| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    Haiti---Dany LAFERRIÈRE---L'ÉNIGME DU RETOUR---et autres

    07/07/2010 16:33

    Haiti---Dany LAFERRIÈRE---L'ÉNIGME DU RETOUR---et autres


    L’ÉNIGME DU RETOUR, Boréal, 2009, 286 pages
    Résumé du livre
    Un matin, on téléphone à l'écrivain : son père vient de mourir. Son père qui, dans un parallèle saisissant, avait été exilé d'Haïti par le dictateur Papa Doc, comme lui, des années plus tard, l'avait été par son fils, le non moins dictatorial Bébé Doc. C'est l'occasion pour le narrateur d'un voyage initiatique à rebours. Il part d'abord vers le Nord, comme s'il voulait paradoxalement fuir son passé, puis gagne Haïti pour les funérailles de son père. Accompagné d'un neveu - qui porte le même nom que lui -, il parcourt son île natale...
    La critique [evene]
    par Thomas Flamerion
    S'il avoue n'écrire que sur lui-même, Dany Laferrière ne s'était sans doute jamais confié avec une telle gravité. Bercé par les mots d'Aimé Césaire, l'écrivain installé à Montréal revient en Haïti après la mort de son père. L'occasion de renouer avec les images de l'enfance et de se confronter à la réalité brutale de l'île. Au rythme de ces émotions contrastées, Laferrière avance en terre inconnue sur des sentiers familiers. Pour dire le trouble qui l'assaille, les dommages irréparables et le salut de l'exil, les beautés naturelles et la misère, la peur et l'espoir, il coule une langue fluide et poétique. Une prose qui se libère de la rigidité de ses codes, se brise et se détache, à mesure que naissent les impressions. Emboîter le pas au poète martiniquais relevait de la gageure. Dany Laferrière trace son propre chemin en écho aux vers du 'Cahier d'un retour au pays natal' et avance sur la voie de la réconciliation intime entre ses racines et sa vie d'adulte expatrié, entre l'au-delà et l'ici-bas. Il use ses semelles à remonter le temps pour retrouver la mémoire, ce passé familial dont son présent s'est affranchi dans la solitude et l'oubli. Amis, parents, lieux, tous portent en eux la trace de ce père qui s'en est allé, mais aussi les stigmates des "régimes barbares". Alors l'introspection se double d'un regard sans détour sur une nation d'extrêmes, de croyances occultes et de vitalité créatrice. Mais quel que soit le poids de sa géographie, la force de 'L'Enigme du retour' tient à l'universalité de son discours. Laferrière y laisse libre cours à son inventivité, à son ambition féconde. Et quand le rythme hypnotique des mots résonne avec la profondeur du voyage, c'est un roman sublime qui jaillit. Un roman qui en dit long sur la condition humaine. » source :www.evene.fr
    Roman d’une grande sincérité dans un style poétique. Dany Laferrière revit le décès de son père, son exil d’Haiti, sa nouvelle vie à Montréal, sa vocation d’écrivain. Il se doit à lui-même de retrouver ses origines, son pays sa mère. Roman touchant d’un écrivain qui a bouclé la boucle de sa vie. GiL

    LAFERRIÈRE Dany :

    COMMENT FAIRE L’AMOUR À UN NÈGRE SANS SE FATIGUER,

    Enfin je l’ai lu. J’ai aimé, intéressant, quelque peu nombriliste mais touchant.
    L’écrivain noir ou l’auteur fait l’éloge de la relation parfaite homme noir femme blanche.

    ÉROSHIMA.

    L’ODEUR DU CAFÉ.

    LE GOÛT DES JEUNES FILLES., roman, vlb éditeur, 1992, 206 pages.

    Sans doute le meilleur de ses romans. Intrigue sur intrigue. Ça roule sans cesse dans cette maison de prostituées où s’est réfugié notre jeune héros de 15 ans. « Les hommes nous divisent mais le malheur nous réunit « dit Miki l’une d’elle .

    CETTE GRENADE DANS LA MAIN DU JEUNE NÈGRE EST-ELLE UNE ARME OU UN FRUIT ?

    CHRONIQUE DE LA DÉRIVE DOUCE.

    PAYS SANS CHAPEAU.

    LA CHAIR DU MAÎTRE.

    LE CHARME DES APRÈS-MIDI SANS FIN.

    LE CRI DES OISEAUX FOUS.

    J’ÉCRIS COMME JE VIS.

    JE SUIS FATIGUÉ.

    Roman intéressant. Faire connaissance avec l’écrivain, L’HOMME IMMIGRANT. Il a vécu à Port-au-Prince, Montréal, Miami. Il est toujours à la recherche de la vie, de lui-même. Il est plus qu’un écrivain, c’est un homme qui vit en homme. Aller voir……et vous comprendrez.

    VERS LE SUD, Boréal, 2006, 251.

    Roman intéressant basé sur le fait que les femmes blanches vont dans le sud pour avoir des relations avec les beaux jeunes noirs bien équipés et sensuels.






    Roman poétique---EDDIE Christine---LES CARNETS DE DOUGLAS---

    20/07/2010 22:08

    Roman poétique---EDDIE Christine---LES CARNETS DE DOUGLAS---


    EDDIE Christine

    LES CARNETS DE DOUGLAS, Éd.Alto, 2007, 199 pages


    [ Littérature étrangère ]


    Christine Eddie présente son roman: Les Carnets de Douglas




    Née en France, Christine Eddie a grandi en Acadie avant de se poser au Québec. Elle a reçu le Prix Arcade au féminin (1995) et Concours de nouvelles XYZ (1998). Celle qui a écrit un livre pour la jeunesse, La Croisade de Cristale Carton fait avec Les Carnets de Douglas son entrée dans la littérature pour adultes.


    Par Christine Eddie 2007/08/27
    -----------------------------------------------------------------------------------
    Les années cinquante. Romain Brady a 18 ans, une famille de parvenus qui n’entretient de relations que si elles sont publiques et une sœur cruelle. La vie lui sourit, il a la peur vissée au ventre et le moment venu, il soulève son sac de voyage et se met en marche. Il ne se retournera pas.

    Le même jour, Éléna Tavernier fuit une maison pleine de sang et de fracas. Elle se réfugie dans un monastère avant de s’installer à Rivière-aux-Oies, le village bucolique et perdu aux alentours duquel les deux jeunes vont se découvrir et s’aimer.

    Après, c’est une tout autre histoire dans laquelle Douglas Létourneau tient le premier rôle et où, en dépit des apparences et malgré les ragots, trois solitaires forment un clan inhabituel. L’un n’a jamais trouvé de trèfle à quatre feuilles. L’autre affronte son passé chaque fois qu’elle regarde son bras gauche. Le dernier traîne une ombre pesante derrière lui.

    Les carnets que Douglas rédigera avec application sont une ode aux arbres, à la musique, à la poésie et à la fragile beauté du monde, seuls paravents qu’il a trouvés pour se protéger de la souffrance. Ce sont aussi, d’une certaine manière, des lettres d’amour.



    CARNETS DE DOUGLAS (LES)
    EDDIE, CHRISTINE
    ALTO



    Roman d’une écriture poétique et fabuleuse. Présentation sobre : chaque chapitre contient deux pages à peine. La communication avec le lecteur est directe, il est pris à témoin. La violence est à l’intérieur des êtres, rarement exprimée de façon violente e agressante. Certains personnages ont été victimes dans leur enfance mais ils sont devenus des marginaux, des solitaires avec un cœur de porcelaine. Ils préfèrent ne rien vivre plutôt que de cotoyer la violence.
    Une gâterie d’une soirée ou d’un week wend. Une belle qualité d’écriture toute en souplesse même dans les moments critiques. GiL


    Un lecteur : » Ce que je retiendrai de ce roman, ce sera surtout ce style sobre et poétique à la fois. Ces chapitres courts, cette atmosphère de cinéma, ces flashes. Un coup de coeur pour la plume de Christine Eddie! Elle a su dépeindre en taches de couleurs et d'émotions cet univers protégé qu'est ce village qui apparait figé dans une autre époque. J'ai beaucoup aimé ces personnages esquissés, desquels on ne dit pas tout mais dont les actes parlent pour eux. Malgré les épreuves, le ton reste doux, ça coule tout seul! J'entendais presque Mozart en musique de fond tout au long de ma leture. J'en aurais voulu plus, de ces moments... et j'aurais surtout voulu pouvoir lire les fameux carnets!!!

    Et l'histoire? C'est, bien entendu, l'histoire de Romain et d'Éléna. Une belle et tragique histoire d'amour "comme dans les films". Mais c'est aussi une hymne à la nature, à la forêt et aux amours de toutes sortes. C'est aussi "l'après" Romain et Éléna. C'est aussi Rose, qui connaît son père par ses carnets et sa mère par son écorce. Le seul truc qui m'ait moins plu est la toute fin... j'ai trouvé ça un peu "facile" (ce n'est pas LE mot que je cherche... mais comme je ne le trouve pas, le fameux mot, celui-ci devra faire l'affaire!) mais ça n'a pas gâché mon plaisir de lecture.

    J'ai été particulièrement touchée par le portrait de l'industrialisation qui ronge le village et les forêts. J'ai été très touchée par la visite à la cabane de Douglas, vers la fin du roman. Je me suis rappelée mon coin de pays du temps de mon enfance (qui n'est quand même pas si lointaine) et je regardais de quoi il a l'air maintenant... et je ne peux m'empêcher d'être nostalgique... Triste réalité... » source : www.mon coinlecture.over-blog.com






    MAVRIKAKIS Catherine---DEUILS CANNIBALES ET MÉLANCOLIQUES---*****

    08/08/2010 14:32

    MAVRIKAKIS Catherine---DEUILS CANNIBALES ET MÉLANCOLIQUES---*****


    DEUILS CANNIBALES ET MÉLANCOLIQUES, 2000, Éditons Trois, 200 pages.

    Catherine Mavrikakis est devenue un écrivain incontournable dans le paysage québécois depuis son roman Bay City, récompensé par le Grand Prix de la Ville de Montréal en 2008. Ce qu’on sait peut-être moins d’elle c’est qu’avant d’être ainsi reconnue, elle comptait déjà à son actif quelques essais et cinq autres romans, dont Deuils cannibales et mélancoliques, publié en 2000 aux Éditions Trois. Ce premier roman n’avait pas rejoint un large public mais avait toutefois connu une sortie percutante grâce au critique littéraire Robert Lévesque - autrefois du journal Le Devoir- qui avait alors dit de l’auteur de ce roman qu’elle était le premier écrivain à l’avoir autant séduit depuis Hubert Aquin. Un hommage exceptionnel venant de ce critique reconnu pour son niveau d’exigence très élévé. D’autre part, Pierre Thibault, l’ancien directeur du journal Ici avait également salué ce livre comme « chef-d’œuvre ».

    Le livre était resté introuvable depuis sa parution en 2000, mais après le succès de Bay City, l’éditeur actuel de Catherine Mavrikakis, Héliotropis, a jugé bon de rééditer Deuils cannibales et mélancoliques, au grand plaisir de ceux qui avaient déjà découvert son talent exceptionnel. Ce livre peut fasciner ou, au contraire, entraîner un refus viscéral parce qu’il tire le lecteur vers des lieux intérieurs arides où il ne veut pas séjourner, ne serait-ce que le temps d’une lecture. On entre dans Deuils cannibales et mélancoliques comme dans un cinéma sombre, pour y voir un film sombre, réalisé par un cinéaste lui aussi sombre, mais plein de courage devant des réalités froides et dures et doté de plus d’un rare talent d’écriture. Et il en faut du courage pour aborder les thèmes favoris de Catherine Mavrikakis, la difficulté de communiquer ce qu’on est et la solitude qui en découle, et, dans le cas particulier de ce livre, la mort. La mort, uniquement la mort, celle de proches, d’amis sidéens qui, les uns après les autres, quittent prématurément la vie et dont le départ impose une brutale rupture des amitiés. Les deuils dont parle le titre sont ceux qui rongent de l’intérieur les survivants et les marquent d’une tristesse profonde qui ne les quittera plus. Étonnamment, tous ces amis morts portent un prénom identique, « Hervé », par allusion, et peut-être en hommage, à Hervé Guibert, l’écrivain français lui aussi mort du sida il y a quelques années.

    Deuils cannibales et mélancoliques est un court roman, composé de très courts chapitres écrits dans un style essentiel, minimaliste, ce qui aide à atténuer la dureté du sujet traité. Qu’on aime ou pas, il faut reconnaître que Catherine Mavrikakis est dotée d’une voix exceptionnellement forte et courageuse, ce qui devrait faire d’elle un des écrivains les plus remarquables de la littérature francophone contemporaine. Une forte personnalité littéraire, à recommander aux lecteurs qui recherchent la présence d’un livre et d’un auteur de grand caractère.
    Agathe Crevier, Lavaltrie, Québec.

    Ce livre bouleversant par son audace, sa franchise et surtout son sujet principal, la mort, nous amène à penser à ceux, que nous connaissions et aimions et qui sont morts , d’une façon plus personnelle et intense que la simple cérémonie et événements qui ont marqués leur mort. L’auteure nous confie ses réflexions personnelles et même passe aux aveux en nous relatant tous les morts qui ont partagés sa vie sans pudeur, sans retenue avec une grande persuasion.
    « Le suicide ne me paraît ni lâche, ni courageux. Il est souvent tel que fut toute notre vie, et dans le cas de mon grand-père, son suicide fut un ratage et une saloperie de plus » page 58.
    « Je veux des mots qui me fassent souffrir quand je parle de mes morts, des mots qui me fassent grincer des dents, qui me fassent mal, encore et toujours, des mots que je sente vains, des mots que je sente traîtres. Je refuse la parole anesthésiante. La parole qui console, la parole qui pardonne. » p. 76
    Un sujet hors du commun par une auteure hors du commun. GiL





    *****THUY Kim---RU

    11/09/2010 16:18

    *****THUY Kim---RU


    THUY Kim

    RU, Libre expression, 2009, 144 pages


    « Sobre et pudique, Kim Thúy raconte l'exode de sa famille.

    Elle est venue au monde pendant l'offensive du Têt, "aux premiers jours de la nouvelle année du Singe". Dix ans après, la voici dans un ventre moins protecteur : celui d'un bateau fuyant le Vietnam. Kim Thúy est une boat people. Elle réside au Canada depuis trente ans et vient de publier Ru, un premier "roman" aux airs de récit autobiographique - un exercice de mémoire réussi, empli de poésie.
    En français, ru désigne un petit ruisseau. On le sait moins, en vietnamien ce mot veut dire "berceuse"... Ainsi, Kim Thúy berce le lecteur de ses mots, dans un beau français dépouillé, mâtiné d'expressions vietnamiennes et d'images fortes. Sur le bateau, une étoile polaire donne de l'espoir : une ampoule suspendue à un clou rouillé. Dans le camp de réfugiés, la cabane sur pilotis est recouverte d'une toile "bleu jouet".
    Nguyen An Thin, la narratrice, reste attachée au souvenir de sa mère : " Mon nom est une simple variation du sien puisque seul un point sous le i me différencie d'elle." Cette mère, fille de préfet, était une habituée des réceptions mondaines. Mais, en prévision de la chute, elle enseignait à ses enfants à s'agenouiller "comme les domestiques".
    Courageuse, comme le sont les femmes de son pays, la narratrice ne se plaint jamais de son sort. Elle compare les biscottes imbibées d'huile de moteur à du pain beurré. Elle retient, de l'amoncellement d'excréments dans le camp, la vision de sa babouche d'enfant. Elle constate, se souvient, avec toujours aux lèvres le sourire de la politesse : "Ma langue maternelle était devenue non pas dérisoire, mais inutile." Elle apprend l'anglais mais ne retient qu'une seule phrase ("my boat number is KGO338") et conclut, avec l'humour acidulé qui fait tout le charme de son récit, souvent burlesque : "Je n'ai jamais eu la chance de l'employer."
    En racontant l'histoire de sa famille, An Thin - ou Kim - nous rappelle aussi celle d'un pays "divisé en deux", l'entrée des communistes à Saigon, le chant des mouches, l'humiliation, les camps de rééducation. En comparaison de la guerre, le Canada français, terre d'exil, apparaît un paradis terrestre. La première image aperçue, à travers les hublots d'un avion, est celle d'un paysage "virginal".
    Le joli roman de Kim Thúy n'est jamais triste. Sa mère lui récitait souvent ce proverbe vietnamien : "La vie est un combat où la tristesse entraîne la défaite." Elle a livré ses combats sans tristesse. Et sa fille nous livre un récit apaisant. »
    Source : www.lexpress.fr


    Présentation de l'éditeur
    « Une femme voyage à travers le désordre des souvenirs : l’enfance dans sa cage d’or à Saigon, l’arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam apeuré, la fuite dans le ventre d’un bateau au large du golfe de Siam, l’internement dans un camp de réfugiés en Malaisie, les premiers frissons dans le froid du Québec. Récit entre la guerre et la paix, Ru dit le vide et le trop-plein, l’égarement et la beauté. De ce tumulte, des incidents tragi-comiques, des objets ordinaires émergent comme autant de repères d’un parcours. En évoquant un bracelet en acrylique rempli de diamants, des bols bleus cerclés d’argent ou la puissance d’une odeur d’assouplissant, Kim Thúy restitue le Vietnam d’hier et d’aujourd’hui avec la maîtrise d’un grand écrivain. » source : www.bibliosurf.com


    • « Récit bouleversant d’une vie miraculeusement arrachée à la mort, le livre de Kim Thuy se lit sereinement parce que dénué de ressentiment, de rancœurs .Une écriture fluide et accrocheuse tant sur le plan de la langue qui « croise » les mots du français avec des expressions vietnamiennes que sur le plan des descriptions très imagées. Cette mémoire semble se repérer à la lueur des souvenirs les plus vivaces et Kim les évoque avec beaucoup de délicatesse pour mieux nous communiquer la sensibilité qui les transporte. Kim, c’est aussi ce « ruisseau » dont le murmure de l’eau « berce » notre lecture de sentiments qui exaltent la pudeur, le respect, ne laissant aucune place à la haine. Un récit en somme dédié à tous ceux dont l’exil a contraint à un perpétuel recommencement … Un livre pour apaiser la souffrance de ceux qui ne sont de nulle part … Kamel Kies »
    Livre vivement conseillé par kamel kies, une lectrice.
    Source : www.bibliosurf.com


    J’ai aimé ce roman genre récit par son réalisme, son objectivité, son humour. Ce texte nous touche car il est authentique, nous fait vivre toutes les émotions et les étapes que doit vivre une immigrante qui quitte son pays en détresse. Une belle qualité d’écriture, une façon bien particulière de nous faire comprendre son vécu et son adaptation dans un pays nouveau qu’est le Québec pour elle. Une belle révélation. À lire sans faute. Gilles Lagrois






    *****BEAULIEU, Victor-Lévy, BIBI

    15/01/2011 16:46

    *****BEAULIEU, Victor-Lévy, BIBI


    BEAULIEU Victor-Lévy
    BIBI,
    Présentation de l'éditeur


    « Dans son enfance, le narrateur a contracté la poliomyélite. Il vit au Gabon, depuis près de trois ans, pour y retrouver les indices que lui a laissés Judith, son premier amour, afin qu’il la retrouve dans un jeu de piste mondial qui l’a mené du Québec à l’Afrique centrale en passant par l’île de Pâques. Après une vie de silence, après l’avoir abandonné tout jeune homme, Judith a repris contact avec lui.
    Pourquoi elle ne vient pas aux rendez-vous qu’elle lui fixe de pays en pays, il n’en sait rien. Il persiste à vouloir aller jusqu’au bout d’un voyage qui serait éprouvant, même pour quelqu’un qui ne serait pas infirme. Cette fois-ci, c’est la dernière étape. Tout au moins il le croit, et que Judith se montrera. Il l’attend dans un hôtel de Libreville, vidant verre de whisky sur verre de whisky.
    Et c’est à Libreville qu’il fait la rencontre de… Calixthe Béyala, une Camerounaise s’occupant d’enfants nécessiteux (rien à voir avec une romancière connue) et qui anime une petite librairie. Au moment où une intimité s’installe entre ces deux solitaires, Judith refait surface : elle donne rendez-vous à son ancien amant en Ethiopie, dans la vallée de l’Omo, berceau de l’humanité. Le narrateur doit aller jusqu’au bout de son voyage, vers ce commencement de l’histoire qui sera peut-être la conclusion de la sienne, pour enfin comprendre la femme en forme de devinette qui a marqué sa vie.
    Jeux typographiques, histoire dans l’histoire, cacophonies, jouissance du texte et de l’histoire, un livre-monde, résumé et apothéose d’une œuvre, dans la lignée de Sterne et de Joyce – à qui Victor-Lévy Beaulieu a d’ailleurs consacré un essai hilare de mille pages.
    Considéré comme un des plus grands écrivains québécois, Victor-Lévy Beaulieu est l’auteur de 75 ouvrages dont certains ont été publiés en France, comme Jack Kérouac (éditions du Jour, 1972) et Monsieur Melville (Flammarion, 1980). Bibi, son grand retour au roman, un roman d’un genre un peu particulier qu’il appelle « autoroman », est le premier ouvrage qu’il publie chez Grasset. Quand il n’écrit pas, Victor-Lévy Beaulieu est éditeur, gentleman farmer dans la bourgade de l’arrière-pays des Trois-Pistoles, et milite activement pour l’indépendance du Québec. » source :www.bibliosurf.com
    « Dans un roman foisonnant, l’auteur pratique une invention linguistique perpéturelle ».source : Le monde des livres, nov. 2010
    « À 65 ans, Victor-Lévy Beaulieu, le plus grand écrivain québécois vivant fait montre, dans son dernier roman, BIBI, d’une inventité hors du commun. » source : Le Figaro, sept. 2010
    «
    La recherche de l'identité québécoise
    Voilà un roman qui ne lasse pas malgré ses six cents pages car le lecteur est tenu en haleine par le sujet et par le style. Le style, c’est celui de quelqu’un qui laboure la langue comme on le ferait d’une prairie en y creusant des sillons pour y faire germer une nouvelle semence pleine de beaux mots nouveaux.
    Quant au sujet, en résumant un peu, on peut dire qu’il aborde le thème de l’aliénation par rapport à soi d’une part, soit le thème de la folie en d’autres termes, et celui de l’aliénation par rapport au nous d’appartenance d’autre part, celui-ci abordé à partir des effets dévastateurs du colonialisme. Sur le premier thème de l’aliénation personnelle, ce sont des textes d’Antonin Artaud qui viennent l’étayer pour en faire non pas un pôle négatif ou rébarbatif, mais pour projeter le lecteur dans un univers surréel. Sur le second thème, celui de l’aliénation collective, ce sont tous les méfaits du colonialisme sur les individus et les peuples qui sont pris à témoins, les développements se faisant parfois fort didactiques.
    Mais il y a une dimension qui englobe ces deux thèmes et qui relève quant à elle de la sociologie de la littérature. En y prenant appui, il appert que c’est la relation à l’identité québécoise qui tisse tout le canevas de ce roman. Les péripéties du narrateur autour du monde à la poursuite d’une femme qu’il a connue dans le passé et qui lui fixe des rendez-vous aux quatre coins du monde, ce sont les facettes de la relation de ce dernier avec un Peuple, celui du Kebec (sic) qui cherche son identité et qui se refuse à celui qui pourrait lui en donner une. Ce roman coup de poing n’a pas fini de faire parler de lui. Source :www:voir.ca
    Hugo, c'est géant! Victor-Lévy le devient!
    Un jour, la littérature reconnaîtra ce grand écrivain qu'est Victor-Lévy... Certes, je lisais ses oeuvres en joual à reculons... Toutefois, comme James Joyce, son pendant irlandais, il rafraîchit la langue français sans peur d'innover... il la sent, la vit, la fait vibrer au son de sa plume accoucheuse, productive et surtout progressive... Son oeuvre phénoménale continue de faire vibrer la littérature!
    J'ai hâte et le goût de lire ce roman le plus récent.source :www.voir.ca
    Marc Larouche, collaboration spéciale
    Le Soleil
    « (Rivière-du-Loup) Quelques semaines à peine après avoir été publié en France par les Éditions Grasset, Bibi, de Victor-Lévy Beaulieu (VLB), fait déjà beaucoup parler, et en bien. Le groupe Virgin, qui compte 50 librairies en France, ainsi que le magazine Lire en ont fait leur coup de coeur pour la rentrée.
    C'est dire que Bibi figure parmi les 31 romans à lire sur les 700 qui paraissent cet automne. «Grâce à une écriture délirante et riche, grâce notamment à l'utilisation du langage québécois, l'auteur nous conte sans voyeurisme cette histoire d'amour. [...] Roman d'initiation autant que d'aventures, Bibi nous emmène aux frontières d'un récit qu'il est impossible d'abandonner avant d'en voir le terme. [...] Une finale éblouissante», commentent les libraires de Virgin.
    «Un roman qui mérite qu'on s'y attarde, nous Français qui ne connaissons rien de cet auteur archiconnu au Québec et ayant publié plus de 70 livres», écrit pour sa part Annie Laure dans Là où les livres sont chez eux. «Je n'ai qu'une chose à dire, en fait : lisez-le, dévorez-le, amusez-vous et apprenez des tas de choses sur l'Afrique.» Mme Laure va jusqu'à qualifier Bibi «d'ovni, (pour nous Français en tout cas)!»
    Parallèlement, comme il l'avait promis, VLB a commencé sa «visite paroissiale», comme il l'appelle. Cette semaine, à Montréal, au micro de l'émission de Christiane Charrette, à la radio de Radio-Canada, il s'est dit très con¬tent de ce résultat, «d'autant plus qu'on parle de la langue québécoise comme d'une langue foisonnante. Parce que j'avais un peu peur. Même ici, au Québec, on me reproche d'employer des néologismes, des mots que l'on ne comprend pas toujours, alors que pour Bibi ça ne pose jus¬qu'ici aucun problème, en tout cas en France et en Suisse».
    L'auteur ne saurait si bien dire. Dans un long article consacré à VLB et intitulé Colosse aux mots de feu, Lisbeth Koutchoumoff dans Le Temps de Genève semble ébahie par cette découverte.
    «Et dire qu'on ne le connaissait pas! Tant d'ignorance étonne outre-Atlantique. Victor-Lévy Beaulieu est un homme-livre, un homme-mot, un homme-écriture : il faut se faire à l'idée qu'il est l'auteur d'une oeuvre large comme un continent.»source :www.cyberpresse.ca


    Un roman puissant par un auteur puissant dans un style puissant et éclaté écrit par une patte d’ours. La beauté et l’inventitivité du style dénotent parfois avec la démence des personnages plus grands que nature. L’auteur a l’audace et la force de ses idées personnelles et politiques. Il dénonce les rois-nègres en Afrique à la solde des puissances économiques étrangères alors que la pauvreté, la maladie et le crime organisé déciment les populations. Il prend position et dit ouvertement ce qu’il pense des événements qui se produisent en Afrique, dans le monde, au Québec. Il accuse ouvertement l’Église, les religions, les régimes politiques et économiques d’être responsable du chaos mondial dans lequel les populations du monde sont enlisées. L’argent tue la famille, la société, l’être humain au détriment de la bourgeoisie économique mondiale.
    Un roman gigantesque, audacieux mais réaliste et dénonciateur qui m’a conquis et bouleversé. À lire absolument selon votre ouverture d’esprit et votre appréciation de l’humain.Pour lecteurs avertis car il y a plusieurs « scènes d’érotisme explicites » dans ce roman. Alors si le sexe vous perturbe ou vous choque, à éviter.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus