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LARSSON Bjorn
11/06/2010 14:25
Mon auteur : COUP DE COEUR
LARSSON Björn
BESOIN DE LIBERTÉ, SEUIL, 2006, 268 PA-GES
Résumé de Besoin de liberté : »Un homme libre, écrit Björn Larsson, c’est un homme qui pos-sède un robuste navire au mouillage, qui a sur son compte bancaire de quoi régler les impôts de l’année prochaine, et qui peut partir à tout ins-tant, sachant que nul ne pleurera son départ et
que personne ne l’attend sur une autre rive Il dit encore, Björn Larsson, qu’il ne connaît guère d’homme plus doué pour la liberté que lui-même. Indépendant. Farouche-ment Indépendant. Ani-mé d’une sorte de vigi-lance méticuleuse qui protège ce choix initial dont il nous conte la naissance complexe et l’épanouissement qui ne l’est pas moins. Car Björn Larsson, tout indé-pendant qu’il est et res-
te, ne dédaigne pas la cité. Ni les amis, ni les amours, ni son enfant. Ni ses recherches universi-taires. Ni sa production littéraire dont le foison-nement étonne. Avec une franchise absolue, il expose le dilemme dont sa vie est tissée : intran-sigeant, il négocie sans s’arrondir. Besoin de li-berté est le premier récit que Björn Larsson ait écrit directement en français. »
LARSSON Björn
LE RÊVE DU PHILOLO-GUE, Grasset, 2009,285 pages
« Neuf nouvelles sur la « joie de la découverte » dans lesquelles la science n’est pas toujours à la fê-te : un professeur qui se désole du déclin de la phi-lologie française, matière à laquelle il a consacré qua-
rante ans de sa vie, une jeune fille de bonne fa-mille qui se voue à la recherche médicale et se spécialise en génétique pour tenter de trouver une réponse à ses ques-tions existentielles, un linguiste qui se réfugie dans la grammaire géné-rative pour se consoler du chaos qui règne dans le monde, une astrono-me inquiète des décou-
vertes qui n’auront pas le temps d’être faites de son vivant sont autant de personnages à la dérive dans la normalité du quotidien. C’est pourtant avec une douce ironie que Björn Larsson cro-que ces portraits de sa-vants farfelus et cocas-ses, prétexte à une ré-flexion plus profonde sur la place universelle
Commentaire de laloracorse2 (28/03/2017 13:04) :
j'ai une pile de livres à lire, sourires vu que
je vais etre immobiliée, je vais en profiter, amities à vous
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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GIORDANO Paolo---LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS---
11/06/2010 14:32
GIORDANO Paolo
LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS, roman, Seuil, 2009, 328 pages
Littérature étrangère
Date de publication : 05/03/2009
EAN13 : 9782020982603
« Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçon-neux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Mattia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l’adolescen-ce à l’âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s’effleurer et de s’é-loigner dans l’effort d’effacer les obstacles qui les séparent.
Paolo Giordano scrute avec une troublante précision les sentiments de ses personna-ges qui peinent à grandir et à trouver leur place dans la vie. Ces adolescents à la fois violents et fragiles, durs et tendres, brillants et désespérés continueront longtemps à nous habiter. »
« Paolo Giordano est né en 1982 à Turin. Il prépare actuellement un doctorat en phy-sique théorique. La Solitude des nombres premiers, prix Strega 2008, est son premier roman ; il est traduit dans de nombreux pays. »
Traduit de l'italien par Nathalie
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MARTINEZ CAROLE----LE COEUR COUSU
11/06/2010 14:37
MARINEZ Carole LE COEUR COUSU, Gallimard, 2007, 424 pages
Andalousie Sacrée « Un premier roman, presque aux allures picaresques comme je les adore. Carole Martinez malaxe les mots et joue avec leurs formes rebondies. La narration, sertie d'incantations agit comme un envoûtement lent. C'est l'histoire de Frasquita, jeune et belle couturière, un peu sorcière, née dans un village andalou écrasé de soleil. Frasquita qui sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes ef-filochés, suture les mondes entre eux. Tout baigne dans un temps immémorial où le sacré, partout, chuchote ... » Résumé du livre « Ecoutez, mes soeurs ! Ecoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Ecoutez... le bruit des mères ! Des cho-ses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recettes se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le coeur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, su-crées. Onctueuses larmes au palais des hommes !' Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre : le coeur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Ma-done menée en procession semble palpiter miraculeusement... Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à tra-vers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels... » L' avis [des lecteurs] Avis de astondbr « Pour l'écriture, c' est d'une beauté absolue ! A rapprocher du style de Laurent Gaudé. Pour l'histoire, il faut se laisser aller dans une succession de contes, mi-merveilleux, mi-diaboliques. Une pure fiction ? Peut-être. Mais il y a quand même des faits puisés dans un passé réel, comme transcendés par la transmis-sion orale et l'écriture de Carole Martinez, qui fait mouche pour un premier roman très abouti. »
Je suis d’accord avec cet avis car ce roman est celui d’une époque, la vie de gens partageant étroitement les moindres changements sociaux, économiques, dramatiques qu’est leur société…….GiL
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MAZZIERI Julie---LE DISCOURS SUR LA TOMBE DE L'IDIOT
11/06/2010 14:43
Julie Mazzieri, Le Discours sur la tombe de l'idiot, éditions Corti, 2009.
« Scandalisés par l’idiot du village, le maire de Chester et son adjoint conspirent sa mort. Un matin de printemps, les deux hommes l’enlèvent et vont le jeter dans un puits. Or, au bout de trois jours, l’idiot se remet à crier du fond de sa fosse. « Un village comme ici c’est pas une place pour les intrigues », mettent en garde les habitants de Chester. Dès les premières pages du Discours sur la tombe de l’idiot, le lecteur connaît tous les éléments du crime qui vient troubler ce village sans histoire. L’intrigue policière ainsi jugulée, le ro-man repose principalement sur le génie de l’accusation et du leurre, c’est-à-dire sur les efforts dé-ployés par le maire afin de désigner un coupable et ce, tout en s’assurant le silence de son compli-ce qui menace de s’effondrer sous le poids du remords. Parmi les divers lièvres lancés afin de faire diversion se trouve le coupable idéal — Paul Barabé, un nouvel ouvrier venu se refaire à la campa-gne dont l’arrivée à la ferme des Fouquet coïncide avec la disparition de l’idiot et une autre sinistre découverte. Si le roman possède une « essence policière » incontestable, il s’agit d’abord et avant tout d’un ro-man de la culpabilité. Tout en s’attachant au sort de Paul Barabé, le récit présente l’histoire de Chester « saisie du dedans » : une histoire commune non pas appréhendée dans la perspective rassurante des intentions et des actes, mais une histoire se rapportant plutôt aux faits principaux qui accablent ce village sans idiot. Ses tableaux consécutifs adoptent le mode vertigineux de la ru-meur : leur cohérence surgit du désordre et de la fulgurance des images, leur logique interne place les villageois de Chester sous une lumière inquiétante. Comme si le narrateur lui-même ne pouvait se résoudre à faire du maire et de son adjoint les seuls coupables de leur crime. »
Ce roman décrit surtout toutes les magouilles qui peuvent se faire, au détriment de la population, par inté-rêts personnels dans un petit village où le maire a beaucoup de pouvoir. Mais la vie et ses événements sont parfois aléatoires, incontrôlables et nous réservent des surprises d’une certaine ampleur. J’ai aimé ce chari-vari où la vie c’est elle qui mène le jeu. GiL
Commentaire de laloracorse2 (29/08/2016 16:22) :
bonjour Gil me revoila de retour du grand
sud avec des livres nouveaux je vous en donnerai la liste, certains j ai
aime d autre moins amities
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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Commentaire de laloracorse2 (29/08/2016 16:22) :
bonjour Gil me revoila de retour du grand
sud avec des livres nouveaux je vous en donnerai la liste, certains j ai
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DJIAN PHILIPPE---ARDOISE---IMPURETÉS---IMPARDONNABLES---DOGGY BAD---DOGGY BAG 2
11/06/2010 14:51
AUTEUR À DÉCOUVRIR: PHILIPPE DJIAN
Ardoise de Philippe Djian critiqué par Chat pitre,
Une bien jolie ardoise... « Djian règle ses comptes avec les écrivains qui ont influencé sa vie d'auteur mais aussi sa vie d'homme. Djian jeune homme de vingt ans qui n'était pas encore écrivain et qui ne lisait presque pas fait sa rencontre avec l'écriture en lisant l'Attrape-Coeur de Salin-ger qui le bouleversera à tout jamais . Il chasse les idées reçues d'un grand coup de balais et dit que l'on entre pas toujours en littérature par la grande porte. » Page 5 « Que l'on peut commencer par lire du B. Cartland et finir par lire du Céline l'important selon lui c'est d'aimer les mots. Et que l'on peut écrire en français en aimant la littérature américaine et classe Breat Easton Ellis au même rang que Balzac. Un livre jubilatoire qui m'a procuré beaucoup de plaisir, je cours à la librairie pour ache-ter les livres dont il parle avec tant d'amour et je tiens à lui dire merci parce que par un délicieux hasard c’est lui, Djian, qui m’a fait découvrir le plaisir de lire avec Maudits Ma-nèges que j'ai lu à 17 ans et depuis je ne cesse de lire pour retrouver , comme lui cette émotion ressentie lors de la lecture de ce premier livre… Un texte d'une grande humilité et plein de fraîcheur. » Je suis tout à fait d’accord avec ce commentaire car moi aussi j’ai eu le goût de lire les auteurs mentionnés. GiL
IMPURETÉS, 2006...(Gallimard, 2005, 348 pages)
Cadre idyllique: sur une colline, lieu clos des villas cossues des plus excentriques de la région, riches, stars de cinéma ou écrivains renommés, comme le couple Trendel, mais aussi excentriques, désabusés, marqués... Chez les Trendel, il y a eu la mort de Lisa, noyée dans le lac, sous les yeux de son frère Evy, qui parle d'un accident, sans extrapoler. Et le roman de se tisser sur cette lancée: lente décadence, couples en dérive, le fossé se creuse entre les parents et les enfants. Ces derniers sont le plus souvent des adolescents perdus, qui s'abrutissent dans la consommation d'alcool, de drogues et de sexe. La dépravation est totale sur cette colline, ces vagues alentours, et les personnages centraux rivalisent de déchéance, de mystère et d'auto-destruction. Ce nouveau roman de Philippe Djian s'inspire des fondus comme au cinéma: plan serré sur un protagoniste, qui glisse, se chevauche sur une autre personnalité. L'aspect du roman est intéressant, le style de l'auteur percutant, mais sec. Il y a une complète dérive dans la froideur des sentiments, des rapports entre chaque héros du roman. Bien entendu le résultat est noir, déboussolant et âpre. Ce milieu d'apparence dorée et d'argent facile est fissuré, les adolescents sont excessifs, repoussants et peu crédibles.
IMPARDONNABLES, roman, Gallimard, 2009, 232 pages de Philippe Djian ...[Littérature française XXIè]
Résumé du livre Pas évident d'avoir soixante ans, des souvenirs, et beaucoup, beaucoup d'expérience... mais surtout beaucoup, beaucoup de soucis. Francis, le narrateur d''Impardonnables', est un écrivain à succès meurtri par le destin. Quinze ans avant le début du roman, il a vu sa femme et l'une de ses deux filles mourir devant ses yeux, écrasées par un camion fou. A présent, il vit au Pays Basque et s'est remarié avec Judith, agent immobilier dans la région. Sa fille Alice est une jeune comédienne à succès. Tour irait bien si Alice, que Francis chérit plus que tout, ne disparaissait pas brusquement. L' avis [des lecteurs] Avis de thegolferman Voilà un livre que j'ai eu plaisir à lire. J'ai aimé autant le style que l'histoire elle-même. Mieux, le style m' a fait aimer l'histoire. Par moments, j'avais l'impression que l'auteur était en train de me lire son livre tant je le sentais présent dans la construction de ses phrases et de son livre. Les personnages sont très vivants. Bref, que du bonheur de lecture. Sorti de ma précédente lecture de 'Paris Brest', 'Impardonnables' m'a fait beaucoup de bien. Je n'ai pas lu le livre, j'ai glissé sur les phrases. Aucun heurt, aucun besoin de s'y reprendre à trois fois pour comprendre la phrase. J'aime cet auteur.
DOGGY BAD, Julliard, 2005, 267 pages « Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous : c'est du Djian pur jus, et c'est pour ça aussi qu'on l'aime notre Philou. D'autant que son dernier "Impuretés" faisait quelques infidélités au genre "bukowskien de la pro-vince franchouillarde" qui a fait son succès. Ok, ok, j'ai l'air moqueur, mais en fait j'adore Djian, et j'adore ce "Doggy Bag" si bien écrit, cet humour au vitriol et ces personnages qui prennent corps assez rapidement. Notez : je suis sériovore, ce qui me fait au moins un point commun avec l'auteur. Je pourrais probablement écrire une thèse sur tout ce qu'il a piqué à "Six feet under", "Twin Peaks", "The Sopranos" et j'en passe... peu importe en fait : la principale originalité de sa série, c'est qu'elle s'inspire des séries TV, et non des séries lit-téraires. Par conséquent, ça sonne parfois un peu light, mais ça nous évi-te également quelques lourdeurs narratives et ma foi ce n'est pas plus mal. De même, le découpage structurel est très réussi, on peut en grappiller des passages comme on regarde un épisode de la dite série - au cas où vous ne sauriez pas quoi faire pendant la pub entre "Tout le sport" et "Plus belle la vie". D'ailleurs on n'est un peu entre les deux : "Doggy Bag" est un excellent compromis entre "Tout le sport" (mais en chambre uniquement en l'occurrence) et un "Plus belle la vie" (très trash «
DOGGY BAD : SAISON 2 « Soit l'histoire des Sollens, belle famille de bourges qui a fait fortune dans l'automobile et composée de membres aussi détestables qu'attachants : un patriarche qui a rare-ment hésité dans la vie à dîner avec des politiciens pas clairs et à trousser leurs épou-ses, deux fils un peu partouzards et blessés au fer rouge par la femme qu'ils ont parta-gée 20 ans auparavant, et, au dessus de la mêlée, Irène Sollens, parfaite mater doloro-sa qui tente de conjurer le mauvais sort et sublimer sa frustration sexuelle par ses dons faramineux à l'église du coin. Au menu : sexe, manipulations, malversations, cupidité, obsessions. Mais le déroulé un peu mécanique des événements et une écriture qui se cherche encore rendait ce premier opus un poil décevant. Ce qui arrive même aux meilleures séries. Et on aurait tort d'en rester là. Car après ce démarrage un peu timide, le tome 2 multiplie les rebondissements et nous Page 6 entraîne quelques étages plus bas dans l'enfer. Autant Doggy bag 1 ne s'assumait pas totalement - moins bien écrit qu'un roman « classique » moins palpitant qu'une bonne série - autant cette fois Djian y va sans complexe : L'auteur de Vers chez les blancs ré-ussit à lier ses marottes - les rapports sociaux quasi exclusivement envisagés sous l'an-gle sexuel, la sauvagerie latente des sociétés policées - avec les impératifs de la série contemporaine - comme ne pas hésiter à en rajouter des caisses et garder le bascule-ment dans l'horreur à portée de main. « Un climax parfaitement maîtrisé
Philippe Djian a écrit six saisons de DOGGY BAG toutes aussi superbes les unes que les autres. Je ne vous en ferai pas leur description ni de commentaires car vous allez sûrement y prendre goût et les lire par vous-mêmes. GiL
Commentaire de laloracorse2 (31/05/2016 16:17) :
bonjour Gil, lisez vous les romans litterature americaine, ou lisez vous
seulement leurs thrillers, il faut que je fasse ma listge de livres
preferes, un peu bousculee ma derniere fille etant tres prise par ses
resultats en master de droit nous attendons les resultats, complique en
france amities
http://laloracorse2.vip-blog.com/
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