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JE M'APPELLE MARIE, récit de Christian TÉTREAULT, 2007, 2016 pages, Québec
09/06/2018 15:32
TÉTREAULT Christian
JE M'APPELLE MARIE, récit. 2007, 206 pages, Québec, ****
Un récit touchant, le récit d'une famille éprouvée par la mort d'une enfant de deux ans, MARIE, jumelle de son frère FÉLIX. La mort peut déranger, troubler mais peut également réunir : chaque enfant a des possibilités et des limites. Nul n'est une copie conforme d'un autre, chacun est original, unique, a une personnalité et une vie propre.
MARIE, deux ans, est morte d'une épiglottite aiguë consécutive à une infection par l'hémophilus influenzae.
Un récit d'une écriture appliquée, soignée, authentique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« MARIE, FÉLIX et moi sommes acclamés partout où nous nous produisons. On nous regarde.On nous admire. Je n'en finis plus d'accepter les éloges et les compliments. Un triomphe. »
MARIE est sérieuse. « C'est son exercice favori : tester l'élasticité des lois.
FÉLIX. Il rit à rien. Tout le fait rire. C'est un joyeux luron, ce Félix. Je n'ai même pas à le toucher. Je lui montre mes doigts qui dansent dans les ais et il craque. »»
« FÉLIX. Il est désormais la bouée à laquelle s'accrochent ces âmes à l'agonie, au bout de leur capacité à endurer la souffrance. »
« Vivez pour FÉLIX. Deux ans, trois mois et quinze jours, et déjà toute cette responsabilité. »
« Il ne peut y avoir de vrai bonheur sans sagesse ni conscience. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« Ce livre raconte l’histoire bouleversante de Marie, petite fille foudroyée par la mort à la suite d’une maladie en apparence bénigne, à l’âge tendre de deux ans, trois mois et quatorze jours. Le choc frappe ses parents et tout son entourage : « Le 29 septembre 1985, je croyais que la vie s’était arrêtée, que la vie avait frappé le mur. » Ce livre est le récit de parents courageux qui décident de poursuivre leur route et de réaliser leur rêve d’avoir d’autres enfants. En prime, l’auteur constate qu’en réalité leur fille ne les a jamais vraiment quittés, qu’elle vit toujours dans leur cœur et qu’elle occupe une place de choix au sein de la famille. Et, surtout, que la mort de cette enfant a fait de lui un homme meilleur et lui a permis de vivre un bonheur auquel il n’aurait jamais eu accès sans cette épreuve. Marie est devenue sa source d’inspiration et son ange gardien. «
DESCRIPTION DU LIVRE
« Christian Tétreault raconte l'histoire de sa fille Marie, emportée à l'âge de deux ans par une maladie foudroyante. Profondément affectés par ce drame, sa compagne et lui décident de poursuivre leur route, malgré l'insupportable absence. Peu à peu, ils prennent conscience que leur petite ne les a pas vraiment quittés, mais qu'elle est présente dans leur cœur, dans leur vie et au sein de leur famille, où elle occupe une place de choix. Marie devient leur ange gardien. Malgré tout, l'auteur affirme que ce drame l'a rendu meilleur, l'a sensibilisé aux valeurs essentielles et lui a ouvert les portes d'un bonheur serein. »
http://www.editions-homme.com/appelle-marie/christian-tetreault/livre
Un lecteur :
« Papa est une machine à parler, tout est un sujet de conversation. Maman est une machine à bouger et à agir. Il y a toujours quelque chose à faire. Papa a toujours retenu ce syllogisme à la Yogi Berra: «J’en fais tellement que j’ai pas le temps de rien faire.»
Au fil des jours, des discussions et des caresses, leur relation se précise. Leurs rapports se dessinent. Leur dynamique s’établit. Leurs différences surtout se découvrent. Ils réalisent qu’ils sont arrivés ensemble sur leur petite île de bonheur en provenance d’univers totalement différents. Même quartier, même type de bungalow. Mais c’était bien différent entre les murs et dans le quotidien, entre les oreilles et dans le cœur, sur les sentiers. «www.babelio.com
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PABLO ESCOBAR MON PÈRE, récit de JUAN PABLO ESCOBAR, 2017, 433 pages, ****
13/06/2018 10:44
ESCOBAR Juan Pablo
PABLO ESCOBAR MON PÈRE, 2017, 433 pages, ***
Récit par le fils de PABLO ESCOBAR, le plus grand trafiquant de drogue de tous les temps. Plus de vingt ans après une chasse à l'homme qui a marqué l'histoire, son fils délivre enfin la vérité sur ces événements tragiques.
Après la mort de Pablo Escobar, sa famille a vécu l'horreur du rejet, de l'exploitation, de l'emprisonnement pendant plus de dix années tout simplement parce qu'il portait son nom même s'ils avaient réussi à changer légalement de nom selon les procédures officielles.
Une histoire touchante et amère qu'a dû subir sa femme et ses deux enfants.
PABLO ESCOBAR avait une image de soi très fondamentale et la seule justice était la sienne. Il protégeait sa famille. Il était généreux envers les pauvres et les démunis de son pays, la COLOMBIE. Il a fait bâtir des terrains de sport et des maisons pour les familles pauvres. Il élimine tout ceux qui s'attaquent à son commerce, à sa fortune de vingt-cinq milliards de dollars, à sa famille.
À sa mort ses héritiers ont été ruinés par les membres de la famille ESCOBAR qui ont tout raclé, ses propriétés et sa fortune sous toutes ses formes : terrains, hélicoptères, avions, immeubles, objets d'art, collections d'autos donc toutes ses possessions. Il ne restait rien à ses héritiers pour survivre et changer de mode de vie.
Un homme dur et généreux, une vie renversante. Un homme contradictoire. Une vision de la vie digne des grands capitalistes escrocs, arnaqueurs, fraudeurs.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Ce livre ne pointe la responsabilité de personne. Au lieu de cela, il offre des réflexions sur la COLOMBIE, le fonctionnement de sa politique et les raisons qui permettent à ce pays d'engendrer des gens comme mon père.
Je n'ai aucune arrière-pensée ni dessein inavouable. Ce livrd'hommes armése n'a pas non pus la prétention d'apporter la vérité absolue mais est une recherche intime et personnelle. »
« PABLO ESCOBAR. Très bientôt, je vais démarrer une révolution, mais ce sera ma révolution. »
« PABLO avait découvert le business qui ferait rapidement de lui un millionnaire : le trafic de cocaïne. »
« Tel était mon père...un homme capable de tout donner pour sa famille, mais aussi capable de tout détruire sur son passage... il n'utilisait la terreur pour intimider ses ennemis.
Quel que soit le domaine, il ne reculait jamais. Mon père utilisait pleinement l'armée de criminels qu'il avait sous son commandement. Et rien ne pouvait l'arrêter. »
« LES EXTRADIABLES. Mieux vaut une tombe en Colombie qu'une cellule aux États-Unis. »
« Quiconque n'est pas avec moi est contre moi. »
MEDELLIN était une zone de guerre, des escouades d'hommes armés rôdaient partout en ville. Nous avions le sentiment d'être en guerre civile. »
« JUAN À SON PÈRE. Je ne pense pas que la violence peut nous sortir de là. Tu devrais penser à autre chose. Papa, personne ne gagne de guerres contre les institutions. On ne peut que perdre. »
POUR EN SAVOIR DAVANAGE :
Résumé :
« Ce que la série Narcos ne vous a pas dit...Entre la myriade de livres écrits, et la série déjà culte " Narcos ", nous pensions que tout avait déjà été dit sur l'ascension fulgurante et la descente aux enfers de Pablo Escobar, le plus grand trafiquant de stupéfiants de tous les temps. Mais ces versions ont toujours été racontées d'un point de vu extérieur, incapables de dévoiler la véritable intimité du personnage, occultant bien souvent une partie de la vérité.
Aujourd'hui, vingt ans après une chasse à l'homme acharnée, son fils lève le voile sur un des personnages les plus marquants du vingtième siècle. Découvrez le portrait d'un homme tout en contradiction, généreux avec les autres, père de famille aimant, et également capable d'actes d'une violence et d'une cruauté inouïe. À travers les yeux de son fils, plongez dans l'univers intérieur d'un homme célébré par certains comme un Robin des Bois à la main généreuse, et craint par d'autres comme le chef impitoyable de la plus grande mafia de l'histoire de l'humanité. À la mort d'Escobar, son fils, encore adolescent, jura de le venger.
Mais Escobar Junior réalisa vite qu'il s'agissait pour cela de suivre les traces de son père ? quelque chose qu'aucun des deux n'avaient jamais souhaité. Une fois le coeur apaisé, il décida de dénoncer l'héritage de Pablo Escobar. Il ne s'agit pas là de l'histoire d'un fils en quête de rédemption, mais de son regard éclairé sur les conséquences de la violence, et sa tentative d'y mettre un terme. »
Un lecteur :
« Pablo Escobar est devenu l'un des plus grand narcotrafiquant de notre époque et également, qu'on le veuille ou non, une sorte de star mondiale que la télé ( la série Narcos par exemple ) ou l'opinion publique aurait tendance à sacraliser .
Vingt-quatre ans après la mort d'Escobar, son fils, Juan Pablo Escobar, tente d'aller cà l'encontre cette sanctification et raconte un père inédit, et surtout une personnalité vraiment complexe et contradictoire.
A la fois crapule notoire et bon samaritain, Escobar aura autant oeuvré que détruit, dans une Colombie dans laquelle la politique, la justice et le crime s'entremêlent, une société.rongée par la corruption, la violence et la pauvreté.
Avec en sa possession plein d'informations inédites sur son père, son fils donne de lui sa vérité et une image plus négative que ce que la presse colombienne aurait pu donner, l'image de Robin des Bois que la presse lui a souvent donné est balayée par la vérité du personnage, celle d'un trafiquant de drogue sans scrupules.
Année après année, le fils raconte sa relation avec son père, mais aussi les grands moments de la vie de Pablo Escobar, de la vie faste à la traque, en passant la prison.
Ayant été très tot confronté à un milieu plein de violences, de trahisons, de coups bas, Juan Pablo Escobar raconte sa relation avec son père avec précision ( un peu trop même tant on peut être perdu par les détails et les noms de tout l'entourage de Pablo) et sincérité , des années de cavale, de peur, de meurtres et de sang , de celui qui fut incontestablement un des plus grands criminels de l'histoire. »
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LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, Méditations cosmiques, de Hubert REEVES, 2017, 324 pages
10/10/2018 12:35
REEVES Hubert
LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, MÉDITATIONS COSMIQUES, 2017, 324 pages
Un livre éloquent, élaboré qui touche le multivers, l'univers, la vie de l'homme sur terre de la naissance planétaire à nos jours. On se retrouve, on s'ajuste, on comprend. Hubert REEVES est un bon maître, un bon formateur, un bon professeur de sciences.Par lui, on comprend mieux l'univers planétaire car il utilise les arts, la musique, la littérature pour nous introduire dans son univers de connaissances scientifiques d'astrophysicien. La vie avant la naissance de l'humanité, de la vie sur notre planète Terre expliquée par ses méditations cosmiques. « L'univers-a-t-il un sens? » demeure l'éternelle question.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Y réfléchir, c'est aussi chercher à se rassurer. »
Chez soi dans l'univers. » « La nature est intelligente. »
« Chacun le sait, l'eau est un solvant. »
« Mais cela ne signifie pas que cette croissance de la complexité a été programmée et devait arriver. »
« La vie, c'est la matière qui fleurit. C'est la graine qui germe quand elle trouve un terreau favorable. »
« Conscience de l'univers. Notre voie lactée, contenant chacune des centaines de milliards d'étoiles comme le Soleil. »
« Sommes-nous un simple incident sans importance? »
« Sommes-nous, une peste dont la nature serait heureuse de se débarrasser pour retrouver l'harmonie que nous continuons à détériorer? »
« Sigmund FREUD. Le chaos biologique : nous descendons de lignées animales qui on évolué à partir d'espèces microscopiques apparues il a plus de 3 milliards d'années. C'est l'apport de DARWIN et des biologistes. »
« Les humais ont souvent joué un rôle dévastateur sur la nature et la biodiversité. Les humains pourraient s'éliminer eux-mêmes. »
« JE SUIS UN HABITANT DU COSMOS. »
« SI DIEU EXISTE J'ESPÈRE QU'IL A UNE BONNE EXCUSE. » Woody Allen
« Toute l'activité humaine ne fait que tendre l'univers vers la mort.DIEU est l'invention d'une mythologie pour différentes cultures. »
« La mort thermique de l'univers n'est plus un scénario inéluctable ni même possible de la cosmologie contemporaine. »
« La matière est grosse que la vie. »
« L'univers a près de 14 milliards d'années I13,78) »
« La pourriture doit laisser place au terme « recyclage »
« Se dissoudre en molécules. C'est la grande loi cosmique de la Vie. Depuis plus de 3 milliards d'années jusqu'à plusieurs kilomètres de profondeur. »
/Il y a environ 3 millions d'années. C'est notre ancêtre, le premier HOMONIDÉ, UNE ESPÈCE ANIMALE, COUSINE DU CHIMPANZÉ . Mais il a un avantage : SON INTELLIGENCE. »
POUR EN SAVOIR DAVANTGE :
Résumé :
Près de l'étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l'eau calme, se trouve un banc de bois : "Le banc du temps qui passe".
Je m'y assois pour tenter de sentir ce mince filet du temps qui nous porte tout au long de notre existence.
Après un moment de silence, me viennent à l'esprit des pensées qui prolongent ma constante interrogation sur le monde. Méditer sur ce monde qui m'émerveille, me fascine et m'inquiète à la fois, c'est aussi chercher à me rassurer.
Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à cœur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète.
Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.
H. R. Les éditeurs
Un lecteur :
« « le long sentier vers l'humanisation de l'humanité est éclairé par trois luminaires : le désir de comprendre le monde (la science), de l'embellir (l'art) et d'aider les êtres vivants à vivre (l'empathie).
Trois mots à retenir : “ connaître ”, “ créer ”, “ compatir ”. »
Ce court texte du chapitre 5, “Ecologiques”, résume bien, à mon sens, les enseignements que nous prodigue l'astrophysicien Hubert Reeves dans “Le banc du temps qui passe”.
Il s'agit, en quelque sorte, d'un livre testament dans lequel l'auteur prolifique et remarquable vulgarisateur nous livre ses pensées intimes, ses “méditations cosmiques” (sous-titres du livre).
À travers treize chapitres, tout ce qui l'inquiète, le réjouit, le poursuit, le rassure, l'interroge, le fait avancer, le fait douter, … nous est donné avec simplicité et sincérité.
Chaque chapitre constitue un ensemble qui traite d'un sujet particulier et se compose de textes concis qui sont autant de facettes du sujet traité : Visions du monde, La place de l'homme dans l'univers, Croyances et religion, le cosmos et la vie, Ecologiques, le réveil vert (Hubert Reeves est aujourd'hui président d'honneur de l'association Humanité et Biodiversité et de la nouvelle Agence française pour la biodiversité), “Ça chantait dans ma tête”, Que sais-je, le merveilleux hasard, Quand la matière se structure, Cosmologiques, Connivences et Sujets nébulaires.
Hubert Reeves, à l'instar d'autres grands scientifiques, a cette humilité qui parle vrai, ce désir de partager et d'informer; un régal à lire et à … méditer. » www.babelio.com
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JACQUES ELLUL, l'homme qui avait presque tout prévu, de Jean-Luc PORQUET, 2003, 265 pages, *****
04/11/2018 14:28
ELLUL Jacques par Jean-Luc PORQUET
L'HOMME QUI AVAIT (PRESQUE) TOUT PRÉVU, 2003, 265 pages
« JACQUES ELLUL est un maître de la connaissance planétaire de l'Écologie, de l'Environnement mondial. C'est un penseur qui a suivi toute sa vie de très près la cause, la situation de l'Environnement sur la planète TERRE.
C'est un incontournable de l'écologie mondiale. C'est un surhomme dans son domaine scientifique.
C'est une référence de première ligne.
CE QUE VOUS VOUS POSEZ COMME QUESTION ÉCOLOGIQUE TROUVERA RÉPONSE DANS CE LIVRE DÉDIE À L'HOMME ET À L'ÉCOLOGIE DE SA PLANÈTE.
Dans ce livre, 20 idées fortes sur la technique sont scientifiquement élaborées :
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Le tire-bouchon n'est pas l'ennemi. La technique a récemment changé de nature et de forme
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Futurologue : un métier sans avenir. La technique rend l'avenir impensable. Ce qui nous attend.
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Impossible de ne pas fabriquer la bombe atomique! La technique n'est ni bonne ni mauvaise,Toujours là la Bombe.
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Chaque jour mille nouveautés surgissent. L'homme ne maîtrise pas la technique : elle s'auto-accroît en suivant sa propre logique.Le frigo qui commande le jus d'orange.Des milliards de neurones pour la Xbox.
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On finira bien par trouver une solution! La technique crée des problème's, qu'elle promet de résoudre grâce à de nouvelles techniques. Tomates, drone, nucléaire.
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C'est trop compliqué pour vous les enfants! La technique n'en fait qu'à sa tête, et tant pi pour la démocratie!Après le « dîner de cons », la conférence de consensus?
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Adorons L'ordinateur. Qui Fait Gagner Du Temps. La technique est devenue une religion.On y croit toujours.
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Vous vous attaquez à la science, monsieur! La technique, c'est sacré : elle ne supporte pas d'être jugée.
Des comités d'éthique très toc.
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Une machine qui tourne toute seule. La technique renforce l'État. Pan sur le becquerel!
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L'usine à poulets sera mondiale ou ne sera pas. Les transnationales sont les enfants de la technique.Adieu poulet!
N.B. La liste des idées fortes de l'auteur continue jusqu'au nombre 20.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage :
Résumé :
« JACQUES ELLUL (1912-1994) est plus connu aux États-Unis qu'en France. Au début des années soixante, enthousiasmé, Aldous Huxley fit traduire et publier avec succès son maître-livre La technique ou l'enjeu du siècle, depuis élevé au rang de classique étudié à l'université. Aujourd'hui, la plupart de ses livres sont introuvables en librairie, même si le mouvement écologique, dont il fut un des précurseurs, lui doit beaucoup ; ainsi est-il le maître à penser de José Bové.
Cet homme libre, à l'écart de toutes les chapelles, à la fois libertaire et croyant, solitaire et engagé dans son siècle, avait tout prévu, ou presque. Des crises comme celle de la vache folle, et notre brusque désarroi devant notre assiette ? Il les avait prévues.
La très désagréable impression, dans ce domaine comme dans d'autres (OGM, réchauffement climatique, déchets nucléaires, pesticides, amiante, air pollué, antennes-relais, sites Seveso, etc.), d'être confrontés à des choix qui nous dépassent infiniment, et d'aller vers un monde de plus en plus incertain, risqué, aliénant ? Il l'avait prévue. La ferme volonté des scientifiques de fabriquer, par le clonage et les manipulations génétiques, non seulement des plantes et des animaux " améliorés ", mais un homme supérieur, un surhomme ? Il l'avait prévue.
Non seulement il avait prévu ces phénomènes, mais il les avait pensés, analysés, jaugés tout au long d'une œuvre aussi féconde que torrentielle (près de cinquante ouvrages). Persuadé que la technique mène le monde (bien plus que la politique et l'économique), il a passé sa vie à analyser les mutations qu'elle provoque dans nos sociétés, et son emprise totalitaire sur nos vies. Dans cet ouvrage, Jean-Luc Porquet expose vingt idées fortes d'Ellul, et les illustre par des sujets d'actualité. On verra qu'à l'heure où le mouvement critique contre la mondialisation cherche des clefs pour comprendre et, agir, cette pensée radicale, généreuse et vivifiante a des chances de s'imposer comme une référence indispensable. » LES ÉDITEURS
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LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL
05/02/2019 17:05
BIDAR Abdennour, philosophe
LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation. 2018, 104 pages,
Les Liens qui Libèrent
Résumé
"La première grande lutte sociale du XXIe siècle sera pour l'instauration d'un
revenu universel, perçu à vie par chacun dès sa majorité et suffisant pour mener
une vie décente. Car ce revenu est le moyen le plus concret, le plus puissant,
dont nous disposons pour nous délivrer de la servitude capitaliste, qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation: " toute ta vie
dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et tout ton bonheur
dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins ".
Or, la nécessité de travailler n'est plus aujourd'hui qu'une contrainte
artificielle, parce que nos technologies, nos machines, sont si puissantes
qu'elles réduisent toujours plus la part du travail humain. La revendication du
revenu universel n'est donc plus une utopie, c'est l'adaptation de nos vies aux
possibilités réelles du temps présent. Mais qu'allons-nous faire de ce temps
libéré, si nous l'obtenons ? Si c'est pour consommer encore plus, nous resterons
tenus par la seconde chaîne du capitalisme. Par conséquent, le combat pour le
revenu universel doit être en même temps une grande réflexion sur son usage.
John Maynard Keynes nous invitait dès les années 1930 à réfléchir à cette
mutation proche de l'histoire humaine où " le vieil Adam " n'aura plus à gagner
son pain à la sueur de son front et devra supporter le vertige formidable et
redoutable d'une liberté entièrement nouvelle. Saurons-nous la consacrer, comme
il l'espérait, " à nos vrais problèmes, ceux de la vie et des relations entre
les hommes, ceux des créations de l'esprit, ceux de la religion " et aux moyens
de " mener une vie judicieuse, agréable et bonne " ?
Bref, le défi du revenu universel est double : nous délivrer de l'esclavage
capitaliste, et nous donner le loisir de faire des questions essentielles de
notre condition non plus un supplément d'âme pour soirées et weekends mais la
quête quotidienne d'une vie douée de sens. »
https://www.chapitre.com/BOOK/abdennour-bidar/liberons-nous-des-chaines-du-travail-et-de-la-consommation,77758636.aspx
« Toute ta vie dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et
tout ton bonheur dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins. »
Telle pourrait être la devise attribuée à cette servitude capitaliste qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation.
Libérons-nous de ces esclavages absurdes! Mais comment? Par l'instauration d'un
revenu universel, attribué sans conditions à tous ceux qui en font la demande et
suffisant pour mener une vie décente. Utopie? Hier oui, aujourd'hui non.Notre
niveau de développement produit désormais une telle quantité de richesses qu
c'est devenu parfaitement réaliste...si la répartition de ces richesses devient
équitable.
La vraie question est ailleurs : si nous ne passons plus l'essentiel de notre
vie à travailler, qu'allons-nous faire de tout ce temps libéré? Dès 1930, John
Maynard Keynes nous invitait à réfléchir cette mutation de l'humanité où le
/vieil ADAM » n'aurait plus à gagner son pain à la sueur de son front, mais
devrait apprendre à assumer le vertige d'une liberté entièrement nouvelle. Or
nous y sommes. Allons-nous donc être capables de nous consacrer enfin « à nos
vrais problèmes,ceux de la vie et des relations entre les hommes, ceux des
créations de l'esprit », et aux moyens de « mener une vie judicieuse, agréable
et bonne »?
LES ÉDITEURS
« C'EST SURTOUT AUX JEUNES ENGAGÉS DANS LA SOCIÉTÉ D'AVOIR À NOUS MONTRERR LE
CHEMIN, DE PRENDRE LES IDÉES RADICALES, UTOPIQUES ET DE LES POUSSER JUSQU'À CE
QU'ELLES DEVIENNENT SOUDAINEMENT RÉALISTES. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Retenus en otages. Une usine de cellulose...émanations. »Une multinationale
indonésienne : Nous irons produire ailleurs , et vous vous retrouverez avec 250
chômeurs en plus sur votre territoire, qui souffre déjà terriblement sur le plan
économique. »
« Une possibilité nouvelle :disposer d'un « revenu universel » ou « allocation
universelle » sans conditions à tous les citoyens un revenu de base, cumulable
avec tout autre revenu. »
« Deux effets! Un, la mulltinationale perdrait son moyen de chantage, deux : se
poser la question de savoir s'il veut vraiment travailler dans cette usine."
« Une alternative fermée : emploi-argent, pas d'emploi-pas d'argent.
C'est-à-dire de renterer dans le rang! »
« On fabrique ainsi une armée de robots sur adaptés au système. »
« OSONS LE MOT ESCLAVAGE. »
« ARISTOTE : le fait qu'un homme libre ne pouvait pas se soumettre lui-même à la
nécessité de travailler : il lui fallait des esclaves...pour se débarrasser de
l'esclavage du travail! »
« Il y a esclavage quand il y a domination. »
« Les plus riches : ils sont asservi aussi bien les ressources naturelles que
les populations, la matière grise, les États eux-mêmes... dans leurs paradis
fiscaux.2
« Il faut que le travail coûte le moins possible et qu'il soit le plus
performant possible. »
« Ils font de l'employé un travailleur jetable. »
« Ils nous maintiennent dans le cadre d'une société du travail. »
« Système capitaliste de travailleurs. Les pauvres, sous-payés, sous protégés,
« ¼ des travailleurs Américains seraient des travailleurs pauvres, payés au 2/3
du salaire moyen. »
« Le capitalisme , en créant sans arrêt de nouveaux besoins, à vouloir désirer
toujours plus. »
« Pulsion de mort plutôt que pulsion de vie. »
« Il est inévitable que nous ne le soyons jamais heureux. »
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