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DUPONT Éric---LA LOGEUSE
04/03/2013 18:16
Éric DUPONT
LA LOGEUSE, Éd. MARCHAND DE FEUIILES, 2006, 297 pages
Roman intriguant par ses multiples facettes; c'est un roman qui se vit en Gaspésie et à Montréal, avec son histoire propre, des relants historiques et un envol de fantastique, de croyances magiques.
Rose , jeune Gaspésienne vit avec une mère socialement et politiquement impliquée de socialisme, endoctrinée de croyances naturelles et mystiques.
Au décès de sa mère, Rose est mandatée par le maire de son village de ramener le vent d'Ouest en Gaspésie, c'est une question de survie. Elle se retrouve par une suite d'événements spontanés à Montréal où dès son arrivée elle rencontre des personnages qui lui trouvent un logement, un emploi et des occasions de faire des connaissances qui deviennent promptement des amies.
Ce roman est celui de la vie de Rose qui est investie d'une mission vitale et dont la vie est propulsée dans une aventure faite de rencontres fortuites qui prendront en main sa destinée.
Un roman qui décrit un mode de vie à la québécoise avec ses expressions, son langage populaire, ses croyances, ses tabous, ses dictons, sa population multiculturaliste particulièrement à Montréal.
Roman qui nous implique continuellement et qui nous force à remettre en question nos convictions sociales, économiques et culturelles.
Un roman à lire si la culture québécoise t'intrigue ou te dérange dans certains de ses aspects.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
"Rosa, jeune Gaspésienne du village côtier de Notre-Dame-Du-Cachalot, a été élevée dans une utopie marxiste organisée par le MERDIQ (le ministère pour l'Épanouissement des régions désolées et isolées du Québec). Peu après la mort de sa mère, elle prend la route de Montréal, où elle trouve un travail dans un motel de passes, tombe amoureuse d’un agent de la SQ et loge chez la maléfique Jeanne Joyal. La logeuse est un magnifique roman satirique où il est question d’éoliennes, d’effeuilleuses cubaines, du Empress of Ireland et de rencontres fortuites qui changent le cours d'une vie."
Éric Dupont est né en Gaspésie en 1971. Il est l'auteur de Voleurs de sucre(prix Jovette-Bernier 2005), il est également traducteur et enseignant à Montréal. Il est membre du Parti québécois depuis 1990.
Autres titres:
Voleurs de sucre, roman, Marchand de feuilles, 2004.
Prix du salon du livre de Rimouski (Jovette-Bernier) 2005.
Finaliste au Prix de la relève Archambault 200
S’écrit dans La Logeuse d'Éric Dupont le prochain épisode de la littérature québécoise! Cette œuvre à la fois traditionnelle et avant-gardiste, réaliste et fantastique, répond bien à la question « Qu’est-ce que la littérature québécoise en 2008 "?
www.radio-canada.ca
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DESBIENS Patrice---L'HOMME INVISIBLE suivi de LES CASCADEURS DE L'AMOUR
21/04/2013 13:58
DESBIENS Patrice
L'HOMME INVISIBLE suivi de LES CASCADEURS DE L'AMOUR, RÉCITS, Prise de parole, 2008, 185 pages
Récits dans un langage spontané mais poétique. L'auteur dit les choses comme il les ressent, les vit, il a un franc parler..poétique. Nous suivons sa vie, sa recherche, ses embûches . Un auteur à découvrir si nous n'avons pas d'attente et faisons preuve d'ouverture humaine et artistique. L'auteur utilise dans son écriture les deux langues de façon simultanée, la page de gauche en français, celle de droite en anglais: une traduction de l'idée plutôt que des mots. Un auteur à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vuip-blog.com
Pour en savoir davantage:
" L'homme invisible/The invisible Man a été qualifié de "livre-emblème de Desbiens et de sa communauté culturelle", voire avec cette oeuvre, Patrice Desbiens serait devenu " le Franco-Ontarien emblématique". L'homme invisible devient la métaphore du "minoritaire francophone dans la réalité canadienne".
C'est que l'homme invisible est "bilingue de naissancce"; il souffre de la schizophrénie d'André Paiement. Il a, comme Patrice Desbiens, les deux côtés du cerveau en chicane. Avoir deux langues maternelles, c'est comme ne pas avoir d'identité. Toi, tu es coincé entre les deux: tu comprends les deux langues, tu parles les deux langues parfaitement mais tu n'es personne.
L'invisibilité est aussi l'expression d'un certain misérabilisme. " La double identitié culturelle, c'est deux misères qui s'additionnent, un point c'est tout."
Sa vie est un mauvais film qui ne se termine que lorsque tous les acteurs sont morts. Et comme s'il ne pouvait en être autremnt, l'histoire d'amour de l'homme invisible se termine mal, tout comme sa carrière au cinéma puisqu'onle congédie (HI:44 gauche et 45 droite). L'éditeur
" C’est ce qui est arrivé au poète Patrice Desbiens, artiste protéiforme né à Timmins, en Ontario, et vivant aujourd’hui à Montréal. Sa quête identitaire mise en mots se prépare une nouvelle fois à prendre les planches. Le spectacle invite, dans une formule bilingue - forcément -, à un voyage au coeur de soi, surtout quand l’auteur essaie de se cristalliser dans un environnement biculturel parfois sous tension." www.ledevoir.com
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DUPONT Éric---LA FIANCÉE AMÉRICAINE, roman
25/06/2013 13:56
ÉRIC DUPONT
LA FIANCÉE AMÉRICAINE, roman, Éd. MARCHAND DE FEUILLES, 2012, 557 pages
Un roman remarquable à la saveur d'un conte québécois avec des personnages proches de nos histoires et contes familiers, avec un homme extrêmement fort voire un Hercule, une mère américaine qui devient rapidement la base, le fondement de la famille par son caractère, sa détermination, son enracinement, son pouvoir sur les générations à venir.
Un pavé d'une saga familiale qui nous entraîne dans une histoire qui nous implique par ses personnages touchants, attachants, représentatifs de notre société après guerre.
Un roman, un grand bonheur de lecture à la saveur historique très représentative.
Un roman, un auteur à découvrir pour ses qualités d'écriture, ses thèmes révélateurs de notre histoire.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:
"Résumé :
Un gâteau renversé à l'ananas peut-il changer le cours de l'histoire? Louis dit « le Cheval » Lamontagne est né en pleine messe de minuit alors que sa mère était figurante dans la crèche vivante. Son père, le plus bel homme de Rivière-du-Loup était follement amoureux de sa nouvelle femme Madeleine dite «l'Américaine» cuisinière hors pair dont le livre de recettes transformera la vie de toutes les femmes dans la famille sur quatre générations. Leur fils se trouvera mal marié mais les yeux sarcelle de sa mère continueront à se répandre dans la région tout comme en Europe où il est déployé et dans l'État de New York où il gagnera sa vie comme homme fort dans les foires. Dans ce village pentu encore sous l'emprise du curé qui annonce la fin du monde aux enfants pour le 10 novembre les racontars abondent.
Éric Dupont nous offre un magnifique roman où les histoires d'un siècle de Madeleine s'entrelacent comme pour former une pelote de laine. L'expression «histoire d'amour» ne rend pas justice aux méandres de ce récit émaillé de rebondissements.
Éric Dupont est né à Amqui (Gaspésie) en 1970. Il est l'auteur de Voleurs de sucre (2004, Prix Senghor de la francophonie), La logeuse (Lauréat du Combat des livres 2006) et Bestiaire (un des cinq meilleurs romans de l'année 2008 selon le journal La Presse). Il enseigne à l'Université McGill.www.babelio.com
L'avis d'un lecteur:
" Dans cette saga familiale d'Éric Dupont, il est souvent question de l'opéra Tosca de Puccini. J'ai eu donc envie de vous présenter son roman en trois actes.
Acte I - La fabuleuse
Le Cheval Lamontagne entre en scène. On le retrouve tandis qu'il raconte l'histoire de la lignée Lamontagne à ses enfants.
Leur grand-mère Madeleine, venue des États-Unis avec ses beaux yeux sarcelle, unit sa destinée au grand Louis-Benjamin en 1918. Fraîchement débarquée à Fraserville, elle conquit tout le patelin avec ses délicieuses crêpes au sirop. Quelques mois plus tard, elle accoucha de Papa Louis en pleine messe de minuit. Ce dernier devint l'homme fort le plus célèbre de Rivière-du-Loup. Il exhiba ses muscles dans toute l'Amérique, avant de partir pour la guerre de 39-45. Puis, il reviendra s'installer sur le bord du fleuve, où il ouvrira un salon funéraire. Bientôt, les enfants suivront, au compte de trois : Mado, Marc et Luc.
Le Cheval Lamontagne ne soulève plus de poids lourds, mais il a un talent de conteur indéniable. Cette première partie est pleine de fantaisie et nous fait découvrir une brochette de personnages plus grands que nature. Fleurant bon le conte et le légendissime, cette amorce pleine d'humour propulse le lecteur dans un univers coloré, arrosé au gin et à l'eau bénite.
Acte II - L'épistolaire
Pour ne pas vous dévoiler l'histoire, je resterai vague sur certains détails, mais je peux vous dire qu'une portion du roman est présentée sous forme de lettres. Les unes, en partance d'Allemagne, et les autres, en provenance de Rome.
Nous sommes en 1999, à l'approche d'un nouveau millénaire. Un siècle a défilé devant nos yeux. En Allemagne, nous ferons la connaissance de Magda Berg, une vieille prussienne adepte de bons rieslings et d'opéra. Insérés dans cette correspondance, nous trouverons trois cahiers racontant sa vie, meurtrie par la guerre et une importante peine d'amour. Ces passages apportent un côté plus dramatique au roman. Comme je ne suis pas friande d'histoires de guerre, j'ai un peu moins raffolé de ces chapitres, mais je dois reconnaître qu'ils sont bien écrits.
À Rome, un film se prépare sur l'opéra de Tosca, par un metteur en scène excentrique. Ce même opéra, que nous avons aperçu à quelques reprises auparavant. En fait, ce bouquin est truffé de clins d'oeil créant des ponts entre les différents lieux et les différentes époques.
Acte III - La tragédienne
Ce sont les retrouvailles, l'apothéose, l'amalgame des différentes pièces du casse-tête. Des révélations, des surprises. C'est dans ce troisième acte que les derniers coups de pinceau sont portés à ce monumental portrait de famille. J'en ressort avec quelques gouttes de sueur au front, avec cette impression d'avoir lu plusieurs livres en un seul, et surtout fascinée par le génie de l'auteur qui sait manier les destins comme un virtuose. "
www.babelio.com
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Bianca JOUBERT---LE BRODEUR, roman
23/07/2013 21:15
JOUBERT Bianca
LE BRODEUR, roman, Éditions Marchand De Feuilles, 2012, 159 pages
Un premier roman intéressant par son sujet, les fugitifs, les sans-papiers qui fuient leur pays d'origine en général gouverné par des dictateurs, des chefs de tribus, des usurpateurs, des imposteurs qui s'accrochent au pouvoir pour s'enrichir aux dépens des populations pauvres, inoffensives, sans défense.
Le style d'écriture est brillant, lustré, libre penseur, fidèle à sa prose et à la poésie des pays africains franchis de part et d'autre.
Une auteure à découvrir, un sujet à faire face pour sa réalité, son humanisme, ses populations prises en otage.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:
Journaliste pigiste et grande voyageuse, Bianca Joubert écrit de la fiction depuis longtemps, même si Le brodeur est son premier roman publié. Éclairé par la lumière crue du Sahel et rempli des mystères et légendes d'un continent, ce court livre qui ressemble à une série d'instantanés nous fait pénétrer au coeur de l'Afrique.
«Ce livre est le résultat de tout ce que j'ai vécu en Afrique, des lieux que j'ai vus, des gens que j'ai rencontrés.» Bianca Joubert a fait quatre séjours là-bas, le premier au Burkina Faso, où se déroule Le brodeur. Elle est aussi allée au Sénégal où, comme journaliste, elle s'est intéressée aux immigrants illégaux. «C'est devenu un texte de fiction, pour lequel j'ai remporté le prix de la nouvelle de Radio-Canada en 2008. Mais la romancière en moi avait encore beaucoup à dire.»
Le brodeur est d'abord le récit d'une Occidentale qui observe d'un oeil naïf le monde dans lequel elle débarque, le temps d'un programme de coopération internationale, mais qui peu à peu s'en imprègne. On est «dans la fiction à 90%», mais aussi pas très loin de l'auteure et de sa manière de concevoir l'Afrique, où elle s'est toujours sentie comme chez elle. «Je n'ai jamais vraiment vécu de choc culturel là-bas.» Son secret? «Il ne faut pas arriver avec de gros sabots. On donne, mais on reçoit beaucoup. Moi, j'ai pris et appris.»
En résultent un abandon, une ouverture et une absence de jugement qui se reflètent dans son personnage principal. Pas question de se poser en moralisatrice devant la polygamie, par exemple: Bianca Joubert préfère mettre en contexte. «Je ne dis pas que je suis pour. Je dis juste qu'ici, les couples éclatent, les gens ont des maîtresses, des amants... Là-bas, ils n'ont pas la même conception de l'individualité. Les gens forment une équipe, parce que ça va mieux en gang.»
www.lapresse.ca
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LE COUP DE POING de LOUIS CARON, QUÉBEC
26/09/2013 16:02
LOUIS CARON
LE COUP DE POING, LES FILS DE LA LIBERTÉ 111, BORÉAL, 1990, 364 pages
Après le CANARD DE BOIS et LA CORNE DE BRUME, voilà le troisième tome qui boucle la série LES FILS DE LA LIBERTÉ de Louis Caron.
LE COUP DE POING est un roman touchant de romantisme, de réalisme, né d'un grand sentiment d'indépendance du Québec et de ses travailleurs soumis aux compagnies anglophones: l'indépendance du Québec n'est possible que par la révolution Sociale de ses travailleurs.
Son style d'écriture en coup de vent, parfois en coup de poing caractérise bien l'auteur des Fils de la liberté. L'auteur nous apprend à y vivre au rythme du fleuve, à survivre en ne lui résistant pas car ça serai inutile et fatal à leur survie. " Rien n'est plus étranger à l'homme que l'élément liquide." Un beau drame de société qui se déroule le long de son fleuve comme par un coup du destin.
J’ai lu ces trois romans. J’ai aimé cette époque mouvementée du Québec qu'est la période du FLQ de 1970, d'un bon intérêt historique pour connaître le Québec en profondeur.
" On est toujours dans le trou. On sort d'un trou à la naissance et on tombe dans un autre en mourant. L'importatn c'est de vivre sur la pointe des pieds pour voir ce qu'il y a dehors."
" La peau se fane, les rides se creusent mais en dedans bat toujours un coeur d'adolescent."
"Le temps, respiration de Dieu. Les trois naufragés du Loup de mer, affrontaient le temps. Ils s'enfermaient, chacun au plus profond de soi, pour lutter contre leurs propres fantômes. On connaît sa rumeur intérieure. On s'en effraie. On ignore qu'il en est ainsi pour tous."
" Si tu veux changer le monde, il faut que tu t'enlèves de la tête l'idée de commander."
" Des minables qui se prennent pour le trou du cul du monde. Tu vois bien que c'est une attitude de colonisés."
" On peut se changer soi-même. Pas les autres. Si chacun change, tout le monde bouge. On n'a rien à prouver à personne."
" Le temps qu'on passe à faire l'amour, on ne vieillit pas."
" À elle seule, sa simplicité rachetait la méchanceté du monde."
"Parler, c'était prendre la réalité dans ses mains."
" La population québécoise assistait à la révolution comme derrière la vitre d'un téléviseur. C'est bien beau l'indépendance du Québec, mais je ne veux pas passer ma vie en prison pour quelque chose qui ne se fera pas."
" Je ne veux pas que tu me sortes ta théorie sur la lutte des classes. Jeveux savoir pourquoi t'es prêt à gâccher ta vie pour un idéal que tu n'atteindras jamais." " La vie se vérifiait au poids des gestes."
Un roman bien écrit qui traduit bien une époque ratée de l'indépendance du Québec.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
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Octobre 70. L'impensable se produit. La sourde lutte des Québécois pour vivre dignement dans leur propre pays éclate enfin au grand jour. Le FLQ frappe. Mais la riposte de ses adversaires, d'une violence inouïe, lui rendra coup pour coup.
Les descendants d'Hyacinthe Bellerose ne pouvaient rester en dehors de la mêlée. Jean-Michel Bellerose est du nombre des révoltés. La grande Lucie, son amie, aussi. Recherchés par l'armée et par toutes les forces policières du pays, ils se réfugie chez Bruno, l'oncle de Jean-Michel.
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www.francite.net
Le coup de poing, dernier volet des Fils de la liberté, est sorti en 1990, exactement 20 ans après les événements qu'il relate. Les
Québécois ont accueilli de façon mitigée ce roman sur
leur histoire récente; certains ont même taxé l'auteur
d'opportunisme, l'accusant de profiter d'un anniversaire
pour écrire un roman. Aujourd'hui pourtant, assure le
romancier, des ex-felquistes le remercient presque de
les avoir immortalisés, tout en les aidant à prendre du
recul.
Avec Les fils de la liberté, dont les trois dates
charnières sont 1837, 1885 et 1970, Louis Caron estime
avoir constitué «un assez beau portrait de famille» de
la société québécoise. De cette trilogie romanesque, «on
pourra dire: c'était nous autres».
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