| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    LE POSTIER PASSILA, roman de Alain Beaulieu, 2010, 185 pages, Québec

    27/03/2020 22:11



    BEAULIEU Alain

    LE POSTIER PASSILA, roman, 2010, 185 pages, Québec

     Un roman du genre grand frissons par un auteur Québécois à l'écriture raffinée,
    mordante. J'ai beaucoup aimé l'histoire fascinante que se déroule en Amérique
    du sud dans un village imaginaire. J'ai apprécié le talent littéraire de
    l'auteur qui est professeur de littérature  à l'Université Laval de Québec et
    dont j'ai lu d'autres de ses oeuvres. Un auteur à découvrir.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé:
    Parce qu'il s'ennuie dans la « grande ville » et souffre de sa relation avec
    l'infidèle Eliana, le postier Passila a accepté un poste vacant à Ludovia, en
    province. Dès l'instant où il arrive dans ce qu'il croit être une bourgade
    paisible adossée au volcan Tipec, il pressent qu'un monde étrange vient de le
    happer. A l'accueil inhospitalier des habitants, Passila oppose une ironie
    tenace, mais sitôt croisée la belle Estrella, un piège diffus se referme sur
    lui. C'est que la présence de Passila, « l'étranger », agit comme un révélateur
    : elle attise antagonismes ou alliances entre l'hôtelière revêche, l'irascible
    boulanger, l'indiscret chauffeur de taxi, le mystérieux docteur Noriega et
    l'impitoyable policier Cortez.En contrechamp de ces scènes de vie villageoise,
    Alain Beaulieu exécute à merveille sa partition sur le mensonge et la tromperie,
    diffusant le trouble comme on augmente le débit d'un goutte-à-goutte éprouvant.
    Dans ce village faussement somnolent, où la peur et l'autarcie forcent les
    habitants aux compromissions les plus diverses, sous le masque des supposées
    victimes vont apparaître d'insoupçonnables bourreaux...
    Les éditeurs

    Une lectrice:
    J'ai a-do-ré !
    Un récit intense, au suspens grandissant au fur et à mesure que tournent les
    pages; je les ai vite tournées ces pages d'ailleurs, prise dans ma lecture, j'ai
    dévoré ce livre d'une traite.
    A Ludovia, village sorti de l'imagination de l'auteur, débarque Passila, le
    nouveau postier, un poète solitaire, un doux rêveur. Passila va se retrouver
    confronté à une population refermée sur elle-même qui lui réserve un accueil
    pour le moins particulier.
    Il souhaitait s'y ressourcer, apaiser ses pensées, fuir une histoire d'amour
    désastreuse ... C'est une atmosphère des plus inquiétantes qui l'attend; elle
    devient très rapidement oppressante pour le lecteur. Passila passera outre cette
    obscure ambiance, il est convaincu qu'il a atterri dans ce village pour
    accomplir une mission Alors qu'on m'annonçait la venue imminente d'une
    catastrophe, j'avais l'intime conviction que ma place était ici, dans ce village
    où ma destinée m'avait conduit.
    Mais le doute va finir par s'installer et manipulé par les habitants du village,
    il devra faire un choix : quel camp choisir ? Celui des martyrs ou celui des
    bourreaux ?
    L'intrigue est forte, elle est drôle aussi, la plume est très belle.
    Caustique, captivant ! FASCINANT !

    Une lectrice:
    "Excellent ! Parce que, dès le début, on se met dans la peau du personnage.
    Imaginez, après rupture alors que vous demeurez en ville, vous demandez une
    mutation dans un village. Un accueil hostile, l'ancien postier a disparu, une
    belle serveuse, deux clans. Lequel choisirez-vous ? Pas le bon, je pense. La
    tension monte doucement et sûrement jusqu'au point de non-retour. de belles
    tournures de phrase, quelquefois cruelle, parfois sensuelle, non sans humour."
    www.babelio.com

    Citations:
    "Car ici tout le monde couche avec ses principes, qui n'ont souvent rien à voir
    avec la justice et la solidarité."
    "Ce n'est pas parce que le policier Cortez n'arrête jamais personne qu'il n'y a
    pas de voleurs. C'est parce qu'ils travaillent pour lui."
    "Ici tout le monde doit être gentil avec les amis du policier Cortez."
    Le boulanger. On vous a mal accueilli, on s'en excuse. On voit bien que vous
    êtes gentil. Y a pas d'histoire, c'est sans façon."
    "Je suis donc revenu au bureau de poste avec dans mon sac une pleine cargaison
    de perplexité. Un pion qu'on déplace sur un échiquier grandeur nature, un fou
    perdu."
    Le père Hernandez. "Mais la méchanceté, ça on peut rien contre ça. Le curé
    Lopez. Un ami du diable. Lucifer a ici deux serviteurs qui sont venus foutre le
    bordel dans le village."
    "Le policier Cortez n'avait aucun principe ni aucun coupable."
    "C'est toujours comme ca, partout, dans tous les pays. Les naïfs s'enrôlent dans
    l'armée pour servir ceux, plus allumés, qui sont assoiffés de pouvoir."






    CECI EST MON CORPS, roman de BEAUCHEMIN Jean-François, 2008, 193 pages, Québec

    27/03/2020 22:16



    BEAUCHEMIN Jean-François

    CECI EST MON CORPS, roman, 2008, 193 pages, Québec

    JÉSUS A 84 ans dans ce roman. Il est marié à MARTHE.

    Résumé :
    Dans la nuit tiède de l'Orient, un vieil homme murmure à sa femme mourante,
    plongée dans l'inconscience, des paroles sur le temps qui passe, le doute,
    l'amitié, la douleur, les enfants, le hasard, l'amour. Un singulier dialogue à
    une voix s'établit là, dans le halo d'une lampe, où se traduisent tout à la fois
    un extraordinaire sentiment de vivre et l'infinie tristesse des destins qui
    s'achèvent.

    Cet homme, on le déduira bientôt, s'appelle Jésus de Nazareth. Survivant à la
    croix romaine, il a vécu pendant plus de cinquante années auprès de Marthe, la
    soeur de son meilleur ami, Lazare de Béthanie. Jusqu'à cette nuit ultime, il
    n'avait guère parlé de lui-même, des événements l'ayant conduit au supplice, de
    la pensée foudroyante qui l'avait fait, à trente-trois ans, se détourner de
    Dieu. Mais l'heure n'est plus au silence ou, plutôt, l'heure est venue d'opposer
    au silence de la mort une parole serrant de près cette vie qui s'enfuit.ce
    roman.
    C'est cette longue confession, "l'aveu d'un homme que rien n'exauça mieux que
    l'amour", que nous sommes conviés à écouter au fil de ces pages bruissantes des
    murmures de la terre, et oùest célébré presque à chaque phrase la beauté
    tragique du monde.
    LES ÉDITEURS

    Ce corps qui nous gouverne

    Dans ce livre, Jean-François Beauchemin met en scène Jésus de Nazareth qui
    aurait échappé à la mort suite à la crucifixion et qui serait rendu à l’âge
    vénérable de quatre-vingt-quatre ans. Il est au chevet de son épouse Marthe qui
    est à l’agonie et il se laisse aller à des rêveries sur sa vie, sur la beauté et
    la complexité du monde dont il est issu. C’est un très beau livre empreint de
    philosophie et d’une belle réflexion sur la supposée dualité qui existe entre le
    corps et l’esprit. Dualité que Jean-François Beauchemin rejette car selon lui,
    l’esprit n’est pas dissociable du corps et en fait partie intégrante au même
    titre que tous les autres organes vitaux. Monsieur Beauchemin nous présente un
    Jésus étonnant en ce qu’il ne croit pas en Dieu et se satisfait de la beauté du
    monde tel qu’il peut la percevoir à travers le prisme de sa lucidité. À travers
    ses réflexions, on découvre un homme grand voyageur qui est parti à la rencontre
    du monde et de ses habitants et a été habité toute sa vie par une soif
    insatiable de connaissances. Un homme qui a beaucoup appris des humains qu’il a
    côtoyés mais aussi des bêtes qui lui ont laissé un enseignement supérieur à tous
    ce que les autres hommes lui ont apportés. Jésus nous confie ses pensées les
    plus profondes, ses relations avec les apôtres, ce qu’il a ressenti lors de la
    mort de son père et de sa mère, ensuite de ses deux sœurs aînées. Il nous parle
    de sa famille et de l’amour qu’ils ont partagés, de sa femme et de son amour
    pour elle. C’est d’une beauté à couper le souffle !

    Un livre lumineux, grave et profond qui amène une belle réflexion sur l’humanité
    et son destin. Une belle tentative d’explication de la spiritualité qui habite
    chacun de nous et qui nous porte à embellir la réalité plutôt que de l’accepter
    telle qu’elle est. C’est aussi un hymne au corps humain qui nous gouverne et
    dont nous sommes les esclaves impuissants. Vraiment très beau !

    Je voulais écrire à Monsieur Beauchemin pour savoir d’où lui est venu l’idée
    d’un tel livre mais il l’explique très bien dans la postface. Je dois avouer que
    je rejoins l’auteur sur bien des idées qu’il avance dans ce livre.

    « Qu’est-ce que le corps ? Un objet, un objet singulier, que nous commandons
    mais dont les propriétés nous échappent cependant, et qui ne nous consulte pas.
    Sa principale occupation est de chercher dans la nourriture le combustible
    indispensable à son maintien ou à sa réparation. La deuxième est de se
    reproduire, afin, dirait-on, d’assurer cette sorte de perpétuité que le matériau
    dont il est fait a besoin, et peut-être pour se perfectionner avec l’aide du
    temps. J’en aperçois une troisième dans le développement d’une conscience tout
    autant essentielle que le combustible qui le restaure, et qui le guidera dans
    son observation de lui-même et du monde. La dernière blesse cette conscience
    tant nécessaire : il s’agit de mourir, entièrement, et de laisser la place à
    d’autres, parfois meilleurs que nous, et qu’ainsi peut-être s’effectuent les
    retouches nécessaires à l’espèce. Nous n’aurons rien décidé de tout cela. »
    http://www.critiqueslibres.com

    Un livre remarquable sur la fraternité: les autres sont plus importants que
    nous-mêmes.Tout est lié. Tout peut s'écrouler. Seule la vie nous lie entre nous.
    Un livre qui nous rend conscients et nous prédispose à nous améliorer. S'aimer,
    aimer la vie tant humaine que végétale et animale.
    Que de choses, de découvertes nous sont expliquées avec une facilité et une
    compréhension élargie de la vie terrestre et planétaire.
    "L'homme privé de compagnie, et donc de lois, est un barbare. Ce n'est pas
    l'esprit seul, mais le corps qui, le mieux, nous parle et parle aux hommes."
    Un livre brillant, émérite , unique qui nous parle en tant qu'homme, qui nous
    fait comprendre que notre seul objectif est d'aimer.
    Les hommes expliquaient le monde sur la base d'un mensonge.

    Je partage depuis longtemps et maintes réflexions cette phrase concluante de
    l'auteur:
    "L'idée que le Créateur ait posé sur la terre le premier homme est une insulte à
    l'effort que je mets à comprendre le monde.Je n'ai rien aperçu dans ce monde qui
    justifie une telle facilité." "J'avais cru en Dieu, créateur du monde. J'ai
    préféré à la fin croire en ce monde créateur de Dieu."
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    CITATIONS:
    "J'au accueilli dans mon corps l'homme vieux que je n'avais jamais observé,
    jusque là, que de très loin."
    "Nous ne savons rien de cette tâche bizarre à laquelle nous sommes tous
    assignés, que personne ne maîtrise, et qui consiste à mourir."
    "Aller peu à peu son chemin a ses pouvoirs. On se retrouve dans la cadence
    nonchalante des pas.La joie innée du corps qui reconnaît dans son mouvement la
    lente succession des matins et des soirs."
    "Je n'ai rien du conquérant qui force les frontières et soumet les peuples à son
    génie."
    "Quelque chose de secret organise le long lignage des mâles, qui se transmettant
    d'une génération à l'autre cette espèce d'incapacité à se montrer avec
    franchise."
    "CROIRE ...tout l'homme est dans ce bref moment de la conscience. Je ne dédaigné
    pas d'entrer dans ces régions secrètes de l'intuition où s'achèvent les faits et
    où commencent les clartés approximatives de l'espérance."
    "THOMAS. JÉSUS. " Te voici réincarné et de bien meilleure façon que ce que tu
    imaginais. Survivre à la croix! Et le royaume dont u parlais est ici, sur la
    terre, auprès de cette femme qui t'a recueilli au pied du bois romain.Thomas
    nous avait, en quelque sorte, mariés ce jour-là.
    " Cinquante années de survie à la croix m'en ont convaincu; les paroles de
    l'apôtre qui ignorait Dieu furent les plus touchantes qui aient été glissées à
    mon oreille."
    "MARTHE. JÉSUS.
    "On s'interroge manifestement pas quant à l'invraisemblance absolue de ce retour
    à la vie après une mort supposée. On ne poussa guère plus loin l'interrogation
    des gardes chargés de surveiller la tombe, soudoyés par toi, participant à notre
    fuite et exhortés au silence."
    THOMAS. JÉSUS."C'est lui qui me fait voir avecc le plus d'évidence que
    l'intelligence n'est jamais séparée de l'amour et que, si on les fait se
    détourner l'un de l'autre, c'est de la part la plus clairvoyante de soi-même que
    l'on se détourne."
    "Le courage, la clémence, l'inspiration que l'amour souhaite pour sa durabilité,
    mais que l'amitié exige pour son épanouissement, me furent donnés dans ces
    heures-là."
    JÉSUS. Je voulais une révolution individuelle,intérieure à l'homme."
    "L'art de devenir ce que l'on sent se hisser en soi-même. Tout passe par le
    corps, et le frappe, comme on frappe une monnaie. On ne peut obliger à aimer. On
    doit s'y ouvrir."






    SAUCIER Jocelyne, LES HÉRITIERS DE LA MINE, roman,2000, 197 pages, Québec

    27/03/2020 22:38



    SAUCIER Jocelyne
    LES HÉRITIERS DE LA MINE, roman,2000, 197 pages, Québec

    Quel bonheur de découvrir une auteure telle Jocelyne Saucier qui maîtrise une
    écriture d'une grande sensibilité.Des émotions souvent non dites mais toujours
    ressenties en profondeur. On sent l'âme plus que la personne. Nous vivons dans
    ce roman un attachement très intime entre les deux jumelles surtout par la
    pensée de Carnelle. Quel beau roman qui nous ressemble tellement et quelle
    écriture authentique, à notre image! Nous en apprenons beaucoup sur les
    minéraux, leur découverte, leur valeur, leur description, leurs odeurs, leurs
    formes, leurs spéculations.
    La force de l'écriture de l'auteure est dans la connaissance de la psychologie
    des êtres humains. Une profondeur psychologique évidente et authentique de
    l'humain, nous vivons le poids des non dits. Cette auteure est prenante,
    captivante par son style et sa verve.J'ai été profondément touché par cette
    famille nombreuse de vingt-et-un enfants car je fais partie d'une famille de
    neuf enfants de Val d'Or en Abitibi et comme eux nous avions des surnoms.
    Un roman qui a l'aspect d'un conte fabuleux.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livreentete.vip-blog.com

    Résumé
    Une famille de 21 enfants gravite autour d'une mine à l'abandon. En soi, ce
    n'est pas banal. Surtout que le groupe sème la terreur partout. Mais il y a
    plus: un drame est survenu qui les concerne tous. Quelqu'un est mort dont on
    veut taire l'identité. Un secret insupportable.

    Les héritiers de la mine – Résumé
    La vie de famille des Cardinal ne ressemble à aucune autre… et pour cause ! Ils
    sont 21 enfants, élevés par un père prospecteur et une mère au foyer. Le
    paternel, passionné par la roche, a découvert une mine dans un petit village
    isolé du Canada et c’est de ces ressources que la famille tire ses revenus.

    21 enfants, forcément, ça suscite des questions. Comment loger tout le monde ?
    Comment veiller à ce que chacun trouve sa place dans une famille où tout se fait
    en groupe ? Comment faire face aux chamailleries inévitables qui sont l’apanage
    de toute famille nombreuse qui se respecte ?

    Les Cardinal ont leurs règles… mais aussi leurs secrets qui, parfois, pèsent sur
    la tribu pourtant si unie devant l’adversité des villageois qui rêvent de
    s’emparer de « leur » mine.
    https://www.alleedescuriosites.com/heritiers-mine-jocelyne-saucier/

    Une mystérieuse explosion est au cœur de l'intrigue de ce livre porté par un
    souffle. Celui des enfants Cardinal qui racontent à tour de rôle leur enfance
    anarchique dans ce grand foutoir fraternel. L'auteur les fait parler dans une
    sorte d'urgence qui va mener au dénouement, que l'on pressent tragique.
    Implacable.

    LE FIGARO LITTÉRAIRE - 04/06/15 - Françoise Dargent

    Le tableau brossé d'une famille TRÈS nombreuse, avec ses coutumes, ses
    rivalités, ses frères-sœurs, ses trouvailles linguistiques intrinsèques au clan,
    est d'une belle justesse.

    ONLALU.COM - Christine Sallès

    Dans ce roman polyphonique, Jocelyne Saucier construit à nouveau de splendides
    scènes où les éléments et la nature occupent les premiers rôles. En visitant les
    entrailles de la terre, le lecteur rencontre d'envoûtantes descriptions
    minérales.

    LE MONDE DES LIVRES - 15/05/15 - Marc-Olivier Bhere

    UNE LECTRICE;

    "Pour survivre dans une famille qui compte vingt et un enfants,
    Il faut avant tout « trouver sa place » au sens propre du terme d'abord, sur le
    canapé, devant la télé où l'on se bouscule mais aussi pour dormir, alors les
    enfants s'installent où ils peuvent, même s'il n'y a pas assez de lits, on
    trouvera toujours un nid bien au chaud dans la laverie, au milieu, du linge
    propre ou sale. Quelle importance ?
    Chacun vit comme il peut et tout le monde est heureux ou presque. Puis au fil
    des ans, la famille se sépare.
    Plusieurs dizaines d'années plus tard, alors qu'ils n'entretiennent plus de
    relations entre eux, ils vont se retrouver à l'occasion de la remise d'une
    décoration à leur père. Et là, toute la famille étant réunie pour la première
    fois, il ne va plus être possible de garder ce secret enfoui au plus profond de
    chacun depuis longtemps.
    Dans ce roman choral, sept des enfants devenus adultes prennent la parole.
    Le premier à s'exprimer est le plus jeune, « le Fion », pour lui la famille est
    presque une énigme, tant il y avait d'écart entre lui et les ainés. « Notre
    famille est l'émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de conversation.
    »
    Nous découvrons ensuite les souvenirs de « la pucelle », qui fut la deuxième
    maman.
    Dans le récit de chacun plane la disparition d'Angèle.
    Des souvenirs ou se mêlent interrogations, remord, culpabilité, non-dits.
    Après « il pleuvait des oiseaux », j'ai à nouveau un énorme coup de coeur pour
    ce roman de Jocelyne Saucier construit comme un puzzle qui m'a tenue en haleine
    jusqu'à la dernière page."
    www.babelio.com

    CITATIONS:
    "Notre famille est l'émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de
    conversation. Nous nous sommes bâtis avec notre propre souffle, nous sommes
    essentiels à nous mêmes."
    "NORCO. Une ville minière qui accueillerait prospérité, longévité et le bonheur
    des petits enfants."
    "La Pucelle nous servait de mère, la nôtre étant trop occupée à ses chaudrons.
    trop occupée ailleurs pour être de la cérémonie."
    "La peur, c'est important, il faut l'écouter.La peur-prudence, la peur-méfiance,
    la peur-intuition."
    "Le GrandJaune combat le fascisme, l'impérialisme et l'injustice de tout acabit
    en Amérique du Sud."
    "Une soeur. La Pucelle. Grande soeur. Nous vivions dans la plus merveilleuse
    anarchie et j'adorais cette maison."
    "Notre Fion sans échine, notre Fion timoré et braillard, notre plus fidèle
    admirateur. Trop frêle pour que nous l'exposions à notre douleur."
    "Nous voulions construire le monde sur les bases d'un idéal qui n'appartenait
    qu'à nous seuls."
    "Avons-nous tous eu, chacun notre tour, l'occasion de découvrir que LaTommy
    pouvait se métamorphoser en Angèle?"
    "La nostalgie est une maladie de l'âme."
    "La montagne garde son secret et je me meurs, je crie, je pleure, je m'arrache
    le coeur."
    "La pauvreté, tu sais, est une grande liberté. Il nous reste l'essentiel et
    c'est bien assez pour occuper une vie.Ma pauvreté n'est ni orgueil ni
    renoncement. Je suis tout simplement incapable de vivre."






    BEAULIEU Alain FOU-BAR, roman, 1997, 228 pages

    27/03/2020 22:40



    BEAULIEU Alain

    FOU-BAR, roman, 1997, 228 pages

    Une autre belle découverte d'un roman d'un auteur québécois talentueux.

    Ce roman est une description réaliste de notre société tant sur le plan social,
    économique que sur les relations humaines de ce siècle dans une sensualité non
    voilée, d'une sexualité parfois exubérante mais saine. Une réalité qui parfois
    nous échappe car souvent elle est due  à un phénomène de groupe d'amis, de
    relations humaines de quartier urbain.Une réalité dont parfois nous ignorons 
    même l'existence.Des moments d'amour intime nous sont révélés et toute candeur,
    sans pudeur. La vie joue sa partition. Un auteur à l'écriture ardente,
    brillante. Un auteur à découvrir.Un roman magistral.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé
    • Le premier roman d’un jeune auteur de Québec.
    • Une critique sociale et un certain portrait des jeunes de 30 ans.
    • Un style jeune et un récit léger qui plaira aux 25-45 ans.
    • Un récit urbain où dérision et humour font bon ménage.
    Tout peut commencer par cette question: le crime a-t-il un rapport secret avec
    l’amour? À trente ans, Harold Lubie et Nadine Pilon le pensent quand ils violent
    les demeures de la bonne ville de Québec. Pourtant, s’ils conjuguent ainsi la
    rapine et la baise, c’est aussi pour mener leur combat.
    «Sus à la classe moyenne!», se dit Harold, quand ils attaquent les réfugiés de
    la banlieue et autres petits bourgeois qu’il voit comme des égoïstes, des
    irresponsables. Ne faut-il pas soulager de leurs «bébelles» ces adeptes de la
    consommation tranquille?…
    Sera-ce donc la guerre entre la génération X et les baby-boomers?
    Non, parce que ce roman léger est finalement l’histoire d’un couple en
    formation. Où s’en vont donc Nadine et Harold, les floués de l’époque? Comment
    être heureux quand la bande des amis du Fou-bar ne suffit plus?
    https://www.quebec-amerique.com/livres/litterature/litterature-amerique/fou-bar-289

    Fou-Bar d'Alain Beaulieu (1997)
    Le premier roman d'Alain Beaulieu se déroule autour de la rue Saint-Jean, dont
    le Fou-Bar est un des lieux les plus célèbres, et le quartier Saint-Roch juste
    en bas. Les héros Nadine et Harold, dignes représentants de la génération X,
    s'introduisent dans les maisons bourgeoises de banlieue, de Cap-Rouge à
    L'Ancienne-Lorette, pour les «soulager» de leurs biens inutiles.
    https://www.lapresse.ca/arts/livres/201601/19/01-4941429-six-livres-qui-se-passent-a-quebec.php

    Fou-Bar, http://www.alainbeaulieu.com/critiques/

    «Fou-Bar est un heureux roman, souvent léger mais marqué par des moments de
    tristesse et une fin en rupture profonde…»

    Rémy Charest, Le Devoir

    «Alain Beaulieu a fait du Fou-Bar, un bistrot de Québec, la plaque tournante
    d’une très belle histoire d’amour, de violence et de perdition. Ce premier roman
    est de ces livres que l’on parcourt avec entrain, séduit par une plume habile et
    vivante, à la fois légère et grave.»

    Tristan Malavoy-Racine, Voir-Québec et Voir-Montréal

    «C’est un livre qu’il faut lire. Tout le monde en parle.»

    Christiane Suzor, CBF-FM, Midi-culture

    «Disons-le tout de suite, c’est une grande et belle surprise. Il y a tout ce
    qu’il faut à l’intérieur pour retenir l’attention. L’histoire est captivante,
    écrite dans une langue vive, imagée.»

    Anne-Marie Voisard, Le Soleil

    «Renversant, passionnant, drôlement intéressant. À surveiller dans le paysage
    littéraire québécois.»

    Doris Larouche, CJMF-FM et Le Journal de la Capitale

    CITATIONS:

    Pour FOU-BAR, Alain Beaulieu dit s'être un peu inspiré de personnages réels de
    son entourage. D'Ailleurs, il existe un bistrot nommé FOU-BAR , rue Saint-Jean,
    à Québec.
    "Plateau de la haute ville , Québec. Les fonctionnaires fonctionnent, les gens
    d'affaires s'affairent et les secrétaires sécrètent."
    ""Je reçois l'Adagio comme la complainte des sans-emploi qu'on a chassés du
    quartier sous prétexte de la revamper. On a cassé Saint-Roch en deux."
    "Je lui avais promis mon coeur, alors que j'étais dans le trèfle, car elle m.a
    mis sur le carreau comme un vulgaire deux de pique."
    "Ils étaient beaux à regarder, ces deux-là. Leurs yeux rieurs nous gardaient en
    vie."
    "NADINE, c'est un bijou trop étincelant pour qu'on le porte coup sur coup.Il
    faut savoir attendre l'occasion."
    "La misère crache sur le pavé des enfants sales et affamés et il ne se trouve
    personne pour s'en émouvoir."
    "NADINE.La nuit est chaude, ta sueur est salée et tes draps sentent la lavande,
    Qu'est-ce qu'une fille peut demander de mieux? Reçois-moi en amie, en amour d'un
    jour, en amante d'une nuit. Je suis une ombre, HAROLD. Un spectre flou et
    maladroit. L'amour est une cage qui se referme si rapidement."
    "Mais j'ai cette fille dans la peau, sous la peau, dans ma chair, dans mes
    tripes. Elle me dévore de l'intérieur."
    "LES RAPPORTS HUMAINS NE SONT JAMAIS SANS RISQUE."
    "Elle pouffe de rire et me serre à son tour, son petit poisson de langue
    s'excitant dans mon cou. Je veux me dégager; ses jambes, comme um étau. se
    referment sur mes reins."
    "Nous habitons un pays fantôme, un esprit sans chair, un spectre qui s'agite et
    frappe dans le vide."
    "T'es ici en pays yankee! Un état policier déguisé en démocratie."
    "Nos corps exultent, se parlent et s'entrechoquent dans un ballet sans fin de
    cris et de soupirs.La vie joue sa partition."






    ENCABANÉE, roman de Gabrielle Filteau-Chiba,89 pages, 2018, Québec

    20/04/2020 00:07



    Gabrielle Filteau-Chiba

    ENCABANÉE, roman, 89 pages, 2018, Québec

    Roman sincère, touchant, l'auteure se dévoile telle qu'elle pense , telle
    qu'elle est. Elle quitte la ville pour se retrouver, assume au jour le jour sa
    situation de vie à la campagne, son nouveau mode de vie improvisé mais
    volontaire.Elle se veut libre et écologique.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé

    Anouk a quitté son appartement confortable de Montréal pour un refuge forestier
    délabré au Kamouraska. Encabanée loin de tout dans le plus rude des hivers, elle
    livre son récit sous forme de carnet de bord, avec en prime listes et dessins.
    Cherchant à apprivoiser son mode de vie frugal et à chasser sa peur, elle couche
    sur papier la métamorphose qui s’opère en elle: la peur du noir et des coyotes
    fait place à l’émerveillement; le dégoût du système, à l’espoir; les difficultés
    du quotidien, au perfectionnement des techniques de déneigement, de chauffage du
    poêle, de cohabitation avec les bêtes qui règnent dans la forêt boréale…

    AFFICHER
    On en parle
    Tout laisser pour mieux recommencer. Loin de la ville. De la pollution. De la
    consommation à outrance. Un pari un peu fou (&hellip😉 Un roman sobre, engagé et
    poétique.
    – Les libraires

    Encabanée n'est pas à proprement parler une histoire de survie. Le ton est
    lyrique, la poésie, omniprésente et le propos, militant.
    – La Presse

    Sur fond de froid glacial, la langueur des jours de solitude – de l’eau qui
    s’accumule dans les tasses près de la fenêtre au grincement des arbres – est
    dépeinte à merveille entre les pages de ce court récit. Qui sait, peut-être que
    vous serez habités par une fièvre d’évasion semblable à la fin de cette
    invitation à la contemplation!
    – Bible urbaine

    CITATIONS:
    "Je reste ici à manger du riz près du feu, à chauffer la pièce du mieux que je
    peux et à appréhender le moment où je devrai braver le froid pour remplir la
    boîte à bois."
    !La mémoire se cultive comme une terre. Il faut y mettre le feu parfois."
    "Y planter un champ de roses imaginaires , à la place."Anne Hébert
    "Comment fait-on pour éviter l'usure, le cynisme, l'apathie quand le peuple plie
    et s'agenouille devant l'autorité consentant comme un cornouiller qui ne capte
    plus de rêves?"
    "Oublier qu'être féministe, c'est aussi ne pas avoir envie d'égaler qui que se
    soit."
    "Pour moi, l'acte le plus féministe que je puisse commettre, c'est suivre mon
    instinct de femelle."
    "J'aimerais éprouver ce sentiment d'enracinement quand on travaille le sol d'un
    jardin et le vivre comme un effort de guerre pour protéger la Terre."
    "Enfin, plus un signe ni un son venant de la civilisation."
    "Simplicité, autonomie, respect de la nature. Le temps de méditer sur ce qui
    compte vraiment,"
    "On ne perd que lorsqu'on abandonne."
    "Accepter que le pétrole des sables bitumineux passe sur notre territoire, se
    taire devant un tel risque environnemental, c'est être complices de notre propre
    destruction "
    "Qu'il serait beau, ce monde, si on le laissait tranquille."
    "NOUS SOMMES LES FORCES QUI PROTÈGENT L'ENVIRONNEMENT."
    "TU NE CÉDERAS PAS AUX AUTORITÉS DU SYSTÈME. N'ABANDONNE JAMAIS. HONORE LA
    TERRE. SOIS PACIFIQUE. VOIS LE BEAU."
    "Enfin, j'avais découvert le sens à ma vie de féministe rurale: me dévouer à la
    protection de la nature, corps et âme. Le printemps fertile n'était pas si loin.






    Début | Page précédente | 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus