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CARON Louis---TÊTE HEUREUSE---
22/06/2010 15:28
CARON Louis :
TÊTE HEUREUSE, BORÉAL, 2005, 360 PAGES. « "Tête heureuse", c'est une chasse au trésor à travers les paysages du Bas-St-Laurent et de la Gaspésie en compagnie d'une "pouceuse" un peu irritante et d'un homme qui tente de comprendre sa mère, sa famille, etc. Au travers cette quête, on apprend à connaître le père et la mère et à comprendre les comportements bizarres de la mère. Fidèle à ses habitudes, Louis Caron réussit à nous faire voyager à travers ses mots. Le tout coule bien même si les histoires sont entremêlées et qu'il n'y a aucune séparation de chapitre. Sommes toutes, une très belle lecture. » Source :www.ratsdebiblio.net
J’ai aimé. Intrigue bien menée. Tête heureuse c’est sa femme. À la mort de son mari, Elle revit sa vie depuis son adolescence. Elle apprend qu’elle a un cancer. Elle décide depuis de sa vie et de sa mort.
LE CANARD DE BOIS.
LA CORNE DE BRUME.
LE COUP DE POING.
J’ai lu ces trois romans. J’ai aimé. Bon intérêt historique sur le Québec.,
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MARMEN Sonia--COEUR DE GAËL---LA FILLE DU PASTEUR CULLEN---
23/06/2010 14:38
MARMEN Sonia:
CŒUR DE GAËL, en 4 tomes.
1) LA VALLÉE DES LARMES, ED. QC LOISIRS, 2003, 543 PAGES; 2) LA SAISON DES CORBEAUX; 3) LA TERRE DES CONQUÊTES; 4) LA RIVIÈRE DES PROMESSES.
Excellent roman historique du peuple Écossais, spécialement les Hauturiers ou HIGHLANDERS. Personnages plus vrais que nature, des conflits, des guerres, des drames, des amours qui se créent. La vie ou la survie en Écosse se transpose au Québec dans les années post 1759. Super. Un vrai cours d’histoire qui de près ou de loin nous conserve en tant que Québécois.
LA FILLE DU PASTEUR CULLEN :roman, Les Éditions JCL, 910 pages, mars 2007.
L’Écosse en 1800. L’histoire se déroule dans une dans une Écosse en guerre avec l’Angleterre contre la France. Une histoire d’amour passant par la religion, les tabous, le
doute, la science médicale; l’histoire d’un peuple vivant un siècle mouvementé. Mais l’amour y était présent sous toutes ses formes. Long mais à lire.
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MAVRIKAKIS Catherine---LE CIEL DE BAY CITY---DEUILS CANNIBALES ET MÉLANCOLIQUES---
23/06/2010 14:51
MAVR1KAKIS Catherine Le Ciel de Bay City Auteur(s): Catherine Mavrikakis Genre: Roman Éditeur: Héliotrope Description de l'éditeur: 1960. Cette année-là, une maison de tôle est livrée au bout de Veronica Lane à Bay City. Une famille s'y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour à tour naissance à de petits ... suite > . Catherine Mavrikakis: "Je ne méprise pas du tout ce songe-là: le rêve américain. Il fait aussi vivre." photo: Marie-Reine Mattera Catherine Mavrikakis livre avec Le Ciel de Bay City un roman grave, diaboliquement lucide, qui poursuit le cycle sur les États-Unis amorcé le printemps dernier avec Omaha Beach. Entrevue.
Ce roman est à la fois un récit sur un ton très personnel, souvent intime, et une radiographie de l'Amérique des années 60 et 70. Saviez-vous dès le départ que cette seconde dimension allait prendre autant de place dans le texte? Catherine Mavrikakis: "J'avais l'idée de faire un roman sur le rêve américain des années 60 et 70, tel que j'ai pu le vivre en étant fille d'immigrants. Alors, oui, je savais très bien la place de l'Amérique dans mon roman, sans savoir parfois quelle position adopter face aux États-Unis. Amy Duchesnay, le personnage principal, déteste Bay City, la petite ville d'où elle vient, mais en même temps, malgré sa haine, elle reste profondément quelqu'un du Nouveau Monde et ne voudrait pas vivre en Europe ou ailleurs, comme en Israël. C'est une fleur de l'Amérique toxique. D'autre part, j'ai commencé avec Omaha Beach un oratorio, un cycle de trois livres sur les États-Unis, mais là il s'agissait dans le texte de la Deuxième Guerre mondiale. Je vais continuer avec le prochain roman sur les années 60 et 70 dans le Sud des États-Unis. Alors le meurtre raté du rêve de l'Amérique est très prémédité chez moi. » DEUILS CANNIBALES ET MÉLANCOLIQUES, 2000, Éditons Trois
Catherine Mavrikakis est devenue un écrivain incontournable dans le paysage québécois depuis son roman Bay City, récompensé par le Grand Prix de la Ville de Montréal en 2008. Ce qu’on sait peut-être moins d’elle c’est qu’avant d’être ainsi reconnue, elle comptait déjà à son actif quelques essais et cinq autres romans, dont Deuils cannibales et mélancoliques, publié en 2000 aux Éditions Trois. Ce premier roman n’avait pas rejoint un large public mais avait toutefois connu une sortie percutante grâce au critique littéraire Robert Lévesque - autrefois du journal Le Devoir- qui avait alors dit de l’auteur de ce roman qu’elle était le premier écrivain à l’avoir autant séduit depuis Hubert Aquin. Un hommage exceptionnel venant de ce critique reconnu pour son niveau d’exigence très élévé. D’autre part, Pierre Thibault, l’ancien directeur du journal Ici avait également salué ce livre comme « chef-d’œuvre ».
Le livre était resté introuvable depuis sa parution en 2000, mais après le succès de Bay City, l’éditeur actuel de Catherine Mavrikakis, Héliotropis, a jugé bon de rééditer Deuils cannibales et mélancoliques, au grand plaisir de ceux qui avaient déjà découvert son talent exceptionnel. Ce livre peut fasciner ou, au contraire, entraîner un refus viscéral parce qu’il tire le lecteur vers des lieux intérieurs arides où il ne veut pas séjourner, ne serait-ce que le temps d’une lecture. On entre dans Deuils cannibales et mélancoliques comme dans un cinéma sombre, pour y voir un film sombre, réalisé par un cinéaste lui aussi sombre, mais plein de courage devant des réalités froides et dures et doté de plus d’un rare talent d’écriture. Et il en faut du courage pour aborder les thèmes favoris de Catherine Mavrikakis, la difficulté de communiquer ce qu’on est et la solitude qui en découle, et, dans le cas particulier de ce livre, la mort. La mort, uniquement la mort, celle de proches, d’amis sidéens qui, les uns après les autres, quittent prématurément la vie et dont le départ impose une brutale rupture des amitiés. Les deuils dont parlent le titre sont ceux qui rongent de l’intérieur les survivants et les marquent d’une tristesse profonde qui ne les quittera plus. Étonnamment, tous ces amis morts portent un prénom identique, « Hervé », par allusion, et peut-être en hommage, à Hervé Guibert, l’écrivain français lui aussi mort du sida il y a quelques années.
Deuils cannibales et mélancoliques est un court roman, composé de très courts chapitres écrits dans un style essentiel, minimaliste, ce qui aide à atténuer la dureté du sujet traité. Qu’on aime ou pas, il faut reconnaître que Catherine Mavrikakis est dotée d’une voix exceptionnellement forte et courageuse, ce qui devrait faire d’elle un des écrivains les plus remarquables de la littérature francophone contemporaine. Une forte personnalité littéraire, à recommander aux lecteurs qui recherchent la présence d’un livre et d’un auteur de grand caractère.
Agathe Crevier, Lavaltrie, Québec.
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MAZZIERI Julie---LE DISCOURS SUR LA TOMBE DE L'IDIOT---****
23/06/2010 14:56
MAZZIERI Julie
LE DISCOURS SUR LA TOMBE DE L’IDIOT, José Corti, 2008, 244 pages Julie Mazzieri, Le Discours sur la tombe de l'idiot, éditions Corti, 2009.
Scandalisés par l’idiot du village, le maire de Chester et son adjoint conspirent sa mort. Un matin de printemps, les deux hommes l’enlèvent et vont le jeter dans un puits. Or, au bout de trois jours, l’idiot se remet à crier du fond de sa fosse.
« Un village comme ici c’est pas une place pour les intrigues », mettent en garde les habitants de Chester. Dès les premières pages du Discours sur la tombe de l’idiot, le lecteur connaît tous les éléments du crime qui vient troubler ce village sans histoire. L’intrigue policière ainsi jugulée, le roman repose principalement sur le génie de l’accusation et du leurre, c’est-à-dire sur les efforts déployés par le maire afin de désigner un coupable et ce, tout en s’assurant le silence de son complice qui menace de s’effondrer sous le poids du remords. Parmi les divers lièvres lancés afin de faire diversion se trouve le coupable idéal — Paul Barabé, un nouvel ouvrier venu se refaire à la campagne dont l’arrivée à la ferme des Fouquet coïncide avec la disparition de l’idiot et une autre sinistre découverte.
Si le roman possède une « essence policière » incontestable, il s’agit d’abord et avant tout d’un roman de la culpabilité. Tout en s’attachant au sort de Paul Barabé, le récit présente l’histoire de Chester « saisie du dedans » : une histoire commune non pas appréhendée dans la perspective rassurante des intentions et des actes, mais une histoire se rapportant plutôt aux faits principaux qui accablent ce village sans idiot. Ses tableaux consécutifs adoptent le mode vertigineux de la rumeur : leur cohérence surgit du désordre et de la fulgurance des images, leur logique interne place les villageois de Chester sous une lumière inquiétante. Comme si le narrateur lui-même ne pouvait se résoudre à faire du maire et de son adjoint les seuls coupables de leur crime. Ce roman décrit surtout toutes les magouilles qui peuvent se faire, au détriment de la population, par intérêts personnels dans un petit village où le maire a beaucoup de pouvoir. Mais la vie et ses événements sont parfois aléatoires, incontrôlables et nous réservent des suprises d’une certaine ampleur. J’ai aimé ce charivari où la vie c’est elle qui mène le jeu. GiL
Julie Mazzieri est née au Québec en 1975. Docteur ès lettres, elle compte parmi ses publications divers articles portant notamment sur l’écriture de la fin et la rhétorique de l’idiot dans les oeuvres de Faulkner, Bernanos, Dostoïevski et Denis de Rougemont. Elle a enseigné la traduction à l’Université McGill (Canada) et travaille actuellement à la traduction française d’un inédit de Jane Bowles. Elle vit aujourd’hui en Corse.
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MEUNIER Stéfani---ET JE TE DEMANDERAI LA MER---
23/06/2010 15:10
MEUNIER, Stéfani
ET JE TE DEMANDERAI LA MER, Boréal, 2008, 184 pages
Donnez votre appréciation 12 Et je te demanderai la mer Stéfani Meunier - Éditions du Boréal, 2008, 184 pages. 22,95 $ Le Club - 16 octobre Présentation de l’éditeur : Après avoir quitté sa femme et son fils, Dan fait l’acquisition d’un motel. Il voit arriver un jour deux êtres étonnants : une femme marquée par la vie et manifestement sous l’emprise de l’alcool, et son fils, à peine un adolescent, pour qui Dan se prend d’une soudaine affection. Entre l’homme et le garçon se tisse une profonde complicité au fil d’étonnantes conversations sur les monstres marins : mégalodons, requins pèlerins et autres créatures étranges qui hantent la zone crépusculaire de nos océans. Bientôt, toutefois, ces nouveaux clients apporteront beaucoup plus à Dan que le lot de malheur qu’il avait d’abord pris pour leur seul bagage. Avec ce nouveau roman, Stéfani Meunier franchit une étape majeure dans sa carrière d’écrivain. Jamais encore n’avait-elle été si à l’aise dans le développement d’un récit. Jamais n’avait-elle réussi, avec l’économie de moyens qui caractérise son écriture, à donner vie à des personnages si nuancés, si vrais. Des personnages qu’elle ne juge jamais, mais qui déploient tranquillement sous nos yeux toute leur humanité. Malgré la retenue de son style, on ne peut véritablement parler de minimalisme au sujet de Stéfani Meunier, car elle n’a jamais peur de faire appel à l’émotion. Mais il s’agit d’une émotion qui n’est jamais facile, toujours dosée avec une extraordinaire maîtrise. Dans Et je te demanderai la mer, elle se permet même quelques digressions, luxe suprême du romancier. Si elle semble parfois s’éloigner du fil de son récit, nous la suivons quand même, enchantés par le pur art de la narration, par le charme irrésistible de ses personnages.
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