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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 118 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    CINQ JOURS, roman de Douglas KENNEDY, 2013, 439 pages

    10/05/2019 21:47



    KENNEDY,Douglas

    CINQ JOURS, roman, 2013, 439 pages

    Un beau roman qui nous en apprend copieusement sur l' amour. l'art d'aimer.Un
    roman très agréable, décontracté
    surtout par la remise en question des vies conjugales des deux personnages
    principaux: Laura et Richard qui sentent
    le bonheur leur échapper. Finie la soumission aux devoirs et aux règles imposées
    par leurs conjoints vieux jeu soumis
    aux normes sociales et religieuses, aux jugements sociaux. Un couple
    divertissant capable de joie, de bonheur spontané
    rendu possible par une rencontre fortuite.Une nouvelle chance d'être heureux.
    Le lire pour en connaître le dénouement.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :
    Dans le Maine, de nos jours.

    A 42 ans, Laura Warren sent qu'elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques
    temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux
    loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de
    ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari
    est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis
    sa rupture amoureuse et sa fille s'apprête à partir à l université.

    Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans
    imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence...

    Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l'étroit dans un mariage
    contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus
    en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes
    difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très
    instable, il rêve de s'échapper.

    Entre ces deux esseulés, une folle passion, un aperçu du bonheur, un avant-goût
    de liberté. Une autre vie serait-elle possible ?

    Et pourtant... Et si, finalement, la plus grande peur de l'homme était d'accéder
    au bonheur ?

    Un lecteur:

    "Voilà que je referme définitivement ce récit de Cinq jours dans la vie de
    Laura. Laura a 42 ans, elle travaille comme technicienne aux scanners dans un
    hôpital, alors qu'elle regarde un énième scanner d'un énième patiente, elle se
    souvient...
    Elle se souvient de ses deux enfants si différents , Sally et Ben, et de son
    mari, Dan, un homme désagréable qui ne la soutient pas et ne lui apporte pas la
    moindre étincelle de bonheur. Et pour couronner le tout, sa longue période de
    chômage a ravivé de vieilles rancoeurs. Et puis un jour, alors qu'elle est à
    Boston pour une conférence, elle rencontre Richard, un homme marié lui aussi, et
    malheureux dans son mariage lui aussi. Richard est séduisant, drôle et instruit
    et il a beaucoup de points communs avec Laura. Mais cette étape de vacances
    pourrait-elle être un nouveau départ ? ...
    Comme chez Francis Scott Fitzgerald, à mesure que les personnages se dévoilent,
    ce sont leurs fêlures qui apparaissent - et c'est ce qui donne toute leur
    intensité à ces personnages d'encre et de papier. Bien que je ne peux
    qu'acquiescer sur le fait que ce scénario a des airs d'Harlequin, avec sa façon
    de traiter le sujet, Douglas Kennedy - comme Jane Austen à une autre époque et
    en d'autres lieux - en est loin.
    J'ai mis beaucoup de temps à lire ce roman, pas nécessairement à cause de la
    première partie un peu trop lente parfois, mais car je me suis souvent reconnue
    dans les tourments du personnage. Je ne peux pas dire que cette lecture a changé
    ma vie, mais elle m'a obligé à voir les choses autrement. Douglas Kennedy, je
    l'ai découvert, a un immense talent pour disséquer les sentiments humains les
    plus enfouis, torturés ou ceux qu'on aimerait oublier - un peu comme Dennis
    Lehane - à tel point que ça peut en être choquant !! L'écriture de l'auteur très
    simple, très fluide et surtout très sincère créé une certaine intimité entre le
    lecteur et le personnage ; ce qui fait qu'une fois l'heure de reposer le livre
    est venue on attend fiévreusement de pouvoir les retrouver. On ne s'attache pas
    forcément aux personnages, mais on se sent proche d'eux tant l'auteur est
    bienveillant à leur encontre.
    Cinq jours a tenu toutes ses promesses car c'est en effet un très bon roman sur
    les regrets, la culpabilité, la solitude et le courage que l'on a (ou pas
    toujours) de prendre se vie et main et d'écrire sa propre histoire. "
    www.babelio.com

    Citations:
    Le sexe est une chose, l'amour en est une autre."
    "Mine, la vie est simple ici."
    "Le cadre peut-être anodin mais les problèmes restent universels."
    "Que votre vision si positive de la condition humaine est bénie."
    "Comme on le disait tout à l'heure, il faut se laisser guider par l'espoir et
    rester convaincu qu'il est toujours possible de se réinventer."
    "Tout a changé.Absolument tout. Quelquefois,la vérité est merveilleuse à
    entendre."
    "Le ravissement de se voir offrir une nouvelle chance d'être heureux. L'amour."

    "Renoncer au changement et à l'espoir, c'est renoncer à l'amour. Le bonheur à
    partir de rien."
    "L'amour est le sentiment auquel l'être humain aspire le plus mais qui lui reste
    le plus mystérieux de tous."
    "Nous sommes les seuls responsables de notre bonheur."
    "Pour être heureux, il faut le vouloir."






    L'ART DE PERDRE, roman 5* d'Alice ZENITER, 2017, 506 pages

    24/05/2019 13:10



    ZENITER, Alice

    L'ART DE PERDRE, roman, 2017, 506 pages

    Un grand roman dans un style d'écriture élaborée dans la lignée de Victor Hugo.
    Un roman qui nous fait connaître en profondeur l'histoire de l'ALGÉRIE sous la
    domination de la France de
    1830- à 1962 et même jusqu'à 2017 , l'après Libération et la naissance des
    Pieds-Noirs. Rien n'a jamais été clair et défini
    pour les Algériens. La Libération de l'Algérie mais surtout sauver les intérêts
    de la France.
    Ce roman est une description minutieuse des gestes et actes des Algériens de ces
    époques mais surtout l'après
    Libération, l'après 1962 sous le régime du général De Gaulle.
    Une écriture précise, sans tabous, une ouverture sur l'Algérie d'avant et
    d'après la présence de la France.Une écriture éclatante.
    Un roman qui se lit comme un récit de vie personnelle, d'un mode de vie sociale,
    la réalité algérienne des années 1955.
    Les Algériens:" Ils veulent une vie entière, pas une survie. Voilà, c'est ça
    qu'ils ont eu jusqu'ici: une vie de miettes."
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé :
    L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une
    toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée
    par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines.
    Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui
    a été racontée ?

    Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui
    demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa
    grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma
    comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps
    de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son
    enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?

    Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le
    destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille
    prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la
    liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou
    sociales.
    LES ÉDITEURS

    UNE LECTRICE:

    "Peut-être que le mot « chef d'oeuvre » est excessif et doit être réservé aux
    romans de Zola, Hugo ou Balzac. Peut-être…
    Alors, je vais essayer de vous parler d'un livre magistral, un livre qui habite
    longtemps le lecteur avec des personnages qui au fil des pages deviennent des
    compagnons de route pour lesquels on a de la tendresse, qui vous font vibrer et
    partager leurs souffrances, leurs amours, leurs vies.
    Ce livre, c'est « L'art de perdre » d'Alice Zeniter, une saga familiale
    foisonnante qui débute dans l'Algérie des années 30.
    Dans la première partie, nous rencontrons Ali qui, dans sa Kabilie natale,
    semble promis à un avenir bouché à se casser le dos à essayer de cultiver une
    terre rocailleuse jusqu'à ce qu'un jour, comme un cadeau du ciel, un pressoir
    charrié par la rivière croise sa route, manquant de peu de l'estropier.
    Dès lors, sa vie se transforme, Ali se lance dans la culture des oliviers et
    produit de l'huile, les affaires sont florissantes.
    Mais ce que l'on appelle pudiquement « les évènements » sont en marche et le
    destin de bien des hommes et celui d'Ali devenu Harki va basculer, jusqu'à ce
    qu'un bateau l'emmène sous d'autres cieux.
    Dans la deuxième partie, Ali essaie de survivre avec sa famille dans un camp à
    Rivesaltes et Hamid, son fils va poser des questions qui resteront sans réponse.
    le père à jamais blessé, garde le silence. Un fossé d'incompréhension va se
    creuser peu à peu.
    Naïma, la petite fille d'Ali, vit heureuse à Paris, jusqu'à ce que les attentats
    de 2015, l'obligent à se poser des questions sur le passé de sa famille dont
    elle ignore tout.
    Il y a beaucoup d'émotion et d'amour dans ce livre, même si les sentiments
    restent muets, faute de mots pour dire je t'aime ou je te comprends.
    Ce roman poignant évoque avec subtilité et émotion les destins brisés par L
    Histoire et l'irrationalité des hommes, les séquelles de la colonisation,
    l'exil, le déracinement, le lourd poids de l'héritage familial mais aussi la
    force de l'amour filial.
    La plume d'Alice Zeniter est élégante, tour à tour musicale et brutale. J'ai
    tourné les pages avec passion. La fin du livre m'a tiré des larmes.
    Et j'ai relu ce livre, à haute voix, cette fois-ci, pour en partager l'émotion
    avec un proche qui a perdu la vue.
    L'oralité transcende la beauté de l'écriture et cette relecture me bouleverse.
    Alors « Chef d'oeuvre » ? Oui, je crois que ce roman mérite ce qualificatif."






    UN SANG D'AQUARELLE,roman, 1987,277 pages, de Françoise SAGAN

    06/05/2020 19:45



    Françoise SAGAN
     
    UN SANG D'AQUARELLE, 1987, 277 pages
     
    Un roman écrit dans les années 1939-45, un roman magistral avec le talent d'écriture incontestable de François Sagan. Un talent que je redécouvre car j'admets ne pas avoir beaucoup lu de romans de Sagan. sauf ses premiers grands succès.
     
    Dans ce roman flotte une ambiance de vie mondaine, de personnages riches et célèbres, de la haute société  et haut d'esprit. Cependant nous y retrouvons de l'humour, du sarcasme, de la tolérance, de la compassion, de l'ouverture sur la sexualité.
     
    Sagan a un talent d'écriture cinématographique, psycho-sociale qui fait de ce roman une analyse sociale d'une époque importante de la deuxième guerre mondiale. Un SANG D'AQUARELLE est-il un cauchemar ou un pied de nez de Sagan? Visiblement l'auteure s'amuse et soudain on a la gorge serrée. Le lecteur se laisse emporter avec ravissement par cette voix qui semble improviser au fur à et mesure. 
    Quel bonheur! Quelle belle découverte que ce roman de SAGAN, plein d'humour, d'histoire, d'humanité et de sarcasme.Ce roman m'a fait sourire et plus encore car elle touche l'histoire, la légèreté sexuelle, le paraître social, la richesse de la  bourgeoisie française, de vraies facettes à la française.Constantin est alcoolique, bisexuel, hyperactif, révolutionnaire, marginal, anti star et immature.  
     
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
     
    www.livresentete.vip-blog.com
     
    Résumé :
    "Paris, 1942. Constantin von Meck, metteur en scène allemand qui a fait l'essentiel de sa carrière à Hollywood, tourne un film pour la U.F.A. Il ironise sur ses compatriotes, s'insurge contre les brutalités policières, tente de sauver deux techniciens juifs, est révolté par une scène de torture, mais il ne remet fondamentalement en cause ni l'Allemagne nazie, ni la collaboration, ni sa propre attitude. Il aime la vie et les femmes - surtout la sienne, la belle Wanda. Il aime les hommes, les personnages extravagants et le rire. Séduisant, bruyant, drôle lui-même, il avoue pourtant avoir du « sang d'aquarelle ». Il lui faudra la révélation de l'horreur devant laquelle, d'abord, il recule pour affronter finalement son destin, au terme d'une existence placée sous le double signe de la comédie et de la tragédie."
     
    UN LECTEUR:
    "Je vous conseille vivement de lire ce formidable roman de Françoise Sagan. Cette écrivaine que j'affectionne tout particulièrement.
    Un sang d'aquarelle se situe dans le contexte de la seconde guerre mondiale.
    Françoise Sagan adopte une écriture intime , introspective , tout en finesse.
    On peut dire que ce roman est tragique sur le fond et comique par la forme .
    En effet , tragique de par le contexte de guerre et la culpabilité oppressante du personnage de Constantin . Comique , par l'esprit ainsi que la répartie et la fabuleuse ironie des personnages de Wanda et Constantin.
    Françoise Sagan allie parfaitement la tonalité aigre douce , du grave greffé au léger. La légèreté est incarnée par la pétulante Boubou Bragance qui dédramatise constamment la guerre , par ses mondanités futiles. Des élans humoristiques sont présents : ( exemple : la scène de la baignoire qui est un passage assez drôle ) , ainsi que le faux salut nazi pour savoir s'il pleut . Enfin , le titre un sang d'aquarelle , représente poétiquement ( aquarelle ) et gravement ( sang) , la notion de collaboration dont Constantin est victime malgré lui . Ce titre poétique et grave démontre la culpabilité dont souffre le cinéaste Constantin :
    " Wanda , gémit-il , Wanda tu as raison de ne pas vouloir de moi , je suis un crétin ; je n'ai pas de sang dans les veines , ou j'ai du sang délayé , dilué d'eau : j'ai un sang d'aquarelle. "
    Désillusion pour ce réalisateur qui avait sa caméra en guise d'oeillères ( forme de mise en abyme) , et qui ne voyait pas les atrocités de la guerre .
    Ce roman m'a bouleversée ! Il vous bouleversera vous aussi et vous marquera à vie .
     
    CITATIONS:
    "Constantin Von Meck était soupçonné d'un goût excessif pour les alcools, les drogues, les femmes et même les hommes. Semblait l'insouciance sur terre."
    "Constantin. Maud. "L'Amérique est un pays d'argent, ma petite Maud. Et on punit les hommes qui l'oublient."
    "Comme toutes ces femmes riches; il fallait toujours rendre aux gens fastueux des cadeaux qui ressemblent aux leurs. Ce public de crétins était tellement habitué à rire de la bêtise de leurs propres moeurs qu'il était incapable de s'intéresser  à l'âme d'un autre peuple, autrement intéressant."
    "La méchanceté leur tient lieu de moeurs."
    "Les hommes, vois-tu finalement croient  les femmes, plus fascinées par l'argent et le pouvoir que par la beauté masculine. c'est-à-dire qu'ils en font des putains."
    "J'ai toujours su que le snobisme .tait une passion violente."
    "Je suis un crétin, je n'ai pas de sang dans les veines, ou j'ai du sang délayé, dilué d'eau: j'ai un sang d'aquarelle."
    "Je suis responsable de mes silences."
     





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