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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    ANNABEL, roman de Kathleen WINTER, 2012, 460 pages, Canada

    21/11/2018 15:37

    ANNABEL, roman de Kathleen WINTER, 2012, 460 pages, Canada


    WINTER Kathleen

    ANNABEL, roman, 2012, 460 pages, 5*, Canada

    Un roman, sous forme de narration. Quelle belle découverte et quel plaisir que ce livre dans lequel je retrouve l'humain sous plusieurs formes. Un incontournable , à lire sans faute. Une déclaration d'amour à la vie.

    Une histoire qui procure des émotions intenses et peu de réponses plausibles car l'hermaphrodisme était considérée comme une anomalie en 1968 au LABRADOR.

    L'enfant, WAYNE-ANNABEL a heureusement de bons parents et des amies fidèles.

    L'auteure a une vision originale du comportement humain, hors de la société et de ses conceptions

    stéréotypées selon le sexe.

    Nous nageons dans une atmosphère de confidences, en toute intimité.

    Une écriture tendre parfois poétique. Nous côtoyons une dimension mythique et vivons des liens fidèles avec l'environnement du nord.

    TREDWAY, le père est trappeur. Il tient compte des liens entre la nature et les animaux, les respecte car pour lui tout est lié. Il respecte profondément cette valeur intrinsèque. Il la vit au jour le jour.

    Un roman touchant, émouvant car les personnages deviennent attachants, réels.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter,

     

    « Bien que différents, les sexes s'entremêlent. En tout être humain survient une vacillation d'un sexe à l'autre et, souvent, seuls les vêtements maintiennent l'apparence masculine ou féminine, tandis qu'en profondeur le sexe contredit totalement ce qui se laisse voir en surface. » VIRGINIA WOLFE

     

    « Un voyageur peut visiter le LABRADOR et percevoir cette énergie magnétique. »

    « TREADWAY vit pour la blancheur et le silence. Il ne peut pas voir en se repérant au son comme le fait Graham Montague, mais il peut entendre le ruissellement ténu du printemps dans l'intérieur du pays. »

    « . Dans un geste de sage-femme THOMASINA. En ajustant le lange, elle soulève tranquillement le petit testicule et constate que le bébé possède aussi des lèvres et un vagin. »

    « TREADWAY. C'est un homme qui ne veut pas que des étrangers soient témoins de sa routine quotidienne. »

    « JACINTA.TREADWAY. Il pourrait passer un an sans parler à quiconque à part ses chiens. »

    « JACINTA. Elle se garde bien de plaindre qui que ce soit. C'est une des leçons qu'elle a apprises. »

    « JACINTA, la mère. Cet enfant est très bien comme ça. Il y a de la place pour tout le monde sur cette terre. »

    « JACINTA. Elle voit ses moitiés mâle et femelle se compléter recelant un pouvoir secret et presque magique. Un atout fragile...peut-être même un pouvoir. »

    « La religion dépend davantage des gens que ceux-ci dépendent d'elle. Le territoire est un dieu à lui seul. »

    « WAYNE. TOMASINA. Un descendant du rejeton d'Hermès et d'Aphrodite, Hermaphrodite. »

    « Père et fils souffrent d'amour refoulé, congelé, et cela ronge le cœur de JACINNTA. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

     

    Résumé :

    En 1968, dans un village côtier du Labrador, un enfant mystérieux voit le jour. Ni tout à fait homme ni tout à fait femme, les deux à la fois. Il n’y a que trois personnes qui sachent le secret. Les parents de l’enfant, Jacinta et Treadway, et une voisine, Thomasina, capable de tenir sa langue.

    Les parents décident pour l’enfant quel sera son sexe aux yeux de la société. Mais, à mesure qu’il grandira, son autre « nature » refusera de se taire et l’accompagnera tout au long de sa découverte du monde, aussi fidèle que son ombre. 

    À partir de ce qui pourrait ne sembler qu’un fait divers, Kathleen Winter nous donne une œuvre d’une profonde beauté qui explore le fondement même de notre identité et de nos sociétés. Qui sommes-nous? Pourquoi la communauté des humains nous oblige-t-elle tout le temps à renoncer à nous-même, qui que nous soyons ?

    En donnant un rôle de premier plan à la nature splendide du Labrador, Winter confère une dimension mythique à son récit, tout en nous faisant découvrir un monde où les humains entretiennent encore des liens,-- étroits--difficiles—avec leur environnement. »


     

    Une lectrice :

    « 'C'est l'histoire d'un enfant qui , en 1968, au sein d'un bourg côtier du Labrador, au Canada , naît , ni garçon ni fille : Hermaphrodite.......seuls ses parents , et Thomasina, une voisine très proche sont au courant . 
    On décide de faire opérer l'enfant : ce sera Wayne-----le choix du père-----
    C'est un livre fin , rare,qui prend un relief particulier dans ces contrées ancrées dans la nature sauvage, froide et inhospitalière du Labrador avec ses coutumes et ses rituels, ce qui confère encore plus de mystère .........
    L'auteur nous fait partager , sans pathos , avec une tendresse et une grâce sans pareils, tout au long, avec dignité , émotion et doigté , l'évolution de Wayne, le rapport qu'il entretient avec son corps, ses souffrances , ses doutes, ses espérances, ses choix à l'adolescence, il n'a personne à qui se confier ........entre un père incapable de communiquer, taciturne, qui chérit la nature sauvage , qui se fond presque en elle et une mère aimante , à l'écoute , qui perdra parfois ses repères et l'énergie qui était la sienne .......
    On sent le vertige , le trouble intérieur d'un corps qui ignore sa différence et la découvre peu à peu ......., la détresse et la tristesse de Wayne ........
    Ce que j'ai surtout apprécié c'est la façon dont l'auteur décrit sans juger, sans nous imposer quelque message que ce soit ni sa propre vision ........
    Le style poétique est imagé .L'écriture délicate , intimiste, précieuse nous fait découvrir la force du corps sur le psychisme . 
    La pudeur dont l'auteur use pour décrire son personnage est remarquable .
    C'est une oeuvre totalement originale , un texte hors du commun, élégant et sensible qui nous invite à la réflexion et à la tolérance, à sortir de notre méfiance et de nos préjugés , à propos de la perception de la "Différence ". 
    Une oeuvre pétrie de lumière qui conte les désillusions, les peurs et les doutes d'un jeune homme très courageux tiraillé par sa double identité ! 
    Je remercie l'amie de Babelio ( elle se reconnaîtra ) qui m'a incitée à acheter ce livre rare , à part .
    Un ouvrage à relire , qui restera longtemps dans nos mémoires ! «  www.babelio.com






    NE DITES PAS À MA MÈRE QUE JE SUIS VIVANT, roman de Lyne RICHARD, 2012, 264 pages, Québec, ****

    21/12/2018 18:04

    NE DITES PAS À MA MÈRE  QUE JE SUIS VIVANT, roman de Lyne RICHARD, 2012, 264 pages, Québec, ****


    RICHARD Lyne


    NE DITES PAS À MA MÈRE QUE JE SUIS VIVANT, roman, 2012, 264 pages, Québec, *****

    Un roman vraiment touchant de cette auteure Québécoise. Un roman rempli de questions, d'émotions, de compassion, de mystères, de non-dit, l'histoire personnelle d'un vie parallèle d'une femme qui veut être livre de sa vie.

    Une écriture exaltante avec une grande sensibilité féminine qui s'exprime par ses moindres gestes et pensées. Une écriture poétique et tendre avec des odeurs marines

    Un roman d'une imagination fertile, sublime. Un roman dont on ne peut soupçonner ou même tenter d'anticiper le dénouement de cette vie en parallèle. Une vie remplie de fantastique.

    J'ai adoré la lecture de ce genre de roman d''anticipation.


     

    « THOMAS. L'horreur du monde était un cilice qu'il portait volontairement. Il n'y avait plus de joie. Plus de beauté. Pas même une lueur d'espoir. »

    « BÉATRICE, la mère. CHLOÉ, la fille. Ce consentement .L'ultime consentement à être prise par son propre père dans une union charnelle totale et absolue. »

    «  La clinique Vingt-Mille-Livres-sur-la-Mer. Les viols, les meurtres, les désespérances doivent être dits, racontés dans tous ses détails. »

    « THOMAS.CHLOÉ, sa sœur. Thomas lui avait fait comprendre sur tous les tons qu'il voulait plus jamais la revoir. »

    « THOMAS. Il embrasse la mélancolie comme d'autres partent en voyage. »

    « BÉATRICE.--Mon fils est mort, vous savez. Tout a brûlé, tout. J'ai tout vu, jusqu'aux cendres. »

    « L'incarnation même de l'amour, n'est-ce pas la fusion de l'esprit, de l'âme et du corps. »

    « Faut pas s'fermer quand on a« des chagrins, c'est l'contraire, faut tout ouvrir, les yeux, la bouche, le ventre... »

    « Le désir a ses lois, où le sacré et la sexualité sont liés. Le désir est l'incarnation de l'amour, son expression, il est le mystère dans lequel nous perdons pied. La libido est une mesure d'énergie! »

    « Échanger le cri de MUNCH contre une pomme de CÉZANNE. »

    « Tous les matins, avec la levée du jour, le cœur devrait ouvrir des ailes neuves, »

    « Il faut échapper ce qui nous tue. »

    « THOMAS. Il vient d'entrer dans l'autre vie de sa mère.. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    «RÉSUMÉ :

    Alors qu’il était enfant, un drame familial a secoué l’univers de Thomas : sa sœur et son père entretenaient une relation incestueuse. Lorsqu’elle a découvert cette relation, Béatrice, la mère de Thomas, a cessé de parler et s’est repliée sur elle-même. Dans une atmosphère de bord de mer et de poésie, Lyne Richard nous raconte une fable où la vie et l’espoir, même après de longs déchirements, peuvent triompher. » LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR :

    « Mon sourire, c’est que je voudrais être heureuse. Le cœur, c’est que j’aimerais que le mien s’ouvre à tout, au monde, aux êtres, à la nature. La fleur, c’est pour les enfants que j’aurai, je veux leur apprendre les fleurs, les mousses et les lichens. Et puis les oiseaux, c’est pour la liberté. Je veux être libre de partir, tout le temps, où que je sois dans ma vie.

    Être amoureux, c’est vivre en amants, en amis, être frère et sœur d’une humanité à la fois dérisoire et belle, en pleurer et en souffrir, en rire et traverser des forêts où chaque arbre nous apprend la terrible respiration du monde ; c’est lier nos bras, nos pas autour de la maison, nos silences et nos blessures, des petites phrases et des trop-pleins...

    L’amour, il faut que ça crie, que ça éclate, que ça tombe à genoux, que ça roule sur la neige, que ça brûle, que ça embrasse doucement les chambres, que ça saisisse les ombres et les ailes des oiseaux, que ça ramasse les miettes pour les matins où le goût de vivre se renverse ; il faut que ça dénoue doucement la chevelure et la langue, que ça console les lampes d’avoir trop bu l’absence 

    La seule façon de survivre, c’est de toujours chercher la bonté et la beauté, chaque jour, chaque minute, mais sans oublier notre part de responsabilité dans les atrocités de notre monde. «  www.babelio.com






    EMBRASSER YASSER ARAFAT, chroniques palestiniennes d' Anaïs BARBEAU-LAVALETTE, 2011, 82 pages, Québec

    28/12/2018 13:17

    EMBRASSER YASSER ARAFAT, chroniques palestiniennes d' Anaïs BARBEAU-LAVALETTE,  2011, 82 pages, Québec


    BARBEAU-LAVALETTE Anaïs

     
    EMBRASSER YASSER ARAFAT, CHRONIQUES PALESTINIENNES, 2011, 81 pages, Québec

    Un récit agité de ce qu'elle a vécu lors de son séjour en Palestine. Un séjour émouvant et humain parmi les habitants hommes et femmes. Elle découvre la réalité des familles troublées par la guerre et l'occupation du pays contrôle autant pour rentrer que pour sortir, les checkpoints. Un peuple heureux mais en manque de liberté.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    « Une shahida, martyre. Une bombe humaine. Mon neveu, Shahid aussi. « 

    « L'armée détruit la maison en représailles. »

    « On m'a expliqué que le STAR ACADÉMIE panarabe a été produit pour apprendre la démocratie au peuple. »

    « Avoir le regard opaque. C'est ce que je trouve le plus difficile.Éteindre le regard, le placer sous voûte, ne l'offrir qu'à ceux qui le connaissent déjà. Il faut choisir qui on invite. »

    « Une université en territoires occupés. On aime apprendre :c'est comme aller loin sans bouger. »

    « Les PALESTINIENS n'existaient pas. n leur existence était pourtant impossible.

    Ce premier cri date de 1929. Depuis, ils ne cessent de crier qu'ils existent. »

    « Mohammed doit se faire exploser d'abord, sur les gardiens de sécurité du ministère de la Défense, et Karim doit renter à l'intérieur de l'édifice par la suite. Mohammed aurait pu mourir. Pire : Mohammed avait choisi de mourir. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « La Palestine d’Anaïs Barbeau-Lavalette est un paysage hérissé d’aspérités, de murs et de checkpoints. Ramallah est une ville bruyante où l’on confond parfois les feux d’artifice avec des explosions, où des centaines de mères ont dû sacrifier un enfant à la résistance. Mais sa Palestine est aussi un jardin fertile et invitant où poussent figues, pommes grenades, pêches et raisins. C’est une rue dans laquelle joue un petit garçon déguisé en Superman. C'est une frontière animée où les marchants vendent des poules, des livres, de la crème glacée et des maillots de bain. C'est un pays où le Star Académie panarabe sert aussi à apprendre le droit de vote à ses habitants.

    À travers la vision kaléidoscopique d'Anaïs barbeau-Lavalette on découvre une Palestinne multiple. Plus qu'un carnet de voyage, ce texte est une vibrante réflexion sur le courage, l,amiur et l'importane de la famille. Avec une toucahnte sobriété, elle raconte non pas ce qu'elle a vu, mais bien ce qu'elle a vécu. » LES ÉDITEURS


    EMBRASSER ARAFAT

    https://voir.ca/livres/2011/04/21/anais-barbeau-lavalette-embrasser-la-vie/

    « Plongée dans la préproduction du film, Anaïs a ressorti ses "vieux carnets de routard". Le livre Embrasser Yasser Arafat, qui sort cette semaine, offre aux lecteurs un florilège des pages inspirées par la vie quotidienne en Palestine. On y rencontre justement Mohammed, un aspirant kamikaze qui s’est fait arrêter en chemin et qui raconte, devant sa mère et ses soeurs, comment le plan a mal tourné. Une scène qui marie le tragique et l’anodin, sans flafla, et qui résume bien le regard que pose ABL sur l’existence des assiégés. "Oui, le monde meurt, mais autour, le monde "frenche" aussi! Le ti-cul qui allait se faire exploser, il est là qui boit du Coke, ses soeurs le niaisent, il est aussi ti-cul que n’importe quel petit frère!" Bref, des êtres comme vous et moi, aux prises malgré eux avec des situations extrêmes et réagissant parfois de manière extrême.

    Mais pas tous. ABL raconte aussi comment Siham a dû passer cinq années "à cohabiter avec l’armée israélienne, qui avait fait sienne une partie de la demeure familiale". Continuant de vivre sa vie avec "un soldat dans son bain, un autre devant sa télévision", Siham vient à les connaître et à partager avec eux certains repas.

    Faysal, lui, continue de rêver à "un seul État démocratique", à l’exemple de l’Afrique du Sud. Pour eux, la violence n’est pas une solution. Les chroniques d’ABL plaident dans le même sens: malgré la dure réalité, on n’y voit ni hargne ni récriminations; seulement de l’empathie et de l’affection. »

     






    LA PETITE ET LE VIEUX, roman de Marie-Renée LAVOIE, 2010, 235 pages, Québec, ****

    01/01/2019 14:19

    LA PETITE ET LE VIEUX, roman de Marie-Renée LAVOIE, 2010, 235 pages, Québec, ****


    LAVOIE Marie-Renée

    LA PETITE ET LE VIEUX, roman, 2010, 235 pages, Québec

    Un roman dont le personnage principal est une petite fille de huit ans qui va nous permettre de pénétrer dans sa vie d'enfant jusqu'à l'âge de treize ans. Elle avait fait le choix de rêver sa vie. Une rêveuse

    à grande imagination et maturité sociale. Un roman qui se lit et se visualise comme un film québécois sous-titré dans un langage populaire de la ville de Montréal avec tous ses services de quartier ,ses pauvres et ses sans abri.

    Hélène, dix ans, a choisit de s'appeler Joe, est souvent témoin de la qualité de vie limite des personnes et des enfants de son quartier, des injustices sociales comme des enfants qui dorment par terre sur un matelas dans une cuisine.

    Dans ce roman on se croirait parmi cette famille. Quelques instants de bonheur, de lecture d'un bande dessinée, de joie de la vie d'une famille au Québec.

    Roman spontané ,jovial et émouvant. Une écriture à deux niveaux : celui de l'enfant et celui de son entourage.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Elle se nomme Hélène, mais se fait appeler Joe parce qu’elle veut vivre en garçon comme lady Oscar, son héroïne de dessins animés préférés qui est le capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette. Comme elle, elle aimerait vivre à une autre époque et réaliser de grands exploits, car elle a l’âme romantique et un imaginaire avide de grands drames. Mais elle doit se contenter de passer les journaux, puis de travailler comme serveuse dans une salle de bingo. Après tout, au début du roman, elle n’a que huit ans, même si elle prétend en avoir dix.

    Hélène a trois sœurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive mais stricte qui ponctue ses phrases d’un «C’é toute» sans réplique. Elle vit dans un quartier populaire peuplé de gens souvent colorés dont le plus attachant est sans nul doute son nouveau voisin, Monsieur Roger, un vieil homme qui rêve de mourir. Il passe ses journées à boire de la bière, mais il accourt dès qu’on a besoin de lui. Hélène et lui développent une amitié indéfectible.


     

    Le roman est traversé par une grande tendresse et rendu avec une grande vivacité. Hélène peut se rassurer : elle fait preuve d'autant d'héroïsme que Lady Oscar et sa vie est tout aussi palpitante que la sienne. La vrai aventure n'est-elle pas de vivre au quotidien. » LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR :

    « Un vieux, un peu grincheux, un peu solitaire, assis sur sa chaise rouillée sur sa terrasse. Il regarde la rue, n'en a rien à foutre, observe en silence, une ‘tite bière frette à la main. Il n'a jamais regardé un épisode de Lady Oscar. Tout ce qui l'intéresse, lui, c'est sa bière, et la bonne température de sa bière. Il attend juste que la mort vienne le chercher, avec sa bière frette. Et il espère qu'elle viendra rapidement.
    - Dis, c'est quoi un sandwich à la crème glacée ?
    Et pis, y'a Hélène qui veut qu'on l'appelle Joe. Un prénom masculin pour faire comme Lady Oscar du temps de la splendeur de Versailles. Elle ne rate pas un épisode de ce manga japonais et se rejoue dans sa tête et dans sa vie les scenarii, les dangers et les actes de courage de cette lady élevée comme un garçon. Lady Oscar, c'est son initiation à la vie.
    Entre ces deux-là, une certaine connivence va s'installer. Ils vont s'apprivoiser. Ils vont apprendre à se connaître. Il faudra quelques temps pour qu'ils s'apprécient vraiment, mais une fois l'amitié scellée, cela sera un bonheur de les voir converser. Elle n'a que huit ans, même si elle déclare en avoir dix. Elle rêve d'exploits assez dignes pour sauver Marie-Antoinette des malversations de son entourage. Sauf qu'elle doit se contenter de livrer des journaux ou de servir des bières frettes dans une salle de bingo. Il n'attend plus rien de la vie, si ce n'est qu'elle lui foutte la paix (la vie) en s'évadant rapidement de son corps déjà froid (tiens, une douleur dans le bras gauche, sueurs et palpitations, serait-ce le bon moment).
    La mère de Joe est très occupée de par ses activités, elle ne plaisante pas à la maison, discipline discipline, un point c'é toute. Son père, finalement peu présent, est occupé à être triste et malheureux. Joe se retrouve donc souvent livrée à elle-même, avec petits boulots contraignants et éreintants, juste pour gagner quelques piastres et aider sa famille à vivre mieux dans ce quartier populaire et ouvrier.
    Le vieux Roger se dit vieux, se dit prêt à mourir, mais en attendant est toujours présent pour aider Joe ou sa famille, toujours là pour un bon conseil, un coup de main, ou une épaule sur laquelle Joe pourra épancher ses rêves ou son spleen. Je l'aime bien ce Roger, je sens qu'il me ressemble, en plus il est fort en sacrement, il me fait sourire, cet ours mal léché qui au fond a bon fond.
    Connivence, j'ai déjà dit. Amitié solide, épaules partagées. Quelle tendresse à les voir se quereller gentiment ou rire gaiement, ou regarder les étoiles et la lune en dégustant un sandwich à la crème glacée (alors oui, si tu es comme moi, tu te demandes ce qu'est un sandwich à la crème glacée ; parce que non avant ce roman je ne savais pas ce qu'était un sandwich à la crème glacée, pourquoi pas deux tranches de pain avec une glace à l'intérieur…les québécois ont parfois de drôles d'idées)
    Hélène est un tout petit bout de femme pas encore femme mais qui grandit trop vite pour pouvoir aider toute sa famille. Roger est cet homme qui aurait pu devenir aigri et acariâtre en attendant la mort si son chemin n'avait pas croisé celui de Joe. Et entre les deux et une plume tout en douceur, en gentils jurons et en franc parler du Québec, ce petit roman est une petite douceur d'émotion et de bons sentiments.
    - Putain que ça a l'air bon un sandwich à la crème glacée…
    Et je crois qu'à la fin de ma bière frette, je me souviendrais longtemps de leur histoire et de ce maudit Saint-Cibolaque d'ostie de christie de Viarge de Saint-Sacrament. Toute la poésie du monde québécois en un juron, comme des marshmallows au sirop d'érable crépitant sur un pic autour d'un feu de camp, une mélodie de Roch Voisine crépitant du poste de radio. 
    Ce roman, 50 % sirop d'érable, 50 % joual ! «  www.babelio.com






    ILÛ, l'homme venu de nulle part, roman de Pierre BARTHE, 2008, 628 pages, VLB, Québec

    24/01/2019 17:36

    ILÛ, l'homme venu de nulle part,  roman de Pierre BARTHE, 2008, 628 pages, VLB, Québec


    BARTHE Pierre

    ILÛ, L'HOMME VENU DE NULLE PART, 2008, 628 pages, VLB

    Roman dont l'action se déroule il y a plus de 30 000 ans dans une partie nordique de la Terre. Les personnages pourraient être considérés comme les premiers habitants de l'Amérique du Nord venus de la Sibérie par le détroit de Béring.

    Nous partageons la vie de ces chasseurs au quotidien saison par saison, leur cueillette des plantes, des fruits sauvages, leurs parties de chasse, leurs us et coutumes,leurs règles de vie, leur organisation sociale, l'éducation de leurs enfants, leurs unions familiales, leurs déplacements de tribu en tribu.

    Un roman captivant qui nous montre leur survie avec leurs instruments rudimentaires. Leur façon de se nourrir, de se vêtir, de se déplacer.

    Un roman qui nous fait vivre également les conflits possibles entre individus, leurs façons de les régler, les talents qu'ils développement pour survivre.

    Un roman sur la survie de l'homme primitif et de son histoire en tant qu'être humain en évolution.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

     

    « Les douze chasseurs pistaient quelques grands mammouths laineux. Les pachydermes entreprenaient leur migration annuelle vers le nord. »

    « Pour Kaï c'était enfin l'occasion d'en abattre un. Unique chance d'une vie, se disait Kaï, il piaffait. »

    « La notion même de propriété territoriale leur était totalement inconnue. »

    « Ils savaient faire du feu. »

    « Chacun était libre de ses décisions, de sa façon de vivre, de sa collaboration ou non au succès ou non du clan. »

    « ILÛ. Ce qu'il devinait en quelque sorte, c'est qu'il ferait ici une rencontre déterminante avec lui-même, avec la Force qui l'avait conduit en ce lieu dynamique, cette Force qui l'habitait, lui. »

    « Dans la nature, le visible et l'invisible étaient indissociables. Le matériel et l'immatériel , le temporel et le spirituel ne faisaient qu'un.Le bien et le mal étaient des notions inconnues.

    Seules comptaient les Forces qui en venaient à produire l'équilibre qui soutenait à la fois les espèces et la vie elle-même. Ces Forces c'étaient les Esprits qui les personnalisaient. »

    « LES DANSES CÉLESTES DES ESRITS-DU-NORD, les aurores boréales. »

    « La fabrication et la manipulation des armes n'occupaient toutefois qu'une partie du temps consacré à l'édification d'une jeunesse habile et robuste. »

    « Il s'agissait avant tout d'une épreuve contre soi-même, contre ses faiblesses et ses peurs. La pierre de touche au brave, en quelque sorte, pour mesurer sa capacité à survivre dans des conditions minimales, sans même le soutien des autres. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé


    Il y a quarante mille ans, sur une terre aujourd’hui disparue sous les mers de Tchoukotka et de Béring, un groupe de nomades du Clan-des-Hommes-Vrais recueille un jeune homme blessé et inconscient. Découvrant que celui-ci est amnésique, ses nouveaux compagnons le nomment Ilû-N’Tall, l’homme venu de nulle part. Le jeune Ilû doit alors mener plusieurs combats, d’abord contre les peurs ancestrales et les préjugés de l’époque, pour réussir à se tailler une place dans son clan d’accueil, mais aussi contre les angoisses que génère la quête de sa véritable identité. Malgré les amitiés indéfectibles qu’Ilû réussit à tisser, face à un amour impossible, il choisit plutôt le chemin de l’exil en dirigeant une expédition à la recherche du Clan-des-Hommes-de-la-Grande-Eau. Commence alors une longue marche aventureuse qui conduira Ilû et ses compagnons à fouler un sol nouveau, au-delà de l’ancien monde. Pour eux, en ce jour comparable à tant d’autres, il s’agira des Pays-du-Levant. Mais pour nous, cette découverte sera d’une portée incalculable, car la terre d’accueil sur laquelle ils choisiront de s’installer est celle que l’avenir baptisera «Amérique».

     

    ILÛ
    L'HOMME VENU DE NULLE PART

    PIERRE BARTHE

    Un roman préhistorique qui nous parle d'amour, de grandeur d'âme et d'accomplissement, en plus de mettre en relief les savoirs qui ont permis au monde moderne d'exister.


    Un homme venu de nulle part, qui ignore tout de ses origines, se retrouve au sein du Clan-des-Hommes-Vrais. Il se nomme Ilû, personnage principal du premier roman de Pierre Barthe qui nous raconte, dans ce livre, les aventures de cet homme qui, il y a quarante mille ans, a guidé une petite bande d’hommes et de femmes jusqu’à une terre d’avenir, l'Amérique. Passionné de préhistoire, Pierre Barthe a voulu dépeindre l’homme à l’état pur, à l’opposé de l’homme moderne collé aux progrès technologiques et au confort. L’auteur y parle d’amour, de grandeur d’âme et d’accomplissement...

     

     

    Les libraires craquent

    Voilà enfin un roman historique qui ose remonter plus loin: Ilû: L’homme venu de nulle part, premier opus de Pierre Barthe. L’auteur nous emmène sur les terres asiatiques, il y a plus de 40 000 ans, et romance de façon superbe la traversée des premiers hommes jusqu’en Amérique, lorsqu’ils passèrent par le Nord. Nous avons ici un récit passionnant et un texte travaillé pour lequel l’auteur a fait de nombreuses recherches, qui nous sont d’ailleurs livrées sous forme d’annexe. Ilû: L’homme venu de nulle part peut convenir à n’importe quel lecteur puisqu’il est loin de s’agir d’un texte inaccessible et surchargé d’informations historiques; vous aurez entre les mains un roman de qualité des plus agréables à lire.






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