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VERS LA BEAUTÉ, roman de David FOENKINOS, 2018, 221 pages, ****
14/06/2018 16:28
FOENKINOS David
VERS LA BEAUTÉ, 2018, 221 pages, ****
Un roman immense, sans bornes dont on ne peut rester indifférent. Une larme pour ce roman qui peut nous ressembler.Il est écrit : la beauté apaise.
Roman d'une profonde réflexion, d'une écriture sensible d'une grande profondeur.
L'écriture d'un être qui a longuement réfléchi aux diverses vies possibles pour chacun de nous.
Deux personnages m'ont particulièrement touché : ANTOINE Duris et CAMILLE.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« La beauté demeure le meilleur recours contre l'incertitude. Il était revenu à un stade primaire de la compréhension du monde, se laissant souvent envahir par des peurs irrationnelles. »
Les humains dont la souffrance forment deux camps.Ceux qui résistent par le corps, et ceux qui résistent par l'esprit. C'est l'un ou l'autre, rarement les deux. »
ANTOINE Duris.« Grâce à cette foule incessante, il s'échappa de lui-même. »
« Tu as un air absent. Tu es là sans être là. Il progressait dans l'art de l'invisibilité. Il vivait ce qu'on pourrait appeler une rééducation sociale. »
ANTOINE. Son imprévisibilité était douce. On ne savait pas assez de lui, ce qui allait se passer. »
« Il était toujours difficile avec lui de discerner la couleur de ses mots. »
CAMILLE. ….le sentiment qu'elle devait accumuler des souvenirs pour diluer le POISON du VIOL. »
« Un tableau, une éternité fixe et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau. Les tristesses s 'oublient avec Botticelli, les peurs s'atténuent avec Rembrandt, et les chagrins se réduisent avec Chagall. »
« On peut parfois guérir par une simple modification géographique. »
Pour en savoire davantage :
Résumé :
« Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté. »
Un lecteur :*****
« UN immense coup de coeur !!----Une lecture aussi jubilatoire que remplie d'émotions !
Antoine Duris, brillant professeur aux Beaux-Arts de Lyon, décide de tout
quitter du jour au lendemain : son appartement, sa ville, son travail
d'enseignant qu'il adore pourtant...
Le morceau visible de l'iceberg ...est une rupture amoureuse très douloureuse mais on pressent qu'une autre peine violente mine notre "héros"... Il se présente à un poste sous-qualifié, au Musée d'Orsay, comme gardien.
Il est accueilli et embauché par une D.R.H, Mathilde, femme bienveillante,
et fort intriguée par la singularité...de son nouvel employé !!
Besoin de silence et de beauté...spécialiste de Modigliani, Antoine Duris, spécialiste et auteur d'une thèse sur cet artiste... débute justement son contrat au Musée d'Orsay, au moment d'une rétrospective sur ce peintre...Il parle le matin aux tableaux et plus spécialement au portrait mélancolique de "Jeanne Heurtebise", compagne et muse de l'artiste....
De magnifiques passages sur l'apaisement qu'offre la contemplation
du "Beau", des oeuvres... Dans cette fuite dans l'Art, Antoine Duris met sa vie entre parenthèses...tente de se "réparer"... Car dans ce roman, il s'agit bien de personnes abîmées de failles et de chagrins, que l'Art, la contemplation du Beau vont aider à "tenir debout", à dépasser leurs peines...!
"Elle demanda à ses parents de passer quelques jours à Paris au lieu de filer directement vers la Bretagne.
Ils ne pouvaient rien lui refuser; ses envies étaient de la vie. Elle voulait tant revisiter les musées de la capitale, celui d'Orsay notamment. (...) Elle comprenait la puissance cicatrisante de la beauté. Face à un tableau, nous ne sommes pas jugés, l'échange est pur, l'oeuvre semble comprendre notre douleur et nous console par le silence, elle demeure dans une éternité fixe
et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau. Les tristesses s'oublient avec Botticelli, les peurs s'atténuent avec Rembrandt, et les chagrins se réduisent avec Chagall". (p. 172-173)
Une autre vie "blessée" , celle de Camille, va entrer en scène...Jeune fille,
étudiante en Art, peignant elle-même avec beaucoup de talent et d'originalité...cache un drame... et les destins de Antoine Duris et de Camille, vont se croiser !
Une double histoire poignante, où l'Art, la peinture ont une place de
choix...et même une nécessité vitale dans l'existence de "nos"
protagonistes...
" Quoi ? Comment j'en suis venu à enseigner l'histoire de l'art ?
- Oui
-Par hasard aussi. Je ne sais pas comment est venu mon amour de la peinture. le simple plaisir de me promener dans les musées, un peu comme vous, je crois bien. Fuir une adolescence compliquée. C'étaient les endroits qui m'apaisaient le plus.
- Oui, la beauté apaise..." , fit Camille avec une gravité subite." (p. 188)
Je ne ferai pas plus de commentaires sur cette lecture "tourne-boulante"
afin de ne pas réduire l' intense émotion et poésie qui s'en dégagent ,et
qui nous prennent aux coeur et aux tripes !!..
"Jeanne [Heurtebise] lui faisait survoler les heures. Il continuait parfois à lui parler, comme à une confidente. Cela lui faisait du bien. Chacun cherche son propre chemin vers la consolation.
Peut-on se soigner en se confiant à un tableau ? On parle bien d'art-thérapie (...) Pour Antoine, la contemplation de la beauté était un pansement sur la laideur. (...) Quand il se sentait mal, il allait se promener dans un musée. le merveilleux demeurait la meilleure arme contre la fragilité. "(p. 30)
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LE NOUVEAU NOM. L'amie prodigieuse 2, de Elana FERRANTE, 2012, 553 pages
08/07/2018 12:47
FERRANTE Elena
LE NOUVEAU NOM,L'amie prodigieuse, tome 2, 2012, 553 pages
Un roman dont l'action principale se déroule à Naples donc dans un contexte de vie à la napolitaine avec leur langue particulière, un dialecte différent de l'Italien usuel et leur mode de vie franc. Ça joue à la dure les Napolitains : ils crient, ils frappent pour s'exprimer clairement. Deux personnages féminins dominent dans ce roman : LILA et ELENA appelée aussi LENÙ.
LILA est généreuse avec les autres et surtout avec les démunis. LILA est une femme dominante : elle est fière, capricieuse, joue avec la vie des autres, elle est intense. LENÙ est une jeune fille toute en douceur, elle réussit bien à l'école et attire l'attention de ses professeurs. L'éducation jouera un rôle important dans sa vie future.
Un roman, des histoires de femmes avec leur hauts et leurs bas. Une amitié inégale car l'une manipule l'autre pour toujours arriver à ses fins, satisfaire ses caprices. Mais une amitié sincère lie ces deux femmes. Une amitié qui parfois nous dépasse.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« LILA. LENÙ. Lila a organisé une fête dans sa nouvelle maison et elle ne m'a pas invitée, mais c'est mieux comme ça, je suis contente, j'en ai assez de me comparer à elle, et je ne veux plus la voir. »
« LILA. STEFANO. À ce souvenir, elle réalisa que pas le moindre détail de sa personne n'avait un quelconque charme à ses yeux. Quelque chose en lui et autour de lui s'était brisé. LILA eut l'idée de dérober un couteau...pour le lui ficher dans la gorge. Pour finir, elle n'en fit rien. Son mariage n'avait aucun sens. »
« C'est elle la femme et toi l'homme e te que donc elle doit t'obéir. »
« Mais sa condition d'épouse l'avait enfermée dans une sorte de récipient de verre. »
« LILA. Elle nous était supérieure, comme ça, sans le vouloir. Et c'est cce qui était insupportable. »
« LILA. LENÙ. ...pourquoi exagère-t-elle toujours ? »
« LILA.NINO. L'un était déjà fiancé et l'autre mariée. Ils me semblaient parfois des divinités déchues : eux si forts et intelligents autrefois, comme ils étaient stupides, aujourd'hui occupés à ce jeu ridicule. Je projetais de dire à Lila, à Nino u à tous les deux : pour qui vous prenez-vous, revenez sur terre ! »
Pour en savoir davantage :
« Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu'elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l'épicier, c'est le début d'une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu'il la touche, mais est obligée de céder.
Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu'elle connaît depuis l'enfance et qui fréquente à présent l'université. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-soeur de Lila, car l'air de la mer doit l'aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano.
La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino. Le nouveau nom est la suite de L'amie prodigieuse, qui évoque l'enfance et l'adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d'un monde, Naples et l'Italie, et d'une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique. »
Les éditeurs
UNE LECTRICE :
« Lila-Lenù, deuxième manche! A ma droite Lila, la casse-couilles flamboyante; à ma gauche, Lenù, l'intellectuelle cauteleuse... arbitrage difficile et combat acharné..
Je ne vous parlerai plus de balançoire, comme dans le tome 1..mais d'une lutte âpre pour vivre- ou survivre- pour arriver- ou pour exister.
Ni sans toi, ni avec toi semble être la devise des deux lutteuses...
J'ai dévoré d'une traite le tome 2 de l'Amie prodigieuse!, fraîchement paru en français.
Pas déçue du match, et même un peu sonnée..
.
Voici nos deux amies aux prises avec la vie d'adulte: le mariage, l'amour, les enfants, la réussite sociale, l'accomplissement personnel...
Dit comme cela , cela paraît d'un convenu accablant et le pire des romans à l'eau de rose pourrait entrer dans ce schéma...
Ce serait mal connaître Elena Ferrante: elle déchaîne une tornade de sentiments, d'injures, de cris, de coups qui se mêle incongrûment à une analyse raffinée, distanciée- parfois complètement tordue- des êtres et de leurs motivations secrètes. Elle braque un regard de plus en plus décapant sur la société italienne des années soixante qui paraissaient si prometteuses de lendemains qui chantent..-et spécifiquement sur les femmes des classes populaires napolitaines, pauvres et débordantes d'énergie, prises entre les mirages du mariage et ceux de l'émancipation culturelle.
Tout démarre en fanfare!
Argent, confort, commerce florissant :le mariage de Lila avec Stefano l'épicier semble la couronner reine du quartier tandis que Lenù, pauvre, besogneuse, appliquée à ses études, trime dans l'ombre. Mais ne dit-on pas: la mariée est trop belle?
Une parenthèse enchantée- des vacances "de luxe" à Ischia, au bord de la mer- jette soudain la lumière crue du soleil d'été sur cette mascarade.
Tout vole en éclats. Tout se détériore: la vie de l'une, celle de l'autre et même celle de tous les très jeunes couples qui les entourent..
Lila la belle, l'insolente fait l'épreuve de la passion, de l'abandon, de l'humiliation, de la chute mais sans jamais se départir de sa morgue flamboyante.
Lenù, la moche, la boutonneuse, la miséreuse, réussit à sortir de l'ombre, à séduire,à conquérir la reconnaissance sociale mais sans jamais se départir d'un sentiment d'illégitimité qui mine même ses plus grandes réussites. « www.babelio.com
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PARCE QUE JE T'AIME, roman de Guillaume MUSSO, 2007, 416 pages, ****
15/07/2018 16:40
MUSSO Guillaume
PARCE QUE JE T'AIME, 2007, 2007, 416 PAGES, ****
Un roman sur l'ouverture à l'autre où malheur et bonheur se côtoient. »
Parfois, la réussite d'une vie tenait à pas grand-chose: une rencontre, une décision, une chance, un fil ... »
Un roman psychologique dont le but atteint est : oublier la haine, la vengeance pour les remplacer par la confiance et l'amour, la joie de vivre. »
Une autre dimension s'ajoute aux vies de nos personnages principaux. Un coup de maître de l'auteur dans l'art de créer un monde par l'écriture autour de la vie à laquelle nous évoluons dans ce roman.
Un roman parfois insolite mais auquel nous nous sentons intimement inclus.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« CONNOR. Psychologue. Le costume de Mère Teresa était trop lourd a porter. »
« Rien n'est définitivement joué. »
« Aimer, c'est prendre soin de la solitude de l'autre sans jamais la combler. Ni même la connaître. Christian Robin
« ALYSON. Fille d'un milliardaire...sa pulsion autodestructrice prenait racine quelque part. »
« C'est l'amour qui tisse les liens familiaux, pas le sang. »
COONOR McCOY. Le service des grands brûlés, dix-sept ans. 50% de la surface corporelle est atteinte : les deux bras, les deux jambes, la face avant du thorax ne sont plus que des plaies insoutenables.Certaines de ces brûlures sont profondes. »
« Le monde tel qu'il va lui paraît de plus en plus hostile, déshumanisé et barbare. »
« SI ON RENONCE À NOS VALEURS, ON RENONCE À TOUT. »
« La colère peut être un atout à condition de la transformer en une force positive. »
« À l'inverse de la vengeance qui alimente la haine, le pardon nous délivre d'elle. »
« Pardonner est la chose la plus difficile au monde, celle en tout cas qui requiert le plus de force. »
« ALYSON. GRAZIELLA, femme de ménage. Tu t'es laissée contaminer par tout ce que l'argent apporte de mauvais : le mépris et la perde des valeurs. »
POUR EN SAVOIR DAVANGAGE :
Résumé :
« Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période? Avec qui ? Et surtout pourquoi est-elle revenue ? » Les éditeurs
UN LECTEUR
« 416 pages lues en quelques heures: trop facile. Ça file comme un fusée, ça siffle comme une hélice, ça s'ouvre comme un arc-en-ciel: trop facile. C'est à ce moment qu'on se demande qu'est ce qu'on vient de lire: trop facile, c'est tout, on a peur que ça s'évapore avec autant de facilité, de la même manière qu'on en a pris connaissance.
Et pourquoi pas? On ne se prend pas la tête avec le style d'auteur, on s'y met dans des situations qui filent comme sur les roulettes, on voit bien surgir des rebondissements qui ne ressemblent qu'aux jets de pierre dans une rivière, ça ne vous fait pas frémir, ça ne surélève pas votre peau, ni ne suspend pas vos émotions tant l'histoire file d'elle-même...c'est dire que c'est juste une écriture et une lecture mais pas de la littérature...
Et pourquoi pas!
Plusieurs situations conduites en puzzles dont l'auteur nous fait cheminer vers un seul plat, il faut dire qu'il a de l'imagination, Guillaume Musso. Et ce voyage qui a semblé merveilleux vers un monde psychique, un monde qui semble mieux gérer l'homme qu'on ne l'aurait pas soupçonné, un monde qui décide de rendre l'homme puissant ou impuissant, est un approche bien intéressant. » babelio.com
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LA VIE PRINCIÈRE, roman de Marc PAUTREL, 2018, 66 pages, ****
29/07/2018 09:12
PAUTREL Marc
LA VIE PRINCIÈRE, roman, 2018, 66 pages, ****
Une rencontre, une amitié spontanée qui naît avec facilité, toute en douceur. Une symbiose quasi instantanément. Harmonie de l'amitié, des échanges, des goûts en commun.Une rencontre facile, agréable sans complications, sans promesse, sans obligations. Juste goûter le plaisir d'être ensemble, d'échanger des expériences de vie.
Une écriture douce, poétique, pleine de sensibilité et d'altruisme. L'autre est important pour chacun.
J'ai adoré cette douce amitié presque amoureuse. Une rencontre trop courte.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Tout me semble plus facile et naturel avec toi, mon corps ne paraît pas avoir besoin de faire un quelconque effort, il suit ma tête qui discute avec toi , et tout simplement se tient à côté de toi , et cette cette seule proximité suffit à le stabiliser. »
« Les choses se passent avec tant de fluidité et si parfaitement avec toi, c'est tout ce qui compte,je ne veux pas briser notre cercle. »
« C'est cela que tu m'as donné, cinq jours de joie, cinq jours d'état de grâce intime et c'est pour cela que je veux te remercier, grazie mille, merci, mille mercis pour tout cela. »
« Oui, ici c'est vraiment la vie princière, la vie portée à son maximum, le lieu idéal et pour moi l'être qu'il faut c'est toi. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
"Puisque le Domaine est une propriété privée et qu'il ne passe ici qu'un ou deux véhicules par jour, nous marchons en plein milieu de la chaussée, la route nous appartient, on dirait qu'elle a été tracée pour nous seuls au milieu des vallons, percée à flanc de coteau puis parfaitement aplanie, égalisée et goudronnée uniquement pour que toi et moi puissions y marcher tous les deux côte à côte le plus confortablement possible, et parler, parler sans cesse, expliquer, imaginer, se souvenir, inventer, interroger, démontrer, raconter, échanger nos idées, nos mots, nos vies".Les éditeurs
UNE LECTRICE :
« Quelles sont les limites de la séduction ? Ou encore, quel(s) élément(s) provoque(nt) sa dérive vers l'Amour sincère et durable ?
Ce court roman nous entraîne dans le tourbillon de la séduction entre une femme mariée qui parle ouvertement de son « compagnon » et un célibataire, le temps d'un séminaire au Domaine. Il est charmé par son allure, ses propos, sa façon d'être tout simplement. L'intellect, le physique, le feeling, tout les rapproche !
Elle est sa princesse, il est son mentor.
Lequel des deux succombera le premier à la tentation et croquera la Pomme d'Amour ? «La vie princière» ne sera-t-elle qu'éphémère ?
Je les ai volontiers suivis dans cette course poursuite de ce « conter fleurette » intellectuel et ravissant »
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LES LOYAUTÉS, roman de Delphine DE VIGAN, 2018. 205 pages
03/08/2018 11:58
DE VIGAN Delphine
LES LOYAUTÉS, roman, 2018, 205 pages
Roman dont le sujet principal est la complicité, les loyautés de jeunes garçons de douze ans qui consomment de l'alcool en cachette de leurs parents et de leurs professeurs. Un roman sur les rôles que jouent les jeunes garçons pour consommer de l'alcool en cachette, en groupe d'amis de deux ou de plusieurs. La plupart ne parents ne sont pas conscients des comportements sociaux des jeunes de cet âge.
Un roman éclairant sur ce problème qu'est la consommation d'alcool dont le principe utilisé est la loyautés des garçons entre amis de classe.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter.
« Ce sont les liens qui nous attachent aux autres—aux morts comme aux vivants—ce sont des promesses que nous avons murmurées et dont nous ignorons l'écho, des fidélités silencieuses, ce sont des contrats passés le plus souvent avec nous- -mêmes. »
« Les rares moments où je vois THÉO sourire, c'est quand il est avec MATHIS GUILLAUME et qu'aucun adulte ne franchit leur périmètre de sécurité. »
« THÉO, douze ans et demi. J'aime sentir l'alcool dans mon corps. Il boit au goulot et tousse à plusieurs reprises.Assis en face de lui, MATHIS l'observe et rit. »
« MATHIS lui prend la bouteille des mains pour la porter à se lèvres. C'est chacun son tour. La vodka déborde. »
« THÉO. Un jour, il aimerait perdre conscience, totalement. »
« NATHIS, Boire était un jeu. Au début. Un jeu clandestin qu'ils partageaient tous les deux, À présent THÉO ne pense plus qu'à ça. »
« THÉO, Il sait que son père se rapproche chaque jour d'une zone dangereuse dont on ne revient pas.Sa mère, elle ne peut pas l'envelopper , elle a du mal à le regarder. Admettre en son domaine le fils revenu du pays honni, de chez son père. »
« Parfois, il se demande si cela vaut vraiment la peine d'être adulte. »
/THÉO, Il voudrait atteindre ce stade où le cerveau se met en veille. Cet état d'inconscience. Cela s'appelle le coma éthylique. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
«Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?»
Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Des adultes qui n'en sont pas vraiment.
Et des enfants qui n'en sont plus.
Un livre contemporain. Qui traite de problèmes de notre époque. Réellement.
Ce livre, en peu de pages, parle de beaucoup de choses de manière juste. La maltraitance. L'amour maternel. le couple. L'amitié. L'éducation. Internet. Et surtout de loyautés.
Les loyautés. « Les tremplins sur lesquels nos forces se déploient et les tranchées dans lesquelles nous enterrons nos rêves. »
Cette réflexion sur les loyautés intimes qui sont l'essence de chacun d'entre nous m'a passionné. Chacun sa vision de par son éducation, son milieu social, son vécu. Ces liens intérieurs qui nous définissent et qui, à la fois nous élèvent mais nous ramènent également à la terre ferme, plus ou moins brutalement. Je me suis senti bouleversé par ces mots.
Delphine de Vigan est sacrément douée pour explorer l'intime. L'infime délicat. Ces choses qu'on ne savait pas ressentir avant qu'elle mette un mot dessus.
Un bien joli livre. « www.babelio.com
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