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HOBB Robin---LA CITADELLE DES OMBRES
11/06/2010 15:01
LIVRE POUR LES JEUNES DE 7 À 77 ANS.
HOBB Robin : LA CITADELLE DES OMBRES, Pygmalion, Paris, 2000, 1111 pages.
WOW!! J’aime le monde de la Fantaisie Magique. Belle écriture, beaux personnages. L’humain sera toujours l’humain dans sa déchéance comme dans son sublime. LIVRE 1 : L’APPRENTI-ASSASSIN.L’ASSASSIN DU ROI. LA NEF DU CRÉPUS-CULE.1111 pages. Avis de la Fnac : L'assassin royal, Intégrale T1, L'apprenti assassin, L'assassin du roi, La nef du crépuscule - La citadelle des ombres Au Royaume des Six-Duchés, Fitz Chevalerie, bâtard royal, suit une formation d'Assassin. Il lui faut être utile à son grand-père le roi, ou mourir; mais les intrigues de palais vont l'entraîner dans un pé-nible apprentissage. Les aventures de cet assassin royal vous tiendront en haleine tout au long de cette série. Un roman multiple où histoire et héroic-fantasy se mêlent, le tout servi par une écriture très agréable. A mettre entre toutes les mains. Maud, libraire à la Fnac Cergy ________________________________________ Ouvrage phare du renouveau de la fantasy, "L'apprenti assassin" marque le début d'une fresque majestueuse et passionnante. Dans la lignée des Feist, Williams et autre Gemmel, Hobb est passée maître dans l'art de rendre crédible ses personnages. Alexis, libraire à la Fnac Forum ________________________________________ Un régal de Fantasy : un univers vaste et fouillé, des personnages attachants, un humour toujours présent... Bref, une série à dévorer tout de suite ! Les libraires SF de la Fnac Etoile Le Mot de l'éditeur : L'assassin royal, Intégrale T1, L'apprenti assassin, L'assassin du roi, La nef du crépuscule - La citadelle des ombres Aujourd'hui, La Citadelle des Ombres est unanimement salué comme l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature fantastique du XXe siècle, à tel point que certains le comparent au Seigneur des anneaux de Tolkien. Impossible, en effet, de n'être pas envoûté par la force et le réalisme de l'intrigue, le foisonnement des péripéties, l'atmosphère de mystère et de magie. Au royaume des Six-Duchés, Fitz, un jeune garçon issu d'une lignée royale, fait à la cour le rude ap- Page 8 prentissage de la vie. Un maître d'écurie, étrange et bourru, lui prodigue conseils et affection ; un vieux sage, isolé au sommet d'une tour, l'initie à la perception du Bien et du Mal ; des molosses lui apportent réconfort et protection. Commence alors pour le jeune homme un long voyage initiatique semé d'embûches et de trahisons. Un voyage sans retour au bout de l'angoisse, de l'amour, de la désespérance. Confronté aux cruelles exigences de la loyauté, existe-t-il pour lui une autre voie que celle du sacrifice. LIVRE 2 : LE POISON DE LA VENGEANCE. LA VOIE MAGIQUE. LA REINE SOLITAIRE.
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TEULÉ Jean--DARLING---JE, FRANÇOIS VILLON---LE MAGASIN DES SUICIDES---LE MONTESPAN---
11/06/2010 15:06
UN AUTEUR DE GRANDS SUJETS… DE SUJETS AUDACIEUX À CONNAÎTRE…
. TEULÉ Jean
DARLING Darling (Pocket, 2007, 242 pages) « Catherine, fille de paysans vit dans une ferme avec son père, sa mère et ses deux frères. Ambiance glauque dès le début, "ça gueule", ça s'insulte, les enfants bossent à la ferme comme des esclaves. La violence est à la fois verbale et physique. Catherine aspire pourtant au bonheur : pour elle, cela restera une quête impossible si elle devient "paysanne". Un jour, elle quittera cet enfer à domicile. En attendant, par la fenêtre de sa chambre, elle voit la nationale, elle entend les ca-mions qui la transportent loin de son quotidien. Un jour, elle partira d'ici : elle grim-pera dans le camion d'un de ces routiers et se mariera avec l'un d'eux. Elle se procure une CB et commence à côtoyer les routiers via la radio. Mais Catherine comme prénom ça craint, elle choisit un prénom plus accrocheur pour entrer "en scène" : Darling est née (inspiré par une chanson de Roch Voisine). Ensuite, on l'accompagne vers son nouveau des-tin. Elle rencontre Roméo, un routier avec qui elle va se marier (elle est enceinte!). Et là l'enfer de la ferme fait place à l'enfer conjugal. La maltraitance, la déchéance, la violence, la cruauté au delà de ce qu'on peut imaginer. Et pourtant n'oubliez pas la quê-te de Darling, elle veut le bonheur. Elle tombe mais se relève à chaque fois car elle veut réussir à être heureuse. Même si la route pour y parvenir est incroyablement féroce, rien ne pourra l'arrêter. Assez dur de lire ce récit. Je l'ai lu en deux fois (abandonné et repris ces derniers jours dans une sorte de mini challenge personnel : je tente de reprendre mes lectures abandonnées et leur donne une dernière chance. Drôle d'idée et de remède pour une panne de lecture mais j'en ai terminé un déjà). Il s'agit je crois d'une histoire vraie : "Darling" a raconté son histoire à Jean Teulé, qui l'a retranscrite . Je ne sais pas si c'est romancé ou arrangé. J'ai vu également le film avec Marina Foïs (touchante et malheureusement crédible) et Guillaume Canet (méconnaissable en crapule infâme). »
JE, FRANÇOIS VILLON Je, François Villon (Julliard, 2006, 415 pages) "Je, François Villon" est une biographie historique de ce poète français du XVè siècle, qui nous a laissé des vers qui chantent quelque part dans nos têtes. (Entre autres, "La ballade des dames du temps jadis", reprise et chantée par Brassens). Né le jour de la mort de Jeanne d'Arc sur le bûcher, de la mort de son père, pendu, il va très vite perdre également sa mère, accusée de vol, et enterrée vivante. Il sera alors recueilli et élevé par un chanoine plein de bonté Guillaume de Villon. François sera poète, voleur, débauché, assassin, il sacrifiera horriblement l'amour de sa vie pour intégrer la terrible bande des Coquillards (surnommée aussi "Les écorcheurs), il survivra à l'emprisonnement et à la torture, avant finalement d'être banni de la ville de Page 9 Paris, et de disparaître mystérieusement et à tout jamais sur une route de campagne. Avec un style s'approchant du parlé moyenâgeux, avec des textes souvent très violents, très crus mais non dénués d'humour ou d'ironie, entrecoupés de ballades en vieux français (qui font "respirer" le lecteur), j'ai vécu intensément dans la peau de cet homme (tout est écrit à la première personne) cette période où on tue les voleuses en les enterrant vivantes pieds et poings liés, où d'autres sont emmurées, où on coupe les mains, les oreilles pour un rien, où on écartèle, on écorche... où les corps des morts du jour sont déterrés la nuit pour en faire du pâté...(!)... » Roman très fort, très puissant, captivant, unique. GiL
LE MAGASIN DES SUICIDES Le magasin des suicides (Julliard, 2007, 157 pages) « Vous avez envie de vous suicider mais ne savez comment faire? Ou il vous manque quelque chose pour y arriver? Pas de soucis, le magasin de Jean Teulé a tout ce qu'il vous faut! Bon, dit comme ça, c'est un peu dur, voire morbide... humour noir, quand tu nous tiens. Mais passé le premier effet pas très moral de l'idée, on se laisse vite bercer par l'hu-mour délirant qui se dégage à chaque page et on apprécie les ingénieuses trouvailles de l'auteur et de sa boutique bizarre. Mishima et Lucrèce Tuvache sont les heureux gestionnaires de cet échoppe de la mort, et les fiers parents de Vincent, Marylin et Alan, bien que ce dernier leur cause des soucis parce que bon, il se sent bien et aime la vie, ça fait tache au milieu d'un magasin du suicide. Plein d'outils à la disposition du futur mort, des conseils personnalisés, des petites astuces pour réussir son coup... Jean Teulé s'est lâché et ce qu'il propose est tout simplement hilarant (à condition bien sûr de pouvoir entrer dans le jeu d'un mar-chand de suicides, j'en conviens). On sent qu'il s'est offert un énorme plaisir à écrire ce livre, il se lâche complètement et ça part dans tous les sens. A lire pour rire et juste pour rire! »
LE MONTESPAN Le Montespan (Pocket, 2009, 309 pages) « Au temps du Roi Soleil, la vie de Louis-Henri de Montespan depuis sa rencontre avec celle qui sera l'amour de sa vie : la belle Athénaïs jusqu'à la mort de cette dernière. "Il faut avoir une marque du sang échauffé, le cerveau modelé d'une autre manière que le commun des hommes, pour oser, dans cette universelle ruée vers la servitude la plus ram-pante, élever la tête au-dessus des dos courbés et accuser l'idole en face." Louis XIV a détruit son ménage en jetant son dévolu sur son épouse : Françoise, le mar-quis de Montespan explose : Il s'est fait voler l'amour de sa vie! Envers et contre tous, il crie sa révolte, il est le symbole de l'homme qui s'oppose au despotisme. Une langue crue (mais qui fleure l'authenticité) au service d'un "roman-biographie-historique". Teu-lé nous montre ici sa maîtrise de la langue et son admiration pour cet homme qui ose se rebeller contre l'ordre établi, contre le "politiquement correct". En filigrane, la vie quotidienne de l'époque (bien renseignée), une histoire d'amour absolu mais avez-vous en-core besoin d'arguments pour vous jeter sur ce livre? » Note : 5/5 (Doriane) ********** « Vous connaissez certainement Mme de Montespan mais que savez-vous réellement de M.? Nous faire découvrir cet homme, le plus grand cocu de l'histoire comme il se nomme lui même, c'est le pari réussi qu'a mené Jean Teulé. L'amour rend fou c'est bien connu, alors au diable le pouvoir absolu au diable Louis XIV, lui qui lui a volé sa femme! Il se rebelle, il assiège, il observe, il dérange et... provocant fait mettre des cornes de cerfs à son carrosse et le repeint en noir... etc. La langue est imagée, vivante. C'est vraiment une excellente biographie romancé. Page 10 Roman d’une grande qualité d’écriture. Le personnage est nature, le style est à la hauteur du personnage outré, l’auteur se surpasse par sa finesse et son audace. À lire sans faute. GiL MANGEZ-LE SI VOUS VOULEZ, Julliard, 2009,129 pages Mangez-le si vous voulez « Alors là accrochez vous pour lire les 131 pages de barbarie, c'est une horreur je n'ai jamais lu de livre pareil. J'ai été écoeurée par ce linchage, c'est un livre horrible. Cet homme on l'a ferré comme un cheval à en faire éclater ses talons, on l'a écartelé, cuit et mangé. Ce livre est indescriptible sur les horreurs que les gens peuvent commet-tre, cette foule m'a fait peur et le genre humain et tout à fait capable de recommen-cer. » Note : 4/5 (Lisalor) ********** « Ce livre est le récit d'un fait divers ayant réellement eu lieu. J'ai un avis un peu plus mitigé que Lisalor sur ce livre. Certes ce qui y est écrit et décrit est tout sim-plement horrible et révoltant par contre je ne suis jamais réellement rentrée dans ce li-vre. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher à Alain, le drame arrive trop vite. Du coup et au risque de vous paraître insensible, j'ose dire que je n'ai pas été touchée plus que cela par le crime collectif dont Alain de Moneys a été la victime. Malgré ça il y a au-delà de ce fait divers dont la retranscription sous forme romanesque m'a laissé plutôt indifférente, une démonstration globalement complète des ressorts qui vont animer cette foule. Pour moi, c'est un livre qui gagne à être lu au second degré. Bien que basé sur un fait divers historique, je rapprocherai plus ce livre de ses romans "Darling" ou "Le magasin des suicides" plutôt que de ses récits biographiques ("O Verlaine", "Je, François Vil-lon", "Raimbow pour Rimbaud", "Le Montespan").
C’est vrai que ce roman historique est dur et même épouvantable mais sait-on jusqu’où la race humaine peut aller dans sa déchéance. GiL
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COBEN Harlan---INNOCENT---PROMETS-MOI---NE LE DIS À PERSONNE---RUPTURE DE CONTRAT---TEMPS MORT---BALLE DE MATCH---JUSTE UN REGARD---
12/06/2010 13:09
COBEN Harlan :
INNOCENT, 531 PAGES, ED. FERYANE, 2005-06 Livre écrit en GROS CARACTÈRES. Excellent suspense. Rien n’est jamais évident. Tout ce qui est possible d’arriver à n’importe qui. C’est un polar . « Un ami en danger. Une bagarre qui dégénère. Un accident. A vingt ans, Matt Hunter est devenu un assassin. Treize ans plus tard, il mène enfin une vie paisible avec la femme qu'il aime, Olivia, enceinte de leur premier entant. Et puis un jour, sur son portable, il reçoit une vidéo d'Olivia dans une chambre d'hôtel en compagnie d'un inconnu. Le cauchemar recommence. » source.www.decotre.fr/livres
PROMETS-MOI, 2007. Mot de l'éditeur sur "Promets-moi" de Harlan Coben Myron Bolitar a fait une promesse. Celle d'être là pour Aimée, la fille d'une amie. N'importe où, n'importe quand. Quelques jours plus tard, l'adolescente disparaît. Myron est la dernière personne à l'avoir vue... Fugue ? Enlèvement ? Myron mène l'enquête, pour prouver son innocence, mais aussi parce qu'il a promis aux parents d'Aimée de retrouver leur fille. Et une promesse est une promesse...
«Grâce à une écriture et une intrigue (toujours) excellentes, il nous fait passer (encore) une nuit blanche !»
Delphine Peras - Lire
«On est entraîné dès la première phrase du roman. Harlan Coben est passé maître dans l'art de l'intrigue et ses personnages sont denses et attachants.»
Bon suspense. Bien mené. Bonne traduction. Bonne intelligence des faits. Facile. Polar style populaire……américain.
NE LE DIS À PERSONNE,ROMAN, roman, polar, 2002, BELFOND,354 PAGES. L'avis de la Fnac sur "Ne le dis à personne..." de Harlan Coben Cela commence par une idylle. David est pédiatre, marié à Elizabeth qu’il connaît depuis l’enfance. Ils ont pris l’habitude de se rendre régulièrement en pèlerinage sur les rives du lac Charmaine, là où ils ont échangé leur premier baiser à l’âge de douze ans. Mais le jour où Elizabeth est assassinée par un serial killer, la vie de David bascule. Il a beau s’investir à fond dans son travail, il reste inconsolable. Jusqu’au jour où il reçoit d’un inconnu un e-mail, puis une séquence vidéo sur laquelle il reconnaît sa femme sans aucun doute possible, Elizabeth qui lui demande pardon. Pourtant elle est morte, son propre père officier de police a formellement identifié le corps huit ans auparavant. Une quête angoissante commence alors que de nouvelles victimes apparaissent. Harlan Coben est le seul à avoir cumulé les trois prix les plus prestigieux récompensant le roman policier aux États-Unis.
Bon polar. Surprises jusqu’à la fin. Drame bien mené quoique que le style soit bien ordinaire. Le punch final est de taille et pour cela ce roman mérite d’être lu.GiL
DANS LA VIE MIEUX VAUT S’ATTENDRE AU PIRE
DANS LES BOIS, 03/2008
RUPTURE DE CONTRAT
de Harlan Coben Myron Bolitar est un ex-joueur de basket et ex-agent du FBI (drôle de combinaison, soit dit en passant) reconverti en agent sportif. Sur fond de négociations de contrats, il se retrouve à enquêter sur la disparition de Kathy, 18 mois auparavant. Celle-ci était la copine de son meilleur joueur, mais également la soeur de Jessica son ex-copine à lui. Par ailleurs, le père des deux jeunes filles vient de mourir après s’être fait agresser dans la rue … coïncidence ? Une bonne intrigue, dans laquelle plane perpétuellement le doute : Kathy est-elle morte ou a-t-elle seulement disparu ? On apprécie les quelques “effets” consistant à suggérer que l’enquêteur a son idée, mais sans préciser d’avantage de quoi il s’agit ; ceci afin de maintenir le suspens avant la résolution finale, qui d’ailleurs n’a rien à envier aux polars anglais classiques : grande réunion de tous les protagonistes pour le grand moment où le coupable se trahira ou se dénoncera.
DISPARU À JAMAIS
UNE CHANCE DE TROP
TEMPS MORT
de Harlan Coben Myron Bolitar est cette fois chargé de surveiller l’étoile montante du basket féminin, Brenda Slaughter, car elle a fait l’objet de menaces. La mère de Brenda a disparu lorsque celle-ci avait 5 ans et Myron pense que cette disparition et les menaces qui pèsent sur Brenda sont liées. Probablement le meilleur Bolitar de ceux que j’ai lus : en plus d’une bonne intrigue, il y a la franche déconnade de Myron et Win ; les répliques sont tellement bien lancées qu’on n’y croit pas … mais on rigole bien !
BALLE DE MATCH de Harlan Coben La suite des aventures de Myron Bolitar, dans le milieu de tennis cette fois. Il s’agit à présent de découvrir qui a assassiné Valérie Simson, ex-enfant prodige du tennis. Mafia et compagnie, un bon rythme, une bonne intrigue, pas le meilleur de la série, mais ça se laisse lire. Pas encore lu. GiL
JUSTE UN REGARD
de Harlan Coben pff une intrigue compliquée, vous voulez vraiment un résumé ? Bon, allons-y : Grace a eu un accident lors d’un concert 15 ans auparavant. Elle a rencontré son mari alors qu’elle était convalescente. Un jour, elle reçoit une photo qui semble ancienne sur laquelle une jeune fille a le visage tracé d’une croix ; à côté de la jeune fille se trouve notamment son mari. Et voilà que celui-ci disparaît après avoir passé un coup de fil étrange. Nous on sait, parce que la caméra change parfois de point de vue, que le mari a été tué de sang froid par un tueur professionnel. Mais Grace, elle, ne le sait pas et est prête à tout pour retrouver son mari. En gros voilà… Alors, c’est un thriller, un vrai de vrai, où on s’attend à ce que le méchant nous saute dessus chaque fois qu’on tourne une page. Et ça, j’aime pas, je préfère les polars où on sait d’emblée ce qu’a fait le méchant, et éventuellement qui il est ; après, le plaisir consiste à suivre le flic chargé de l’enquête (Kurt Wallander par exemple) et de découvrir comment il va comprendre ce que nous savons déjà. Là, j’avais toujours l’impression de me faire manipuler, que l’auteur gardait dans sa manche les infos qui auraient fichu en l’air le suspens. Un excellent polar de COBEN. La formule y est excellente : l’intrigue, les personnages, les événements qui finalement sont les maîtres de bal. On est bousculé par les informations qui nous arrivent de toutes parts, nos idées s’entremêlent, les personnages sont impénétrables, la fin magistrale, insoupçonnée, renversante. À lire sans faute si vous êtes amateurs de polar. Un 5* bien mérité. GiL
RUPTURE DE CONTRAT, Pocket thriller, 2004, 348 pages Rupture de contrat (Pocket, 2004, 348 pages) Myron Bolitar, ex-basketteur et ex-agent du FBI, est devenu agent sportif. Il se bat dans ce monde de requins pour protéger ses poulains, notamment sa nouvelle recrue très prometteuse, Christian Steele. Quand celui-ci lui avoue avoir reçu un magazine pornographique, rempli de publicité pour lignes roses, avec sur l'une d'elle la photo de sa fiancée, disparue mystérieusement dix-huit mois plus tôt, et que le père de celle-ci vient d'être victime d'un crime crapuleux trois jours plus tôt, Myron ne croit plus aux coïncidences. Il est amené a recotoyer la soeur de la victime, la belle Jessica, qui fut la femme de sa vie jusqu'à quatre ans auparavant, et avec son aide et celle de Win, meilleur ami au gabarit trompeur de crevette mais champion en arts martiaux (bien pratique pour neutraliser tous les méchants), ils reprennent l'enquête. Un bon polar, bien construit, qui se laisse lire très facilement. Impossible à lâcher, le but de ce genre de littérature est donc atteint. L'auteur place avec soin ses fausses pistes et ses indices.
BALLE DE MATCH, Fleuve Noir, 2004,309 pages. Harlan Coben Balle de match (Pocket, 2005, 405 pages) Résumé : Myron Bolitar, ancienne star de basket et ancien agent du FBI, est devenu agent sportif. Valérie Simpson, anciennement star du tennis, tente à plusieurs reprises de le joindre, sans succès, et elle est bientôt assassinée. Son meurtre a eu lieu en pleine foule, et pourtant, personne n'a vu le meurtrier. Myron va vouloir le retrouver. Mon avis : Une affaire de meurtre qui est bien menée. Dès le départ, on est intrigué par la réaction de certains personnages, qui à priori n'ont rien à voir avec le meurtre. On va de surprise en surprise, et c'est vraiment agréable. Avec une bonne pointe d'humour. J'ai adoré l'ami de Myron qui est la preuve même que l'habit ne fait pas le moine. Pas mal du tout, je poursuivrai sans doute avec cet auteur. Myron Bolitar est aussi tenace et déterminé que jamais. Grâce à son ami Win il peut pénétrer dans n’importe quel milieu pour avoir accès aux informations indispensables à son enquête. Les deux amis sont de beaux personnages sympathiques et crédibles. Un autre bon polar d’Harlan Coben. GiL
Commentaire de laloracorse2 (10/11/2015 17:00) :
une chance de trop adapte par la tele francaise,
nul dommage j ai relu le livre pas du tout aussi bien le telefilm
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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EGOLF Tristan----LE DÉMON DE BLUE BALL
12/06/2010 13:15
Tristan EGOLF - Kornwolf : le Démon de Blue Ball
Dans la Pennsylvanie profonde peuplée d’amish rigoristes et d’une middle class rétrograde, ressurgit le démon de Blue Ball, bête mystérieuse qui jadis ravagea la région. A nouveau, des incendies, meurtres et dévastations diverses mettent le pays sens dessus dessous. Le démon de Blue Ball, caméléon doué d’ubiquité ou nouvel avatar du loup-garou, est un responsable tout désigné. Loup-garou ? Risquons une définition : créature mi homme, mi bête, érotomane à la peau translucide néanmoins parsemée de scrofules qui parcourt de grandes distances à la vitesse de l’éclair pour assouvir des pulsions meurtrières les nuits de pleine lune. Ouf ! La bête, dont les premières apparitions datent du Moyen âge, s’abrite de la lumière des périodes de haute civilisation dans des refuges troglodytes et ressurgit dans les phases de violence et d’obscurantisme. La population ravagée par la fureur et la crainte lui prête vite le visage d’Éphraïm Bontrager, jeune membre de la communauté amish, muet légèrement débile qui porte les stigmates de la créature (voir ci-dessus) En réalité une pure victime des névroses collectives et du corset asphyxiant des règles amish. Des hordes gorgées de Budweiser, armées de faux et de marteaux se livrent à une chasse à l’homme pleine de fracas et de haine. Éphraïm échappe à la curée. Dans cette société décomposée, seuls les parias méritent d’être sauvés. Ce livre est-il une pure fantasmagorie ou l’allégorie d’une Amérique profonde et de ses poches d’inculture et d’arriération ? Tout est ouvert. Chacun lira ce qu’il voudra. Il faut parfois attaquer le récit à la pioche mais quand on atteint le point d’incandescence, quel bonheur ! Des approximations dans la construction du récit et quelques provocations inutiles - simples péchés de jeunesse - sont peu de choses à côté du souffle du démiurge, marque des grands écrivains trop rarement rencontrée. Tristan Egolf, jeune Américain « découvert » en France par Patrick Modiano dans des circonstances romanesques, aura été l’éphémère auteur de deux livres dont le baroque-flamboyant Seigneur des porcheries. Il s’est suicidé il y a quelques années à l’âge de 27 ans. Une grande perte pour la littérature contemporaine. Il est difficile d’écarter l’idée que la puissance de l’écrivain a trouvé un écho dans la fragilité de sa vie. Edouard BERLET
Kornwolf : Le Démon de Blue Ball, Gallimard, 2009
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LEMIEUX Jean ---LA MARCHE DU FOU et autres
12/06/2010 13:30
La marche du fou Jacques Robitaille, alias Le Fou, est un jeune historien nationaliste. Il travaille à son mémoire de maîtrise quand il décide de changer le cours de sa trop tranquille existence. Il décide de tout vendre et de partir. D’abord à Bangkok, une ville où tout est différent. Là, il se confronte à lui-même et remet en doute ses certitudes. Il se laisse entraîner par une passion amoureuse. La vie le surprend et l’étonne enfin. Mais les déplacements de Jacques Robitaille ne s’arrêteront pas à l’univers voluptueux de Paradise Bungalow. Son voyage intérieur prendra bien des avenues. N’est-ce pas ce qu’il souhaitait ? Jacques Robitaille n’aura jamais si bien porté le nom de sa jeunesse: le Fou. Tout comme aux échecs, le Fou a une marche particulière : la diagonale. Il ne peut avancer ou reculer sans faire un pas de côté. Et dans tout apprentissage, il faut bien des détours pour arriver au but. Un roman sur la quête de la vie. On a dit... « La force d'évocation de l'auteur permet une forme simple, sans surcharge, avec un minimum de mots pourtant recherchés et sonnant comme la musique. L'histoire est solidement construite et alimentée d'une progression constante, un peu à l'image du cheminement que vit la personne centrale. De plus, le récit à la qualité d'être imprévisible. » Marie-Pierre Bouchard, Accès Laurentides LA LUNE ROUGE,
La lune rouge Jean Lemieux Collection Adulte Format de poche ISBN : 978-2-89651-116-7 Format : 10,8 x 17,8 Thèmes : policier, intrigue, enquête La lune rouge Jeune médecin aux Îles-de-la-Madeleine, François Robidoux doit se rendre chaque mois au dispensaire de l'île d'Entrée. Cette fois, coincé dans cette île sauvage et mystérieuse où chaque habitant semble porter un secret, François Robidoux se voit mêlé à deux meurtres. De peur d'être accusé, il accumule les mensonges et s'enfonce de plus en plus. Lorsque l'enquête policière sera complétée, quand les liens étranges qui unissent les habitants de l'île d'Entrée auront été mis à jour, François Robidoux sera devenu un autre homme. La lune rouge est une passionnante enquête policière dans laquelle se profilent des personnages singuliers et troublants. Mais c'est aussi, sur un ton parfois léger, parfois grave, une fascinante étude de mœurs, tissée d'observations sur la vie, l'amour, la mort. Un roman qui se laisse dévorer ! On a dit... « Le roman de Lemieux, La lune rouge, est cette chose rare dans nos lettres: un récit qui comporte une intrigue policière vraisemblable, bien conduite, et qu'on lit avec passion. En une seule soirée, pour savoir comment ça va finir. » Gilles Marcotte, L'actualité « Avec ce premier roman, étonnamment maîtrisé, original et très ingénieusement construit, Jean Lemieux vient ajouter son nom à la trop courte liste des auteurs de romans policiers québécois. » Marie-Claude Fortin, Voir Commentaires de nos lecteurs 26 mai, 2009 - 11:46 — Martin Je ne m'attendais pas à ce genre de roman. Un milieu inconnu, des personnages intriguants et différents et une intrigue policière soutenue et crédible. J'ai vraiment adoré ça. Je le conseille
ON FINIT TOUJOURS PAR PAYER
On finit toujours par payer Jean Lemieux Collection Adulte Format de poche ISBN : 978-2-89651-118-1 Thèmes : suspense, policier, meurtre, enquête policière On finit toujours par payer Par une nuit pluvieuse d’octobre, la belle Rosalie Richard, fille d’un pêcheur de crabes, disparaît derrière un bar de Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine. On retrouve son corps nu dans un endroit désert, les mains liées et le cou brisé, des coquillages répandus sur le ventre. Pour le sergent André Surprenant, il est évident que le cadavre n’a pas été abandonné dans ce lieu de façon fortuite. Psychopathe ou non, le meurtrier s’est livré à une mise en scène. Dans cet univers clos et venteux, André Surprenant cherche à percer les secrets des habitants de l’île. Ses méthodes peu orthodoxes l’amèneront à des conclusions imprévues. On finit toujours par payer est une intrigue policière passionnante et méticuleusement tissée, au ton parfois sombre mais souvent humoristique. Un récit parsemé de réflexions sur l’amour, la vie, la mort et la maladie mentale. Un tableau à la fois léger et grave, peuplé de personnages attachants et réalistes. Un polar qui captivera le lecteur jusqu’à la dernière page ! On a dit... « L'octobre brumeux et humide suinte entre les pages meurtrières de ce roman qui nous fait rêver d'une littérature policière qui, à l'instar des plus grands (Hammet, Ellroy, Japrisot...), se sert à merveille du genre pour nous faire plonger au coeur des âmes et des lieux les plus noirs de nos existences. » MIchel Vézina, Ici « Romancier sensible tant à la vie de ses personnages qu'aux humeurs du temps, styliste à l'Écriture vive et capable de fines touches d'humour, Lemieux nous offre, à n'en pas douter, l'un des meilleurs polars québécois de ces dernières années. » Stanley Péan, Le Libraire Commentaires de nos lecteurs 26 mai, 2009 - 11:44 — Pierre Je connaissais pas cet auteur et j'ai été agréablement surpris. C'est l'un des meilleurs romans policiers québécois que j'ai lu. L'intrigue se tient, c'est bien écrit et ça tient en haleine jusqu'au bout. Merci monsieur Lemieux!
LE MORT DU CHEMIN DES ARSÈNE, La courte échelle, 2009, 452 pages La courte échelle lance Le mort du chemin des Arsène de Jean Lemieux Une deuxième enquête pour le sergent-détective Surprenant Drame aux Îles-de-la-Madeleine. Meurtre ou suicide ? Dans cet archipel isolé, chaque secret en cache un autre…
Montréal, 23 septembre 2009 - Lauréat des Prix France-Québec/Philippe Rossillon et Arthur-Ellis en 2004 pour son roman On finit toujours par payer, Jean Lemieux s’est taillé une place de choix sur la scène de la littérature québécoise. Cet automne, le revoici avec le polar Le mort du chemin des Arsène, une deuxième enquête de son personnage, le sergent-détective Surprenant. « Une fois de plus, l’écrivain nous plonge dans le huis clos des Îles-de-la-Madeleine et nous entraîne dans une intrigue fascinante. Le détective Surprenant mettra tout en œuvre pour résoudre le mystère autour du Madelinot Romain Leblanc, un violoneux au sommet de sa gloire retrouvé mort dans sa maison. Sur fond de musique traditionnelle, Lemieux nous livre un polar psychologique rempli de rebondissements où le suspense garde le lecteur en haleine jusqu’à la fin. » Jean Lemieux dit son son roman « Par rapport à la première enquête de Surprenant, la narration est plus ambitieuse et fait appel à plusieurs points de vue. J’ai voulu plonger plus avant dans la psychologie des personnages. J’ai abordé des thèmes très personnels, les relations familiales, les ressorts de la création artistique, l’ironie du destin, la solitude devant la mort. Même si le roman policier est, par essence, un genre dramatique, j’ai voulu faire de ce roman un livre agréable, ludique, semé de scènes où éclatent l’humour et la joie de vivre des insulaires. » Jean Lemieux est un auteur de grand talent. Il a un style très imagé qui coule allègrement et nous plonge dans une lecture suave et poignante. « Le mort du chemin des Arsène » est un roman très réussi qui nous fait nous questionner continuellement, nous dévoilant les éléments du drame un grain à la fois. Un bon polar psychologique et social québécois. GiL
Le mort du chemin des Arsène Alors qu’il s’apprête à quitter son poste aux Îles-de-la-Madeleine, le sergent-détective André Surprenant doit mener une dernière enquête. Le cadavre d’un homme a été retrouvé dans sa maison de L’Étang-du-Nord. Une carabine est posée sur ses jambes, les portes sont verrouillées ; tout porte à croire qu’il s’est suicidé. Mais pourquoi Romain Leblanc, musicien au sommet de sa gloire, grand tombeur de femmes, riche propriétaire depuis un récent héritage, se serait-il enlevé la vie ? Surprenant est sceptique. Plongé en pleine tourmente dans sa vie personnelle, il tente de comprendre ce Romain Leblanc à qui tout semblait sourire. Quels fantômes ses recherches feront-elles resurgir du passé ? Au fil de son enquête, André Surprenant découvre peu à peu que dans cet archipel isolé, battu par les vagues et le vent, chaque secret en cache un autre… Ce que l’auteur a dit de son roman : Le mort du chemin des Arsène est un roman policier centré sur le meurtre de Romain Leblanc, un virtuose du violon des Îles-de-la-Madeleine. Au-delà de l’élucidation du crime, le livre raconte le parcours du sergent-détective Surprenant, qui s’apprête à quitter l’archipel moins d’un an après les événements relatés dans On finit toujours par payer. Le roman est campé dans l’univers de la musique traditionnelle et de la chanson. La musique, au sens large, est au cœur de l’intrigue, tant par la place qu’elle occupe dans la vie des principaux protagonistes que dans celle de Surprenant. Sur le plan social, le roman se situe à l’interface de deux sociétés, les Madelinots « de souche » et les gens d’en dehors. Par rapport à la première enquête de Surprenant, la narration est plus ambitieuse et fait appel à plusieurs points de vue. J’ai voulu plonger plus avant dans la psychologie des personnages. J’ai abordé des thèmes très personnels, les relations familiales, les ressorts de la création artistique, l’ironie du destin, la solitude devant la mort. Même si le roman policier est, par essence, un genre dramatique, j’ai voulu faire de ce roman un livre agréable, ludique, semé de scènes où éclatent l’humour et la joie de vivre des insulaires.
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