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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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Catégorie : MES POÈMES-GIL

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 19 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    PAR UN JOUR DE PLUIE

    16/06/2010 00:30

    PAR UN JOUR DE PLUIE


    Par un jour de pluie
    Semblable à tous
    Les soirs de pluie.

    Les yeux vides d’images,
    L’oreille aux aguets,
    Le corps prêt à bondir,
    Mes pieds foulent lentement
    Les trottoirs sales et durs
    De la fourmilière humaine.

    La main invitante, moite,
    Le regard fixe,
    La bouche bien fermée,
    Respirant profondément par le nez,
    Les narines cherchent l’autre.

    Le pas décidé,
    Les muscles volontaires,
    Le poil du corps chaud,
    Des spectres flous
    Tournent autour de moi.
    Mes oreilles bourdonnent de désir
    De rencontrer l’autre pareil à l’un.

    Le souffle fatigué, soumis,
    Les narines cherchent.
    L’œil reconnaît, invite,
    Le sourire consent.
    Le corps vibre
    De l’un à l’autre.

    Les esprits se retrouvent,
    La tête légère,
    Tout devient vibration,
    Chaleur, énergie positive.
    Les yeux dans les yeux,
    La brute est morte.

    Le souffle prolongé,
    Les mains retenant des riens,
    Les corps frémissent,
    Les esprits s’élèvent
    Dans un immense soupir. P.3


    Volupté enivrante,
    Boisson alchimique,
    Nous nous sommes étourdis
    Par ce baiser suave
    Propulseur infini.

    L’un dans l’autre
    Avec un goût d’éternité,
    Les corps s’agitent.
    Enlacés par un même élan,
    Des pieds à la tête,
    Dans un même frisson,
    Nous goûtons divinement
    Un moment d’éternité.

    La pulsion persiste,
    Abandon inconditionnel,
    Dans un cri mutuel d’exaltation.
    C’est le commencement de la fin.

    Ivresse bénéfique,
    Étourdissement des sens,
    Le temps poursuit son cours,
    Entraînant avec lui
    Nos deux êtres abandonnés,
    Dans une course folle,
    D’un amour intense, irréversible.

    Par un jour de pluie,
    Semblable à tous les soirs de pluie,
    Les doubles de deux êtres,
    Se sont rencontrés, retrouvés,
    Aimés à faillir en mourir
    Dans le tourbillon tumultueux
    Du présent lointain
    D’un amour passé.

    Gilles Lagrois





    J'AI VU UN OISEAU

    16/06/2010 00:42

    J'AI VU UN OISEAU


    J’ai vu un oiseau
    Si beau, si calme,
    Avec lui j’ai plané,
    Son vol j’ai partagé.
    Nous nous sommes envolés
    Dans un même coup d’aile,
    Un même désir de liberté.

    De la branche charnue
    Au sommet le plus haut
    La voie lactée
    Nous nous sommes partagés.
    L’œil miroitant
    Le corps consentant
    L’esprit seul est obéissant.

    La nature est sans loi
    À l’homme de ne pas l’oublier.
    Par elle, il est accepté ou rejeté
    De sa vie, son sort est lié.
    Là, ordre et beauté
    À lui de le respecter
    En lui, la brute à contrôler.

    Les animaux sont équilibrés
    À l’homme de rien changer.
    Chaque règne joue son rôle .
    L’homme est aussi un animal,
    Nourri par le végétal
    Qui tire sa survivance du minéral
    Et de l’eau, source de vie.

    L’homme n’est ni inférieur, ni supérieur.
    Il est cyclique dans l’éternité.
    Tout est chimie et alchimie.
    Même l’esprit et la conscience.
    Nul cerveau n’est sain
    Sans oxygène et glucose.
    Tout est la cause de tout.


    L’eau à l’état liquide
    Vie et survie de toute planète.
    L’homme maître et esclave
    De ses conditions de vie.
    Ordre ou chaos, p.1
    L’homme menace, l’homme danger
    Races en péril, planète outragée.

    L’homme civilisé, l’homme primitif
    Qui menace ? Qui est menacé ?
    Qui respecte, qui dérange tout ?
    La déglaciation continue
    L’homme, dit-on, évolue.
    De l’univers, l’ordre est troublé.
    La nature a été violée.

    Par milliers les animaux disparaissent
    Et l’homme au charognard s’est substitué.
    En ennemi de la nature,
    L’homme s’est dressé.
    Avec elle, il meurt dans un lent suicide.
    Depuis 500 000 ans
    Il n’a guère progressé, évolué.

    Il suffit d’être un oiseau
    Pour le comprendre.
    Malgré son petit cerveau
    Il vaut mieux que l’homme stupide
    Avide de puissance, matérialiste.
    Nul animal ne descend aussi bas
    Que l’homme avili,
    Soi-disant maître de la Création.

    J’ai vu un oiseau si beau, si calme
    Son vol j’ai voulu partagé.
    Dans sa course vers la vie
    D’un seul bond je l’ai suivi.
    Vers de nouveaux amis
    Je me suis envolé
    Laissant rien que du passé.

    Gilles Lagrois


    cristalinette13 poésies - salwa rêveriesCommentaire de cristalinette13 (12/06/2013 12:25) :

    très beau poème ... et si vrai

    http://cristalinette13.vip-blog.com/

    SUR LA VAGUE DE LA VIE...VUE PAR MELYCommentaire de toujourszen (11/03/2016 22:17) :

    Un magnifique poème plein de vérité(s)

    http://toujourszen.vip-blog.com/




    LAISSE TES PENSÉES VOLER

    26/06/2010 16:37

    LAISSE TES PENSÉES VOLER


    Laisse tes pensées
    Voler
    Comme un duvet
    D’oiselet
    Tombé du nid
    Pour la première fois.

    Laisse les images
    Se former
    Sans contrainte,
    Les couleurs s’estomper,
    Les formes se difformer,
    Des spectres se dresser,
    Des images nouvelles
    Troubler ton intérieur.

    La feuille change de couleur
    Sept fois part année
    Me sourit l’arbre
    La tête à l’envers.
    Le chêne donne ses glands
    Après vingt ans seulement.
    Tout n’a pas le même mouvement.
    Tout est passé, avenir, présent.

    Je fus. Je suis. Je serai.
    Dans le passé et l’éternité.
    Les mutations me montrent
    Différent mais unique.
    Unique dans sa poursuite
    Car à chacun sa connaissance,
    Sa régénération.

    Ma mémoire est la gardienne
    De mon passé antérieur,
    Mon cerveau, l’ordinateur
    De mon avenir.
    La vie c’est contacter l’autre
    Pour ne plus revenir
    Car déjà ce présent est passé.

    Un, deux, trois. Passé. Présent. Avenir.
    Froid. Tiède. Chaud.

    Alimentation, vie physique, sexuelle.
    Art, expression, vie émotionnelle.

     Réflexion, méditation, vie spirituelle.
    Règnes minéral, végétal, animal.

    Gilles Lagrois. Alma , janvier 1978.






    LE MONDE EST MERVEILLEIX...TOUT EST DANS LE REGARD

    26/06/2010 17:00

    LE MONDE EST MERVEILLEIX...TOUT EST DANS LE REGARD


    Le monde est merveilleux
    Tout est dans tes yeux.
    Tout est dans ton regard,
    Tu le sauras tôt ou tard.

    Le monde est beau et grand
    Les vieux, les grands, les puissants
    Le veulent petit.
    Tes pensées t’ appartiennent.
    Le monde aussi.
    Mais quand?
    Un jour, ils le sauront.
    Il est à toi
    Comme ta vie.

    Le désir est parfois plus grand
    Que la possession.
    Tout est à toi, le beau et le bon.

    Le vent, le soleil, la mer, l’énergie.
    Tout est là, pour toi, à ta merci.

    Les sept amis, les sept nuits.
    Les sept sens, les sept vies.
    Les sept merveilles du monde,
    Les sept mutations, les sept dons.

    Gilles Lagrois

    Symi, Grèce, juin 1978.



    Entrez dans ma danseCommentaire de ninanet (20/08/2012 10:14) :

    J'ai pris grand plaisir à lire vos poésies. "Tout est dans le regard" ! Je suis toujours fascinée par le Regard quel qu'il soit. J'écris régulièrement dans mon blog "sur le regard". Amitiés littéraires.

    http://ninanet.vip-blog.com/




    J'ERRE DANS LA VIE

    26/06/2010 17:15

    J'ERRE DANS LA VIE


    J’erre dans la vie
    Les yeux pleins de désir et d’amis.
    Pourquoi ne me regarde-t-on pas dans les yeux?
    C’est par eux que je vous vois et vous lis.
    Pourquoi baisse-t-on les yeux quand moi je vous cherche, vous deux ?

    C’est dans mes yeux que mon cœur palpite
    Et pourtant que de fois on les évite.

    Pourquoi ne me regarde-t-on pas dans les yeux ?
    C’est par eux que je suis l’oiseau et je peux
    M’envoler dans les cieux.

    Je regarde bien ce que je mange.
    Je prends garde où je pose les pieds.
    Un seul regard de vous je quémande,
    À chaque fois je tremble car il m’est refusé.

    Pourquoi ne me regarde-t-on pas dans les yeux ?
    L’amour, la joie, la haine, nul besoin de mots et d’arme.
    Tout se lit dans mes yeux d’amour et de larmes.

    Pourquoi ne nous regarde-t-on pas dans les yeux?
    Font-ils peur
    Ou voient-ils leur malheur ?

    Les bêtes sentent et regardent comme moi.
    En un seul instant, ils sont fous de rage ou de joie.

    Pourquoi les hommes baissent-ils les yeux ?
    Pourquoi refusent-ils de voir, de croire en eux ?

    Les bêtes de voir les hommes en perdent la raison.
    Les hommes descendent plus bas
    Que les bêtes par leurs passions,
    Deviennent aveugles par de bon,
    Avec ou sans raison.

    Pourquoi ne me regarde-t-on pas dans les yeux ?
    Suis-je l’homme blessé,
    L’animal castré ?

    Mes plaies, je les fais lécher par le chien
    Depuis que j’ai cessé de croire au médecin. P.9


    J’erre dans la vie le regard haut.
    Les regards se détournent comme si j’avais une maladie de peau.
    Peut-être suis-je chien ou crapaud
    Mais je ne marche pas derrière fanfare et drapeau.

    Ce que je vois je le ressens
    Après je goûte et puis je sens.
    Tout mon être vibre et consent.
    Je goûte à la vie comme à un fruit attrayant.
    Je la regarde, la palpe, la mord du bout des dents.

    Le cri de l’oiseau ne m’indique pas où il est.
    Quand je le vois, je l’apprivoise un peu, même muet.

    Les bruits invitants de la vague et de la mer
    Ne me disent pas si le poisson est mort pollué.
    Ce que cache le sourire, l’œil l’a découvert.
    Un mensonge se voit à l’œil nu si vous savez observer.

    C’est parce que les hommes ne savent plus regarder
    Que l’on porte des pantalons serrés.

    Le regard de l’enfant vaut celui de l’amant.
    Il est beau et sincère à chaque instant.
    Tout désir caché est vite dévoilé.
    Nulle hypocrisie, tout se voit, se lit dans l’œil tourmenté.

    Pourquoi fuit-on mon regard ?
    Pourtant on me dévisage telle une star.

    Je préfère vivre seul en harmonie
    Plutôt que de sourire quand j’en ai pas envie.
    Le jeu n’en vaut pas la chandelle
    Je ferme les yeux, je vois mieux sans elle.
    Nul ne peut mentir les yeux fermés.
    L’éclairage ne signifie pas pour moi Vérité.
    La différence est dans la sincérité du regard
    Nul besoin d’avoir les yeux comme des dards.

    La puissance est faussement représentée
    Par un regard arrogant, menaçant, blindé.
    Nul regard ne peut être acheté.
    Son prix, celui de la liberté. P.10




    Nul riche ne peut arracher le regard du pauvre .
    Il lui appartient, le mien comme le vôtre.
    Ce que je vois, je le garde pour moi seul.
    Nul ne peut partager son regard dans son linceul.

    On est seul de la naissance au trépas.
    Dans sa peau, on est bien et ça se voit.
    Je vis ce que je vois si je sais regarder.
    Le beau, le laid à moi de les assumer.

    Rien ne peut rien modifier sinon le regard.
    Tout est là, en soi, tu le sauras tôt ou tard.

    Rien ne vaut la peine d’être pris au sérieux
    Si dans la vie tu n’es pas heureux.

    Gilles Lagrois

    Symi, Grèce, juillet 1978.


    cristalinette13 poésies - salwa rêveriesCommentaire de cristalinette13 (12/06/2013 12:27) :

    décidément, j'aime ...

    http://cristalinette13.vip-blog.com/




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