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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    LE COUREUR DE FROID, roman de Jean DÉSY, 2001, 100 pages, Québec

    14/08/2019 13:50

    LE COUREUR DE FROID, roman de Jean DÉSY, 2001, 100 pages, Québec


    DÉSY Jean
    LE COUREUR DE FROID, 2001, 100 pages, Québec

    Un roman sous forme de conte. L'histoire d'un médecin nordique doublé d'un
    coureur des bois qui se devait de se retrouver en lui-même. Seule la solitude
    lui ferait retrouver son authenticité. Le Grand Nord l'hiver est une source de
    mise en danger pour un solitaire. Survivre devient l'unique objectif. Il fait la
    rencontre d'un renardeau solitaire , Cyrano, qui devient un compagnon de vie, de
    survie. Menacé de mourir il fait la rencontre d'un ermite authentique qui a
    tressé un lien avec les poissons et les caribous.La vie d'un homme détaché.
    Un roman poétique et philosophique.
    Un roman d'une écriture intérieure, philosophique, poétique.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    RÉSUMÉ

    Médecin venu du Sud, Julien soigne les gens du Nord avec compassion, « à
    l’ancienne », en ayant autant à cœur la personne que le traitement de la maladie
    qui l’affecte. Mais il lui manque quelque chose, dans ce Nord : sa fille, restée
    au Sud. Sur un coup de tête, il entreprend d’aller la retrouver en motoneige, de
    traverser l’implacable désert blanc, qui, soudain, brise l’élan de son rêve fou.
    Incapable de poursuivre son voyage à cause d’un bris mécanique, il apprend à
    survivre seul dans ce froid immense, mais à quel prix ? Se nourrir, se
    réchauffer, croire en soi afin que l’impossible printemps arrive et permette de
    terminer son périple.

    Peut-être aussi que, pour survivre à un tel froid, il faut la chaleur d’une
    certaine foi. Et la présence d’un certain renard, qui ressemble à s’y méprendre
    à celui d’un certain Petit Prince.

    UN LECTEUR:
    "C'est l'histoire d'un honnête homme qui a déjà trouvé des réponses à une part
    de son « mal être » (il quitte régulièrement le Sud du pays pour aller pratiquer
    la médecine dans le Nord, de manière plus humaine, en communion aussi avec la
    nature) mais qui n'a pas encore trouvé l'équilibre qui comblera ses béances.
    Ecartelé entre ce Nord où une compagne aimante lui demande un enfant et ce Sud
    où vit sa petite fille Marie, qu'il veut rejoindre sur un coup de t^te, il se
    retrouve suite à un accident plongé dans l'entre-deux, perdu dans une étendue
    glacée immense.
    Confronté à ses limites, il réussit à tenir pendant deux mois en chassant, en
    trouvant une cabane pour s'abriter, et aussi avec l'aide mystérieuse d'un renard
    presque apprivoisé qu'il surnommera Alex. A ce moment-là, sa communion forcée
    mais toujours poétique avec la nature tient d'une spiritualité bien nécessaire
    pour survivre.
    Quand il décide de repartir, avec un traîneau qu'il a bricolé lui-même, le
    renard semble le conduire vers une autre cabane (plus proche de la «
    civilisation »ðŸ˜‰où vit un homme seul. Et c'est cette rencontre qui donnera à
    Julien la clé de cet équilibre dont il a soif depuis si longtemps.
    Bon, il me faut avouer que j'ai trouvé le personnage un peu exalté et certaines
    coïncidences un peu téléphonées mais ce lien à la fois poétique et sauvage à la
    nature (Jean Désy est médecin et écrivain, poète aussi), cette quête de sens qui
    trouve sa réponse à la fin sont particulièrement touchants, interpellants. C'est
    la juste place de la mort dans la vie qui ouvre le sens à Julien. Je relirai la
    poésie de Jean Désy pour y puiser là aussi de la nourriture spirituelle.

    CITATIONS:
    "Les Inuits tuent des animaux pour partager leur vie. Malgré la surréelle beauté
    d'un caribou tuktu dans la toundra, j'ai voulu tuer pour me nourrir et nourrir
    les autres."
    "Premier amour nordique, ma frénésie du Grand Nord,mon embellie, ÉVA de cent
    brasses de bras et de nageoires plongées droite dans le coeur."
    "Ô délicatesse des bruits de songes sur la neige. Ô sagesse de l'océan qui
    dormait sous la glace."
    "En tant que nomades, les Inuits se préoccupent bien peu des frontières et
    autres limitations créées de toutes pièces par les politiciens."
    "Resté seul dans la toundra, j'ai chanté pour les anges."
    "Pourquoi cette prières à la Nature qui s'arrange pour me laisser croire que
    demain, chasseur et nomade, je serai encore en vie?"
    "Ce pays recèle un trésor qui n,existe pas dans le Sud: la liberté. Et cette
    liberté, c'est celle de pouvoir plonger en soi-même."
    "En hiver, mon âme s'apaise. Le blanc donne de la force à l'âme."
    "Nous, nous parvenons à nous libérer de la souffrance quand nous avons être
    nous-mêmes nuages."
    "Couché sous l'appentis, je ne me levais plus. le feu allait mourir.Le temps
    avait viré au morne.. Le gel me mordillait les pieds. Brave pays de glace qui
    rend éternels en les ensevelissant les nomades déboussolés. J'avais attendu le
    froid. Je me transformais en cristal blanchi."






    SAUVAGINES,roman de Gabrielle Filteau-Chiba,2019, 312 pages, Québec

    27/03/2020 21:28



    Gabrielle FILTEAU-CHIBA
     
    SAUVAGINES,roman, 2019, 312 pages, Québec
     
    Un roman étonnant, remarquable, une auteure Québécoise à découvrir pour la qualité de son écriture novatrice et mordante.
     
    Un roman , un tourne-pages qui nous plaque à son histoire des animaux et des forêts,à l'importance de l'écologie.
     
    Le personnage principal est agente de protection de la faune et dévouée à la nature ,à la qualité  de vie de tous les animaux de la forêt.. 
     
    Un roman du tonnerre qui frappe, qui réveille. Il faut réagir pour sauver nos forêts menacés par les industries, les braconniers et le gouvernement qui donne des
     
    permis chasse à la volée mais cependant manque de personnel compétent.+
     
    Gilles LAGROIS,Auclait, Québec+
     
    www.livresentete.vip-blog.com
     
    Gabrielle Filteau-Chiba est traductrice et auteure.
     
    Elle a quitté Montréal en 2013 alors qu’elle recherchait un rythme de vie plus lent et plus près de la nature.
     
    Elle a acheté une terre près de la rivière Kamouraska à Saint-Bruno, avec un petit chalet qui devait être habitable quatre saisons. Elle y vivait sans électricité et sans eau courante.
     
    Une vague de froid l’empêchait de chauffer suffisamment son refuge et elle s’apprêtait à abandonner le lieux. Mais sa voiture n’a jamais voulu démarrer.
     
    Les 10 jours qu’a dû passer Gabrielle Filteau-Chiba encabanée dans son petit refuge du Bas-Saint-Laurent l’ont inspirée à écrire son premier livre, "Encabanée" (2018), qui s’approche de ce qu’elle a vécu, avec une part de fiction.
     
    Elle a amélioré son sort depuis en construisant une maison faite de bois entourée de jardins et de serres, alimentée en électricité par un panneau solaire. Elle y vit avec son compagnon et sa petite fille
     
    Résumé:
     
    Sur les terres de la Couronne du Haut-Kamouraska, là où plane le silence des coupes à blanc, des disparus, les braconniers dominent la chaîne alimentaire.
     
    Mais dans leurs pattes, il y Raphaëlle, Lionel et Anouk, qui partagent le territoire des coyotes, ours, lynx et orignaux, qui veillent sur les eaux claires de la rivière aux Perles. Et qui ne se laisseront pas prendre en chasse sans montrer les dents.
     
    Extrait
    J’inspire les yeux fermés pour me remémorer le nid que j’ai dû quitter, ma roulotte où j’étais si bien, ma corde à linge au vent, l’odeur de rouille des feuilles d’érable, mon petit coin de paradis perdu. Puis me reviennent les traces de bottes et la boue sur mon tapis d’entrée. Et la peau du coyote que je n’aurais peut-être pas dû garder.
     
    On en parle
    Parsemé de jolies envolées poétiques et porté par un souffle romanesque tout en féminité [...] Sauvagines est une ode sentie, assumée, éblouissante même, à la préservation du territoire et de la nature en cette ère de dévastation écologique.
    – Iris Gagnon-Paradis, La Presse, 17 octobre 2019
     
    L’imaginaire foisonnant de Gabrielle Filteau-Chiba s’incarne dans les pages et dans sa langue furieuse avec une telle intensité qu’on pourrait presque toucher la forêt et ses habitants nocturnes, reflets de l’imprévisibilité, des craintes et de la tension qui animent la construction narrative.
    – Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir, 19 octobre 2019
     
    L’écriture de Gabrielle Filteau-Chiba est directe et profonde, de bois et de lettres. Elle résonne avec la justesse mélomane de la rivière Kamouraska (...).
    – Élise Argouarc'h, Le Mouton noir, 26 janvier 2020
     
    Sauvagines : à la défense du territoire
     
    Après Encabanée, l’autrice Gabrielle Fliteau-Chiba remet ça avec Sauvagines, un récit engagé, parfois enragé, où la défense du territoire, de ses fruits et de ses animaux devient quête absolue, infléchissable.
     
    Le roman suit Raphaëlle, une garde-chasse quelque peu désabusée qui travaille dans la région du Kamouraska pour la protection de la faune. Son rôle : empêcher les braconniers et les autres chasseurs en manque d’éthique de piller sans foi ni loi le territoire et de tuer sans vergogne ses animaux.
     
    Vivant en solitaire de façon frugale dans une roulotte stationnée sur les terres de la Couronne du Haut-Kamouraska, amoureuse de la nature, protectrice des animaux, elle espère malgré tout couler des jours heureux dans son petit havre de paix alors qu’elle revient de Charlevoix, où elle est allée chercher Coyote, son nouveau chiot, et qu’elle célèbre son 40e anniversaire.
     
     
    Malheureusement, une suite d’événements lui fera comprendre qu’elle est moins en sécurité qu’elle ne le croit, dans sa forêt bien-aimée, alors qu’elle est épiée et narguée par un mystérieux braconnier qui se croit tout permis.
     
     
    Peu à peu, alors que l’étau se resserre autour d’elle, que la chasse à l’homme (et à la femme) commence et que l’héroïne se sent gagnée par une impuissance qui la répugne, elle devra faire un choix entre les lois humaines et celle, souveraine, de la nature. Peut-on se faire justice lorsque le territoire est en jeu ?
     
     
    Parsemé de jolies envolées poétiques et porté par un souffle romanesque tout en féminité qui rend hommage à la beauté et à la grandeur de la forêt, Sauvagines est aussi à bien des égards un pamphlet politique qui montre du doigt les nombreux coupables qui font que notre territoire est laissé aux mains de ceux qui ne sont pas là pour l’honorer, mais le dévaster : la société capitaliste, le gouvernement qui ferme les yeux et n’a que faire de la vérité, les fermiers éhontés qui déversent leur purin dans les rivières, les fonctionnaires indifférents ou carrément corrompus…
     
    Tout y passe, ou presque. Le jupon de l’autrice dépasse dans cette charge à fond de train, cette révolte qui se redit, encore et encore, et qui alourdit par moments le récit, somme toute prenant, de cette guerre de tranchées qui transforme la forêt en huis clos inquiétant.
    Cela dit, Sauvagines est une ode sentie, assumée, éblouissante même, à la préservation du territoire et de la nature en cette ère de dévastation écologique. C’est aussi, en filigrane, l’histoire d’une femme minée par une colère sourde, et portant des blessures qu’on devine profondes, qui apprendra à se reconstruire doucement au contact d’une autre, semblable à elle, une dénommée Anouk. Plongeant dans la métafiction, Filteau-Chiba établit ainsi des ponts entre ses deux œuvres, en amenant un peu d’Encabanée au cœur de Sauvagines. Un beau clin d’œil.
     





    SALE TEMPS POUR LES ÉMOTIFS, contes,humour, de Jean-François BEAUCHEMIN, 2019, Québec

    27/03/2020 21:44



    BEAUCHEMIN Jean-François

    SALE TEMPS POUR LES ÉMOTIFS,contes,humour,362 pages,2019, Québec

    À l'aide de contes, de références,avec poésie et humour  l'auteur fait des liens
    avec des événements passés  et des personnages célèbres .Le tout est agréable,
    porte à réflexion et même accroît  nos connaissances. Que de belles
    découvertes,de belles surprises littéraires et linguistiques nous dégustons.On
    apprend,on s'émerveille du talent littéraire de l'auteur.Nous pénétrons dans un
    monde imaginaire de haut calibre par la qualité d'écriture de l'auteur.

    GillesLAGROIS,Auclair,Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé

    Qu’ont en commun Barack Obama, Céline Dion, Albert Einstein et Antoine de
    Saint-Exupéry? Ils ont tous inspiré à Jean-François Beauchemin une courte
    histoire parmi la centaine qui compose ce recueil à la fois fantaisiste et
    introspectif. Neuf dessins de l’auteur parsèment le livre.
    « Beaucoup de gens personnifiés dans ce livre sont le pur produit de
    l’imagination. Un certain nombre en revanche sont réels ou l’ont été, et se sont
    inscrits par leurs faits et gestes dans le grand livre de la Postérité. Le cas
    échéant, je me suis accordé la liberté de leur imaginer des pensées, des
    intentions et même des actions, de contrarier un tant soit peu leur progression
    vers la notoriété, de leur inventer en somme un destin. On comprendra bien sûr
    que ce réaménagement des êtres et des événements n’a aucunement pour objectif
    d’amoindrir des réputations et des existences souvent fabuleuses. Son unique
    raison d’être est d’alimenter l’esprit ludique où nous entraîne toujours un peu
    le vaste mensonge formidable de la littérature. »
    Québec Amérique

    Un lecteur:
    Relation, faits, pensées, mort, cohabitation du corps et de l'âme, religion,
    fiction, rêve, personnification : ces mots tissent la trame des anecdotes,
    courts récits de fiction; l'auteur partage le produit de son imagination, «
    entraine [le lecteur dans] un vaste mensonge formidable de la littérature. » (5)
    Les textes sont regroupés par thèmes : passages, grands esprits, attachements,
    étonnements, phénomènes surnaturels, bon Dieu, Extra-terrestres et animaux.
    De façon générale, la rédaction des textes suscitent l'intérêt; l'imagination de
    l'auteur laisse libre cours à la fantaisie, voire la fiction. Les histoires de
    personnages historiques sont interessantes, la vraisemblance est surprenante. La
    section « animaux » est faible; c'est le dernier segment du livre; l'auteur
    frôle la fable sans en tenir compte. On pourrait croire que les animaux « animés
    » personnalisent des individus abordés dans les textes précédents, dont des
    personnages historiques.
    De façon générale, l'oeuvre est intéressante, c'est le fruit d'une belle audace.
    L'auteur reste fidèle aux forces des oeuvres scripturaires antérieures, la
    relation et la fiction demeurent un creuset efficace pour sculpter les
    personnages et les situations. En postface, l'auteur affirme que, dans ce livre,
    « toute tentation de pesanteur est détournée soit par l'humour, soit par une
    poésie libérée de l'étroit pragmatisme des faits, des actions et des caractères,
    ancrée dans une représentation fonctionnelle du rêve. »
    www.babelio.com

    LE DEVOIR.
    «Sale temps pour les émotifs»: la grande anecdote de l’histoire humaine
    Récit imprégné de la plume à la fois introspective et burlesque de l’écrivain,
    Sale temps pour les émotifs sert de prétexte à Beauchemin pour méditer, encore
    une fois, sur les mystères de la foi, l’inéluctabilité de la mort, l’étrange
    cohabitation du corps et de l’âme et la résilience de la nature.

    Composé de près d’une centaine de courts récits relevant plus de l’anecdote que
    de la nouvelle, le recueil constitue en soi une traversée de l’histoire, tout
    habité qu’il est par les grandes inventions, les conflits les plus meurtriers,
    les philosophies et les œuvres ayant résisté au passage du temps, ainsi que par
    les pensées, intentions et actions imaginaires de personnalités à jamais
    inscrites dans la postérité.

    On y croise tour à tour le fantôme d’un Vincent Van Gogh pressé de rétablir la
    vérité sur sa prétendue folie, un Jules Verne aux confins de l’enfance, ébahi
    par les voyages et les lois de la physique, un Charles Darwin dont la théorie de
    l’évolution est renforcée par la découverte des fossiles d’une baleine volante,
    un Dieu fatigué des dédales bureaucratiques qu’exige son poste, ainsi qu’Albert
    Einstein, Socrate et Céline Dion.

    C’est en somme une grande réflexion sur la littérature et ses fabulations que
    nous propose Jean-François Beauchemin en réduisant des existences a priori
    fabuleuses à la simplicité de leur quotidien, à un moment clé, mais toujours
    anodin, qui aurait modifié la trajectoire de leur destinée et, par conséquent,
    de celle de l’humanité.

    Il fait de la quête de sens inhérente au travail d’écriture le moteur de sa
    création et de sa composition, élaborant toujours plus ses obsessions,
    interrogeant le présent à l’aide de la nostalgie, de l’inconnu, de
    l’incompréhension, de la matière de ce qu’il reste encore à découvrir.

    Ses textes, fluides et d’une grande simplicité narrative, reflètent l’éternel
    paradoxe de son auteur. Ils amusent, titillent la curiosité et suscitent
    l’empressement ou la divagation de l’esprit ; une distraction qui empiète sur la
    profondeur d’une vision du monde teintée par un sens de l’observation, une
    capacité d’émerveillement et une faculté de s’arrêter, de prendre le temps
    d’assimiler le surcroît d’informations et d’images véhiculées en continu.

    En embrassant du regard et de l’esprit l’ampleur d’un monde et d’une humanité
    pétris de contradictions, Jean-François Beauchemin marche en équilibre sur le
    mince fil qui sépare le banal du grandiose. Il ouvre ainsi son recueil à une
    multitude de lectures et de réalités, semant au passage quelques miettes d’or à
    ceux qui ouvriront les yeux… ou le cœur.

    EXTRAIT DE «SALE TEMPS POUR LES ÉMOTIFS»
    […] une nuit, l’un de ces astres de faible volume tomba du ciel puis s’abîma
    dans un puits. L’intense bouillonnement causé par le contact de l’étoile avec la
    nappe phréatique fut comparable à celui d’un esprit tout à coup saisi par une
    image. Ce qui surprendra peut-être davantage, c’est qu’à l’instant précis de
    cette extinction de feu, et dans le même pays (le 10 octobre 1963 à treize
    heures dix, en France), la vie d’Édith Piaf se terminait elle aussi dans la même
    espèce d’effervescence. «Je n’ai jamais connu d’être moins économe de son âme,
    écrivit son ami Jean Cocteau en guise d’adieu. Elle ne la dépensait pas, elle la
    prodiguait, elle en jetait l’or par les fenêtres. Elle aura été l’étoile qui
    vient s’éteindre sur la terre après une course folle au firmament des passions.»






    LE PROJET ÉTERNITÉ,roman de Jean-François BEAUCHEMIN,,2016,258 pages, Québec

    27/03/2020 21:50



    BEAUCHEMIN Jean-François
     
    LE PROJET ÉTERNITÉ,roman, 2016, 258 pages,Québec
     
    Un roman,une réflexion, une fiction sur l'être pensant qu'est l'homme: son désir
    d'éternité,d'être en santé, d'être protégé de la maladie.Nous en apprenons
    davantage sur les capacités des hommes,leurs véritables besoins, les
    comportements et les exigences envers soi-même et les autres en profondeur.
    Désormais les hommes ne meurent plus.Tous les services sont offerts aux hommes
    pour vivre en santé  et vivre pendant des siècles.Un roman futuriste qui nous
    fait réfléchir aux conséquences de vivre en pleine santé éternellement.
     
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
     
    www.livresentete.vip-blog.com
     
    LE PROJET ÉTERNITÉ
    Jean-François Beauchemin
    Roman québécois, Leméac
     
    Quelques siècles devant nous… Désormais, les humains ne meurent plus. Mis au
    service d’un monde enfin pacifié, juste et heureux, les progrès de la science
    assurent non seulement une quasi-immortalité, mais aussi une existence à l’abri
    de la vieillesse même, de la maladie et de presque tout inconfort moral.
     
                Des circonstances inédites empêchent toutefois le jeune Sinclair
    Haverstock de tirer profit des manipulations génétiques, neuronales et
    tissulaires dont découle cette humanité nouvelle. Avec une camarade d’études et
    une psychologue multicentenaire, il sera parmi les premiers témoins de
    l’effondrement du vieux rêve de jeunesse et d’éternité un moment concrétisé.
     
                Méditation sur le passage du temps et sur la mort – plus
    particulièrement notre refus d’y faire face –, ce roman pose des questions
    difficiles. Quelle place occupe l’ingéniosité humaine dans l’évolution du réel ?
    Sommes-nous étrangers à l’avenir du monde ou, au contraire, parties prenantes de
    sa prodigieuse aventure ?
     
                Une idée, surtout, fait son nid dans les intelligences du futur, à
    laquelle nous devront se résoudre : la vie sans la mort est un non-sens…
     
    UN LECTEUR:
     
    "Science-fiction philosophique, avec neurobiologie, reconfiguration génétique et
    supplément d'âme.
     
    Après la Grande Guerre des Dogmes, les peuples de la Terre ont confié leur sort
    entre les mains de scientifiques. Grâce aux miracles de la technologie, les
    aires du cerveau ont pu être reconfigurées pour éliminer l'angoisse et
    l'agressivité et rendre tous les humains pacifiques et empathiques. La recherche
    en génétique a permis d'éviter la plupart des maladies, augmentant la longévité,
    on y vit même multicentenaires. Mais des changements se profilent
     
    Un propos de science-fiction intéressant, avec même extrait d'un cours
    expliquant le fonctionnement du cerveau humain. Une écriture intelligente et
    bien documentée.
     
    Par contre, ce n'est pas du tout un roman pour les amateurs d'action. Ici, tout
    se passe en paroles, en longs discours qui expliquent, en protagonistes qui
    racontent leurs pensées, citent leurs lectures ou échafaudent leurs théories.
     
    Mais pour ceux qui veulent alimenter leurs réflexions profondes, en plus des
    théories scientifiques, on abordera l'essence de l'humain et de la nature, le
    sens du temps, l'amour et l'amitié, la douleur et la mort, et on ira même
    jusqu'à méditer sur Dieu."www.babelio.com
     
    CITATIONS:
    "Il a en effet été bien démontré ailleurs que les pratiques religieuses ont par
    le passé beaucoup contribué non seulement aux reculs les plus dommageables de
    l'évolution des sociétés , mais également au sous-développement des esprits ,
    c'est-à-dire des individus eux-mêmes. Voilà ce qui explique l'extrême lenteur du
    progrès scientifique dans les sociétés pré modernes."
    "Un siècle de recherche , d'innovation et de reconstruction aura suffi à bâtir
    cette civilisation du bonheur qui est la nôtre désormais,et que nous cherchons
    par tous les moyens --pacifiques, cohérents et altruistes-- à faire perdurer."
    "Vieillir,est au moins en partie le résultat d'un abaissement du taux
    d'hormones;d'une usure générale des organes, surtout le coeur et le cerveau;
    d'un affaiblissement graduel du système immunitaire.La détérioration du corps se
    poursuit inéluctablement, n'épargnant pas le cerveau et la pensée."
    "Nous n'avons d'yeux que pour l'avenir,comme s'il;n'y avait rien eu de bon ou de
    beau dans les siècles qui nous ont précédés."
     "Nous avions conçu, puis mis au point une civilisation sans vieillissement et
    sans maladie."
     





    CETTE ANNÉE S'ENVOLE MA JEUNESSE, récit , 122 pages, 2009, de Jean-François BEAUCHEMIN, Québec

    27/03/2020 21:57



    BEAUCHEMIN Jean-François

    CETTE ANNÉE S'ENVOLE MA JEUNESSE, 2009,122 pages, QUÉBEC

    Un récit poétique et philosophique, une analyse en profondeur de la vie de
    l'auteur suite à un événement important dans sa vie de famille, le décès de sa
    mère.Une introspection sur sa vie et ses valeurs, ses priorités. Une vie en
    sursis. On ne revient pas sur ses pas. On se fie à son instinct de survie sans
    se trahir.

    Fin d'une étape de vie. Les choses ne durent pas, un renouveau d'une vie à
    anticiper ou du moins  une anticipation d'étapes de sa vie à venir une fois
    épurée. Des forces parfois contraires qui s'agitent en nous comme humain.  Le
    bonheur est d'abord en soi. Se découvrir sans duperie un homme heureux.

    La mort de sa mère qui a eu une place importante dans sa vie d'adulte comme
    modèle de vie, de détermination. 

    Une écriture poétique qui analyse à fond son cheminement passé et à venir. Un
    livre pénétrant et intime.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé

    Dernier volet d’une trilogie commencée avec La Fabrication de l’aube et
    poursuivie avec Ceci est mon corps, ce livre est moins l’histoire d’un deuil que
    celle d’une transformation. Dans ses pages se mêlent avec lucidité le souvenir,
    le temps présent et une perspective apaisée de l’avenir. Il tient à la fois de
    l’essai, du journal et de l’autobiographie. Mais il constitue surtout le
    témoignage spontané, libre et touchant d’un homme parvenu à cette étape cruciale
    où toute existence, parce qu’elle se découvre si éphémère, se modifie en
    profondeur.
    Extrait

    "J’ai souvent pensé qu’elle m’avait légué ce qu’elle possédait au fond, mais
    qu’elle n’utilisait pas, cette compréhension des choses cachées, cette faculté
    de percevoir une autre vérité, ni meilleure ni pire, mais plus furtive que celle
    révélée par les apparences. De tendres chaînes nous lièrent sans doute. Cela
    expliquerait peut-être aussi pourquoi sa mort tua quelque chose en moi-même. Si
    ma vie fut si voisine de la sienne, il se peut que ma mort le soit aussi, et que
    celle-ci ait commencé son œuvre la nuit où j’ai refermé pour la dernière fois la
    porte de la petite chambre dans laquelle ma mère avait expiré deux heures plus
    tôt."
    https://www.quebec-amerique.com/livres/litterature/litterature-amerique/cette-annee-senvole-ma-jeunesse-1107

    UNE LECTRICE;

    "Dans Cette année s'envole ma jeunesse, Jean-François Beauchemin retrace avec
    beaucoup de sensibilité le deuil qu'il a dû faire de sa mère, au fil de quatre
    saisons qui le voit se transformer presque imperceptiblement sous nos yeux. Il
    évoque sa mère en gestes légers, en mouvements infimes, pour extraire la
    profondeur du lien qui les unit. Cela donne aussi place à de très belles pages
    sur l'écriture elle-même, traduites dans la langue si poétique qui reste la
    sienne."

    L'auteur nous raconte l'impact qu'a eu, sur lui, le décès de sa mère et ce, au
    fil des saisons. Ce récit est écrit en demi-teintes , en finesse, en
    effleurements. Beaucoup de références à des auteurs qui l'ont marqué. Tout est
    poétique.

    CITATIONS:
    "Peu d,hommes parviennent aisément à croire en la disparition de ceux qu'ils
    aiment. La plupart s'y habituent, mais l'esprit est peu fait pour cette absence
    que nous lui interdisons de prévoir."
    "Je n'aurais au fond voué de culte qu'à une seule divinité: celle qui, emmurée
    en moi, portait le beau nom d'imagination. Mais je n'aurai été un meilleur homme
    que par ma capacité à créer des mondes par la seule force de mon imagination."
    "Je mesurais plus que jamais l'importance de la paix de l'esprit.La nature
    répondait mieux à ce besoin d'harmonie, à cette coïncidence nécessaire de l'âme
    avec le monde qu'elle étudie, qu'elle juge."
    "Je m'indignais qu'on puisse nier le fait que rien de ma mère ne me subsistait
    et que cette âme, comme ce regard, ce sourire et cette chaleur, s'était à jamais
    éteinte."
    "Presque tout ce que les hommes ont accompli de beau de de durable l'a été grâce
    à leur raison. L'art lui-même n'est qu'une autre manifestation de cette raison."
    "Je me découvrais, auprès de mes amis, plus fragile qu'autrefois."
    "Ce livre-là est celui d'un homme plus que jamais face à lui-même, un peu plus
    séparé d'une société qui le fascine et qu'il aime, mais qu'il observe néanmoins
    d'une certaine distance."
    "Je ne me suis jamais méfié de ma pensée: elle ne m'a pas assez souvent trompé.
    Mais mon corps était plus sûr."
    "La santé exige parfois d'un homme qu'il s'observe de plus loin."
    "J'accepte volontiers de n'être que de passage."
    "Mourir et un port, et le dernier de tous ceux où on l'aborde."
    "Le paysage de l'âme se modifie sans cesse, ce grand continent intérieur."
    "L'intuition, étonnante faculté toujours si proche de la lucidité."
    "Rien dans la soi-disant connaissance de Dieu n'est vérifiable. Une tradition et
    des textes à ce point anciens qu'ils n'ont rien d'applicable à notre monde."
    "C'est le corps qui rêve. L'esprit ne fait que commenter."
    "Brûlant notre passé, nous perdons une part de nous-mêmes."
    "Le plus important: aimer, construire, mourir."






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