

    Quotidenne et intense par moment.

     

    Je puise en moi compétence et pouvoir

    Mais où est la limite ?

    Quand sera l’abandon momentané ?

    Sans désirer la résignation

    Il faut aussi se reposer

    Du moins rechercher le calme

    Et le point de moins de douleur.

     

    Je crois au pouvoir de l’esprit

    Sur les capacités du corps.

    Je sais la vie belle et magique.

    Dans chaque instant

    Je le recherche et l’atteins parfois.

    Le principal est dans la détermination

    Et l’abandon de soi dans l’esprit

    Libre et voyageur du moment.

     

    Je veux croire en la beauté de la vie

    Dans ses merveilles, ses charmes, ses éclats.

    Il suffit de pouvoir regarder et le voir

    Dans ses créations, ses apparitions

    Sinon par l’imagination volontaire.

    Je veux le voir et le ressentir

    Car la vie est là autour de moi

    Présente, magnifique, féérique

    Éclatante par sa vivacité et sa fraîcheur.

     

    Le monde est merveilleux

    Tout est dans les yeux,

    Tout est dans le regard,

    On l’apprend tous, tôt ou tard.

    Je l’ai écrit et je le pense encore.

    Du voyeur je suis devenu observateur.

    J’ai en moi ce pouvoir magnifique

    De voir les beautés autour de moi,

    De les contempler, de les savourer.

    Seul je marche plus vite,

    Mais à deux, on marche plus loin.

    Le temps n’existe pas,

    Le moment présent est mon seul bien.

    Les moments perdus ou oubliés

    Sont remplacés par les moments gagnés.

    On n’a pas le dernier mot,

    C’est la vie qu’il l’a

    Et c’est bien ainsi.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 6 juin 2012






    Cesser de regarder en arrière

    20/08/2012 14:31

    Cesser de regarder en arrière


    Cesser de regarder en arrière,

    Oublier le passé, la maladie

    Dont je  n’y peux plus rien changer

    Car ce qui m’est arrivé

    Relève du passé et assez subi.

     

    Aspirer au plaisir,

    Au bonheur du moment

    Car il est rare et agréable à vivre.

    Il est souvent présent,

    Il suffit de savoir regarder.

    Viendront bien assez vite

    Les tracas, les idées noires

    Et la douleur accablante.

     

    Malgré mon état physique

    Je peux créer du bonheur

    Autour de moi,

    Apporter le sourire et la joie.

     

    Trouver le plaisir de vivre

    Dans les gestes simples 

    De la vie quotidienne.

    Regarder les autres s’éclater

    Et leur faire partager

    Mon plaisir et ma  joie d’exister.

     

    Chaque jour doit receler

    Un moment intense,

    Un bonheur inattendu

    Qui adoucira les douleurs

    Et les maux de la vie.

    Il suffit de le provoquer,

    D’en être ébloui

    Par sa douceur.

     

    Je dois me transformer

    En colombe ou en tourterelle triste

    Qui roucoule  en cherchant

    Sa nourriture en solitaire

    Car ainsi va sa vie.

     

    Si je n’ai pas d’attente

    Et moins d’exigences

    Je risque d’être moins déçu

    Par les turpitudes

    Que me réserve souvent

    Ma vie au quotidien.

     

    Je peux éblouir

    Par mon regard,

    Par ma beauté,

    Par mon sourire

    Ou par mon intensité

    Et mon charme de vivant,

    Heureux de chaque moment

    Avec toi qui est aussi éclatant

    Que la fleur au printemps

    Car l’été est déjà pour le suivant.

     

    Je ne veux pas me voir

    Dans un miroir

    Je veux sentir de la joie

    Et du plaisir en moi.

    Je ne veux pas attirer,

    Je veux ressentir en pensée

    Que je suis réel et habité.

     

    Je veux être beau

    Comme un soleil couchant

    Qui par son éclat

    Apporte la joie et imprime ce moment.

    Le matin je me lève

    Comme le soleil lent 

    Qui se dévoile

    Avec minutie et temps.

     

    Je suis un soleil

    Qu’il apparaisse ou pas

    Il est là en mouvement.

    Comme lui je me lève

    Et me couche mais pas

     Toujours aussi éblouissant

    Et ardant par son éclat.

     

    La  lune éclaire mes nuits

    Mais elle aussi change

    De couleur et de forme

    Comme moi de sourire,

    De forme et d’humour.

     

    J’accepte mes formes,

    Vis chaque moment

    Comme la pomme

    Avant que l’été arrive

    Et comme elle

    Un éternel recommencement

    De chaque moment présent

    De couleur, de chaleur,

    De vitalité dûe au changement.

     

    La beauté est dans les yeux

    Et l’éclat du sourire,

    Complices et témoins

    De ces moments

    De présence et d’éblouissement.

     

    Je suis le rythme de ma nature

    J’accepte la joie  et ma réalité.

    Je ne peux pas

    Faire mieux qu’un astre

    En mouvement, en changement

    Sinon par mes qualités

    Et mon intensité d’aimer.

     

    Gilles Lagrois, 12 mai 2012, Auclair, Québec






    Comme le poète

    20/08/2012 14:33

    Comme le poète


    Comme le poète

    Je me crois capable d’oser

    Marcher sur les sentiers

    De la vie, de l’inconnu

    Et les rendre praticables.

     

    Seule la confiance

    Et l’estime de soi

    M’en rendent qualifié,

    Propre à  me  réaliser.

    J’ai l’œil américain

    Et bien d’autres talents

    Utiles à la survie

    Entre les mains.

     

    La magie me manque.

    Enfant je jouais

    Dans l’eau de pluie,

    Dans des trous d’eau,

    Nu pieds ou pieds nus

    Selon les âges.

    Chaque moment de joie,

    De plaisir était magique.

     

    J’ai besoin d’affronter

    Ma réalité

    Telle qu’elle est,

    Qu’elle m’apparaît

    Pour augmenter mon bonheur

    Au quotidien comme l’enfant

    De jadis que je suis déjà.

    Je n’ai désormais d’autre loi

    Que mon propre bénéfice

    Et mon propre plaisir.

    Ma vie est un égoïsme parfait,

    À l’état pur par la magie

    De l’enfant retrouvé en moi.

     

    Plus un adulte est nerveux,

    Moins il est heureux

    Et moins on le respecte.

    La raison immédiate

    C’est qu’il nous stresse

    Pense l’enfant en moi.

     

    Je sais maintenant

    Que les larmes

    Sont une forme d’acceptation

    D’une réalité qui m’échappe

    Et me bouleverse.

    La ressemblance m’aidait

    À vivre avec mes yeux d’enfant.

    C’est en exagérant les différences,

    En liant la forme et le contenu

    Que j’impose une unité

    À mon expérience personnelle,

    À un semblant d’ordre

    Dans ma vie de tous les jours.

     

    Je dois me chercher

    Pour me retrouver enfin.

    Si je suis celui qui aime l’argent,

    Je serai bloqué par l’argent.

    Si je suis celui qui aime le sexe,

    Je serai bloqué par le sexe.

    Toi tu t’aimes trop

    Donc tu te bloques toi-même,

    Disait le sage chinois de mon âge. 

    Si je n’ai pas le dernier mot,

    C’est la vie qui l’aura

    Ou tout l’amour que tu as en toi.

     

    Je veux me nourrir

    De fleurs, d’animaux,

    De sourires magiques.

    Si le savoir consiste

    À rabaisser les autres

    Au ras du sol,

    Je n’en veux pas.

    Je veux des histoires inventées,

    Des voyages imaginaires,

    Des rencontres heureuses

    Faites d’éclats de rire

    D’admiration, d’émerveillement,

    De pâmoison, de ravissement.

     

    Je veux me taire pour écouter

    Les enfants raconter leurs rêves,

    Leurs projets, leur joie de vivre,

     Inventer leur vie de lumière.

    La vie ce n’est pas ce que l’on pense

    Mais ce que l’on vit.

    La vie ce n’est pas ce que l’ont vit

    Mais ce que l’on pense.

    Tu as un choix à faire

    Si possible avec tes yeux d’enfant.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 31 mai 2012






    Heureux celui qui m'abandonne

    20/08/2012 14:35

    Heureux celui qui m'abandonne


    Heureux celui qui m’abandonne,

    Il me rend à moi-même.

    Je suis depuis très souvent seul

    Et je m’y habitue.

    Il n’y a plus de place

    Dans notre société

    De consommation

    Pour les lents, les trouillards,

    Les peureux, les non agressifs,

    Dans un monde blessé, déchiré

    Par la vie accélérée au quotidien

    Comme  moi qui suis une taupe

    Par son aspect solitaire

    De survivant autocratique.

     

    Ce que je veux

    C’est de n’être que moi.

    Je ne veux pas être plus ou moins,

    Seulement un être à part

    Qui décide pour lui-même

    Et choisit de vivre autrement.

    Je préfère attendre

    Plutôt que d’être encombré

    Ou soumis par habitude.

    Je préfère ne rien dire

    Et continuer par choix

    Que de tarir une relation

    Qui me convient par besoin

    Et malgré tout a ses avantages.

     

    Le plaisir est un choix à deux

    Sinon je deviens dépendant,

    Obéissant, repu, saturé

    De l’autre qui devient ma source,

    Mon plaisir, ma drogue.

    Trop c’est comme pas assez

    Et ça dans tous les domaines.

    La terre est en danger,

    Je refuse de me mettre en danger

    Pour le  plaisir de ta présence continue.

     

    Par sa nature même,

    Chaque esprit est condamné

    À souffrir et à jouir en solitude.

    Les sensations, les sentiments,

    Les intuitions, les imaginations,

    Tout cela est privé

    Et, sauf au moyen de symboles,

    De mots, et de seconde-main,

    Incommunicables aux autres. 

     

    Nous voir nous-mêmes

    Comme les autres

    Nous voient ou perçoivent

    Est un don fort salutaire et rare.

    Trop est pas assez sont deux excès.

    L’abondance et la famine

    Sont donc deux fléaux.

    Je ne veux pas être

    Ni l’un ni l’autre

    Seulement un participant

    Et un observateur de l’âme.

    Je n’aspire à aucune gloire,

    À aucun bonheur et amour éternel.

     

     Âme d’ambitieux, assez lucide,

    Assez séparé des autres

    Ou assez malade

    Pour mépriser tous les objets convoités

    De son ambition, de ses désirs

    Et son amition même.

    Telle est sans doute ma condition.

    Ce que je souhaite surtout

    C’est de pouvoir vivre

    Ma vie à ma manière

    Parfois de solitaire parfois d’être aimé. 

    Je recherche avant tout

    Ta présence et ton amitié partagée.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec, 12 juin 2012






    Je suis où j'en suis rendu

    20/08/2012 14:36

    Je suis où j'en suis rendu


    Je suis

    Où j’en suis rendu

    Rien de moins

    Rien de plus.

    Je suis

    Ce que j’ai vécu

    Familiallement  parlant,

    Mais aussi en amitié, au travail,

    Aux études et même

    Aux  différents lieux où j’ai vécu.

     

    Je suis

    La somme de mes expériences

    De vie, de plaisir, de joie

    Autant que de mes peines, tritesses et malheurs.

    Je suis tout cela

    À la fois,  un être à part

    Que je nomme moi.

     

    Je fus. Je suis. Je serai

    Par tous les temps que j’ai vécus.

    Je ne suis pas ce que je suis,

    Je suis en devenir.

     

    En société on est ce que l’on fait.

    Quand on ne fait plus rien,

    On n’est plus rien.

    Il en est de même

    Pour le couple et l’amour,

    On est un palliatif de l’autre

    Rarement le contraire,

    Ce que je refuse

    De moi et de l’autre.

     

    Je suis pensée, imagination

    Pulsion, folie et création.

    Je suis différent d’hier

    Et encore davantage demain.

     

    Je suis l’importance, la dimension,

    La grandeur, l’intérêt, la portée

     Le prix, la valeur que je me suis accordés.

     

    Je suis bien quand je me vois bien,

    Je suis mal quand je ne me vois plus.

    La vie est ce que je pense

    Si c’est ce que je vis.

    La vie n’est pas ce que je suis

    La vie est ce que je pense.

    Plus encore la vie est

    Ce que je fais de ma vie

     Avec et sans les autres

    Car la vie c’est savoir s’exprimer

    Pour vivre de l’intérieur d’abord.

    Je suis où je suis rendu.

    Gilles Lagrois, Auclair, 17 avril 2012






    Début | Page précédente | 1 2 3 4 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus