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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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Catégorie : Roman québécois

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    OUELLETTE Francine---LE GRAND BLANC...LA RIVIÈRE PROFANÉE

    12/06/2010 13:46



    OUELLETTE Francine :

    LE GRAND BLANC, Libre Expression, 1993, 890 pages.

    Quel plaisir de lire ce roman!! Personnages profonds. Belle spiritualité. L’amitié, la haine, la dure vie du Nord. Un monde marginal plein d’émotions et de tendresse.
    FEU, Libre Expression, 2004, 3 tomes

    LA RIVIÈRE PROFANÉE, 2004, 567 PAGES
    Feu : La rivière profanée
    (Libre Expression, 2004, 576 pages)
    Je suis sous le charme et sous le choc!!!
    Quatrième de couverture : "Contrairement à son cousin Parole-Facile, grand orateur, Loup-Curieux, fier Ouendat, se méfie des "hommes à la robe" imposés par les Français. À ses yeux et à ceux des femmes, dont la belle Aonetta qu'ils cherchent tous les deux à conquérir, ils sont de malfaisants sorciers. Mais comment se débarrasser de ces missionnaires sans nuire à l'alliance établie avec les Français et qui leur confère la suprématie sur leurs ennemis? Des mains de Lynx-des-Neiges, un partenaire chasseur, Loup-Curieux reçoit un talisman sous la forme d'une petite tortue de pierre. Ce puissant oki épargnera-t-il son peuple de la tourmente et de la maladie, peut-être amenée par les étrangers? C'est dans la Nouvelle-France naissante, au début du XVIIe siècle, que prend place "Feu, la rivière profanée", et nous ramène à l'extraordinaire réseau de transport qu'étaient les rivières, depuis des millénaires."
    Cette histoire n'est pas "que" ça! C'est bien davantage! Une histoire vivante et vibrante sur la vie des peuples d'Ici... Ceux qui étaient là avant nous. J'ai été bouleversée par ce récit, ces hommes et ces femmes, pacifiques, sensés, organisés, aimant et appréciant la vie, la terre, la rivière... Ces humains plus grands que nature qui savaient vivre et aimer, qui avaient des coutumes, des lois, des traditions ancestrales, une spiritualité hors du commun et un respect de la vie plus grand que tout ce que nous pouvons imaginer. J'ai été bouleversée par la façon dont les Français ont pris possession d'eux, de leurs Terres, de leurs vies, de leurs coutumes, de leur spiritualité. Ces Français qui ont imposé leur façon de vivre, qui ont détruit pour s'établir! J'ai été bouleversée par la disparition de ces tribus! J'ai été bouleversée de constater que les sauvages ne sont pas toujours ceux qu'on pense!
    J'avoue qu'après la lecture de ce livre, mon sentiment était différent lorsque je suis allée marcher dans le vieux Québec. Voir les noms des sites indiens mentionnés dans mon roman me gonflait le coeur, mais voir les noms de ces Français envahisseurs me le tordait! C'était particulier comme émotion! Pendant mon séjour à Québec, j'ai passé près d'aller visiter un site Huron Wendat (tribu de fiers guerriers à la base de ce roman) et je regrette de ne pas y être allée, disons que nous avons manqué de temps, ce sera partie remise, mais j'aurais vraiment aimé le visiter pendant que j'étais en plein "dedans"!
    Je recommande ce livre à ceux qui veulent en savoir plus sur ces peuples d'Ici... à ceux qui aiment les histoires ancestrales mais j'avoue que ça remet les idées en place à certains niveaux!!!


    partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (10/03/2015 16:55) :

    pas trop les auteurs canadiens, en ce moment je lis australien, sourires amitiesHébergeur d'image

    http://laloracorse2.vip-blog.com/

    partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (22/11/2017 07:36) :

    droles-d-animaux_020toujours aussi passionnant votre blog, je continue à lire beaucoup mais pas trop le temps de partager dommage, j'ai decouvert des auteurs supers amicalement

    http://laloracorse2.vip-blog.com/




    HAGE Rawi---PARFUM DE POUSSIÈRE---LE CAFARD

    12/06/2010 14:33



    HAGE Rawi………….PARFUM DE POUSSIÈRE,


    « Alors qu'on annonce la parution de son deuxième roman quelque part cette an-née, le Montréalais d'origine libanaise Rawi Hage voit son Parfum de poussière, déjà couronné des prix McAuslan et Hugh MacLennan pour sa version originale anglaise, figurer parmi les finalistes du Prix des libraires 2008, après avoir été finaliste aux Prix du GG. Un succès initial éclatant et justifié - les deux ne vont pas toujours de pair - qui doit d'abord à la langue fougueuse et à l'indéniable sens du récit de son auteur, et auquel la très bonne traduction de Sophie Voillot n'a certainement pas nui. Que trouve-t-on dans ce pétaradant récit qui a pour décor le Beyrouth bombardé des années 80? De la violence, oui, de l'horreur, mais aussi beaucoup d'humour, les beautés et les limites de l'amitié, et des instants suspendus où la vie se cueille com-me un fruit rare. Le tout servi par un style effronté mais maîtrisé, qui permet à Hage d'embrasser cinq sujets dans la même phrase et de retomber pourtant sur ses pieds. Une trajectoire littéraire à suivre de près. Éd. Alto, 2008, 362


    PARFUM DE POUSSIÈRE, Alto, 2007, 350 pages »
    Description « Il pleut des bombes sur Beyrouth. Par légions de dix mille, les fléaux s’abattent sur cette ville déchirée par la guerre civile. Sous un soleil de plomb, on se livre une guerre sans merci pendant que les innocents se terrent dans les abris comme des rats. Bassam et Georges sont deux amis d’enfance qui ont grandi au milieu de cet enfer de gravats et de sang, dans l’écho assourdissant des détonations. Les deux voyous vivent de menus larcins jusqu’au jour où la dure réalité de la guerre vient les rattraper et les contraindre à un choix diffici-le: prendre les armes ou prendre la fuite. Tandis que Georges est séduit par les idéologies guer-rières de la milice, Bassam, de son côté, rêve de s’enfuir en Europe. Mais ceux qui partent ne re-viennent jamais… « Salué par la critique anglo-saxonne comme l’un des romans les plus puissants jamais écrit sur la réalité de la guerre, Parfum de poussière a révélé un écrivain doté d’un talent de conteur brut et d’une plume sauvage, hallucinée. Cru et fort comme un direct à l’estomac, ce premier roman dresse un portrait cinglant de l’absurdité de la violence qui n’est pas sans évoquer L’étranger de Camus, dont le spectre flotte sur ses pages, tachées par la poussière et le sang des hommes. » « Né à Beyrouth, au Liban, Rawi Hage a survécu à neuf ans de guerre civile. Il a immigré au Ca-nada en 1992. Il pratique avec succès l’écriture, les arts visuels, le commentaire politique et le métier de curateur. Son travail a remporté plusieurs prix. »
    Ce que nos libraires en pensent Dans cette oeuvre magistrale, Rawi Hage nous plonge au coeur de la guerre civile du Liban. Mais Parfum de poussière représente bien plus qu’une simple chronique des affres de la guerre: on y plonge dans les méandres de la nature humaine. Une balade dans le quotidien d’une guerre, non pas sur un front distant entre deux armées distinctes, mais dans une guerre qui se déroule sur le pas de sa porte. Que l’on cherche à la fuir ou à l’investir, il n’y a aucun gagnant ni perdant, uni-quement des hommes et des femmes qui cherchent à survivre et qui tentent de donner un sens à une existence dont les repères s’estompent peu à peu. Écrit dans une langue crue mais poéti-que, ce roman de Rawi Hage est à la fois matière à réflexion et portrait d’un monde déchiré. Une oeuvre qui traversera l’épreuve du temps. » Une oeuvre magistrale qui va nous marquer. GiL David Murray, Monet ….source: www.livresquebecois.com

    LE CAFARD, octobre 2009, 306 pages, Rawi HAGE
    « Montréal en hiver. Les rues sont désertes, livrées à un froid mordant. Dans un parc, un homme se pend à une branche pour tenter de mettre un terme à sa vie d’insecte. Il échoue. On l’oblige à entreprendre une thérapie avec une psychologue pleine de bonnes intentions à qui il livre malgré lui une confession de vo-leur solitaire, révélant peu à peu son enfance, ses rêves, l’espoir et la haine qui l’habitent, et comment sa soeur le transforma en cafard…
    Ce récit sans concessions, porté par un humour noir et un puissant souffle lyrique, confirme que l’auteur de Parfum de poussière (Prix des libraires du Québec, prix IMPAC Dublin) figure parmi les plus grands écrivains de sa génération.Le cafard instille dans l’esprit du lecteur son doux venin, altère sa perception de l’âme hu-maine et illumine les ténèbres de notre époque d’une bien étrange lumière.Traduit de l’anglais (Canada) par Sophie Voillot
    Rawi Hage Né à Beyrouth, au Liban, Rawi Hage a vécu aux États-Unis puis a immigré à Mon-tréal en 1992, où il vit toujours. Il pratique avec succès l’écriture, les arts visuels, le commentaire politique et le métier de curateur en plus de participer à des expo-sitions solos et collectives. Il a fait une remarquable entrée sur la scène littéraire mondiale avec Parfum de poussière (De Niro’s Game), publié dans une vingtaine de pays, finaliste à de nombreux prix, récipiendaire, entre autres, du Prix des libraires du Québec 2008, du prix IMPAC Dublin 2008 en plus de remporter le Combat des livres de la radio de Radio-Canada en 2009. Salué unanimement par la critique, Le cafard, (Cockroach) a été finaliste au Prix littéraire du Gouverneur général du Canada et au prix Scotiabank Giller.
    Quelques échos :« Parmi les qualités qui font à la fois de Rawi Hage un auteur im-mense, et du Cafard une lecture aussi essentielle que Parfum de poussière, citons la fraîcheur, l’audace, un lyrisme à vous tordre les tripes, une profonde intelligen-ce, un sens aigu de l’histoire et une vision politique subversive, auxquels s’ajou-tent la pudeur des émotions et une compassion sans compromis. »The Globe and Mail source: editionsalta.com/catalogue/cafard

    « On retrouve dans Le cafard l’intérêt caractéristique de [Rawi] Hage pour les losers, les dépossédés, les tourmentés, les désespérés de l’existence… Dans un roman em-preint d’humour noir et de dérision pour la somme de souffrance que tolère la société contemporaine, Hage dissèque le vécu des immigrants avec une grande justesse et une bonne dose d’audace. »London Free Press


    Roman d’une grande intensité. L’action se déroule à Montréal. Des immigrants tentent de s’intégrer dans un pays à l’opposé des leurs à tous les points de vue. Le personnage principal est arabe , son amie et maîtresse est Iranienne. Tous tentent de survivre dans des conditions difficiles de travail, de climat, de conflits entre eux. Ce roman est remarquable par son sujet et par son écriture profonde et vive. Le contexte est difficile et la survie de chacun dépend des autres. Un grand roman. GiL






    MEUNIER Stéfani-et je te demanderai la mer

    14/06/2010 14:58



    Et je te demanderai la mer
    Stéfani Meunier - Éditions du Boréal, 2008, 184 pages. 22,95 $
    Le Club - 16 octobre
    Présentation de l’éditeur :
    Après avoir quitté sa femme et son fils, Dan fait l’acquisition d’un motel. Il voit arriver un jour deux êtres étonnants : une femme marquée par la vie et manifestement sous l’emprise de l’alcool, et son fils, à peine un adolescent, pour qui Dan se prend d’une soudaine affection. Entre l’homme et le garçon se tisse une profonde complicité au fil d’étonnantes conversations sur les monstres marins : mégalodons, requins pèlerins et autres créatures étranges qui hantent la zone crépusculaire de nos océans. Bientôt, toutefois, ces nouveaux clients apporteront beaucoup plus à Dan que le lot de malheur qu’il avait d’abord pris pour leur seul bagage.
    Avec ce nouveau roman, Stéfani Meunier franchit une étape majeure dans sa carrière d’écrivain. Jamais encore n’avait-elle été si à l’aise dans le développement d’un récit. Jamais n’avait-elle réussi, avec l’économie de moyens qui caractérise son écriture, à donner vie à des personnages si nuancés, si vrais. Des personnages qu’elle ne juge jamais, mais qui déploient tranquillement sous nos yeux toute leur humanité. Malgré la retenue de son style, on ne peut véritablement parler de minimalisme au sujet de Stéfani Meunier, car elle n’a jamais peur de faire appel à l’émotion. Mais il s’agit d’une émotion qui n’est jamais facile, toujours dosée avec une extraordinaire maîtrise.
    Dans Et je te demanderai la mer, elle se permet même quelques digressions, luxe suprême du romancier. Si elle semble parfois s’éloigner du fil de son récit, nous la suivons quand même, enchantés par le pur art de la narration, par le charme irrésistible de ses personnages.





    DÉSALLIERS François---L'HOMME-CAFÉ

    14/06/2010 15:03



    DÉSALLIERS François

    L’HOMME-CAFÉ, roman, Québec Amérique, 2004, 352 pages
    Résumé du livre
    « A quarante ans, Jean-Marie Lacombe quitte sa famille pour s'installer au café Mollo. Il y dessine son environnement et élabore des stratégies pour y rester le plus longtemps possible. Deux mois passent, sans que les employés ne se doutent de quoi que ce soit. Mais, lorsque le patron du café Luigi et son fils Tony, s'aperçoivent de cet état de siège, ils flairent la bonne affaire. Cherchant à tirer profit de cet étrange personnage, ils font de Jean-Marie la nouvelle attraction de la ville : l'homme-café. »
    Source : www.evene.fr
    « Au-dela de l’anecdote, L’Homme-café est un roman où l’on se pose les questions les plus fondamentales qui soient sur la vie, la mort, l’absurdité de l’existence…
    L’homme-café, est à la fois fable, conte et récit épique, met en scène une galerie de personnages colorés et attachants qui élaborent, à petites touches tantôt graves, tantôt baroques, tantôt corrosives, une fascinante et subtile réflexion sur la solitude, la création, la responsabilité et la famille. »


    Ce roman est un grand roman. C’est un roman doux-amer qui a la densité à la fois de Cervantès, Kafka et Henry Miller : on y retrouve de la fabulation, de la profondeur philosophique et de la sensualité. L’écriture est souple et suave. C’est une très belle découverte. Je veux lire d’autres romans de cet auteur qui a de grandes qualités d’écriture. GiL






    BOUCHARD Gérard---MISTOUK

    14/06/2010 15:09



    BOUCHARD Gérard
    MISTOUK, BORÉAL Compact, 2009, 502 pages, plus un glossaire.
    Le grand roman de l’américanité québécoise.
    Commentaire sur le livre MISTOUK


    "Il y a plusieurs façons de faire revivre l’histoire. Gérard Bouchard s’est acquis une réputation internationale pour ses travaux savants portant sur la société québécoise. Fondateur du projet Balsac, ce vaste fichier généalogique de la population du Québec, il recevait il y a deux ans le Prix du Gouverneur général pour Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde. Aujourd’hui, Gérard Bouchard a voulu incarner la société qui fait l’objet de ses études depuis de nombreuses années dans un grand roman historique. Depuis l’arrivée en Saguenay des premiers colons originaires de Charlevoix jusqu’à la Grande Guerre, Gérard Bouchard nous raconte l’histoire des Tremblay de Mistouk, et surtout celle du fils aîné, Méo, le géant, celui qui incarnait tous leurs espoirs, toutes leurs forces vives. Mêlant légende et vérité historique, c’est toute une société que Gérard Bouchard fait revivre, sa parole, ses mentalités, ses craintes, ses rêves, son courage. Il nous en donne, contrairement à ce qu’on en a véhiculé, non pas l’image d’une société étouffée sous le poids du souvenir et du clergé, mais au contraire celle d’une société en ébullition, passionnée par son avenir, où tout était possible et qui était chez elle partout en Amérique. Mais surtout, Mistouk est la rencontre de personnages inoubliables.
    J’ai beaucoup aimé me plonger dans la vie de Méo, ce personnage original physiquement et socialement. Grâce à Méo on est plongé dans la vie du Saguenay fin X1Xsc.-début XXsc. avec la colonisation, la politique gouvernementale de l’époque, l’influence de l’Église , la vie et la misère des gens, l’attrait des États-Unis et de ses usines, les affres de la Première Guerre mondiale. "


    Méo mène une vie de solitaire, prend des risques, côtoie les Amérindiens, part souvent en voyage. C’est un être qui se cherche, qui prend des risques : c’ est un être très instinctif, courageux et instable. Les personnages de ce roman sont authentiques par leur vécu, leurs croyances, leur cheminement.


    Ce roman est un grand roman, un beau chant de la terre, notre histoire, une partie de chacun de nous, nos racines mêmes. À lire sans faute.GiL






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