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LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL
05/02/2019 17:05
BIDAR Abdennour, philosophe
LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation. 2018, 104 pages,
Les Liens qui Libèrent
Résumé
"La première grande lutte sociale du XXIe siècle sera pour l'instauration d'un
revenu universel, perçu à vie par chacun dès sa majorité et suffisant pour mener
une vie décente. Car ce revenu est le moyen le plus concret, le plus puissant,
dont nous disposons pour nous délivrer de la servitude capitaliste, qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation: " toute ta vie
dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et tout ton bonheur
dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins ".
Or, la nécessité de travailler n'est plus aujourd'hui qu'une contrainte
artificielle, parce que nos technologies, nos machines, sont si puissantes
qu'elles réduisent toujours plus la part du travail humain. La revendication du
revenu universel n'est donc plus une utopie, c'est l'adaptation de nos vies aux
possibilités réelles du temps présent. Mais qu'allons-nous faire de ce temps
libéré, si nous l'obtenons ? Si c'est pour consommer encore plus, nous resterons
tenus par la seconde chaîne du capitalisme. Par conséquent, le combat pour le
revenu universel doit être en même temps une grande réflexion sur son usage.
John Maynard Keynes nous invitait dès les années 1930 à réfléchir à cette
mutation proche de l'histoire humaine où " le vieil Adam " n'aura plus à gagner
son pain à la sueur de son front et devra supporter le vertige formidable et
redoutable d'une liberté entièrement nouvelle. Saurons-nous la consacrer, comme
il l'espérait, " à nos vrais problèmes, ceux de la vie et des relations entre
les hommes, ceux des créations de l'esprit, ceux de la religion " et aux moyens
de " mener une vie judicieuse, agréable et bonne " ?
Bref, le défi du revenu universel est double : nous délivrer de l'esclavage
capitaliste, et nous donner le loisir de faire des questions essentielles de
notre condition non plus un supplément d'âme pour soirées et weekends mais la
quête quotidienne d'une vie douée de sens. »
https://www.chapitre.com/BOOK/abdennour-bidar/liberons-nous-des-chaines-du-travail-et-de-la-consommation,77758636.aspx
« Toute ta vie dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et
tout ton bonheur dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins. »
Telle pourrait être la devise attribuée à cette servitude capitaliste qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation.
Libérons-nous de ces esclavages absurdes! Mais comment? Par l'instauration d'un
revenu universel, attribué sans conditions à tous ceux qui en font la demande et
suffisant pour mener une vie décente. Utopie? Hier oui, aujourd'hui non.Notre
niveau de développement produit désormais une telle quantité de richesses qu
c'est devenu parfaitement réaliste...si la répartition de ces richesses devient
équitable.
La vraie question est ailleurs : si nous ne passons plus l'essentiel de notre
vie à travailler, qu'allons-nous faire de tout ce temps libéré? Dès 1930, John
Maynard Keynes nous invitait à réfléchir cette mutation de l'humanité où le
/vieil ADAM » n'aurait plus à gagner son pain à la sueur de son front, mais
devrait apprendre à assumer le vertige d'une liberté entièrement nouvelle. Or
nous y sommes. Allons-nous donc être capables de nous consacrer enfin « à nos
vrais problèmes,ceux de la vie et des relations entre les hommes, ceux des
créations de l'esprit », et aux moyens de « mener une vie judicieuse, agréable
et bonne »?
LES ÉDITEURS
« C'EST SURTOUT AUX JEUNES ENGAGÉS DANS LA SOCIÉTÉ D'AVOIR À NOUS MONTRERR LE
CHEMIN, DE PRENDRE LES IDÉES RADICALES, UTOPIQUES ET DE LES POUSSER JUSQU'À CE
QU'ELLES DEVIENNENT SOUDAINEMENT RÉALISTES. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Retenus en otages. Une usine de cellulose...émanations. »Une multinationale
indonésienne : Nous irons produire ailleurs , et vous vous retrouverez avec 250
chômeurs en plus sur votre territoire, qui souffre déjà terriblement sur le plan
économique. »
« Une possibilité nouvelle :disposer d'un « revenu universel » ou « allocation
universelle » sans conditions à tous les citoyens un revenu de base, cumulable
avec tout autre revenu. »
« Deux effets! Un, la mulltinationale perdrait son moyen de chantage, deux : se
poser la question de savoir s'il veut vraiment travailler dans cette usine."
« Une alternative fermée : emploi-argent, pas d'emploi-pas d'argent.
C'est-à-dire de renterer dans le rang! »
« On fabrique ainsi une armée de robots sur adaptés au système. »
« OSONS LE MOT ESCLAVAGE. »
« ARISTOTE : le fait qu'un homme libre ne pouvait pas se soumettre lui-même à la
nécessité de travailler : il lui fallait des esclaves...pour se débarrasser de
l'esclavage du travail! »
« Il y a esclavage quand il y a domination. »
« Les plus riches : ils sont asservi aussi bien les ressources naturelles que
les populations, la matière grise, les États eux-mêmes... dans leurs paradis
fiscaux.2
« Il faut que le travail coûte le moins possible et qu'il soit le plus
performant possible. »
« Ils font de l'employé un travailleur jetable. »
« Ils nous maintiennent dans le cadre d'une société du travail. »
« Système capitaliste de travailleurs. Les pauvres, sous-payés, sous protégés,
« ¼ des travailleurs Américains seraient des travailleurs pauvres, payés au 2/3
du salaire moyen. »
« Le capitalisme , en créant sans arrêt de nouveaux besoins, à vouloir désirer
toujours plus. »
« Pulsion de mort plutôt que pulsion de vie. »
« Il est inévitable que nous ne le soyons jamais heureux. »
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BESTIAIRE, confessions animales de Serge BOUCHARD, 2006, 123 pages, Québec
04/05/2019 13:47
BOUCHARD Serge
BESTIAIRE, confessions animales,2006, 123 pages, Québec
Poésie et humour. Chaque animal a sa fable, sa renommée, son historique, ses histoires à raconter.
Chaque animal a sa réalité et sa fiction, ses dictons, ses images du présent et du passé.
Chacun joue un rôle de jeune premier dans la nature.Chacun a son histoire à raconter, la réalité
de sa vie.
Les animaux nous parlent, se racontent dans ce Bestiaire. Chaque animal joue un rôle dans la nature.
Chaque animal a sa poésie. Les animaux sont heureux sans l'homme.
"La finesse d'hier n'est plus à la mode quand il s'agit de penser aux animaux sauvages."
Gilles LAGROIS, Aucclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Résumé :Des profondeurs de nos forêts, les éditions du passage présentent un splendide ouvrage qui devrait séduire la moyenne des ours : Confessions animales, BESTIAIRE. Vingt-trois textes du fameux anthropologue Serge Bouchard, écrits de sa plus belle plume, ludique et savante, et abondamment illustrés d'œuvres de Pnina C. Gagnon, artiste peintre qui possède également sa propre patte, dans un style oscillant du réalisme à l'art naïf.
"Je suis le loup, je suis la loutre, je suis le caribou, je suis le pékan... " Vingt-trois bêtes des espaces sauvages prennent la parole, se confient à nous. Leurs joies, leurs appétits, leurs travers et nostalgies. Saviez-vous que la mouffette a donné son nom à la ville de Chicago, et que, s'il est coupé, le pénis du lièvre repousse ?! L'ours avoue qu'il pue et le castor qu'il prend un malin plaisir à voir un humain tenter hystériquement de défaire à mains nues ses barrages. Mais plus qu'un recueil de propos et confidences, ce bestiaire est l'appel de la grande Nature et de ses habitants qui crient pour ne pas être oubliés. Un livre idéal pour faire connaître et aimer notre patrimoine naturel ; aux plus jeunes par les illustrations, aux plus vieux par la richesse des textes.
Confessions animales, BESTIAIRE : Une couverture vert feuillage portant la trace fraîche d'un carcajou qui passait par là... Un ouvrage griffé !
Un lecteur:
"Quel beau livre à lire et à relire, il devrait faire partie de l'enseignement dans les écoles. Chacun leur tour, les animaux de nos plaines, océans, villes et forêts viennent nous parler de leur passé, de leur présent et de leur futur qui pour la plupart, semble plutôt sombre. L'auteur propose une façon ludique et très poétique de nous instruire et de nous faire connaître ceux que l'on a malheureusement oublié. Ce livre m'a fait rire, sourire et m'a beaucoup appris. Il m'a aussi troublé et rendu triste puisque le dommage causé par l'humain et qui menace la survie de ces belles créatures est considérable et bien présent. Nous gagnerions beaucoup à apprendre de la résilience et de la force qu'elles possèdent. Nous connaissons très peux ceux qui nous entoure, ceux qui étaient là avant... qu'elle triste constat." www.babelio.com
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HOMO DEUS, une brève histoire du futur, de YUVAL NOAH HARARI,2017
27/03/2020 21:41
HARARI Yuval Noah
HOMO DEUS, une brève histoire du futur
Yuval Noah Harari
ISBN : 2226393870
Éditeur : ALBIN MICHEL (30/08/2017)
Existe en édition audio
Un livre remarquable qui suit l'histoire de l'évolution de l'homme depuis 4
milliards d'années.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Résumé :
Sapiens retraçait l’histoire de l’humanité. Homo Deus interroge son avenir. Que
deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos goûts et
nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu’adviendra-t-il de l’État
providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l’emploi par
des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions
feront-elles de la manipulation génétique ? Homo Deus nous dévoile ce que sera
le monde d’aujourd’hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux,
l’argent, l’égalité et la liberté, s’allieront de nouvelles technologies
démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se
passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l’Homo Sapiens devient un
Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin.
Best-seller international – plus de 200 000 exemplaires vendus en France,
traduit dans près de 40 langues – Sapiens interrogeait l’histoire de l’humanité,
de l’âge de la pierre à l’ère de la Silicon Valley. Le nouveau livre de Yuval
Noah Harari offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui
façonneront le XXIe siècle. Yuval Noah Harari est docteur en Histoire, diplômé
de l’Université d’Oxford. Aujourd’hui, il enseigne dans le département
d’Histoire de l’université hébraïque de Jérusalem et a remporté le « prix
Polonsky pour la Créativité et l’Originalité » en 2009 et en 2012. Acclamé par
Barack Obama et Mark Zuckerberg, son ouvrage Sapiens est devenu un phénomène
international : traduit dans près de 40 langues et présent dans toutes les
listes de bestsellers à travers le monde.
UN LECTEUR:
L'Homo Sapiens est un drôle d'animal, cela ne fait guère de doute à la lecture
des ouvrages de Yuval Noah Harari.
Le plus intelligent, ça c'est Homo Sapiens qui le dit.
Le plus envahissant, ça c'est Dame Nature qui le hurle.
Le plus mytho aussi, ça c'est Harari qui l'explique.
Des idées reçues sont démontées dans cet essai.
Que l'on vive dans un monde de moins en moins violent n'est pas ce que l'on
entend le plus souvent, à titre d'exemple. Et pourtant, il y a de moins en moins
de famines, de guerres, d'épidémies.
Que la religion soit en perte de vitesse fait aussi partie des idées
généralement admises. Enfin en prenant religion au sens général de croire, parce
que si l'homme se détache effectivement de plus en plus de croyances en une
force cosmique surpuissante qui régimente la vie, il n'en reste pas moins soumis
à la religion moderne dominante : l'humanisme. Où l'homme y est régi par ses
émotions, sa sensibilité, ses sentiments. Suis ton coeur et tes ressentis est le
crédo actuel, si ça et fait du bien, c'est que c'est bon pour toi. Ce qui
laisserait entendre que l'homme est un individu, au sens d'in-divisible, libre
de ses choix. Et pourtant, là aussi...
Des analyses riches et croisées de points de vue variés, même si essentiellement
historique et scientifique. Mais il y est aussi question de philosophie, de
spiritualité, de religion (ce n'est pas la même chose),.... L'on apprend plein
de choses, dans des déploiements de réflexions limpides, le plus souvent
passionnantes.
Un petit bémol cependant à mon goût, l'impression de redite par rapport à
l'autre ouvrage (Sapiens, une brève histoire de l'humanité ) , du moins sur
certains points : le rapport aux autres animaux, l'habitude chez l'homme de se
raconter de grandes histoires pour coopérer. Mais le retour sur le passé dans
les deux premières parties pour mieux décrypter l'avenir dans la dernière
semblait nécessaire.
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BEAUCHEMIN Jean-François ARCHIVES DE LA JOIE, Petit traité de métaphysique animale, 2018, 143 pages, Québec
27/03/2020 22:33
BEAUCHEMIN Jean-François
ARCHIVES DE LA JOIE, Petit traité de métaphysique animale, 2018, 143 pages,
Québec
Se peut-il qu'un homme soit moins sage qu'un oiseau ? Conficius
Ce livre est devenu pour moi un livre de chevet, un compagnon de vie. Un livre
de leçons de vie en présence d'animaux. Une ouverture, un dialogue intérieur
avec les animaux. L'homme a besoin des animaux dans sa recherche de vie, de
poésie, de philosophie . Nous comblons ce besoin par la présence dans notre vie
d'animaux tant domestiques que sauvages. Dans ce petit traité de métaphysique
animale nous entrons dans une dimension subliminale de la vie animale et
humaine: vivre en harmonie, dans un équilibre sentimental entre animaux, êtres
vivants reliés entre eux émotivement et spirituellement, tel un assemblage
vivant.Ce qui me comble chez cet auteur ce sont ses connaissances approfondies
de la vie tant animale qu'humaine. Le lire, ce sont des révélations de ses
méditations et observations.Un livre profond et touchant pour l'âme J'ai enfin
réalisé, compris que la littérature n'est jamais loin du monde réel. Une sorte
de méditation consciente, une rêverie puissante. Une attitude positive face à la
vie, aux autres, aux animaux nos amis et voisins.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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Résumé
C’est en songeant à la joie que j’éprouve lorsque je me retourne et que
j’aperçois les quelques grandes constructions inébranlables de mon passé que
j’ai écrit ce livre, qui n’est ni roman ni poésie, ni essai, ni journal ou récit
autobiographique, mais, puisque les animaux y sont si présents, une sorte de
bestiaire de la mémoire. On devrait cesser de répéter partout quʼil ne fait pas
bon regarder en arrière, qu'il est impératif d’aller de l’avant, dʼavancer,
toujours avancer. Je vais le dire carrément : je me suis tout de suite senti
plus heureux quand jʼai commencé à aimer mon passé, à le fréquenter puis à sans
cesse mʼy référer. […] C’est au fond ce que retracent les pages que voici. Une
trajectoire, la courbe décrite par un objet en mouvement, une pierre lancée dans
les vitres du temps et de la durée comme pour en laisser sortir quelque chose.
Quoi au juste? Peut-être une certaine façon oubliée de voir le monde, et que les
animaux, précisément, ont cherché à me remémorer.
Résumé :
Dans ce recueil de courts textes imprégnés de poésie et marqués par
l'omniprésence des animaux, Jean-François Beauchemin dresse une sorte de
bestiaire de la mémoire, revisite sa vie et ses joies grâce à une façon oubliée
de voir le monde que les animaux, précisément, lui ont remémoré.
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"J'ai réalisé que lorsque les mots ne me venaient pas, ce n'étais pas que je
manquais de vocabulaire, c'est que je manquais de poésie."
CITATIONS:
"Lorsqu'on est heureux, l'esprit lâche du lest."
"Un moineau domestique.Je le trouvais assez proche de la pensée du philosophe
SPINOZA sont la doctrine propose une conduite rationnelle à l'abri de toute
forme d'idéalisme utopique."
"J'avais été ce jeune homme que toutes les théories intéressent."
"Un corbeau. J'ai dû lui apprendre que la volonté est une forme matérielle
semblable à la vapeur, et que sa condensation extrême permet la récupération
d'une énergie latente subtile, mais capable de déplacer les bornes du hasard."
"Les secrets n'étaient pas un obstacle à la fréquentation des êtres."
"À la longue, l'intuition du début se modifie au contact des gens, de la lumière
du jour, de la pluie, du vent, des animaux, ds plantes, de certains objets. Et
alors la vie pend le dessus et finit par rectifier le destin qu'on avait cru sir
mesure pour soi."
"La vie intérieure. Quelle chance, quelle chance d'avoir encore tout ce temps à
vivre. La merveilleuse impression d'un temps allongé presque à l'infini.2
"Un vieux cheval m,a dit: Cette société humaine auprès de laquelle j'ai vécu,
utilitaire, militaire, américaine et catholique, obsédée de divertissement et de
technologie, me tue un peu plus chaque jour. Tous les dieux que se sont inventés
les gens m'ennuient."
" Quand j'aurai bien cessé d'être dans ce corps, je voudrais si possible devenir
un arbre."
"Pour parler des choses, il faut les apercevoir. Que fait la poésie? Elle
illumine cette portion du monde reléguée dans l'ombre par les sens et l a raison
ordinaire. C'est l'éclairagiste des réalités cachées."
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MAJOR André AU COEUR, 1987, nouvelles, 76 pages,Québec
27/03/2020 22:46
MAJOR André
L'HIVER AU COEUR, 1987, nouvelles, 76 pages,Québec
J'ai aimé l'attitude de cet homme, Antoine, qui vit au présent, qui réagit sans se culpabiliser de faire des changements importants dans sa vie tells laisser son emploi. rompre avec sa femme, se refaire une vie au présent et non de subir une vie sans harmonie. Une écriture ouverte, spontanée, assurée.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, ,à visiter
L'hiver au coeur. Cela lui revenait au moment de s'endormir ou en marchant ou quand il croyait penser à autre chose; c'était seulement maintenant qu'il voyait le rêve d'une fuite, le désir d'une métamorphose. Mais raconte-t-on ce qu'on accepte de vivre ou plutôt ce qu'on renonce à vivre? Il aurait u tout aussi bien se demander si c'était Huguette qui s'était trouvée sur son chemin ou lui qui l'avait trouvée là parce que, justement, il ne demandait pas mieux que de s'écarter d'une piste qui n'aboutissait probablement nulle part. L'éditeur
Citations:
"Nicole. Elle lui avoua qu'elle s'épuisait à se défaire des liens qui la rendait dépendante de lui."
"Travail. Antoine.il ne ressentait rien d'autre qu'une profonde lassitude, plus proche se l'ennui que du désespoir."
"Le sentiment persistant d'avoir trop vécu déjà et d'en avoir assez."
"La vie commune commune était souvent confortable. mais elle lui avait empoissonné l'âme. J'en ai peut-être tout simplement assez d'être ce que je suis et de me voir sans les yeux des autres."
"Rien ne durait sauf les plaies secrètes qui vous guident ou vous égarent."
"Il n'y avait qu'à certaines femmes qu'on pouvait tout dire, sans crainte ni pudeur."
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