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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    SENÉCAL Patrick---LES SEPTS JOURS DU TALION et autres

    12/06/2010 13:38



    SENÉCAL Patrick :

    Patrick Senécal est né à Drummondville en 1967. Bachelier en études françaises de l’Université de Montréal; il enseigne la littérature, le cinéma, le théâtre au CÉGEP de Drummondville.
    Il publie en 1994 son premier roman d’horreur 5150 rue des Ormes, suivi un an plus tard par le Passager, autre roman au suspense insoutenable.

    LE PASSAGER, 1995, Guy Saint-Jean, 1995

    ALISS, BEAUPORT, À lire , Romans 039, 2000

    SUR LE SEUIL, roman genre Thriller, 1998, Éd. À lire, 428 pages.

    Vous aimez le roman du genre thriller, les grands frissons à la Stephen King, vous allez être servis! SUR LE SEUIL, ça c’est du thriller….et du québécois !!
    Tous les ingrédients y sont présents : obsession, démence, ésotérisme, haine, prêtre, messe noire, folie collective, science versus religion, mal versus bien, du sang à la puissance 3, de la folie dérapante, de l’horreur à l’état pur.
    On a tourné un film basé sur ce roman. Avis aux intéressés : à voir un 31 octobre.

    5150, RUE DES ORMES, ÉD. A LIRE, 2001, 367 pages, roman du genre horreur,
    un thriller.

    Un jeune étudiant se promène en bicyclette. Il fait un chute, se rend à la maison la plus proche pour demander de l’aide : 5150 rue des Ormes.
    Il rentre, personne, monte l’escalier, ouvre une porte de chambre et y trouve un homme ensanglanté. Son cauchemar va commencer.
    Il est séquestré par les occupants et va connaître toute l’horreur des activités du propriétaire de cette maison; il est confiné dans une chambre mais par l’odeur nauséabonde qui se dégage de la maison, il se doute de quels rituels il peut s’agir.

    Roman bien écrit, bien construit, d’une grande intensité psychologique, dramatique
    où se rejoignent l’horreur, la démence et l’obsession d’une vie : rendre la JUSTICE.
    « Trouver la force de lui parler, sinon il va me tuer…Je commence à me relever péniblement e j’ouvre la bouche pour parler, mais je vois soudain les yeux de Beaulieu. des yeux atomiques, nucléaires, radioactifs, qui me rendent muet d’effroi. »


    SEPT COMME DANS SETTEUR, Éd. De La Bagnole, Collection Gazoline, 2007, 79 pages et une annexe éducative.

    Roman d’horreur, de grands frissons pour ENFANTS.
    Sous l’emprise du Bonhomme Setteur, le père Noël enlève des enfants, le Lapin de Pâques les mord et la Fée des dents leur arrache toutes les dents.
    Bonne écriture avec un langage et vocabulaire adaptés aux enfants. Il y a des notes au bas des pages pour le vocabulaire plus recherché.
    Bon récit, bon style, un texte qui coule bien et très descriptif.
    Le contexte donne le frisson mais les enfants ne feront pas de cauchemars en compagnie de Dom et Nat qui sont de vrais héros enfants. Pour les enfants qui aiment avoir de gros frissons. Du bon Patrick SENÉCAL adapté pour enfants .

    LES SEPT JOURS DU TALION, Lévis, À lire, Romans 059, 2002

    Illustration : Jacques Lamontagne Il s'appelle Bruno Hamel, il a trente-huit ans et il est chirurgien. Avec sa petite famille ¬ Sylvie, sa conjointe, et Jasmine, sa fille de sept ans ¬, il habite Drummondville et, comme tous les gens heureux, il n'a pas vraiment d'histoire. Jusqu'à ce que Jasmine, par un bel après-midi d'automne, soit violée et assassinée.
    Dès lors, l'univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l'esprit enténébré de Bruno : il va s'emparer du monstre et lui faire payer ce qu'il a fait à sa petite fille.
    Le jour de la comparution du meurtrier, Hamel, qui a minutieusement préparé son coup, kidnappe le monstre, puis transmet aux autorités policières un message laconique : celui qui a violé et tué sa petite fille va souffrir pendant sept jours, après quoi il sera exécuté. Ensuite seulement, lui-même se rendra.
    Les Sept Jours du talion : un suspense d'une rare intensité dont personne ¬ et surtout pas le lecteur ! ¬ ne sort indemne.



    ONORIA, Lévis, À lire, roman, Romans 076, 2002

    LE VIDE, éditeur À lire, 2007, 642 pages, une brique.

    Super roman du genre thriller : un must. Des frissons garantis. Un montage démoniaque. Le désespoir poussé à l’extrême, la souffrance non assouvie de l’humain malade de l’âme, de désespoir, ruminant une vengeance extrême du genre humain.
    Trois hommes, un milliardaire blasé, un psychologue désaxé, un sergent détective dépassé par la vie. Leurs destins s’entremêlent, se nouent, se tissent dans un filet dont seule la douleur et la mort en est l’aboutissement.
    Patrick SENÉCAL est un maître de l’épouvante, de la détresse humaine qui mène à la vengeance, à l’homme démoniaque. La haine de l’homme poussée à l’extrême. La folie qui guette l’homme qui souffre de l’intérieur. La souffrance qui devient de la démence.

    HELL.COM, 2009, 556 PAGES, ÉD. À LIRE
    Roman magistral d’une extrême violence. Je suis resté sans mot, sans voix. Tout y est poussé à l’extrême : la richesse, la violence, le contrôle, la dépravation, l’esclavage sexuel, la haine de l’humain. Dieu est dans l’homme comme le Diable y est aussi. Seul l’amour peut le sauver. L’HORREUR EST HUMAINE. GiL


    Avec Hell.com, Patrick Senécal propose une vision de l’horreur.
    Il plonge tête baissée dans les zones abjectes de la psyché humaine, s'appesantit sans scrupules sur ses travers les plus horribles. Ne semble en ressortir qu'une fois un livre terminé. Et en entrevue, après ce séjour en enfer, on s'étonne de trouver un auteur si affable, si souriant.

    Patrick Senécal le reconnaît. Pour lui, l'écriture est une sorte d'exorcisme des aspects les plus sombres de l'humanité. Son dernier-né, Hell.com, publié aux Éditions Alire, ne fait pas exception. En fait, Patrick Senécal dit que c'est peut-être le roman le plus sombre qu'il ait écrit jusqu'ici. Bienvenue dans le monde malicieux des humains.

    Car Hell.com, c'est en effet l'histoire d'un humain, milliardaire, soit, mais humain tout de même. Un père de famille qui se prend au jeu d'un site Internet incitant à la pornographie, puis à la violence gratuite.

    «Moi, je trouvais qu'il y avait un peu d'espoir dans ce roman, mais ça fait deux personnes qui me disent que c'est mon roman le plus noir», convient-il. Si la rédemption vient aux individus dans cette histoire de décadence, elle n'atteint pas la société. «Oui, c'est vrai que la vision de nos élites véhiculée dans ce livre est vraiment déprimante.»

    Des horreurs qui existent vraiment

    Surpuissant, adepte des clubs d'échangistes, revenu de tout et légèrement blasé de la vie, Daniel Saul, le héros de Hell.com, est tenté de prouver qu'il peut appartenir à une caste plus privilégiée encore. C'est à l'occasion d'une rencontre d'affaires avec un ancien collègue du collège qu'il apprend l'existence d'Hell.com, un site Internet exploité par la mafia, à travers lequel, moyennant quelque 500 000 $, on a accès à des vendettas, à des tuyaux sur des paris truqués, à des drogues, mais aussi à des sites de torture et de mutilation, voire à des meurtres en direct, auxquels les membres sont d'ailleurs invités à participer. Une version Internet des snuff movies en somme. Ces horreurs, Patrick Senécal est persuadé qu'elles existent vraiment. Et il dit ne pas croire le FBI qui affirme n'avoir jamais eu de ces snuff movies entre les mains. Dans son roman, il a cependant regroupé tous ces «services» dans un seul site Internet, Hell.com, une sorte de version informatique et contemporaine de l'enfer...

    «Je suis convaincu qu'existe la possibilité de voir des gens se faire torturer sur Internet», dit-il, citant un policier ayant récemment affirmé, lors d'une émission de télévision, s'occuper de sites spécialisés dans les scènes de violence sur des enfants de moins de trois ans. «Je n'oserais même pas mettre ça dans un livre!», dit Senécal.

    «Ce que j'ai imaginé, c'est qu'Internet puisse permettre d'organiser le mal, le vice, le péché, pour rester dans les symboles religieux que j'utilise tout au long du roman. C'est ça l'enfer, dans le fond, une rencontre organisée du mal. J'aimais qu'Internet soit le nouvel enfer possible. [Même si] ça peut être le paradis aussi», ajoute-t-il.

    En fait, l'enfer, dans le roman de Senécal, c'est dans l'humain qu'il se trouve, dans la tentation qui le tenaille d'aller toujours plus loin, dans la violence gratuite par exemple. Mais cet enfer n'en serait pas un si on n'était du même souffle convié à y mettre un terme, à trouver des limites, comme Daniel Saul qui réalise l'ampleur des dégâts d'Hell.com dans sa vie quand son fils adolescent se met à s'intéresser aux mêmes activités que lui...

    «Peu importe que le paradis ou l'enfer existent, il faut sauver notre âme. C'est une responsabilité individuelle: il faut laisser du bien derrière nous», dit Senécal. En entrevue, il admet que ses romans ont pris une tournure plus «morale» au moment où il est devenu père, lui qui a deux enfants. En effet, dans Hell.com, il espère confronter le lecteur à ses propres limites, comme s'il lui posait inlassablement la question: et vous, jusqu'où iriez-vous?

    «Oui, le lecteur qui lit cela se confronte à ses propres limites. Je voulais qu'il puisse suivre Daniel Saul assez longtemps. C'est pour cela qu'il y a beaucoup de sexe au début. Si Daniel Saul avait été attiré par la violence dès le début, on aurait dit: c'est un malade. Mais la sexualité, c'est quelque chose dont tout le monde a envie», dit-il.

    Selon Senécal, on vit d'ailleurs dans une société où la normalité est considérée comme terriblement ennuyante et où l'excès est de plus en plus valorisé, tant dans les sports extrêmes que dans divers comportements sexuels. Il cite à ce sujet sa conjointe, psychologue, qui lui rapporte des cas de jeunes filles incitées par leurs chums à participer à des partouzes de groupe, par exemple. «Même les gars se sentent parfois incités par les autres à avoir ce genre de comportements. Alors qu'ils ne sont pas tout à fait sûrs d'en avoir envie», dit-il.

    Est-ce le voyeurisme des lecteurs qui fait que les livres de Patrick Senécal ont la cote? Sans doute un peu. Mais le lecteur n'aurait sans doute pas le courage d'aller jusqu'au bout dans l'horreur qui lui est ainsi offerte s'il n'y avait pas quelqu'un, quelque part, dans le livre, disposé à la faire reculer, pour lui permettre de garder la tête juste au-dessus de l'eau.

    ***

    Hell.com

    Patrick Senécal

    Éditions Alire





    OUELLETTE Francine---LE GRAND BLANC...LA RIVIÈRE PROFANÉE

    12/06/2010 13:46



    OUELLETTE Francine :

    LE GRAND BLANC, Libre Expression, 1993, 890 pages.

    Quel plaisir de lire ce roman!! Personnages profonds. Belle spiritualité. L’amitié, la haine, la dure vie du Nord. Un monde marginal plein d’émotions et de tendresse.
    FEU, Libre Expression, 2004, 3 tomes

    LA RIVIÈRE PROFANÉE, 2004, 567 PAGES
    Feu : La rivière profanée
    (Libre Expression, 2004, 576 pages)
    Je suis sous le charme et sous le choc!!!
    Quatrième de couverture : "Contrairement à son cousin Parole-Facile, grand orateur, Loup-Curieux, fier Ouendat, se méfie des "hommes à la robe" imposés par les Français. À ses yeux et à ceux des femmes, dont la belle Aonetta qu'ils cherchent tous les deux à conquérir, ils sont de malfaisants sorciers. Mais comment se débarrasser de ces missionnaires sans nuire à l'alliance établie avec les Français et qui leur confère la suprématie sur leurs ennemis? Des mains de Lynx-des-Neiges, un partenaire chasseur, Loup-Curieux reçoit un talisman sous la forme d'une petite tortue de pierre. Ce puissant oki épargnera-t-il son peuple de la tourmente et de la maladie, peut-être amenée par les étrangers? C'est dans la Nouvelle-France naissante, au début du XVIIe siècle, que prend place "Feu, la rivière profanée", et nous ramène à l'extraordinaire réseau de transport qu'étaient les rivières, depuis des millénaires."
    Cette histoire n'est pas "que" ça! C'est bien davantage! Une histoire vivante et vibrante sur la vie des peuples d'Ici... Ceux qui étaient là avant nous. J'ai été bouleversée par ce récit, ces hommes et ces femmes, pacifiques, sensés, organisés, aimant et appréciant la vie, la terre, la rivière... Ces humains plus grands que nature qui savaient vivre et aimer, qui avaient des coutumes, des lois, des traditions ancestrales, une spiritualité hors du commun et un respect de la vie plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer. J'ai été bouleversée par la façon dont les Français ont pris possession d'eux, de leurs Terres, de leurs vies, de leurs coutumes, de leur spiritualité. Ces Français qui ont imposé leur façon de vivre, qui ont détruit pour s'établir! J'ai été bouleversée par la disparition de ces tribus! J'ai été bouleversée de constater que les sauvages ne sont pas toujours ceux qu'on pense!
    J'avoue qu'après la lecture de ce livre, mon sentiment était différent lorsque je suis allée marcher dans le vieux Québec. Voir les noms des sites indiens mentionnés dans mon roman me gonflait le coeur, mais voir les noms de ces Français envahisseurs me le tordait! C'était particulier comme émotion! Pendant mon séjour à Québec, j'ai passé près d'aller visiter un site Huron Wendat (tribu de fiers guerriers à la base de ce roman) et je regrette de ne pas y être allée, disons que nous avons manqué de temps, ce sera partie remise, mais j'aurais vraiment aimé le visiter pendant que j'étais en plein "dedans"!
    Je recommande ce livre à ceux qui veulent en savoir plus sur ces peuples d'Ici... à ceux qui aiment les histoires ancestrales mais j'avoue que ça remet les idées en place à certains niveaux!!!


    partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (10/03/2015 16:55) :

    pas trop les auteurs canadiens, en ce moment je lis australien, sourires amitiesHébergeur d'image

    http://laloracorse2.vip-blog.com/

    partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (22/11/2017 07:36) :

    droles-d-animaux_020toujours aussi passionnant votre blog, je continue à lire beaucoup mais pas trop le temps de partager dommage, j'ai decouvert des auteurs supers amicalement

    http://laloracorse2.vip-blog.com/




    OUFKIR Maliks---LA PRISONNIÈRE

    12/06/2010 13:52



    LA PRISONNIÈRE, Édition Grasset, 1999, 330 pages.

    OUFKIR Malika et Michèle FITOUSSI

     



    On aurait pu ajouter à ce titre : et sa famille. C’est une histoire d’horreur qui nous révèle une fois de plus que « la réalité dépasse souvent la fiction. ».
    Cette histoire se déroule au Maroc sous le règne du roi Hassan 11, le despote.
    Malika dès sa tendre enfance est placée au palais pour tenir compagnie à la fille adorée de Hassan 11. La famille Oufkir a des liens étroits avec le roi dont le général Oufkir est un des hommes clés du régime.
    Un tentative d’assassinat est tentée contre le roi Hassan 11 et l’un des responsables est le général Oufkir. Dès lors celui-ci est assassiné et le sort de sa famille en est désormais jeté.
    « Les enfants Oufkir, six gamins et leur mère vont vivre vingt années d’emprisonnement dans les geôles marocaines »
    Les membres de la famille Oufkir vont payer cher la trahison du général.
    Malika déclare : »J’ai le sentiment d’être emmurée vivante, comme au Moyen Âge, et je me retiens pour ne pas hurler ».
    Elle ajoute : » …j’ai haï le despote qu’il est devenu le jour où il a commencé à nous persécuter ».
    « Je croyais qu’il existait des limites à la souffrance humaine. A Bir-Jdid, j’appris que non ».
    « Enfermés nuit et jour, séparés, maltraités, rien ne nous rattachait plus à notre ancienne vie ».
    « La faim humilie, la faim avilit. La faim vous fait oublier votre famille, vos amis, vos valeurs. La faim vous transforme en monstre. Nous avions toujours faim ».

    Le roi Hassan 11 pendant vingt ans reste impitoyable, insensible au sort inhumain des membres de cette famille et des deux servantes qui ont voulu volontairement les suivre et partager leur horrible sort.
    Le style de ce roman est direct, corrosif, efficace, tranchant, émouvant , imprégné d’un grand respect face à ce douloureux récit.GiL






    OVALDÉ Véronique---CE QUE JE SAIS DE VERA CANDIDA et autres

    12/06/2010 13:55



    OVALDÉ Véronique

    CE QUE JE SAIS DE VÉRA CANDIDA, Éd. De l’Olivier, 2009, 292 pages
    Résumé du livre
    « Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L' Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir. «
    Source :www.evene.fr
    La critique [evene]
    par Emilie Vitel
    Etonnante, Véronique Ovaldé, qui de livre en livre saute audacieusement d'un univers à l'autre. Après s'être brillamment essayée au polar dans 'Et mon coeur transparent', où elle mêlait avec subtilité intrigue et sentiments, c'est aux confins de l'Amérique latine qu'elle nous embarque dans 'Ce que je sais de Vera Candida'. Un roman brut, trivial, qui dévoile sans fard l'indignité humaine. Ici, les personnages évoluent dans des contrées préservées et portent des prénoms homériques mais subissent de plein fouet la cruauté du monde moderne. Enfants de viols, enfants d'incestes... Débarrassée de son halo d'exceptionnel, la progéniture apparaît sous son vrai visage, celui d'un fardeau qui scelle le sort de ses aînées. » source :www. evene.fre

    « Ce que je sais de Vera Ovaldé » est un grand roman enveloppé de fable, de légende, d’un imaginaire tellement réaliste qu’il nous atteint en plein cœur, nous prend à témoin de ce drame qu’est la vie de ces trois femmes dont le pays est indéfini.
    Un ton d’une vitalité bouversante, un rythme affolant et une écriture enchantée. Cette fable a une portée universelle : l’histoire de trois femmes, trois générations avec leurs hommes et leurs enfants plus précisément des filles au destin ambigu.GiL

    ET MON CŒUR TRANSPARENT, Éd. De l’Olivier, 2008, 233 pages

    « Sait-on jamais avec qui l’on vit ?
    Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina Rubinstein, a été victime d’un accident qui l’a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va immédiatement vivre un second « Très Grand Choc Supplémentaire » en découvrant quels mystères entourent cette disparition.
    Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Devant la révélation qu’il existe bel et bien une autre Irina, inconnue de lui, il ne lui reste qu’à mener l’enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina,ce jour-là, à Catano, au volant d’une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects…
    De livre en livre Véronique Ovaldé a bâti son univers, qu’elle habite par sa fantaisie et son goût pour le merveilleux. Avec Et mon coeur transparent »
    Source :www.bibliosurf.com
    BiblioMan(u) - le Mai 2008
    Le roman d’Ovaldé est vraiment bien, vraiment très très bien. Un peu fâchée avec la littérature ces derniers temps, c’est vraiment (encore !) le genre de bouquin qui vous réconcilie d’un coup, qui donne (...)
    Telerama n° 3032 - 23 février 2008. Par Christine Ferniot
    Et mon coeur transparent est un roman enchanteur placé sous le double signe de Verlaine et de Boris Vian. Un pied dans la réalité, l’autre dans la fantaisie.
    L’Humanité du 31 janvier 2008. Par Pascal Jourdana
    Confirmons-le : si Véronique Ovaldé a un sens remarquable du merveilleux, elle excelle surtout comme exploratrice des sentiments de l’être humain, mobiles et aux infinies variations.
    Libération : jeudi 31 janvier 2008. Par PHILIPPE LANÇON
    Faire de chagrin légèreté, c’est une raison d’écrire. La violence frappe, l’imagination ouvre, la délicatesse emporte : on peut enfin se sentir comme Lancelot « démuni et comblé ». Pour la première fois dans un roman de Véronique Ovaldé, le cinquième, c’est le cœur d’un homme qui fuit.

    Roman au rythme lent, posé, on passe d’une surprise à l’autre en même temps que le personnage principal dévoile des faits concernant sa femme décédée. Style qui coule. GiL





    PAMUK Orhan---MON NOM EST ROUGE, NEIGE,

    12/06/2010 14:02



    PAMUK Orhan :

    MON NOM EST ROUGE, Gallimard, 2001, 568 pages.
    Résumé du livre
    Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne... Ce roman nous plonge dans l'univers de l'Empire ottoman de la fin du XVIe siècle. Une réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient sous-tend cette trame policière, elle-même doublée d'une intrigue amoureuse.

    Istambul 1591. Monde des arts, des peintres, spécialement des miniaturistes, calligraphes. Le monde des Arts en Islam. Code restreint des peintres. Monde bouleversant, presque esclavagistes des artistes. Monde musulman avec ses règles rigides. Influence de l’Iran, de la culture ottomane.

    NEIGE, roman, Gallimard, 2005.
    Résumé du livre
    Le jeune poète turc Ka quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, petite ville provinciale endormie de l'Anatolie. Pour le compte d'un journal d'Istanbul, il accepte d'enquêter sur le cas de plusieurs jeunes femmes portant le foulard qui se sont suicidées après avoir été soumises à des pressions. Il désire aussi retrouver Ipeck, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée.


    Après de longues années plutôt stériles passées en Allemagne, se rend à Kars dans une région périphérique de Turquie, près de la frontière arménienne, pour enquêter sur une "épidémie" de suicides de jeunes filles voilées qui n'acceptent pas les contraintes laïques interdisant le voile dans les écoles et à l'Université. Il découvre dans la ville, peu à peu bloquée par d'imposantes chutes de neige, les tensions créées par les élections municipales imminentes que devraient remporter les partis religieux. Il y retrouve aussi une jeune femme jadis aimée, Ipek qui vient de divorcer, et avec qui il veut renouer.
    Il rencontre diverses personnalités comme Muhtar, l'ancien mari d'Ipek candidat timoré du parti religieux, ou Saadettin Efendi, un responsable musulman charismatique avec qui il débat de religion et de laïcité avant d'assister à l'assassinat du directeur de l'École normale hostile au port du voile dans son institution et son témoignage est recueilli par la police. Ka prend des notes sur tout cela et compose des poèmes inspirés par la situation et par ses états d'âme qui approchent un certain mysticisme qu'exprime une méditation sur les cristaux de neige à la fois uniques et pourtant de structure semblable : il projette de regrouper ses poèmes sous le titre emblématique de "Neige".
    Le conflit entre les courants de pensée passe à travers d'autres personnages comme Kadife, la sœur d'Ipek, qui défend le port du voile ou Necip, un jeune étudiant d'école religieuse qui cherche à approfondir, en parlant avec Ka, son rapport à l'islam, ou encore le militant clandestin et terroriste Lazuli. La tragédie se produit quand Zaim, le chef d'une petite troupe d'acteurs militants kémalistes, transforme la représentation d'une pièce engagée, à la gloire de la modernité, en coup d'Etat. Les armes des acteurs tirent de vraies balles et tuent plusieurs spectateurs islamistes qui conspuaient le spectacle. La police et l'armée amplifient ce "coup d'Etat d'opérette" en profitant de l'isolement de la ville, et multiplient massacres et arrestations tandis que les victimes essaient maladroitement de dépasser leurs différends pour transmettre à l'Occident, par l'intermédiaire de Ka, une proclamation condamnant le coup de force.
    Les voies de communication se libèrent finalement et Ka, menacé pour son manque de conviction religieuse - qui passe pour de l'athéisme aux yeux de certains -, et pour sa participation indirecte aux événements, quitte la ville sous protection militaire en ayant échoué, malgré un début de liaison intime, à convaincre Ipek de partir avec lui car elle estime qu'il a livré un responsable islamiste.
    Le narrateur nous apprend que, quelques années plus tard, Ka, qui continuait à rêver d'une réconciliation avec Ipek, sera abattu dans une rue de Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, sans que l'on sache par qui.

    Roman turc. Histoire de religion, de militaires, de femmes portant le voile, de leur suicide. Politique changeante, pushlt. Élégant mais long à lire. Trame sombre. Histoire de meurtres, de vengeance…





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