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SAVOIE JACQUES: LES SOUPES CÉLESTES ****
19/06/2010 15:53
SAVOIE Jacques :
LES SOUPES CÉLESTES, Fides, 2005, 264 pages + recettes.
Très bien. J’ai beaucoup aimé. Rebondissements continus. Philosophie économique intéressante. À lire sans faute, une gâterie.
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MARMEN Sonia---COEUR DE GAËL 4 tomes---LA FILLE DU PASTEUR CULLEN---
21/06/2010 14:46
MARMEN Sonia:
CŒUR DE GAËL, en 4 tomes.
1) LA VALLÉE DES LARMES, ED. QC LOSIRS, 2003, 543 PAGES; 2) LA SAISON DES CORBEAUX; 3) LA TERRE DES CONQUÊTES; 4) LA RIVIÈRE DES PROMESSES.
Excellent roman historique du peuple Écossais, spécialement les Hauturiers ou HIGHLANDERS. Personnages plus vrais que nature, des conflits, des guerres, des drames, des amours qui se créent. La vie ou la survie en Écosse se transpose au Québec dans les années post 1759. Super. Un vrai cours d’histoire qui de près ou de loin nous conserve en tant que Québécois.
LA FILLE DU PASTEUR CULLEN :roman, Les Éditions JCL, 910 pages, mars 2007.
L’Écosse en 1800. L’histoire se déroule dans une dans une Écosse en guerre avec l’Angleterre contre la France. Une histoire d’amour passant par la religion, les tabous, le
doute, la science médicale; l’histoire d’un peuple vivant un siècle mouvementé. Mais l’amour y était présent sous toutes ses formes. Long mais à lire
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ANDRES Bernard---L'ÉNIGME DE SALES LATERRIÈRRE: roman historique
22/06/2010 14:26
ANDRES Bernard:
L’ÉNIGME DE SALES LATERRIÈRE, QUÉBEC AMÉRIQUE, 2000, ROMAN HISTORIQUE, 805 PAGES + RÉFÉRENCES= 863 PAGES.
* Pierre de Sales Laterrière était un aventurier avant la lettre. Arrivé ici à l’âge de 20 ans, tout juste
avant la Conquête, il fut d’abord commis puis dirigea les Forges du Saint-Maurice avant d’être le
premier diplômé en médecine de Harvard. Libre penseur, franc-maçon, il défendit les sages-femmes
et fut un des premiers médecins à pratiquer systématiquement la dissection au grand dam du
clergé de l’époque. Lors de la guerre d’Indépendance des États-Unis, les autorités anglaises du
Canada le soupçonnèrent de complicité et il fut jeté en prison où il rencontra Fleury Mesplet l’éditeur-
fondateur de The Gazette. C’est ce personnage fascinant que vient mettre en lumière l’ouvrage
du professeur Bernard Andrès du Département d’études littéraires de l’UQAM, L’Énigme de Sales
Laterrière. Ce roman biographique de plus de 900 pages décrit une période de notre histoire que
nous connaissons fort peu. Et il faut reconnaître à Bernard Andrès le mérite d’en avoir fait un
remarquable ouvrage « grand public ».
source :uquebec.ca
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ARBOUR Claude---SENTIERS SAUVAGES
22/06/2010 14:28
ARBOUR Claude:
SENTIERS SAUVAGES, ÉDITION MICHEL QUINTIN. 2000, 307 PAGES.
«Je voudrais vous emmener, en pensée du moins, dans les sous-bois (avec les mouches noires!) découvrir une nouvelle espèce de plante sauvage; observer avec vous au bord du lac un corbeau et un balbuzard se disputant un corégone aux écailles d’argent; vous raconter, près d’un feu, ce que je sais de la vie quotidienne des êtres dont je partage l’habitat: ratons laveurs, gélinottes, loutres, brochets... Je voudrais insuffler dans votre vie de tous les jours le calme et la beauté de cette nature que j’habite, vous faire partager mon amour pour elle et la joie qu’elle me donne. Et peut-être, vous entraîner à ma suite.»
source :www.editonsmichelquintin.ca
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ARCAN Nelly---PUTAIN---FOLLE---À CIEL OUVERT---
22/06/2010 14:31
ARCAN Nelly:
PUTAIN, 2001
Présentation Amazon.fr
Un récit cru, pur jus, qui ne triche pas
Putain !! Le titre a le mérite d'être clair, sans détour. Putain est une vie de putain. Un récit cru, pur jus, qui ne triche pas, le premier roman d'une jeune québécoise. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir, peut-être sans jamais avoir osé le demander ! Du parcours, fatal, forcément fatal, au plaisir qu'on éprouve ! Tout y est.
Une éducation religieuse, trop religieuse, une mère absente, trop absente, l'envie de donner un coup de fouet à une morne vie… et l'existence de basculer, le quotidien de s'habiller de chair et de sperme, les hommes de filer à vos pieds, de défiler entre vos jambes, de passer dans votre bouche. Les uns désœuvrés, les autres obsédés, les porcs et les gros porcs, les illuminés, les glamours, jusqu'à ceux qui veulent vous "sortir de là"…
Derrière cet autoportrait, la confession, parfois comme un long râle plaintif, est un travail introspectif. Pour l'auteur, il s'agit moins de savoir comment on en est arrivé là que de vouloir se connaître, se reconnaître, plutôt que de paraître. Bien. Fallait-il en passer par un déballage moins cocasse que tapageur ? Putain se voudrait un roman réaliste. Avec ce qu'il faut de racoleur pour attirer le chaland. C'est tout juste un témoignage (un de plus) de femme, prostituée moderne de luxe, qui trimbale son fardeau familial. Il y a un avantage : on y lit ce qu'on attend. Sans être volé sur la marchandise. Sans plus. Et l'on reste finalement sur sa faim. --Céline Darner
Source :www.livresse.com
FOLLE, SEUIL, SEPT. 2004., 205 PAGES.
Résumé du livre
« Nelly Arcan raconte les derniers moments d'une relation amoureuse avec un garçon drogué au cibersexe et aux sites pornos. 'Folle' dissèque les lois de la séduction, l'aliénation par l'image, l'omniprésence de la porno sur le Net. Ce roman est pourtant une histoire ; celle d'une folie plutôt ordinaire, d'une peine d'amour, d'une femme qui sombre dans la folie et devient presque dangereuse pour elle-même. Une femme qui écrit une lettre à l'amant qui l'a quittée. Elle se vautre dans son deuil, va au bout de l'enfer, fait revivre en boucle les scènes d'humiliation subies. Le roman nous confronte à notre peur d'être délaissé, à notre peur de vieillir, de s'enliser dans les marges du destin. »
source :www.evene.fr
« Il est de bon ton, au Québec du moins, d'accorder à Nelly Arcan une "belle" écriture, je dirais qu'il s'agit plutôt d'une quête esthétique qui tente de briller, mais qui reluit d'un éclat artificiel qui finit par agacer. On ressort de "Folle" avec un goût de cendre en bouche. L'histoire apparaît banale, le propos de l'auteure sans substance, l'écriture gonflée de silicone et lissée au botox... et on soupire de dépit, sans plus. »
À CIEL OUVERT, Seuil, 2007, 272 pages.
Nous sommes à Montréal mais cette histoire pourrait avoir lieu ailleurs, enfin partout où les femmes, dédoublées sur un nombre infini d’affiches, ne trouvent de valeur sociale que dans l’érotisme, donc dans la captation sexuelle des hommes.
Cette histoire est celle d’une guerre entre Julie O’Brien et Rose Dubois, deux jeunes femmes qui se battent pour Charles Nadeau, un photographe de mode. Mais en y regardant de près, on se rend compte qu’elles mesurent à travers Charles leurs propres forces, cherchent à triompher de l’autre.
Il s’agit d’une réflexion sur la chirurgie plastique et plus largement sur un acharnement esthétique que Julie O’Brien nomme « burqa occidentale », ou encore « femme-vulve », un corps qui devient un voile derrière lequel la femme disparaît, son aura sexuelle étant devenu un uniforme, la plus grande des conformités. C’est aussi une interrogation sur le désir masculin qui semble impossible à endiguer, et qui est, dans le regard de la femme qui le réclame, sans cesse sur le point de fuir, de s’attacher à une autre femme.
Dans un monde de harcèlement publicitaire où le corps féminin et déshabillé est surexposé, brandi comme une marche à suivre et refondu par la chirurgie esthétique, l’amour semble glisser des doigts.
Après Putain , 2001, et Folle, 2004, Nelly Arcan nous revient avec du style, du mordant, une maturité littéraire très intéressante. Elle fait de profondeur en traitant un sujet de frappe, le sexe, la femme et chirurgie esthétique. Une prouesse littéraire sans pareil.
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