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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    AUTOUR DE DÉDÉ, de Jean BARBE, 2001, 111 pages, Québec

    21/04/2017 18:03

    AUTOUR DE DÉDÉ, de Jean BARBE, 2001, 111 pages, Québec


     

    BARBE JEAN

    AUTOUR DE DÉDÉ FORTIN, Leméac, 2001, 111 pages, Québec

     André FORTIN est le chanteur du groupe LES COLOCS. Né en 1962, décédé en 2000, il s'est suicidé à coups de couteau de cuisine. La drogue n'était pas en cause ni l'alcool car DÉDÉ FORTIN consommait à peine deux bières à l'occasion.

    L'auteur, Jean BARBE, qui a connu le chanteur nous dépeint de façon respectueuse, touchante  mais crédible la vie de DÉDÉ FORTIN.

    L'auteur et le chanteur avaient le même âge étant nés tous les deux en 1962.

    Une biographie touchante d'un chanteur Québécois connu pour ses textes touchants, sa musique de party très populaire. Il a marqué son époque par sa musique enlevante et les paroles de ses chansons réalistes à la mesure des Québécois.

    Une biographie mais également une analyse psychologique du personnage  troublé et troublant, au caractère explosif et contrôlant.

    Au travail, il agissait souvent en tyran, piquait des colères, s'emportait. ll était perfectionniste, exigeait la perfection des musiciens du groupe. Tout devait se faire selon ses exigences personnelles.

    L'auteur rend justice au talent  de l'artiste par son écriture  et son étude psychologique du personnage.

    Un artiste à découvrir pour son oeuvre et un auteur talentueux à percer.

     Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    "Il était rempli d'énergie. Il déménageait.Il donnait l'impression de ne jamais douter.Il a connu un succès foudroyant. Il était aimé des critiques, et aimé du public.

     Il était pour des dizaines de milliers de personnes, une bouffée d'air frais, une autre façon de vivre, de jouir, de faire la fête.

    Il écrivait des textes sombres sur des musiques joyeuses, endiablées, qui chassait la grisaille. On disait de lui que c'était un gars de party. L'amitié comptait beaucoup pour lui.

    I s'est tué un soir de mai, en se frappant au torse d'une  dizaine de coups de couteau. Cétait un couteau de cuisine. La drogue n,était pas en cause. Voilà ce que je sais."

    "DÉDÉ. ...on les aurait crues écrites par un dépressif chronique, un pauvre garçon malheureux, l'éponge de la souffrance du monde.Il ne savait pas mentir. Il descendait au fond de lui-même et ramenait les perles noires de ses chansons."

    "Les mots qui se traçaient sur le papier n'étaient pas d'encre mais d'ombre. Une ombre concentrée, épaisse, indélébile. Il avait sa part d'ombre devant lui mise à plat , mise en mots et en rimes."

    "Il ne pouvait pas l'ignorer. il se mettait lui-même le nez dedans. Ses proches disent que l'écriture lui était pénible. on le comprend."

    "Sans doute pour ça qu'il était dépressif quand il préparait un disque.Parce qu'il carburait à 1'ombre.

    C'était systématique. DÉDÉ est déprimé. "

    Pour en savoir davantage:

     "En retraçant le chemin de croix de Dédé Fortin, Jean Barbe évoque aussi le sien. Le résultat, inclassable et bouleversant, mêle avec doigté biographie et  confidences.

    Il aurait pu se contenter de retracer l’itinéraire atypique du chanteur des Colocs, depuis ses débuts artistiques frustrants jusqu’à sa disparition tragique, alors que tout allait pourtant si bien pour le groupe – il y avait bien assez de matière pour écrire 100 pages là-dessus. Mais Jean Barbe a choisi un angle plus personnel, dévoilant beaucoup de lui-même dans cet Autour de Dédé Fortin, un livre qui s’inscrit particulièrement bien dans la nouvelle collection "Résonnances" des Éditions Leméac.

    L’auteur et chroniqueur bien connu, qui avait exactement le même âge que le disparu, montre comment résonnent chez lui les contradictions d’André Fortin, joyeux drille à la plume si sombre qui, au faîte du succès, allait se faire hara-kiri dans la solitude la plus complète. Avec de nombreuses parenthèses sur le contexte socioculturel des années 90, il raconte les étapes importantes de la trop courte vie d’André Fortin, rappelant l’arrivée à Montréal d’un jeune hyperactif bourré d’idées folles autant que de talent, ses études en cinéma, les débuts du groupe. En se basant sur les témoignages de quelques proches du chanteur, il raconte l’ascension des Colocs depuis l’intérieur, l’adéquation de plus en plus difficile entre leur idéal musical et les rouages du show-biz. "Grand pouvoir de notre show-biz: c’est en le contestant qu’on y accède le mieux. Et dès lors, notre voix se perd sous les bravos."

    Jean Barbe explore aussi la difficulté d’aimer, chez André Fortin, son insatisfaction constante, comme si le bonheur était toujours dans les bras de la prochaine conquête. Il fait un portrait amical mais sans complaisance d’un artiste exigeant, voire intransigeant avec ses collaborateurs, et montre les failles de cet extraordinaire leader, les périodes de crise, la dépression, sans toutefois donner dans l’anecdote juteuse ni se perdre dans les conjectures du genre il-a-fait-ceci-parce-qu’il-a-manqué-de-cela.

    Ce qu’on pourrait appeler un essai biographique est pour Jean Barbe l’occasion de réfléchir sur le succès, l’ambition, le pouvoir et ses fruits illusoires. Il témoigne avec une sincérité désarmante de la difficulté de vieillir, d’entrer dans le rang, surtout pour ceux qui en ont tant contesté la logique. "Comment refuser les règles absurdes et jouer tout de même?" se demande-t-il.

    Vedette, Dédé Fortin se sent en contradiction avec lui-même. L’auteur fouille ce type de contradiction, lui qui a fréquenté les abîmes de l’alcool et du désespoir, après avoir été rédacteur en chef de l’hebdo que vous tenez entre vos mains et chroniqueur télé très en vue. "Ceux qui me connaissent très bien savent les fissures sous le roc, l’inconfort quasi permanent, le sentiment de n’être jamais tout à fait adéquat […]. Il m’arrive parfois de m’effondrer comme un château de cartes", écrit-il avant d’en arriver au courageux constat que ç’aurait pu être lui, le disparu.

    Et il pose des questions. Beaucoup de questions. Pourquoi détenons-nous le record occidental du plus haut taux de suicide chez les hommes de 18 à 40 ans? Pourquoi en parlons-nous si peu? Serait-ce en vertu de l’idée désuète et stupide qu’en en parlant, nous allons donner des pensées noires à d’autres?

    Autour de Dédé Fortin fait le portrait d’un artiste attachant, mais aussi d’une génération tourmentée. Jean Barbe esquisse des pistes, ceci n’expliquant pas tout à fait cela – il est évident que Dédé Fortin avait besoin d’une aide clinique -, mais dégageant plusieurs motifs de dépression chez une génération X née dans les lendemains de party de la génération précédente. Éd. Leméac, 2001, 120 p.

     

     https://voir.ca/livres/2001/10/31/autour-de-dede-fortin-jean-barbe/

     

     






    LES CLEFS DU SILENCE, roman, polar de Jean LEMIEUX, 2017, 362 pages, Québec, ****

    21/05/2017 22:02

    LES CLEFS DU SILENCE, roman, polar de Jean LEMIEUX, 2017, 362 pages, Québec, ****


    LEMIEUX JEAN 

    LES CLEFS DU SILENCE, roman, polar, 2017, 362 pages , Québec, ****

     Un roman d'enquête policière à fond historique remarquable pour tout Québécois quelque peu patriote. Les événements sont reliés à l'année 1970 qui est une année charnière pour le Québec avec le FLQ.

    Roman très bien structuré. tout est inter relié: les indices, les événements, les personnages qui s'ajoutent. Il suffit d'être patient, attentif,de suivre la logique des événements interprétés par le sergent-détective  ANDRÉ SURPRENANT.

    Le lecteur est continuellement mis au parfum de la magouille politique à plusieurs niveaux, QUÉBEC-CANADA.

    C'est l'univers des ombres. Un roman intense d'époque et un auteur à découvrir pour son talent et sa connaissance profonde de l'histoire du Québec.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com  

    "Le Québec, c'est une grande tribu ou un petit pays, au choix."

    "Le Québec est devenu une oligarchie. Ces  gens sont assez habiles pour faire croire au bon peuple qu'il vit en démocratie."

    "PEREIRA et  LEFEVRE étaient morts parce qu'ils menaçaient ceux qui détenaient les CLEFS DU SILENCE."

    "...il était plus sage de reprendre le slogan du professeur LATERREUR: SUIVEZ L'ARGENT."

    "Le cellulaire du sergent-détective ANDRÉ SURPRENANT vibra alors qu'il se pressait, au milieu d'une cohorte de mélomanes, vers l'entrée du parterre de la salle WILFRID-PELLETIER."

    "Scalpé et vidé comme un cochon, dit BRAZEAU d'un ton qui trahissait une certaine réprobation. ANDRÉ PEREIRA, 59 ans, infectiologue."

    "Soit au moment où une photo de la tête du mort a été textée à sa veuve, dit SURPRENANT."

    "Souciez-vous de ce que les gens pensent de vous et vous serez toujours leur prisonnier."

     

     

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Alors que le Festival de jazz bat son plein et que Montréal ondoie sous la canicule, un médecin est poignardé et scalpé dans une clinique du centre-ville. La scène de crime livre quelques éléments déroutants : des blocs de bois évoquant un groupe terroriste, un ordinateur trafiqué, un dernier patient introuvable.
    Le sergent-détective André Surprenant fouille le passé de la victime : le docteur Pereira menait-il une double vie ? Sa veuve est séduisante, mais dit-elle la vérité ? L’affaire est complexe. Entre les références à la crise d’Octobre et les mystères entourant la construction du nouveau CHUM, Surprenant se trouve une fois de plus confronté à l’événement qui a bouleversé son enfance : la disparition de son père en 1970.
    Mais il y a pire. Coincé entre les intérêts des multinationales, des appareils politiques, des services de renseignement et les conflits au SPVM, Surprenant comprend bientôt que lui et ses proches sont en danger.

    Les éditeurs

     

    JEAN LEMIEUX

    Médecin, passionné de musique et de voyage, Jean Lemieux a écrit de nombreux romans, tant pour les jeunes que pour les adultes. Le Mauvais Côté des choses est la quatrième enquête d’André Surprenant. L’ont précédé On finit toujours par payer (2003), qui a remporté les prix France-Québec et Arthur-Ellis avant d’être porté à l’écran, Le Mort du chemin des Arsène (2009), lui aussi récompensé du prix Arthur-Ellis ainsi que de celui du Salon international du livre de Québec, et L’Homme du jeudi (2012). [-]

     

    Un lecteur assidu:

     

     

    Résumé : Début juillet 2009, pendant le Festival du Jazz, sous la canicule. À deux pas du nouveau Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), un infectiologue est retrouvé sauvagement assassiné à l'arme blanche et scalpé. Puis c'est le tour d'un ex-ministre fédéral et du chien d'un ex-felquiste. Alors que sa fille est en instance d'accoucher, le sergent-détective André Surprenant du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) mène l'enquête. Que viennent faire les magouilles et la corruption des multinationales entourant la construction du nouveau CHUM, les contributions illégales aux partis politiques, les événements d'octobre 1970 et un certain livreur de poulet, la grande recrue de 1653 dont Paul Chomedey de Maisonneuve, un sosie du chanteur des Cowboys fringants, les Belles soeurs de Michel Tremblay, le Bloc et le Parti québécois, le Parti libéral du Québec, les tensions au SPVM (tiens donc !), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), la CIA et un coq portugais dans cette quête de la vérité ?
    Commentaires : Jean Lemieux nous livre ici un roman touffu, très documenté, une intrique complexe avec une multitude de personnages et d'indices. En arrimant le récit avec la réalité historique qu'il décrit et interprète, dit-il librement, le créateur du sergent-détective André Surprenant, personnage un peu porté sur la consommation d'alcool, donne l'impression d'avoir eu accès à certaines informations à partir de sources privilégiées. Il s'agit là d'une caractéristique intéressante des polars qui permettent de dénoncer des injustices et des manipulations politiques, économiques et sociales, tout en déclarant que les personnages et les événements décrits sont fictifs. Sont aussi omniprésentes les convictions politiques de l'auteur et de son héros ainsi que son désir de les partager. En ce sens, certains jugements sur la société québécoise sont très réalistes et m'ont rejoint.
    Mais à vouloir trop en mettre, on s'y perd parfois un peu, mais la curiosité de savoir et l'intérêt ne fléchissent pas de chapitre en chapitre. Des chapitres « thématiques » courts, bien construits. Une écriture remarquable. Des références musicales appropriées. Même une recette de paëlla avec du romarin (?), peut-être celle de l'auteur. On a définitivement hâte que le policier et ses collègues finissent par faire la part des choses dans ce noeud gordien d'hypothèses tout aussi crédibles les unes que les autres. Évidemment, la solution décrite dans ses moindres détails viendra… dans un des derniers chapitres. Somme toute un roman bien ficelé, avec une incursion dans la vie personnelle et familiale du héros.
    Je dois avouer que Les clefs du silence m'a fait découvrir cet auteur très prolifique. Ce roman m'a donné le goût de remonter aux aventures antérieures d'André Surprenant qui sont sur ma pile de prochaines lectures.
    Ce que j'ai aimé : L'idée originale. L'arrimage avec la réalité actuelle de la société québécoise et à certains événements historiques. La haute qualité du texte. L'humour de l'auteur. Les fleurs de lys parsemées tout au long du récit. Une première de couverture qui résume bien le propos. le fait que les coupables ne seront probablement pas punis à la hauteur de leurs crimes, comme c'est souvent le cas lorsqu'il est question de magouilles politiques. La dernière phrase (n'allez surtout pas la lire).
    Ce que j'ai moins aimé : L'apparition d'un nouveau membre dans la famille du policier (et je ne fais pas ici référence à Paul Massicotte) qui, bien qu'elle crée une nouvelle dynamique dans le couple du héros, n'est peut-être qu'une prémisse à un prochain opus. 
    Lien : HTTP://AVISDELECTUREPOLARSRO..






    OSCAR DE PROFUNDIS, roman d'anticipation de Catherine MAVRIKAKIS, 2016, 320 pages, Québec

    28/05/2017 13:39

    OSCAR DE PROFUNDIS, roman d'anticipation de Catherine MAVRIKAKIS, 2016, 320 pages, Québec


     

    MAVRIKAKIS Catherine

    OSCAR DE PROFUNDIS, romand'anticipation, 2016, 320 pages

     Roman d'anticipation de ce qui pourrait arriver dans le futur  dans une grande ville de gueux, de sans-abris comme MONTRÉAL. L'action se déroule vers les années 2050 de notre ère, époque où se déclare la PESTE, la maladie noire, la MORT noire.Le cahot humain suite à l'annonce de la maladie noire, l'anarchie, la débandade, la peur, l'isolement, la décadence.

     

    Roman écrit dans une écriture éloquente.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Cette nuit-là, la Lune grosse,blafarde, s'était encore éloignée de la Terre.Son refroidissement s'était vraisemblablement accusé. Elle semblait grelotter dans le ciel éteint. On savait sa fin proche."

    "Les temps étaient extrêmement durs pour toutes les créatures de la rue. À l'approche de l'hiver, il fallait s'organiser. Seuls les pauvres allaient disparaître. Les gueux...Ils étaient systématiquement chassés...se nourrissaient des excès putréfiés d'une société trop grasse."

    "Leur destin était de disparaître...avant la fin du monde. C'était la loi."

    "Quel meurtre resterait latent quand la faim tiraille les estomacs...Les meutes se faisaient de plus en plus animales."    

    "... avant la création de l'ÉTAT MONDIAL qui avait changé le statut des pays,,,et l'annihilation de certains dialectes."

    "OSCAR constata combien la ville tombait en morceaux. MONTRÉAL. La métropole."

    "LE CHANTEUR DE LA FIN DES TEMPS, LA STAR DE L'APOCALYPSE CONTEMPORAINE."

     "Les autres universités avaient dès 2048 plié bagage dans les banlieues...seule l'Université McGill..avait survécu à l'exode."

    "Personne ne naissait dans la rue. Les gueux ne savaient que mourir."

    "Les créatures de la rue mettraient peut-être un peu plus de temps à mourir, mais elles finiraient par disparaître. Seuls les gueux erraient dans les rues."

    "Car comment expliquer que les pauvres soient les seuls à mourir? Oui les gens riches seraient à l'abri de cette fin-là!"  

    !Oui, ils seront parfaits ces  vers pour parler de la révolte de ces gueux, de la révolte montréalaise de la fin du XX1e siècle, se disait OSCAR en se réjouissant."

    Pour en savoir davantage:  

    "Une épidémie mortelle ravage Montréal. Depuis la création de l’État mondial, des hordes de miséreux errent dans la ville. Certaines zones leur ont même été temporairement abandonnées afin de les maintenir à distance des nantis des banlieues. Des troubles éclatent. Avant qu’il ne soit trop tard, Cate, la chef d’une des bandes de crève-la-faim, veut frapper un grand coup.

    Le chanteur Oscar De Profundis, devenu star planétaire, est de retour après une longue absence. Sa ville natale reste emplie de souvenirs funestes. Pour ses fans, particulièrement nombreux et fervents, il vient donner deux concerts extraordinaires. Cependant, l’état d’urgence est déclaré et, pour sa protection, Oscar doit demeurer confiné dans la somptueuse maison où son homme de confiance l’a installé avec toute l’équipe De Profundis.

    Durant la nuit, Oscar, envahi de sombres visions de son passé, ne parvient pas à trouver le sommeil malgré les calmants de toutes sortes. Il ignore la peste qui sévit à l’extérieur. Comme toujours, il s’absorbe dans la préservation des cultures en voie de disparition. Il élabore musées et mausolées à la gloire d’un monde francophone englouti dans la culture mondiale.

    Dehors, la rumeur continue de gronder. Avec l’aide de complices, dont les fidèles Balt et Mo, ainsi qu’Adrian, le vieux libraire, Cate s’apprête à tenter l’impossible et à faire jouer à Oscar un rôle déterminant dans la révolte des pauvres.

    Un roman apocalyptique dans lequel Catherine Mavrikakis imagine un avenir proche où les inquiétudes de notre temps se sont matérialisées. Alors que tout est perdu, la romancière nous persuade du pouvoir profondément consolateur de la littérature et des arts.

    LES ÉDITEURS

    Une lectrice:

    "Dans un futur proche, complètement mondialisé, Montréal est dévastée. Les gueux se partagent le centre-ville, où ils survivent dans un climat de violence et de misère, alors que le "mal noir" s'abat sur eux, et qu'ils tombent comme des mouches au milieu des rues sans que le gouvernement ne lève le doigt. Mais une bande de survivants est décidée à rappeler au monde leur existence.
    Confiné dans sa demeure à cause de l'épidémie, Oscar de Profundis, artiste à la renommée quasi-mythique, vit au milieu d'une Cour de fans qui ne vivent qu'à travers lui. Il vit retiré du monde, et attend l'Apocalypse finale...
    Ce roman ma laissé des sentiments mitigés. L'atmosphère est dure, sans espoir, ce qui traduit bien le climat de "fin du monde" qui règne. A l'opposé, Oscar de Profundis tente de sauvegarder un passé considéré comme superflu par le gouvernement mondialisé au pouvoir. Les livres, les traces du passé en général sont détruites car non utiles.
    Une vision de la fin de l'humanité pessimiste et perturbante, mais efficace, portée par une écriture travaillée."

    www.babelio.com






    UN VIOLON SOUS LA MER, roman de Myriam LEBOUTHILLIER, 2016, 492 pages, Québec

    02/06/2017 19:20

    UN VIOLON SOUS LA MER, roman de Myriam  LEBOUTHILLIER, 2016, 492 pages, Québec


     

    LEBOUTHILLIER  Myriam

     UN VIOLON SOUS LA MER, roman, ****,Druide, 2016, 492 pages, Québec

     

    Quel plaisir de lire le premier roman d'une jeune auteure de talent! Une écriture profonde, touchante, raffinée.

    Un roman qui telle une vague nous emporte parfois vers le large, parfois vers une île salvatrice, parfois dans une descente de rivière inconnue.

    Un roman bouleversant qui nous ressemble, nous comprend comme par un lien de parenté qui nous explique.Un roman mais surtout une histoire de famille dominée par un père qui n'avait rien d'humain.Absolument rien. Tout ce qu'il voulait, c'était humilier.

    On ne peut pas être victime toute une vie sans avoir une part de responsabilité.Mathias est un être hypersensible mais aussi un peureux et un lâche.Il fuit.   

    Une auteure talentueuse à découvrir, un roman hors norme à décortiquer pour le plaisir de lire.

     Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "ÉCRIRE, C'EST AVANT TOUT  CHERCHER À SAISIR L'HUMANITÉ ESSENTIELLE DE L'INDIVIDU."

     

    "C'est simple...Leur mère n'avait apparemment jamais souri."

     "Les mains serrées sur le guidon, MATHIAS ralentit lorsqu'il aperçut la boîte aux lettres 2330 en bordure de route. Il posa un pied au sol, appuya son vélo contre la clôture..."

    "Là! Quelque chose brillait dans le noir et semblait se rapprocher. Une bille  rouge, illuminée de l'intérieur. Mais était-ce vraiment leur bille? Elle paraissait plus grosse, deux fois plus large que son poing. Il étira le bras vers leur trésor.Au centre, la petite étoile noire était toujours là, bien cachée, Oh..."

    "Cette femme avait lu le livre, était à la recherche de quelqu'un et demandait l'aide de FERNAND.Ce  ne pouvait être qu'ALICE. Et le  cherchait, lui!."

    "FERNAND, au souvenir de ce visage trop pâle s'en ajoutait maintenant un autre: celui de son père."

    "Leur père saisit LÉA par le bras. elle se débattit en criant, mais il la gifla."

    "FERNAND.Il le  regarda comme on considère une vulgaire tache sur un tablier, comme on juge un frère resté  pétrifié quand il ne fallait pas. Un traître, un minable. Un lâche qui a tout détruit."

    " Son père. Alors FERNAND a un fils? Il a appris comment se servir de ses couilles."

    "... la maison de son enfance qui avait abrité tant de haine, d'anxiété et de peur."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Premier roman d’une jeune auteure fort talentueuse, Un violon sous la mer a inspiré à l’écrivain Neil Bissoondath ce commentaire enthousiaste : « Avec des personnages sympathiques et une intrigue captivante, ce roman lance la carrière d’une écrivaine douée. Myriam LeBouthillier aura beaucoup à nous dire dans les années à venir ». Tout autant que lui, nous sommes charmés. Cette histoire est en effet palpitante. Avec finesse et humanité, la romancière lève le voile sur le douloureux passé d’une famille, tout en décrivant le parcours mouvementé d’un homme en quête d’un sens à donner à sa vie.

    Résumé

    À la fin du xixe siècle, dans une brume de vapeur et de charbon, Mathias a grandi entre les luxueux salons de négociants et la poussière des quais du Havre, importante ville portuaire de Normandie. En réaction aux déchirements familiaux, il fuit tôt la maison de son enfance pour trouver refuge dans l’art et sur le pont des navires, avant de s’exiler en Écosse. Aujourd’hui trentenaire solitaire, hanté par son passé et rongé par les remords, Mathias doit soudainement se rendre en Autriche pour prendre en charge un enfant dont il n’est pas le père. Sur le chemin du retour, qui se transforme en un voyage initiatique au coeur duquel se greffe la recherche de l’être aimé, il sera amené, grâce à ce jeune garçon dépaysé, à poser un regard différent sur le monde.

    L’auteure

    Née d’une mère québécoise et d’un père acadien, Myriam LeBouthillier a grandi à la frontière des deux provinces. Toute petite, elle voulait devenir écrivaine. Puis, enseignante, architecte, archéologue, journaliste, scientifique… Finalement, les premiers désirs de l’enfance l’ont poussée vers une maîtrise en création littéraire. Désormais installée à Québec, elle enseigne la littérature au cégep, suit des cours d’histoire, et trouve, entre les livres et les mots, un peu de temps à consacrer à la musique.

    http://www.editionsdruide.com/livres/un-violon-sous-la-mer






    ABATTRE LA BÊTE, roman de David GOUDREAULT, 2017, 226 pages, Québec

    23/06/2017 11:16

    ABATTRE LA BÊTE, roman de David GOUDREAULT, 2017, 226 pages, Québec


    GOUDREAULT David

    ABATTRE LA BÊTE, 2017, 226 pages, Québec

     Roman québécois pour lecteur solide et averti. Le personnage principal est un jeune homme révolté, à la fois agressif et aimant mais ayant peu de contrôle sur son hypersensibilité et de sa sexualité débordante. Un personnage sympathique victime de la société mais surtout victime de ses attentes, de son inaction. Un indésirable qui veut combler ses besoins personnels en manipulant les autres et en particulier les femmes. Il s'est organisé avec son avocat juif pour échapper à la prison pour se ramasser à PINEL,un  hôpital psychiatrique.

    Personnage pourtant attachant, bourré de bonnes intentions mais jouant le mauvais rôle en manipulant les autres. Un homme instable et dangereux pour les autres dont il comptabilise les victimes.

    LA BÊTE à abattre c'est lui. Il détruit tout sur son passage.

    L'auteur est cultivé, son style d'écriture dénote une connaissance approfondie de l'humain, de la société capitaliste, de la psychologie, des déviations sociales et sexuelles.

    Une image de la société, une étude de société marginale. Des profiteurs professionnels, vendeurs de drogues fortes, itinérants, SDF, squatteurs, fugueurs, jeunes et vieux, voleurs, drogués, arnaqueurs, punks, prostituées, taulards toutes catégories. Un univers à part, des marginaux, hommes et femmes.  

    Un roman touchant malgré sa brusquerie, ses écarts de comportement. Un auteur au talent authentique.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "À la fin de ce récit, je vais me  tuer. Et puis mourir. C'est ainsi. Toute bonne chose a une fin, mais moi aussi. Vous ne devriez même pas tenir ces pages.Que vous puissiez me lire relève de la providence, du miracle ésotérique."

    "Moi, je suis fou raide. Raide bandé aussi, ça indispose les infirmières."

    "L'industrie pharmacologique produit d'excellents psychotropes."

    "J'aime les contraintes, autant sexuelles que littéraires.Ça favorise la créativité, émoustille l'imaginaire."

    "Je ne prends plus de risques, ce sont les risques qui me prennent."

    SIMON."Il s'était shooté à la Bible trop longtemps...il voyait aussi SATAN à l'occasion."

    "Rien n'écoeure plus le bon bourgeois pressé qu'un quêteux heureux."

    "De toute façon, je ne suis pas sexiste ni raciste, moi, je méprise tout le monde égal."

     "C'est toujours avec nos cordes sensibles qu'on finit par se pendre."

    "La mort est un état d'esprit; l'esprit revenu à l'état d'âme libre..."

    "Rien de grave, l'existence humaine est un soupir cosmique, une sympathique insignifiance... même la pensée s'étiole."    

     

       Pour en savoir davantage:

     

    Trois romans écrits en trois ans. Trois œuvres aussi rafraîchissantes que percutantes. Une trilogie mettant en scène la Bête, le jeune homme épouvantablement attachant, qu’on retrouve à l’Institut de santé psychiatrique Pinel, où il attend son procès pour les horreurs qu’il a commises en prison dans La Bête et sa cage. Même si son avocat plaide la non-responsabilité pour cause d’aliénation mentale, l’accusé est assez allumé pour déjouer le système, les gardes et toutes les embûches sur sa route, afin de s’évader! S’en suivra une formidable cavale, pendant laquelle la Bête s’acoquinera avec une punkette gauchiste et une vieille prostituée ravagée pour éviter la police et tenter d’accomplir sa quête ultime : retrouver sa mère. Dans ce roman, David Goudreault offre une histoire aussi survoltée que sa plume.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2017/04/11/abattre-la-bete-david-goudreault-trilogie

     

    "...ce n’est pas seulement de la délirante cavale d’un cinglé presque sympathique, évadé de Pinel où il a été interné au terme d’un procès qui ne l’a pas reconnu criminellement responsable du crime odieux qu’il a commis — une agression sexuelle aggravée, pour être précis —, qu’il est question ici ? Ta Bête qui court pour retrouver sa mère, qui se vautre dans sa médiocrité, qui tient des propos naïvement dérangeants sur l’étranger, sur les femmes, sur les homos, comme un petit papy de Val-d’Or, comme un analphabète de la Côte-Nord, comme un animateur de radio de Québec, c’est le genre de monstre intérieur qui nous habite un peu tous. Celui que la raison cherche quotidiennement à incarcérer, mais que l’émotion, titillée par la bêtise humaine et le populisme ambiant, vient parfois libérer ?"

    http://www.ledevoir.com/culture/livres/497494/fiction-quebecoise-la-langue-rugueuse-de-david-goudreault.






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