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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    À L'HEURE DU LOUP, récit,de Pierre MORENCY, 2002, 227 pages, Boréal, Québec

    10/11/2017 16:15

    À L'HEURE DU LOUP, récit,de Pierre MORENCY, 2002, 227 pages, Boréal, Québec


    MORENCY Pierre

    À L'HEURE DU LOUP, carnet, Boréal, 2002, 227 pages

    Parfois récit, parfois poème ce livre d'une écriture touchante, pénétrante par ses mots, ses images, ses états d'âme qui se propagent directement à nos sens, éveille notre sensibilité face à la nature.

    Lors d'expéditions dans le Grand Nord, en randonnée, ce livre se veut un carnet de réflexions spontanées qui analyse et répond à la fois à des questions d'ordre existentielle parfois avec des mots inventés, des mots qui cherchent leur affinité, un sens à leur existence.

    Un livre qui porte à réfléchir, à donner une sens à la vie, à la beauté de la nature peu importe l'endroit où nous sommes. Un carnet qui nous fait découvrir les beautés naturelles du Nord du Québec.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « TROM est un homme qui essaie de réfléchir au sens de la vie. Il va vers une conscience de sa place dans le monde. TROM est devenu avec les années—surtout depuis qu'il est entré dans l'heure du loup--­animé d'un fort quant-à soi à l'égard des faciles amitiés.Il évalue les êtres, jauge leur degré de maturité, se demande s'ils possèdent un équilibre entre ferveur et jugement, entre fraîcheur et audace, bonté et assurance.»

    «  Se connaître soi-même et par là s'approcher des autres, n'est-ce pas le seul paradis? »

    « Le monde ne se révèle bien qu'à ceux qui savent revivifier leurs sens, qu'à ceux qui ont appris à renaître toujours neufs, en chaque moment de la vie éveillée. »

    « Toujours je serai ce qui unit, ce qui monte et qui accueille. »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    CE QU'EN DIT LE LIBRAIRE :

     

    « Dans À l’heure du loup, Pierre Morency met en scène toute une galerie de personnages. Le poète Lauréat Pick, le biologiste Scotteen, le cinéaste Duve, et surtout un homme qui porte le nom sonore et étonnant de Trom.

    Trom, où s’inscrit, à rebours, la destination ultime de chacune de nos existences. Trom observe, écoute, dessine, voyage. Il parle de l’éblouissement toujours renouvelé que provoque l’apparition d’un oiseau, de la lumière de la terre de Baffin, de la sensation sous le pied de l’argile qui n’a jamais été foulée. Ce qui distingue la parole de Trom, c’est l’art de cerner à l’aide des mots les plus simples ce qui fait l’essence même de notre vie. »

    http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/heure-loup






    LA CHALEUR DES MAMMIFÈRES,roman de BIZ, 2017, 153 pages, Québec

    21/11/2017 12:07

    LA CHALEUR DES MAMMIFÈRES,roman de  BIZ, 2017, 153 pages, Québec


    LA CHALEUR DES MAMMIFÈRES, roman, 2017, 153 pages, Québec

    Un roman à l'écriture moderne, spontanée, libre. Il dit ce qu'il pense, il pense ce qu'il dit. L'auteur décrit bien notre société et exprime bien ses idées sociales, religieuses et politiques. Il a le style d'écriture d'un sociologue, d'un observateur, d'un journaliste, d'un philosophe.

    Un roman qui nous ressemble, qui nous dépeint en tant que société.Un livre qui nous porte à se repenser : nos priorités, nos bons coups, les coups réfléchis à venir.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.ccom

     

    « À cinquante-cinq ans, divorcé après vingt et un ans de mariage....j'allais probablement finir ma vie seul. C'était aussi bien ainsi. »

    « Seulement 9% des mammifères et 30% des primates sont monogames. »

    « Mais dans un couple, chaque compromis est un grain de sable. Au final, c'est le désert. »

    « Les enfants transforment les amoureux en gestionnaires de PME. »

    « Le tattoo était le révélateur le plus probant d'une génération narcissique, incapable d'envisager l'avenir et esclave des pulsions du présent. »

    « Ils étaient insupportablement jeunes et beaux. Le temps lézarde tout. L'amour aussi vieillit. Rien ne résiste au passage du temps. Pas même l'amour. »

    La polygamie aurait pu être une solution. »

    « Mais c'est ps la réalité qui compte, c'est la perception de la réalité. »

    CONFICIUS. »Exige beaucoup de toi-même et attends rien des autres. »

    Vicky, sa femme. « Elle avait la vitalité des mammifères et moi j'étais un reptile à sang froid. »

    « La vérité est comme le soleil : on ne peut pas la regarder en face sans se brûler les yeux. »

    « Trois choses importantes dans ma vie : faire l'amour, lire, réfléchir. »

    « En économie, la question n'est jamais ça coûte, mais est-ce que ça le vaut. »

    « Je n'avais pas la capacité de m'adapter. J'allais devoir laisser la place aux petits mammifères. »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    Résumé :

    « René McKay, cinquante-cinq ans, est prof de littérature à l’université. Fraîchement divorcé de sa femme, Vicky, il a peu de contact avec son fils de vingt ans, Mathieu. Renfrogné, désillusionné, il s’est au long des années isolé du monde. Il ne vit pas, il végète, se contentant de répéter à des étudiants distraits des vérités d’un autre âge, des concepts qui n’allument plus personne.
    Un malheureux séjour en Suède pour prononcer une conférence inepte devant une poignée de blasés est la goutte qui fait déborder le vase. Plus rien de tout ça ne vaut la peine. Fini, l’amour, le sexe ; fini, les illusions, les rêves, les espoirs, l’enthousiasme. Cependant, à son retour, une grève étudiante bat son plein. Et tout est à nouveau possible.

    Dressant un portrait à l’acide du milieu universitaire, Biz n’épargne ni les profs ni les étudiants. Mais il célèbre l’union, la harde, la horde, c’est-à-dire le peuple en mouvement quand il n’agit pas en troupeau. »

    https://www.babelio.com/livres/Frechette-La-chaleur-des-mammiferes

     

     

    Interpellé par l’importance de la littérature et l’effervescence des grandes manifs étudiantes, Biz propose cet automne un nouveau roman, La chaleur des mammifères, dans lequel il entre dans la peau d’un professeur d’université désabusé qui retrouve la flamme grâce à l’énergie des étudiants.

    Fraîchement divorcé, René McKay, un professeur de littérature à l’université, a peu de contact avec son fils de 20 ans. Désillusionné, de mauvaise humeur, il s’isole du monde. Le sentiment d’avoir gaspillé sa vie est à son comble lorsqu’il présente une conférence en Suède devant un public blasé. Lorsqu’il rentre chez lui, une grève étudiante bouleverse la communauté... et lui insuffle à nouveau de l’énergie créative.

    Biz, un écrivain redoutable, précis, inspiré, dépeint avec humour et cynisme le parcours de ce professeur désabusé, caricaturant au passage les étudiants et les professeurs des institutions d’enseignement supérieur.http://www.journaldequebec.com


     

    Dans son nouveau roman, Biz démontre qu'il n'y a qu'une façon de ne pas devenir un vieux fossile: croire en la jeunesse. C'est ainsi que René, professeur de littérature désabusé, admirateur de Houellebecq, sera transformé par les événements de 2012.

    http://www.lapresse.ca/arts/livres/entrevues/2017






    CE N'EST PAS UNE FAÇON DE DIRE ADIEU, roman de Stéfani MEUNIER, 2007, 212 pages, Québec

    22/11/2017 20:07

    CE N'EST PAS UNE FAÇON DE DIRE ADIEU, roman de Stéfani  MEUNIER, 2007, 212 pages, Québec


    MEUNIER Stéfani

    CE N'EST PAS UNE FAÇON DE DIRE ADIEU,roman, 2007, 212 pages, Québec

    New York, 1970. Un roman, la vie de trois jeunes dans la vingtaine qui vivent leur vie de jeunes. Mais un jour la vie les amènent à faire une puis deux rencontres. Ainsi la vie continue, faite de rencontre, de plaisir, d'échange, d'amour, de projet, d'éclatement, de déception. Mais la vie continue. Que faire pour survivre à l'amitié, à l'amour? Chacun de nous le découvre d'une façon différente.

    Une jeune auteure à découvrir pour la qualité de son écriture. C'est une découverte pour ma part d'une jeune auteure Québécoise de talent.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « Il n'y a rien de pire que la solitude à deux, je crois bien, puisque l'absence du regard de l'autre est toujours là pour vous le rappeler. Vous êtes seul. »

    « RALF. Il m'a demandé pourquoi je n'y étais pas, moi, à cette foutue guerre. Je lui ai répondu que j'avais la chance de ne pas être citoyen de son foutu pays. »

    « RALF. Je n'avais pas d'ambition. Je m'en foutais, je voulais seulement que les choses soient simples. Et tranquilles. Je voulais lire...écouter toute la musique du monde. »

    « Peut-être qu'on s'invente des rêves pour ne pas mourir. »

    « Pourquoi la réalité n'est-elle jamais à la hauteur? »

    essayait de plaire, de cacher ses imperfections, on était influencé par le caractère de l'autre. Et on finissait par devenir autre. » « ...c'est à Saint-Malo que les choses ont commencé à changer entre Héloïse et moi. Comme une fissure dans une pierre. »

    « HÉLOÏSE... ee que ça faisait de vivre avec quelqu'un. On essayait de plaire, de cacher ses imperfections, on était influencé par le caractère de l'autre. Et on finissait par devenir autre. »

    « Parfois c'était de l'impatience qui émanait d'elle, une impatience presque méchante que rien ne semblait pouvoir apaiser. »

    « J'en avais plus qu'assez de leur petit bonheur pépère. Je me sentais mesquin et presque méchant. »

    « Mais pour HÉLOÏSE et moi, c'était le début d'une période de silence et d'immobilité. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    New York, les années 1970. Une ville qui est encore le centre du monde, mais qui commence à douter d’elle-même. La guerre du Vietnam s’enlise, et si l’engouement pour le rock’n roll ne se dément pas, il vient maintenant d’Angleterre, où l’ombre des Beatles plane encore sur le monde de la musique. Sean est musicien. Pour le plaisir de faire de la musique, pour cette merveilleuse camaraderie de la scène, pour l’amour de cette vie d’errance entre Montréal, sa ville natale, et les innombrables bleds où il doit jouer.

    Quand il revient à New York, il vit chez son ami Ralf, qui a un appartement à Brooklyn et un chien qui s’appelle Lennon. Les seules attaches qui donnent à Sean le sentiment d’être chez lui quelque part. Pendant que Sean est en tournée, Ralf fait la connaissance d’Héloïse. C’est le bonheur, tout de suite, un voyage en Bretagne, des soupers où se conjuguent amour et amitié. Et, tout à coup, le précaire équilibre ne tient plus.

    Dans ce second roman, Stéfani Meunier se révèle plus que jamais une magicienne des atmosphères. En quelques traits aussi sûrs que retenus, elle sait donner un relief extraordinaire au quotidien de ses personnages. Un regard capté en passant, quelques accords de musique, les paroles d’une chanson aimée qui nous montent aux lèvres, et voilà que notre coeur chavire en même temps que celui des personnages. 

    Les éditeurs

     

    Un lecteur :

    Au nombre de citations que j'ai transcrites de ce livre, on peut voir que j'ai vraiment adoré. Ce n'est pas une façon de dire adieu est le genre de roman à travers lequel on peut voguer, en riant et en pleurant, mais aussi en s'assoyant confortablement et en acceptant les effluves de mots et de sons qui en ressortent. [...]

     

     

    C'était de la vraie jeunesse. Pas de la jeunesse blasée ou apeurée comme on en voit aujourd'hui, de plus en plus, même qu'on ne voit que ça. C'était de la jeunesse qui y croyait, qui riait, qui s'amusait, qui ne se posait pas de questions. Dieux que c'était beau la jeunesse. C'est dommage qu'on ait réussi à l'éliminer pendant les années qui ont suivi.






    CE QU'IL RESTE DE MOI, roman de Monique PROULX, Québec, 2015, 426 pages

    23/04/2018 10:44



    PROULX Monique

    CE QU'IL RESTE DE MOI, roman, 2015, 426 pages, ****, Québec

    Un roman mais surtout une réflexion profonde de notre société québécoise passée, et actuelle. Le Québec est de plus en plus un pays cosmopolite, socialement et culturellement. Dans ce roman nous retournons à nos racines, aux sources de notre société. Nous sommes devenus un mélange de tout : passé, présent et avenir avec davantage d'immigrants avec leur culture propre.

    Les CANADIENS, LES HABS sont en fait ceux que nous appelons maintenant les Amérindiens.

    Ils sont les premiers habitants du Québec et d'Amérique.

    Dans ce roman se côtoient Québécois, Amérindiens, Innus, Inuits, Juifs, Polonais et bien d'autres peuples d'origine européenne et asiatique.

    Un roman d'une écriture impressionnante qui fait que CE QUI RESTE DE MOI est l'oeuvre d'une grande romancière au sommet de son art littéraire.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit. François De Sales

    « Jeanne Mance. 1642. Elle a trente-quatre ans. Elle n'a jamais été belle. Ce qu'elle est irradie néanmoins plus que l,'énergie solaire.Elle porte en elle la démesure mystique de la France, qui renoue en ce moment avec le dieu exigeant des chrétiens primitifs. Accessoirement, elle s'en vient aussi soigner les corps puisqu'elle est infirmière et chargée de fonder un hôpital dans une ville qui n'existe pas encore. Mais c'est d'être passeur d'éternité, surtout, qui la fait vibrer. »

    « Dans les vieilles histoires guerrières de Maman, il y a toujours des hassidim. »

    « Plus on cherche un lien entre ce schtreimel et Maman et MARKUS KOHEN, plus en s'enlise dans un marécage. »

    « On devient pas différent parce qu'on est mort. »

    « Mazel tov, CHARLIE PUTULIK. »

    « Mais nous sommes tous fous, tu en conviendras avec moi Et bien peu de fous sont aussi beaux qu'Elle. MAYA. »

    « Couches-tu encore avec tout le monde? »

    « Et de ravissement. Le ravissement déborde sans qu'on sache ce qui le provoque ou est provoqué par lui. »

    « Le monde n'est pas une marchandise. Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde. »

    « Il n'y avait toujours pas de chef parmi eux, ce qui est la vraie preuve de la liberté. »

    « Vous êtes comme ça , les Inuits. Toujours à part des autres. »

    « Redresse-toi et cesse de larmoyer, tout ce qui a été commencé peut être arrêté...regarde ta soif au lieu de lui obéir..es-tu un homme ou bien un esclave? »

    « Il y avait surtout des vies extérieures agitées par l'égoïsme et l'avidité, jusqu'au nord aussi bien qu'aux tropiques il y a avait des humains. »

    « On beau être fort, pas besoin d'être fou, »

    « Tu ne peux guider même ceux que tu aimes,Coran, XXV111, 56. »

    « C'est GABRIEL qui a dicté pendant plus de vingt ans à MAHOMET les mots sacrés du Coran. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

     

    Résumé :

    Q2u’ont en commun l’hassid de la rue Durocher se pressant vers la synagogue, l’artiste qui donne une performance dans son atelier du quartier des spectacles et la foule au centre Bell galvanisée par un but des Canadiens ? Ils ont Montréal. Ils ont la ferveur, l’appel au dépassement, la quête de transcendance enfouie dans le sol montréalais. Selon Monique Proulx, un gisement mystique se cache sous les pieds des Montréalais, les contaminant et les embrasant, et c’est là leur plus grande richesse – bien davantage que le gaz de schiste.

    Vingt ans après son recueil de nouvelles Les Aurores montréales, Monique Proulx donne ici le grand roman de la métropole. Remontant aux origines mêmes de la ville, elle décrit le rêve insensé qui lui a donné naissance. Elle montre comment la vision incroyablement audacieuse des fondateurs perdure dans le concentré d’humanité que Montréal est devenue aujourd’hui.

    Il y a d’abord Laurel, l’insatiable chercheur de Vérité, qui nous guide à travers ce roman d’aventures multiples et d’êtres intenses. Sous son stéthoscope, il y a son père Thomas, scénariste de renom à la dévastation bien camouflée, sa jeune tante Gaby, qui enseigne le français aux immigrants, sa grand-mère Françoise Bouchard, la matriarche de cette lignée de « pure-laine » venue de France pour se joindre à la Folle Entreprise, qui même morte continue de se manifester. Il y a bientôt Maya, l’ex-petite amie de Laurel, trop belle pour être fidèle, qui fréquente des artistes exaltés et vit dans un appartement hanté. Il y a Guillaume, prêtre sulpicien comme l’étaient les premiers prêtres de la colonie, qui se spécialise dans les exorcismes et avec qui on prend rendez-vous par téléphone cellulaire. Il y a l’Afghan Zahir Ramish, qui s’est réfugié dans l’église du prêtre sulpicien pour y mener une grève de la faim. Il y a Virginie Hébert, amie de Guillaume et néanmoins révoltée contre l’Église passéiste qu’elle sert depuis trente ans. Il y a Markus, le jeune juif qui a fui sa communauté, il y a sa mère qui le cherche dans Montréal, il y a Laila, la jeune musulmane apparemment menacée, et son père apparemment menaçant, qui se révèle un soufi empreint de douceur, il y a un Inuk itinérant, un Mohawk chaman... plein de visages de l’absolu parfois sous forme de désolation.

    À travers cette fascinante galerie de personnages, qui rassemble également pionniers, évêques, commerçants, artistes, gens venus de tous les horizons, la romancière fait résonner la cacophonie de la grande ville sous laquelle bat encore le cœur brûlant de Jeanne Mance. 

    Ce roman propose une étonnante réflexion sur les liens qui nous unissent aux origines. Il est surtout l’illustration éblouissante du talent d’une grande conteuse au sommet de son art. » LES ÉDITEURS

    UNE LECTRICE :

    « Jeanne Mance traverse la trame narrative de ce roman comme un phare qui fait la lumière sur ce qu'ont en commun tous les personnages du roman: la quête de soi. «Elle a trente-quatre ans. Elle n’a jamais été belle. Ce qu’elle est irradie néanmoins plus que de l’énergie solaire.» Malgré les nombreux obstacles qui ont semé son parcours, cette femme qui a participé à la fondation de Ville-Marie croyait à l’avenir de ce qui n’était au début qu’un village. Quelques centaines d’années plus tard, Ville-Marie -devenue Montréal- abrite des hommes et des femmes qui se battent, chacun à sa façon, pour redresser les fortifications d’une vie en proie à diverses vicissitudes –la mort, la séparation, la désillusion, la pauvreté…
    Monique Proulx fait preuve d’un immense talent : ses personnages, placés au départ sur des chemins séparés, finiront tous par se croiser ou se retrouver. Entre-temps, leur histoire donne lieu à de riches réflexions sur l’existence. "

    www.babelio.com


     






    LES MAISONS, roman de Fanny BRITT, 2015, 221 pages, Québec

    06/05/2018 11:36



    BRITT Fanny

    LES MAISONS, roman, 2015, 221 pages, Québec, 

    TESSA, chanteuse classique, devient agent de vente immobilière, courtier, raconte sa vie à cœur ouvert, sans gêne, sans remords, sans cachotterie. Son récit est limpide comme l'eau d'une rivière au printemps. La vie est telle qu'elle est, spontanée, sans méchanceté mais avec un grain d'amusement dans la voix, sans malices.

    Son compagnon de vie, son conjoint, le père de ses trois enfants, trois garçons, est un tromboniste dans un orchestre respectable. Bon père, bon collègue , bon mari et bon voisin, avec le sens des responsabilités toute sa vie.Mais TESSA n'est pas aussi sage sans être dévergondée.

    TESSA, mère aimante, disponible et compréhensive manque de confiance en elle, se déprécie.

    Une écriture moderne, directe, colorée par son humour à la québécoise : prendre la vie à la légère au lieu de se stresser.Un roman audacieux par son ouverture sur la vie.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « Il arrive un moment où les gens deviennent une masse indistincte. »

    « Elle est comme ça leur chambre : ensanglantée et impeccable. »

    « Cette cuisinière double à six brûleurs est fantastique quand vient le temps de s'immoler. »

    « Ce patio en cèdre constitue l'endroit idéal pour provoquer une crise cardiaque. »

    « Solidarité pour vies pétées »

    « Ses mains m'entourent et m'engloutissent et avec elles toutes les moiteurs deviennent obéissantes. »

    « Chacun ses fins du monde. »

    «Il suffisait d'avaler quelque chose de louche, dans un lieu obscur avec de la musique forte, pour être cool. »

    « Nos peines, elles peuvent devenir notre force.Sauf quand elle nous brisent. »

    « UN FOU DANS UNE POCHE. »

    « TESSA. Je suis sans doute plus tordue que je ne suis prête à l'admettre. »

    « FRANCIS, premier amour. Vous êtes pas correctes les femmes. Vous militez pour la communication jusqu'à plus soif, mais vous aimez rien comme le mystère. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE

     

    Résumé :

    « Tessa, chanteuse classique convertie en courtière immobilière, vend des maisons et ne va pas bien. Elle élève trois fils qu’elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a rendez-vous avec Francis, un ancien amour qui n’a jamais guéri. Entre-temps, il y aura des visites de propriétés, des cabines d’essayage, des cours de natation, des ponts en bâtons de popsicle à livrer à l’expo-sciences de l’école, des étreintes dans la nuit, des deuils, des rappels de l’enfance, des fantômes, et la peur de vieillir dans l’amertume. Cesse-t-on un jour de désirer ce qu’on a désiré à vingt ans ?

    Au confluent des Annie Dillard, Elisabeth Strout et Rachel Cusk, l’ample fresque des Maisons fouille les drames privés dans une époque d’insatisfaction et de conformisme. Derrière les portes closes sur des intérieurs encombrés par la solitude, on trouvera aussi l’amour des enfants et de l’architecture du quotidien. Tout ça se passe à Montréal. »


     

    UNE LECTRICE

    « Entrer dans Les maisons de Fanny Britt, c'est pénétrer dans l'univers intime de Tessa, une mère de 3 jeunes garçons et conjointe adorée d'un musicien. Tessa est âgée de 37 ans et elle exerce le métier d'agente immobilière. Par le plus grand des hasards, elle revoit son premier amour, celui qu'elle n'a jamais pu oublier, celui qu'elle a toujours gardé enfoui dans les tréfonds de son âme. Cet homme, après l'avoir revue, l'appelle et les deux anciens amants se fixent un rendez-vous quelques jours plus tard. Pendant ces trois journées d'attente, Tessa est alors confrontée à ses souvenirs et elle entre en conflit avec ses émotions.
    Ce livre offre une belle métaphore textuelle, celle de l'intériorité versus l'extériorité par le biais de la maison. Tessa projette l'image d'une mère aimante, d'une conjointe attentionnée et d'une agente immobilière à l'écoute de ses clients. Sa façade est bien belle, donc le portrait qu'elle offre apparaît quasiment parfait. Pourtant, qu'est-ce qui se cache derrière la porte de cette femme? Dans ce récit, le lecteur est amené à l'intérieur de Tessa et il comprend qu'elle ne va pas bien. Est-ce la peur de vieillir ou encore est-ce la faute aux démons de son passé? Est-ce associé à la société qui impose un certain mode de vie? le lecteur accompagne Tessa en fouillant avec elle les méandres de sa pensée, en revisitant les lieux qui l'ont marquée, en rencontrant les gens qu'elle a côtoyés et en étant témoin des drames qu'elle a vécus. Tessa renoue avec la petite fille en elle et l'amoureuse passionnée qu'elle a été.
    “Attendre. Pressentir avec effroi et exaltation qu'on en espère autant qu'au premier jour, que la fièvre ne se guérit pas, qu'on est une chandelle fondue, que le pouvoir a toujours été et sera toujours du côté des autres, que rien, ni le temps, ni les enfants, ni les briques qu'on a farouchement empilées n'ont d'effet sur le sombre désir de dire oui à cet homme absent depuis si longtemps. (p. 37)”
    En ce sens, Francis apparaît comme le fil reliant Tessa à son passé, à ce qu'elle a perdu : sa jeunesse et sa fougue. Cet homme est omniprésent dans sa vie depuis des années ; c'est à lui qu'elle s'adresse. Il est devenu son compagnon intérieur. Comme elle le mentionne :
    “Ce qui est étrange, c'est que j'ai beaucoup parlé à Francis, dans ma tête, depuis quinze ans. Il a assisté à la résolution de plus d'un conflit intérieur. (p. 205)”
    À cet égard, Tessa a perdu ses repères et elle essaie de retrouver sa place à la suite de ses retrouvailles avec Francis. Ses murs intérieurs sont ébranlés. Lors de leur première rencontre, elle s'était dit qu'elle n'aimerait plus jamais personne comme elle l'a aimé. Pourtant, à la fin, elle prend conscience qu'elle a vieilli, tout comme lui, que cet amour n'est qu'un fantasme et qu'il est tributaire d'une période révolue.
    “Mais ces versions de nous n'existent plus.
    N'est-ce pas d'une éclatante évidence? Est-il encore possible que ce soit lui, mon amour torrentiel? Ses cheveux grisonnants mais surtout clairsemés- en fait, pas tant clairsemés que duveteux, une tragi-comédie qui arrive aux hommes vieillissants, les faisant ressembler pendant un temps à des canetons, inoffensifs comme de la barbe à papa- ses cheveux changés, en tout cas, et puis les vêtements, ceux-là mêmes qu'il aimait à l'époque, mais qui désormais lui donnent un air tristounet, ce Francis réel, en somme, que vient-il faire dans mes délires? N'est-il pas aussi ridicule que moi dans mon costume de matrone dépressive?
    N'a-t-il pas, autant que moi, douloureusement honte?
    Ne sommes-nous pas les tristes, tristes clowns d'un sketch éculé? (p. 205)”
    J'ai beaucoup aimé cette histoire en raison du lien intime qui se noue entre l'instance lectrice et Tessa. Cette dernière apparaît en pleine crise identitaire et elle tente de se retrouver dans son rapport au désir. Donc, j'ai apprécié cette crise de la quarantaine que traverse Tessa en silence. L'écrivaine trace le portrait d'une femme qui s'est développée à travers ses peines et ses échecs. Chaque pierre de son être raconte une histoire… Tessa doit faire la paix entre ce qu'elle attendait de la vie au début de la vingtaine et ce qu'elle est 20 ans plus tard…Entre illusion et désillusion, il lui faut redéfinir les cloisons de sa maison afin d'accepter la réalité.
    Aussi, le thème de l'adultère apparaît central mais d'autres viennent s'y greffer comme la maternité, l'amitié et le vieillissement.
    Alors, je vous recommande certainement d'ouvrir les portes des Maisons de Fanny Britt. Je suis convaincue que vous ne serez pas déçu par cette écriture intelligente, sensible. »

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