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GERMAIN Jean-Claude---LA FEMME NUE HABILLAIT LA VILLE, récit artistique
22/10/2013 17:35
LA FEMME NUE HABILLAIT LA NUIT, récit, nouvelles historiettes de la bohème, Éditions Hurtubise, L'arbre, 2010, 179 pages
JEAN-CLAUDE GERMAIN est un artiste, un auteur, un homme d'art comme il existe des hommes orchestre. C'est avant tout un historien, un raconteur, un conteur, un témoin important de son siècle, de son époque comme participant surtout car il était dans un monde à sa mesure.
Il a été un acteur important de l'époque artistique des années 1950 à Monréal et au Québec. Il a été un acteur principal dans la plupart des domaines artistiques car tout ce qui était de l'art l'attirait, le métamorphosait, l'impressionait, l'ennivrait.
Par lui et avec lui, on surplombe la vie artistique de la société complète de la vie culturelle de la ville de Montréa, une véritable métropole de la culture.
Il nous fait connaître la vie culturelle de jour comme de nuit car les nuits de Montréal sont très actives et recherchées. On découvre le Mocambo, un avant-poste du Red Light, "la lumière rouge ne s'éteignait jamais au Mocambo, à six heures du matin, elle y accueillait les travailleurs avec le dernier spectacle de la veille et le premier de la nouvelle journée."
L'auteur nous dévoile le rôle culturel important néfaste qu'a joué Mgr Bourget. " Désormais, sous peine d'excommunication, il sera défendu à tous les catholiques pratiquants d' appartenir à l'Institut canadien de Montréal.
"Le coup boutoir de Bourget va s'avérer funeste pour la liberté de pensée et d'expression."
Jean-Claude Germain nous présente tous les aspects de la vie culturelle de son époque:
les Clubs de nuit, la place et la vie du théàtre québécois, le théâtre de Variétés, le burlesque. Avec lui nous faisons le tour des galeries d'art, des librairies de la ville tant de l'est que de l'ouest car il les fréquente toutes. Il nous fait connaître lesMusées, la musique classique, les Beaux-Arts, la scène du Gayety, Lili St-Cyr et son spectacle de La Baignoire, le cinéma Alouette, le Théâtre Impérial, l'émergence de la photographie.
LA FEMME NUE HABILLAIT LA NUIT nous fait découvrir une vie culturelle qui fait surface, se dévoile, se manifeste à nous dans toute son activité et sa splendeur.
Un livre à découvrir si la vie culturelle d'époque vous intéresse; vous serez comblés.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
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SAVOIE Jacques---CINQ SECONDES, roman
26/10/2013 01:27
Jacques SAVOIE
CINQ SECONDES, roman, Libre Expression, 2010, 311 pages
Un roman du genre psychologique-polar de haute qualité, d'une écriture concise, efficace,frappante, profonde. Un personnage hors norme, une personnalité remarquée par son allure physique, c'est un enquêteur mulâtre, manchot car victime de la thalidomide et d'un amour éphémère racial; un être doté d'une grande intuition et d'un talent remarquable de déduction. Un mélange d'humain et d'un cérébral clairvoyant.
Jérôme Marceau se doit de remplacer sa supérieure hiérarchique aux prises avec un état de santé requerrant un congé prolongé.
Brigitte Leclerc, une accusée se présente devant la cour et par une gestuelle étudiée, spontanée, précise abat succinctement le policier escorte, le juge, l'avocat et un témoin en quatre secondes synchronisées, mortelles.
Quelle est la véritable raison ou cause de ses quatres meurtres spontanés, imprévisibles ? Seule la lecture de ce roman vous en dévoilera les causes multiples, personnelles et rationnelles.
Un roman d'une grande subtilité, d'un cheminement audacieux vers l'inconnu, le non-dit, le non plausible. Pourquoi un tel geste fatal, quels sont les liens entre Brigitte Leclerc et les quatres victimes ?
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
"Cinq secondes, c’est le temps qu’il a fallu à Brigitte Leclerc, alias Julie Sanche, pour tuer le juge, l’avocat et le témoin, ainsi que le garde de sécurité du Palais de Justice, qu’elle avait désarmés, avant de retourner cette arme contre elle-même.
Cinq secondes, c’est tout le temps qu’elle a eu pour voir sa vie défiler devant elle et tenter d’en trouver le sens, les tenants et aboutissants, avant l’échéance fatale.
Ces cinq secondes fatidiques de conscience extrême d’une vie mal barrée qui s’est mal terminée s’étalent sur les 300 pages d’un roman palpitant, captivant et troublant de Jacques Savoie, intitulé, on l’aura deviné, Cinq secondes.
«J’écris toujours mes romans sur des valeurs qui leur servent de thème, explique l’auteur. Le thème de Cinq secondes, c’est le pardon.» Un pardon qui était au-dessus des forces de l’héroïne, qui meurt au tout début du roman, mettant fin à une vie marquée par le mensonge, la duperie, la trahison.
Si Jacques Savoie insiste que «ceci n’est pas un roman policier», Cinq secondes en a cependant toutes les apparences. C’est qu’il y a une logique, organique, qui préside au développement d’un tel roman.
«Pour traiter du pardon, il me fallait un geste impardonnable. Un meurtre est un geste impardonnable. Mais un meurtre appelle inévitablement un policier, qui va vouloir le tirer au clair.»
Ce n’est pas un roman policier donc, sauf que c’est l’histoire d’un flic qui enquête sur un meurtre. Le flic, Jérôme Marceau, travaille très fort à comprendre pourquoi Brigitte a voulu tuer le juge, son avocat et son ex-amant. Mais le lecteur n’a pas vraiment besoin de lui : la meurtrière nous raconte toute son histoire, à mesure qu’elle la revit, en accéléré, juste avant de mourir. Leurs récits s’entrecroisent.
À MONTRÉAL
Ce qui fait l’intérêt soutenu de ce roman, c’est d’abord la maîtrise avec laquelle Savoie nous mène à travers cette histoire compliquée, qu’il nous révèle, une tranche à la fois, comme on pèle un oignon.
Savoie joue avec le temps en virtuose, à travers les souvenirs hachurés de l’assassin et les projections intuitives du détective. Son flic est intéressant. Il est mulâtre. Il est aussi infirme. Pas très sûr de lui, ni de l’ascendant qu’il a sur ses collègues et ses patrons. Un solitaire, aussi maladroit avec les femmes que dans les intrigues politiques.
Et il y a plein de trucs accessoires qui donnent de l’étoffe, de la couleur au récit. L’enquête se déroule durant une grosse tempête de neige et de verglas à Montréal. La météo devient un personnage. La ville souterraine, et ses nombreux passages secrets, inconnus du public, jouent un gros rôle aussi.
De nombreuses intrigues secondaires viennent brouiller les cartes: magistrat corrompu, avocat pourri, police politique, racket de cartes de crédit, usurpation d’identité. C’est comme dans la vraie vie, quoi: pas évident de savoir ce qui se passe pour vrai.
www.fr.canoe.ca
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JEAN, Michel----UN MONDE MORT COMME LA LUNE, roman d'enquête
15/11/2013 18:07
JEAN, Michel
UN MONDE MORT COMME LA LUNE, roman, Libre Expression, 2009, 253 pages
Un premier roman réussi de l'écrivain et journaliste innu Michel JEAN dans un style d'écriture descriptif élevé et perçant. L'auteur nous fait connaître la capitale d' Haïti Port- au- Prince et tout particulièrement le quartier de Cité Soleil, le plus pauvre des bidonsvilles d'Haïti et repaire des plus violents gangs du pays: trente-quatre quartiers divisés en secteur, chacun dirigé par un chef entouré de sa cour.
Jean-Nicolas Legendre, grand reporter pour la télévison québécoise nous entraîne dans une enquête qui a pour but primordial de trouver le lien qui unit les dealers de drogue de Montréal au cartel colombien de la drogue qui transite par Haïti pour le Québec par bateau et avion privé.
Son enquête découvre des preuves évidentes , accablantes de la collaboration et contrôle de la drogue genre cocaïne par le président d' Haïti, Jean-Bertrand Aristide.
Une enquête endiablée qui a l'envergure d'une bombe dont les relents poursuivent notre enquêteur jusqu' à Montréal.
Un roman qui nous tient hors d'haleine jusqu'à son dénouement .
" Jean-Nicolas se sentait comme une lame, dure, acérée et redoutable. Il était une lame, désormais insensible à la chaleur et au froid, assoiffée de sang, dangereuse, mortelle."
" Pendant la convalescence de Jean-Nicolas, la situation du président Aristide avait continué à se détériorer."
Un roman audacieux qui dévoile un lien puissant entre le peuple haïtien et le peuple québécois par des ressemblances individuelles insoupçonnables qui les unient.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
Résumé:
"Jean-Nicholas Legendre, grand reporter pour la télévision québécoise, se rend en Haïti pour y suivre la trace des narcotrafiquants colombiens et enquêter sur leurs liens avec les gangs de rue de Montréal et le régime du président haïtien. Pendant son séjour, il s'attache à Bia, une jeune prostituée qui passe ses soirées au bar de son hôtel. Troublé, il reste cependant fidèle à sa belle Marie, qui l'attend à Montréal avec leur fille, Sydney. Son enquête sera couronnée de succès, mais la diffusion de son reportage au Québec aura des conséquences dramatiques qu'il n'aurait jamais pu imaginer.
Un monde mort comme la lune commence par une mission journalistique et débouche sur la quête d'un homme qui s'interroge sur le sens de sa vie.
Le journaliste Michel Jean, coanimateur de l'émission J.E. au réseau TVA, a couvert plusieurs sujets aux quatre coins du monde, dont la guerre en Iraq et la crise en Haïti. En 2006, il a reçu le prix Judith-Jasmin pour un reportage réalisé pendant la guerre au Liban.
"Un monde mort comme la lune" est son premier roman et son troisième livre." L'Éditeur
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LE VENT EN PARLE ENCORE, roman de Michel JEAN
18/11/2013 17:45
Michel JEAN
LE VENT EN PARLE ENCORE, roman, Libre Expression, 2013, 238 pages
Un roman à base historique très d'actualité tant au Canada qu'au Québec car il touche une population directement impliquée dans nos sociétés depuis nos origines car il s'agit des peuples fondateurs du Canada et d'Amérique du nord, les Amérindiens, ici les Innus dans la présente histoire vécue.
Le sujet bombe est les traitements faits aux enfants innus dans les persionnats du Québec, tout particulièrement celui de Fort George dans le nord du Québec géré par des religieux et religieuses catholiques.
Ce roman d'une écriture rigide, saisissante, sensible, documentée nous décrit la situation avilissante, dégradante imposée aux enfants qui par une loi du Canada impose aux parents le devoir d'envoyer leurs enfants dans des pensionnats afin d'en faire de bons citoyens canadiens, mieux préparés à jouer un rôle dans nos sociétés. Les traitements qui leur sont réservés dénoncent un véritable génocide de la population améridienne, autochtone.
Un roman touchant d'un réalisme déconcertant qui nous décontenance
en tant que directement concernés comme peuple découvreur.
" Le pensionnat catholique de fort George a ouvert ses portes en 1936 et les a fermées seize ans plus tard, en 1952.
On ne connaît pas avec certitude le nombre de pensionnats ayant existé au Canada. De la fin du X1Xe siécle à la fin du XXe siécle, la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens en a répertorié cent trente-neuf , dont dix au Québec. Le dernier pensionnat a fermé ses portes en 1996, en Saskatchewan.
Cent cinquante milles enfants autochtones, de six à seize ans, ont fréquenté ces établissements. Plus de quatre mille y sont morts."
p. 237
"C'est une chose d'entendre des hitoires d'horreur, cela en est une autre de les voir incarnés dans des êtres vivants et supposément civilisés." p. 209
" Il est interdit de vous appeler autrement que par le numéro qui vous a été attribué. Compris ? Et je ne supporterai aucun écart aux règles." p. 91
Un grand roman et un grand auteur innu à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
Lorsque l'amour et l'amitié offrent les seuls remparts contre les agressions et la violence.
À quatorze ans, Virginie, Marie et Thomas sont arrachés à leurs familles sur ordre du gouvernement canadien. Avec les autres jeunes du village, ils sont envoyés, par avion, dans un pensionnat perdu sur une île à près de mille kilomètres de chez eux pour y être éduqués. On leur coupe les cheveux, on les lave et on leur donne un uniforme. Il leur est interdit de parler leur langue. Leur nom n'existe plus, ils sont désormais un numéro.
Soixante-dix ans plus tard, l'avocate Audrey Duval cherche à comprendre ce qui s'est passé à Fort George, l'île maudite balayée par l'impitoyable vent du large, et ce qu'il est advenu des trois jeunes disparus mystérieusement, sans laisser de trace.
Une histoire où l'amour et l'amitié offrent parfois les seuls remparts contre les agressions et la violence. www.editions-libreexpression.com
Dans son quatrième roman, l'écrivain et journaliste innu MICHEL JEAN expose l'histoire méconnue de ces jeunes Amérindiens envoyés de force dans des pensionnats éloignés. Avec un style sobre et senti, l'auteur lève le voile sur une des pages sombres de notre histoire.
Un livre puissant et d'une indéniable actualité au moment où la Commission de vérité et réconciliation du Canada cherche à réparer les blessures du passé chez les anciens pensionnaires. L'Éditeur
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LE CIRQUE D'ANNIE, roman érotique, de Chantal MONTMORENCY, Québec, 2013
02/12/2013 23:31
MONTMORENCY Chantal
LE CIRQUE D'ANNIE, roman érotico-libertin pour adultes, Michel BRÛLÉ, Québec, 2013, 178 pages
Roman émoustillant sans contredit, crû par son langage populaire direct et les actes spontanés du personnage principal féminin mais dans un contexte permissif rendu drôle par la fraîcheur de jeune fille mal aimée qu'est Annie.
Annie qui ne connaît ni sa mère, ni son père, est élevée par une grand-mère à principes et sans amour à donner, qui la battait.
Annie s'enfuit dans l'espoir de retracer le passé de ses parents. Annie croit retrouver les traces de ses parents dans un cirque. Annie qui a eu peu de contacts sociaux dans sa vie se retrouvent dans un milieu où chaque humain est un être à part, authentique et spectaculaire car tel est la vocation première, le rôle d'une amuseur public.
Annie découvre et vit sa sexualité d'une façon éclatée, sans barrière et limites.
" Je ne devrais pas faire ce que je ne voudrais pas qu'on me fasse. Je vis en accord avec ça car je faisais aux autres ce que je veux qu'ils me fassent."
" Tout le monde a quelque chose de bizarre, de pas clair. Je me plaisais déjà ici. Je me demandais où se cachait mon père."
" C'était bon et violent comme un coup de foudre. Transcendant. Je salivais et je mouillais à ne plus avoir quoi faire de tous ces fluides."
" J'ai atterri dans un de ces endroits où tout le monde se traite avec mépris."
" Me donner complètement, oser plus."
" J'ai toujours besoin d'être désirée, d'allumer quelqu'un. C'est mon problème."
Un roman audacieux, étonnant par ses réflexions humaines, sociales, érotiques et l'authenticité des personnages qui bien qu'inventés, nous ressemblent. La sexualité appartient à chacun qui peut bien en faire ce qu'il veut.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en découvrir davantage:
LE LIVRE
" Annie n’est pas vraiment jolie et ne sait pas faire grand-chose. Elle est orpheline, un peu vierge et très naïve, et n’a pour amie que sa poupée, Bébé Laide. Sans ordre précis, elle veut : renier le bon Dieu, retrouver son père, baiser le plus possible. Et rencontrer le Prince Charmant, peut-être.
Elle s’enfuit de la maison de sa grand-mère pour se joindre au cirque. Là où tout le monde est pauvre et bizarre, Annie se sent enfin libre. Les artistes du cirque ont quelque chose de particulier, et elle multiplie les rencontres pour découvrir, parmi eux, lequel est son père et lequel est son prince. Est-ce l’un des nains équilibristes, le jongleur, le patenteux, le tatoueur, le poète, l’homme-loup ?
Un premier roman original, drôle et très cru.
Chantal Montmorency
Née dans le Faubourg à m’lasse, comptable, correctrice, militante, blogueuse, Chantal Montmorency ne se décide pas à terminer son certificat en création littéraire à l’UQAM. Elle est passionnée à temps plein, autodidacte à temps partiel et enragée à temps perdu. Elle s’intéresse à l’aspect absurde de notre réalité, au féminisme, aux enjeux humains dans les milieux socio-économiquement faibles, ainsi qu’à l’héritage historique, culturel et religieux de la société québécoise actuelle et future.
www.L'éditeur
Commentaire de Cannelle (08/12/2013 17:23) :
Je vous remercie de cette belle critique de mon roman!
Un petit mot pour vous dire que je suis en train d'écrire la suite. Et pour
vous inviter sur mon blog à l'adresse suivante: metroapaul.blogspot.com
Au plaisir!
xx
C.
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