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LE RETOUR À REIMS de ERIBON Didier
06/06/2010 13:07
"On éprouve dans sa chair l'appartenance de classe lorsqu'on est enfant d'ouvrier.." "Il me fut plus facile d'écrire sur la honte sexuelle que sur la honte sociale."
J'ai beaucoup apprécié le récit de l'auteur sur sa honte sexuelle et de sa honte sociale. Je reconnais l'authenticité de cette tentative d'échapper à sa condition familiale et sociale en embrassant une carrière totalement différente des moyens du milieu familial et des conditions de son milieu de naissance. Un témoignage bouleversant d'un homme qui revit son cheminement de carrière, les préjugés de son milieu et de la société en général. À lire sans faute. GiL
"A l'autobiographie, le philosophe Didier Eribon a préféré une autre forme littéraire - qui rappelle celle d'Annie Ernaux, souvent citée. Elle lui permet d'exprimer les tâtonnements d'une vie et montre les batailles permanentes d'un homme dominé par la violence d'une société de classes. Celle qui l'empêcha de revoir son père - et de jamais s'en consoler. »
source: www.telerama.fr
Commentaire de zhengwei (21/12/2010 03:31) :
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certification that enable you to determine the value of the used timepieces
is strongly recommended. Nor should Rolex be discarded simply because it is
well-known.
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Commentaire de soledad (20/07/2013 10:16) :
Merci pour votre blog....... je me suis ruinée en bouquins et maintenant
que je suis à la retraite je ne peux plus en acheter. je râle car j'aime
posséder, toucher les livres c'est dur d'être raisonnable
http://soledad.vip-blog.com/
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Commentaire de laloracorse2 (17/12/2015 06:53) :
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Commentaire de laloracorse2 (30/12/2015 11:55) :
dommage que vous etes si loin, je vous enverrai des livres que je trouve au
bouquiniste, sourires
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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Commentaire de livresentete (30/12/2015 13:48) :
Bonjour chez vous,
merci pour vos messages. Bonne Année 2016. Santé, sourire, joie, bonheur.
Gilles Lagrois, Québec
http://livresentete.vip-blog.com/
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Commentaire de francettedenbas (21/07/2017 16:06) :
Bonjour je découvre votre blog, très agréable, merci. Comme un de vos
lecteurs je suis enbahie de livres et ne peux plus guère en acheter, mais
il y a les bibliothèques, les boîtes ç livre, les échanges...
http://francettedenbas.vip-blog.com/
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SERNA Enrique...QUAND JE SERAI ROI
06/06/2010 22:57
SERNA Enrique QUAND JE SERAI ROI, Métaillé, 2009, 263 pages Enrique Serna Traduit de l’espagnol par François Gaudry Métailié, 2009 264 p ISBN 978-2-86424-675-6
« Soit un gosse de douze ans, misérable, surnommé le Nopal, qui inhale de la colle et lave les pare-brise aux feux rouges, et sa petite bande de copains aussi fêlés et mal lotis que lui. Soit le riche propriétaire d’une station de radio qui organise un concours d’“enfants héros” – lesquels, pour être sélectionnés et gagner un million de pesos, doivent s’être distingués par un comportement héroïque lors de circonstances dangereuses ou tragiques. Soit encore Marquitos, le fils du directeur de la station de radio, adolescent abruti qui s’amuse, avec le fusil paternel, à descendre les pauvres qui passent dans la rue et finit par en tuer un. D’autres encore, dont des flics pourris jusqu’à la moelle, des intellectuels déchirés entre leur foi révolutionnaire et leur carte de crédit. On agite le tout et on a un extraordinaire roman carnavalesque, grimaçant et féroce, sur la société mexicaine – et universelle – contemporaine. Toutes les variations de la méchanceté humaine sont au rendez-vous dès lors que l’argent pointe son nez. Personne n’est épargné, l’humour est grinçant, la charge féroce, l’horreur et le rire sont de la partie. Le tout dans un style brillant, pour faire de la réalité sociale une matière romanesque puissante, sans jamais tomber dans un réalisme édifiant. Né en 1959, Enrique Serna a fait des études de lettres. Romancier, essayiste, chroniqueur, il connaît un vif succès au Mexique, son œuvre est traduite en plusieurs langues et a été saluée par García Márquez. En France ont été publiés un recueil de nouvelles, Amours d’occasion (Atelier du Gué), et un roman, La Peur des bêtes (Points Seuil). Enrique Serna vit à Barcelone. » source : bibliosurf.com « Troisième ouvrage du mexicain Enrique Serna, après le recueil de nouvelles Amours d’occasion et le roman La peur des bêtes, à être publié en France, Quand je serai roi tient à la fois du roman noir, de la critique sociale et de l’autopsie de l’âme humaine. L’auteur s’est ici montré très ambitieux tant du point de vue de son projet romanesque que de l’écriture pure. Véritable roman choral traversé par autant d’archétypes constituant le Mexique vu par le romancier, l’ouvrage peut faire figure d’OVNI ou d’objet littéraire difficilement saisissable. »source :www.bibliosurf.com
Roman dur, noir, d’un réalisme outrageant. Je ne connaissais pas beaucoup la réalité sociale mexicaine mais là je pourrais aussi bien pu me retrouver à New York, Calcutta, Rio de Janeiro, toutes capitales aux prises avec des phénomènes sociaux copier-coller tant on y retrouve les mêmes fléaux : la pauvreté mais aussi la misère, la brutalité mais aussi une violence excessive, un manque d’amour mais aussi le rejet des autres. Roman d’une écriture à différents temps et même à rebours ce qui peut porter à confusion. Le contenu est intéressant, celui des jeunes pré-adolescents à la merci des adultes et de la misère, le style est direct sans fioritures, du réalisme dans les mots, dans les émotions et dans les actes du quotidien. À lire pour toutes ces raisons. GiL
Commentaire de livresentete (27/12/2015 15:03) :
Bonjour chez vous,
merci pour vos messages. Je vous souhaite une Bonne Année 2016, santé,
bonheur de lire. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
http://livresentete.vip-blog.com/
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KINGSOLVER Barbara....UN JARDIN DANS LES APPALACHES
08/06/2010 09:14
UN JARDIN DANS LES APPALACHES, Rivages 2008,
520 pages
« Barbara Kingsolver vivait en Arizona une région chaude et aride depuis de longues années quand elle a décidé de s'installer dans les Appalaches avec son mari et ses deux filles. Ce changement de résidence correspond à leur désir de changement de vie et à une prise de conscience qu'on peut qualifier d'écologique, même s'il me semble que le mot n'est jamais prononcé dans ce document. Dans leur nouvelle région ils vont profiter de vraies saisons, et ils réaliseront leur souhait de vivre de leurs terres, de produire ce qu'ils vont manger, de devenir des loca-vores. Persuadés que la terre va à sa perte si les ressources tel le pétrole sont sur-exploitées pour le transport des denrées alimentaires, ils ont décidé de ne plus acheter aucun produit dont la provenance excède une heure de route de leur habitation. C'est de cette expérience, menée au fil des mois, que Barbara Kingsolver fait le récit, avec une pointe d'humour et beaucoup de conviction, elle explique les raisons de ce choix et les conséquences sur l'économie des ménages. C'est très clair et très intéressant, c'est plein de bon sens. Steven Hopp son époux participe à cette entreprise en ajoutant des réflexions de son cru documentées et chiffrées, et sa fille aînée Camille, plus particulièrement intéressée par la diététique consacre des chapitres à des recettes de cuisine. J'ai beaucoup aimé lire ce témoignage. Il ne me laisse pas indifférente car je participe moi-même depuis pas mal d'année à cet effort de me nourrir de produits principalement locaux. Cela m'est assez facile puisque je vis dans une région de production de fruits et légumes. Je pense que cela doit être plus difficile pour un habitant d'une grande ville. Barbara Kingsolver et son mari chiffrent l'économie de pétrole qui pourrait être réalisée si chacun suivait en partie leur exemple : "Si chaque citoyen américain consommait chaque semaine un repas (quel qu'il soit) composé de viandes et légumes produits localement de façon biologique, la consommation de pétrole du pays serait réduite de plus de 1,1 millions de barils de pétrole par semaine". C'est bien sûr énorme et important de le dire... ( mais qu'en est-il de tous ces vols touristiques qui parcourent la planète en tous sens chaque jour... Peut-on seulement encore faire machine arrière dans pleins de domaines?) Parce qu'il faut reconnaître que manger "local" ne suffit certainement pas à changer la face du monde. Manger "bio local" déjà plus, oui... mais les exploitations biologiques ne se trouvent pas partout (de plus ces produits ont un surcoût qui pénalise les familles moins favorisées) et je ne partage pas l'estime de Barbara Kingsolver quant à la majorité des exploitants agricoles, surtout mes voisins. Alors que les plantations génétiquement modifiées, soumises à un moratoire recommandant qu'elles ne soient plus exploitées sans certaines précautions, elles sont en nette augmentation et peu contrôlées dans mon département et j'ai déjà abordé le problème des pesticides répandus sur les cultures de fruits et légumes qui poussent sous mes fenêtres. On peut faire comme les Kingsolver et planter la totalité de son alimentation végétales, élever des bêtes pour les abattre... Mais il faut du temps beaucoup, de l'argent pas mal, un dos en béton et une sensibilité moindre. Je n'ai pas partagé la totalité des points de vue de l'auteure, même si sa démarche est louable. Mais malgré tout c'est vraiment très intéressant et amusant de lire ce livre et je le recommande à tous ceux qui veulent savoir ce que contiennent vraiment leurs assiettes et à quoi ils pourront imputer leur santé ou leurs maladies à l'avenir. » Source : www.ratsdebiblio.com
Très intéressant ce récit qu’est UN JARDIN DANS LES APPALACHES. On y découvre les avantages de se nourrir local, régional ou du moins les produits de son pays plutôt que de consommer des produits hors saisons qui nous viennent des quatre coins du monde et qui au niveau environnemental ont exigé une quantité considérable d’énergie fossile. L’auteure soulève également des questions comme « faut-il consommer biologique, devenir végétariens même si la plupart de ces produits nous viennent de Californie » alors que nous avons de bons produits du jardin locaux de bonne qualité mais qui ne sont pas certifiés bio. Très bonnes références sur les différents modes d’alimentation possibles. Si l’alimentation et l’environnement vous interpèlent, je vous recommande ce livre. GiL
Commentaire de laloracorse2 (08/06/2010 09:36) :
bonjour
je decouvre votre univers
j aime beaucoup lire de tout sourires quand j etais gamine je lisais le
journal de mon pere qui n apreciait pas vraiment
je vais regarder a la biblioteque du village si je trouve votre livre
je respecte la nature mais je me demande si en france on peut vraiment
vivre differemment car si l on travaille en ville a paris surtout
ce n est pas evident
toutes mes amities
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Commentaire de laloracorse2 (15/12/2015 10:48) :
moi je vais
chez un bouquiniste a paris, des livres entre un et trois euros, je
decouvre de tres bons livres bonne journee
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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BENACQUISTA Tonino...TROIS CARRÉS ROUGES SUR FOND NOIR
08/06/2010 09:27
TROIS CARRÉS ROUGES SUR FOND NOIR, Folio policier # 49 ou Série noire # 2218 Résumé
" - Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main nue. L'art brut, on pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d'un jack l'éventreur... Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue... " Source :www.renaud-bray.com
Bon roman du genre polar. Le drame se déroule dans le milieu des vernissages, des expositons de peinture et le personnage principal n’est pas un policier ou un détective mais la victime elle-même. Roman bien rythmé avec un style recouvert de peinture, d’artistes de l’époque des Objectivistes. GiL
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MOORE LISA---FÉVRIER
08/06/2010 09:41
Février, de Lisa Moore — Une oeuvre majeure
« L’Ocean Ranger, la plus grande plateforme de forage semi-submersible du monde, était secouée par une violente tempête sur les grands bancs de Terre-Neuve. Le lendemain de cette Saint-Valentin maudite, 84 membres de l’équipe, dont 56 Terre-Neuviens, mouraient, engloutis par les flots.
L’enquête concluait plus tard que le renversement et les pertes de vie avaient été causés par un enchaînement d’événements provoqués par la coïncidence d’une violente tempête, d’une conception inadéquate et de l’absence d’intervention humaine expérimentée…
« Ces hommes ont risqué leur vie, on leur avait dit qu’ils ne couraient pas de risque. Ce fut choquant et éprouvant pour leurs proches. Les gens sont encore bouleversés par cet événement. Quand j’ai commencé mes recherches, j’ai vu qu’il y avait très peu de matière sur le sujet. J’ai voulu écrire cette histoire pour cette raison, pour que jamais on n’oublie», explique l’auteure, de passage à Montréal le 15 février dernier, vingt-huit ans après la tragédie.
L’événement qui sert de toile de fond à Février, son quatrième ouvrage, publié au Boréal dans une brillante traduction de Dominique Fortier, s’est produit le 14 février 1982.
Comme dans Alligator, son précédent livre, paru en 2006, les sens entremêlés atteignent leur apogée à chacune des pages, à travers l’infime détail des choses. Février fait frissonner parce que les bourrasques du vent et l’odeur de l’eau de l’Atlantique y sont perceptibles, au même titre que le cri des victimes et le désespoir des survivants s’y font entendre.
Moore écrit comme elle aurait peint un tableau. La couleur des objets ou celle de la lumière paraît évidente dans ses descriptions. D’abord pour cette qualité d’écriture, puis pour le rappel historique de la tragédie de l’Ocean Ranger, cette œuvre maritime créée en partie dans la maison de campagne de l’auteure est un œuvre majeure, de celles qui restent longtemps suspendues aux pensées existentielles des plus fins lecteurs.
Source :www.ruefrontenac.com, Claudia Larochelle
Un roman fondamental, imposant par son écriture intense, ses personnages plus que réels disons touchants et authentiques et un style à couper le souffle comme une rafale. Un roman à lire, à ne pas manquer. GiL
Commentaire de laloracorse2 (10/02/2016 19:02) :
bonne soiree je vais regarder plus longuement ton blog quand j irai chez le
bouquiniste, sourires
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Commentaire de coeurdorizon (01/12/2021 12:52) :
Votre blog est vraiment super, je viens dessus tout les jours et je trouve
à chaque fois quelque chose qui me convient. Ce blog a beaucoup de
convivialité et un accueil chaleureux
Merci beaucoup
Voyance en ligne gratuite
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