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SELBY Hubert---LE DÉMON---LAST EXIT TO BROOKLYN
08/06/2010 19:35
Marc Gibot, Libération.
Avis de la Fnac : Le démon
« Peut-on imaginer Don Juan marié, époux fidèle et père de famille comblé ? Harry White est une sorte de Don Juan américain. Ce qu’il aime, ce sont les femmes mariées dont il a lui aussi un sacré catalogue. À part cela, il ne présente rien de particulier, c’est un jeune homme séduisant qui vit encore chez ses parents, un cadre supérieur efficace, promis à une brillante carrière. Mais un jour, cédant aux pressions de son entourage, il épouse Linda, une collègue de travail. Et c’est le début d’une descente en enfer. Les relations extra conjugales perdent même pour lui tout leur attrait. Au bout d’un certain temps, il découvre que le vol lui apporte un peu d’adrénaline mais très vite il lui en faut davantage pour satisfaire son démon intérieur. La progression irréversible vers le mal absolu donne une force incroyable à cette étrange version d’un Don Juan revu par un “Céline” américain. »
Le Mot de l'éditeur : Le démon
" Le Démon est un chef-d'œuvre. De loin le plus accompli des romans de Selby. Pour un monsieur qui a reçu une éducation classique, c'est l'œuvre parfaite. Avec des scènes familiales absolument magnifiques. Et cette tension déchirante, à l'intérieur... Le mouvement dramatique doit aboutir là où il aboutit à la fin du livre. Pas une page de plus. C'est splendide, achevé... Le Démon, c'est le Don Juan de Mozart, le seul que je connaisse parfaitement. Et le cri de Don Juan, au bout, n'est pas un cri de détresse, attention ! C'est " Merde ", jusqu'au bout ! Avec ça, d'un point de vue stylistique, Selby reste très classique : mais dans ce cadre classique, ce qu'il raconte est terriblement nouveau. Ça fait du Démon un roman fabuleux, tellement fort.. " Marc Gibot, Libération
Source :www.fnac.com/livres
« ..Harry restait prisonnier de sa solitude et du désespoir où le plongeait la honte …» page 333
LE DÉMON est un grand roman. Son sujet est fort, le personnage est absolu, le milieu aisé et convenable. Harry est habité par un désespoir sans bornes, le mal est une seconde nature et le poursuit. Il est à l’écoute de ses instincts, de ses besoins. Il est sa propre victime. Le style est intense, le personnage touchant ; nul ne reste indifférent à sa douleur intérieure qui le ronge comme un cancer. GiL
LAST EXIT TO BROOKLYN
»Consacré à la violence qui déchire une société sans amour mais ivre de sexualité, ce livre a imposé d’emblée Selby parmi les auteurs majeurs de la seconde moitié de ce siècle. D’autres œuvres ont suivi : La Geôle, Le Démon, Retour à Brooklyn, toutes parues dans notre « Domaine étranger ». Last Exit to Brooklyn reste le point d’orgue de ce Céline américain acharné à nous livrer la vision apocalyptique d’un rêve devenu cauchemar. Où la solitude, la misère et l’angoisse se conjuguent comme pour mieux plonger le lecteur dans ce qui n’est peut-être que le reflet de sa propre existence. Implacablement. »
« L’auteur s’attache à décrire dans ce roman les « pauvres diables » de Brooklyn ; ces malheureux expriment leur mal-être à travers la violence et ne trouvent plaisir que dans le sexe et la drogue. L’ensemble peut paraître décousu car on passe de l’histoire d’un individu à celle d’un autre. Leur point commun ? Ils habitent le même immeuble insalubre, le même quartier sordide et fréquentent les mêmes lieux de perdition ! La description des maux de notre société n’a rien d’original, mais la façon de Selby est unique. Selby n’est pas juge, n’offre pas de solutions mais présente, sans indulgence, une facette de l’homme peu glorieuse. Certaines images, certains mots pourront heurter les âmes sensibles, mais lire Selby fait maintenant partie de mes plaisirs ! »
Source :www.bibliosurf.com
Ce roman relate la vie à New-York-Brooklyn dans les années 1960 qui sont des années à la dure : violence chez les jeunes, conflits entre les syndicats et les travailleurs en usine, relations violentes des couples hétéros et gays, une image sans équivoque de la vie dans une époque bouleversée.
Le style est remarquable, les personnages plus que réels et dérangeants même chez les jeunes ; une Amérique dont la vie est une menace quotidienne. Ce roman est une desription réaliste de la misère, de la pauvreté des sous-classes. GiL
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MANKELL Henning---LES CHAUSSURES ITALIENNES
09/06/2010 14:31
Présentation de l'éditeur
« A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l’archipel. Depuis qu’une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s’est isolé des hommes. Pour se prouver qu’il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s’y immerge chaque matin. Au solstice d’hiver, cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, la femme qu’il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer.
Le temps de deux solstices d’hiver et d’un superbe solstice d’été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l’amour et la rédemption. »
Source :www.bibliosurf.com
Un médecin à la retraite pour des raisons professionnelles reçoit la visite de quatre femmes de façon consécutive qui vont bouleverser sa quiétude et lui apporter aussi quelques bonheurs. Bon style, sujet intéressant et touchant. Un roman insulaire et non un roman policier qui ne nous laisse pas indifférents car dans la vie tout peut nous arriver selon des circonstances hors de notre contrôle. GiL
Commentaire de laloracorse2 (22/05/2016 12:09) :
bonjour à vous pourrai je vous donne rune liste de mes livres preferes,
sourires chris
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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Commentaire de livresentete (22/05/2016 12:30) :
Bonjour chez-vous,
ça me fera plaisir de lire votre liste de livres préférés. Un bel échange
entre bon lecteurs. Merci.
Gilles Lagrois, Auclair, Québecc
http://livresentete.vip-blog.com/
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ZAFON Carlos Ruiz---L'OMBRE DU VENT
09/06/2010 14:45
ZAFON Carlos Ruiz :
L’OMBRE DU VENT, roman, Grasset, 2004, 524 pages.
"Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du Vent. Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle inextricablement la littérature et la vie."
source: www.evene.fr
Excellent polar du genre thriller. Bien écrit, bonne intrigue, bien menée et cela jusqu’à la fin. Une œuvre de maître du suspense. Un roman de la trempe de Fred Vargas. Intelligent, subtil. Personnages troublants et attachants. La vie est plus forte que les passions. J’ai noté quarante fois le mot « ombre » dans le texte. À lire sans faute. Un must.GiL
ZAFON Carlos Ruiz :
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ZAFON Carlos Ruiz---LE JEU DE L'ANGE
09/06/2010 14:52
LE JEU DE L’ANGE,Robert Laffont, 2009, 537 pages
« Barcelone, années 1920. David Martin, 17 ans, travaille au journal La Voie de l'industrie. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire. En plein succès, David accepte l'offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours – et à laquelle le livre est secrètement dédié – va épouser Pedro Vidal. Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l'emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer un texte fondateur, sorte de nouvelle Bible. Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d'écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? »
Source : www.evene.fr
L' avis [des lecteurs]
Avis de rock30
« C'est vrai que 'Le Jeu de l'ange" n'est effectivement pas la suite de 'L'Ombre du vent', mais certains détails subsistent. On a souvent tendance à vouloir que l'auteur, après un premier livre, poursuive sur sa lancée et ne nous déçoive pas. Pourtant, l'écriture est toujours aussi belle, les rappels de 'L'Ombre du vent' sont sympathiques, mais cette nouvelle intrigue vaut à elle seule les félicitations du jury. Je trouve pour ma part que ce livre est passionnant, tant par l'histoire que par le style, et que l'auteur nous tient en haleine du début à la fin. Bien sûr, il faut accepter rapidement l'idée que la trame se joue dans le fantastique, et aussi digérer la noirceur diabolique, voire écœurante à force de répétition, surtout dans la deuxième moitié de l'ouvrage. Mais bon, je suis âme à me satisfaire du marché conclu, pour peu que l'écriture soit belle, et elle l'est ! L'intrigue aurait pu connaître à mon sens une pointe de gaïté et d'humour supplémentaire. Barcelone y est encore une fois décrite admirablement. Zafon est-il un être torturé de l'intérieur ? Très bonne lecture un peu en dessous de 'L'Ombre du vent' cependant. »
Roman d’une grande écriture, style souple mais mordant, une belle profondeur de réflexion sur l’humain, les abus des êtres supérieurs et la détrese des victimes de la vie.
Ce roman aurait pu être écrit dans n’importe pays, l’humain y est universel et la quête de l’amour y est omniprésente ainsi que le mal de vivre de chacun.
Chaque être est confronté à son passé. Nous sommes dès notre naissance subordonnés aux êtres que nous rencontrons, qui nous propulsent dans une voie qui devient la nôtre à notre insu. Notre vie est interreliée à celle des autres pour le bien ou le mal que nous en retirons. Un grand roman d’un grand auteur. Le monde de l’écriture, la vie des auteurs, des écrivains est passionnante . Tout mène à l’écriture, au besoin d’écrire, à laisser une trace de soi. GiL
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CAINE Alex--MÉTIER: INFILTRATEUR---MA VIE PARMI LES CRIMINELS
09/06/2010 15:22
Description du livre "À vingt et un ans, Alex Caine s’enrôle dans l’armée américaine et devient le chef d’une escouade spéciale au Vietnam. Appréhendé ensuite pour une affaire de drogue à Vancouver, il passe un an et demi dans un pénitencier fédéral. À sa sortie de prison, certaines circonstances l’amènent à travailler comme agent secret pour des forces policières. Sa mission : infiltrer des organisations criminelles. Habitué des milieux interlopes, son calme et son esprit vif vont l’amener à gérer les situations les plus dangereuses et à s’insinuer au coeur des triades asiatiques, de la mafia russe, du Ku Klux Klan, des Bandidos et des Hells Angels. Thriller autobiographique à sensations fortes, ce livre relate l’épopée d’un infiltrateur québécois qui a joué un rôle majeur sur la scène criminelle internationale. "
source:www.editons-homme.com
Très bon roman autobiographique du genre polar. L’auteur raconte de façon très honnête sa vie et son métier d’infiltrateur au sein d’organisations criminelles de l’Amérique du nord tels HELLS ANGELS, BANDITOS et même d’Europe et d’Asie…Bon style, personnage authentique qui nous relate sa carrière dans une écriture à l’emporte-pièce, incisive et mordante de réalisme. Un bon roman policier.GiL
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