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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    *****SAUCIER Jocelyne, IL PLEUVAIT DES OISEAUX

    26/03/2011 21:56

    *****SAUCIER Jocelyne, IL PLEUVAIT DES OISEAUX


    SAUCIER Jocelyne

    IL PLEUVAIT DES OISEAUX, XYZ, 2011, 179 PAGES


    ARTICLE - 10 février 2011




    « 29 juillet 1916. Dans les forêts du Nord ontarien, les flammes prennent de l'ampleur. Le brasier sera bientôt connu sous le nom de Grand Feu de Matheson, l'un des feux qui ont ravagé la province au début du 20e siècle.
    Ce jour-là, le jeune Boychuck échappera de peu à la mort, et sera marqué à jamais par le spectacle de son coin de pays carbonisé. Bien des décennies plus tard, alors qu'il vit reclus au fond des bois en compagnie de deux autres vieillards, la brûlure est toujours vive au fond de lui.
    D'autres écorchés traverseront cette histoire de survivance et de dignité, qui révèle l'immense talent de conteuse de Jocelyne Saucier. En nous donnant accès à une très étonnante petite communauté, la romancière montre que l'amour, tout comme l'espérance et le désir de liberté, n'a pas d'âge. Une pure merveille » source : www.voir.ca

    Mourir dans la dignité

    "L’incendie de forêt a brûlé les pas des amants à tout jamais désunis. Pour fuir le brasier, qui a ruiné deux cent quarante trois vies à Matheson dans le Nord ontarien, les jumelles Polson se sont hissées sur un radeau alors que pleuvaient des oiseaux asphyxiés en plein vol. Les deux sœurs ont échappé à la mort, mais qu’est-il devenu de leur ami Boychuck, lui qui les avait de si près tenues, aurait écrit Rutebeuf ? La vie serait-elle une entreprise vouée à la disparition des êtres aimés ? Languir de les retrouver semblent la tâche des survivants, voire de leur inventer un destin en prêtant des oreilles aux murs comme le fait Madame Sullivan. Carburer aux souvenirs de gens peut-être encore vivants, c’est le calvaire des parents d’enfants disparus comme celui de Boychuck, un peintre qui a immortalisé les jumelles pour échapper à une tristesse parente de la folie. Les grands espaces s’offrent à l’artiste devenu vieux pour le consoler de ses amours mortes.

     Avec Tom et Charlie, il se terre près d’un lac dissimulé par la forêt. C’est leur ermitage secret, où ils espèrent connaître une douce fin à l’instar des oiseaux, qui se cachent pour mourir. Ils ne cherchent pas à être heureux, mais à protéger leur liberté contre les bonnes intentions de leur travailleuse sociale. Cette retraite n’empêche pas la venue de deux femmes en VTT. Leur présence illumine leur vie en les ouvrant à autrui en dépit de leur vieillesse. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! Et quand vient le dernier moment, on ne se dépare pas de sa dignité comme dans L’Attraction terrestre d’Hélène Vachon, quitte à recourir à la strychnine pour alléger son départ. « Le sourire chez un mort, c’est une dernière politesse. »

    Le roman repose sur la technique que l’auteure avait utilisée pour "Jeanne sur les routes", un journaliste de Rouyn obsédé, dans les années 1930, par une communiste de passage. Dans sa dernière œuvre, c’est la photographe qui est hantée par les vieux. En joignant la petite communauté, son attention se porte sur les toiles de Boychuck mort quelques jours avant son arrivée. Tom et Charlie sont intrigués par son acharnement à vouloir reconstituer la vie et l’œuvre de leur comparse.
    Jocelyne Saucier garde le cap sur la quête de ce personnage. Elle ne déroge pas à son investigation en maintenant à son roman une force centripète, qui vrille constamment le cœur de la thématique. Bref, c’est un parangon qu’enrichit une écriture dépouillée, qui émet une petite musique harmonisée à une nature lénifiant les « blessures ouvertes »
    source :www.voir.ca



    Une découverte, un grand roman.Une grande qualité d’écriture, un style narratif poignant, confidentiel, intime tant les personnages deviennent réels, prennent vie, expriment leur réalité. Ils ont vécu, dorénavant ils veulent être les seuls maîtres de leur destinée. Une complicité, une amitié entre des survivants qui ont décidé du libre choix de leur vie et de leur mort en toute plénitude. À partir de faits vécus nous partageons la vie intime d’êtres qui ont été marqués par un événement marquant, décisif pour toute une population lors d’incendies de forêt dévastateurs en Ontario et en Abitibi au début du XXème siècle. Une auteure de talent nous raconte ce qui appartenait déjà à notre imaginaire collectif en tant que nordique et Abitibien : les feux de forêts.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Du même auteure:

    LA VIE COMME UNE IMAGE, MONTRÉAL, ÉD. XYZ, 1996, COLL. ¨ « ROMANICHELS »


    LES HÉRITIERS DE LA MINE, MONTRÉAL, ÉD. XYZ, 2000, COLL. ¨ « ROMANICHELS »

    JEANNE SUR LA ROUTE, MONTRÉAL, ÉD. XYZ, 2006, COLL. ¨ « ROMANICHELS »






    ****LEBLANC Perrine---L'HOMME BLANC

    13/07/2011 14:45

    ****LEBLANC Perrine---L'HOMME BLANC


    LEBLANC Perrine

    L’HOMME BLANC, Polygraphe, Le Quartanier, 2010, 170 pages
    D'une enfance au goulag à sa vie comme « homme blanc » dans le cirque russe, ce roman présente le portrait d'un enfant qui devient adulte dans un monde bouleversé, où les règles de la survie cohabitent avec la générosité la plus vive.
    Perrine Leblanc a remporté le Grand Prix du livre de Montréal 2010 pour son roman « L'homme blanc »
    Avec une écriture sans concessions, L'homme blanc de Perrine Leblanc est à la fois le roman d'un siècle de souffrances et le récit d'une quête poignante de la vérité », a affirmé M. Leroux, au nom des membres du jury.source : www.radio-canada.ca
    > Grand Prix du livre de Montréal 2010

    +

    « L’homme blanc, c’est Kolia, né dans les monts K. en Sibérie orientale, élevé dans les prisons de Staline. Là-bas, enfant encore illettré s’habituant à la faim et au froid, il fait la rencontre de Iossif, un prisonnier originaire d’Europe de l’Ouest qui le prend en charge et lui donnera le goût de l’art, du français, du monde libre. Relâché des camps à la fin de l’adolescence, Kolia découvrira l’URSS des années cinquante pour bientôt intégrer un cirque à Moscou et devenir clown. Mais le souvenir de Iossif, disparu dans des circonstances inconnues, le hante, l’accompagne, comme tout son passé qui marque sa drôle de gueule et que recouvrira la blancheur du clown muet.

    Dans un style où se conjuguent sens du rythme et art du détail, Perrine Leblanc déploie ici un imaginaire riche, nourri par une passion de longue date pour la culture russe, et recrée le mouvement d’une vie qui fait parler les silences et les gestes.

    +

    LA PRESSE

    « La force de ce récit est sans doute ce personnage pathétique de clown muet marqué par son passé, loyal dans ses amitiés et fidèle à ce maître disparu qu’il recherchera jusqu’à la fin. Un très beau roman qu’imprègne l’amour de l’auteure pour la culture et l’âme russes. »
    — M. Lepage, La semaine, 9 octobre 2010

    « Un personnage qui nous fait rêver, qui nous fait pleurer aussi. Un roman qui m’a beaucoup touchée. Un livre sur la liberté. Je vous suggère de le lire, c’est vraiment magnifique. »
    — Lorraine Pintal, Radio-Canada, Vous m’en lirez tant, 5 sept. 2010

    « un roman aux rudes abords, mais dont la lecture révèle une histoire poignante, étrangement fascinante. »
    — Hugo Prévost, Pieuvre.ca, 14 sept. 2010 »
    source : www.lequartanier.com


    « C'est un monde d'hommes ravagés, survivants, que construit Perrine Leblanc dans L'Homme blanc. Un monde étoilé autour de Kolia, au visage enlaidi de souffrance, qui s'imagine encore plus laid qu'il ne l'est. Tout L'Homme blanc, confie Perrine Leblanc, lui est tombé dessus lors d'un voyage à Bucarest, alors qu'elle observait un gentleman cambrioleur et amuseur public à l'oeuvre. Dès le début du livre, elle nous y traîne. «Dans la Zona il dirait aux autres prisonniers: J'ai volé pour la première fois à l'âge où les enfants apprennent à lire. C'était sa façon de résumer les premiers temps de son art.»

    Cardamome et larcins

    Kolia, enfant du goulag qui survit plus qu'il ne grandit, devient le protégé de Iossif. Un homme qui lui apprend à lire et le russe et le français. Qui lui enseigne les règles du goulag, cet implacable «code du zek»: comment manger moins que sa faim pour habituer le corps; comment échapper aux caïds; comment se garder une flamme en accordant dans sa tête des verbes; et comment sauver, carrément, son cul. Car «la mission de l'homme-machine, c'est de marcher vers le communisme, la liberté par l'éducation et le travail». Pas de place pour la chaleur ni pour le coeur. Quand Iossif disparaît, sans explications, Kolia perd ce qui, peut-être, ressemble le plus à une famille. Ne lui reste comme plaisir que le thé très fort à la cardamome. Et les larcins pickpocketés, seule liberté. «C'était moins l'objet volé qui comptait que le geste lui-même, ou sa beauté, lit-on. Un vol réussi est une victoire sur l'ordre établi par d'autres, un carré parfait.»
    «L'Homme blanc, c'est un récit de vie. Fictif. Le récit d'une amitié très forte entre deux hommes. L'un des deux disparaît rapidement, mais Kolia se construit, devient un homme aussi dans l'absence de Iossif. C'est une amitié inachevée. J'allais dire "incomplète", mais non. Inachevée.» Leblanc vient de recevoir, il y a deux semaines, le Grand Prix du livre de Montréal, car le jury a aimé «l'écriture sans concessions», ce «roman d'un siècle de souffrances et le récit d'une quête poignante de la vérité».
    Source : www.ledevoir.com


    L’HOMME BLANC est le genre de roman qu’on aime ou qu’on délaisse. Le rythme est lent, intense, le style est ajusté, compact. Les personnages sont des marginaux, des délaissés qui doivent se reconstruire car la vie ne leur a rien donné sinon une vie à la dure sans image familiale, paternelle. L’homme blanc est un « nobody ».Un sujet intense écrit avec grand talent.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






    *****EDDIE Christine---PARAPLUIES

    05/09/2011 14:46

    *****EDDIE Christine---PARAPLUIES


    EDDIE Christine

    PARAPLUIES, Éditions Alto, avril 2011, 208 pages


    Que dire de ce roman sinon qu’il est remarquable par son style d’une grande finesse, par ses personnages diversifiés et cosmopolites, son intrigue très intime et un immense talent d’écriture. Tout dans ce roman est agréable, convenable, exquis, généreux, imposant, noble et radieux. L’auteure dénote une belle sensibilité d’écriture doublée d’un trait d’esprit enchanteur. L’auteure aime les mots, joue avec les mots, se joue des mots, les faire vivre. Grâce à ses personanges lumineux elle nous ouvre son cœur, fait preuve de tolérance car pour elle l’amour et l’amitié vont au-delà des races, des cultures, des préjugés.
    L’auteure démontre un immense talent, un talent indiscutable.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    « À la suite des livres et de l’eau, un bonheur au moins aussi grand que les précédents entra sans prévenir dans la vie de Daphnée. » page 71
    « Je ne me suis jamais senti le droit d’exiger le monopole de l’amour, tout juste celui d’être actionnaire …Si j’avais eu une fille, j’aurais commencé par lui enseigner la générosité. » page 167

    « Mais peut-être aussi que j’étais fatiguée d’avoir si peu de liens avec si peu d’êtres vivants. Peut-être que j’envisageais la possibilité d’avoir une mère italienne, une enfant noire, une amie monoparentale et, pourquoi pas ?une autre qui parlait le russe, connaisssait mon ex et savait peut-être pourquoi il avait tiré sa révérence aussi brutalemnt » page 182
    « Aisha m’invitait à m’abriter sous les parapluies grands ouverts que me tendaient les autres. Je l’ai serrée si fort pour lui dire merci, qu’elle a peut-être cru que je l’abandonnais. Je l’ai vite rassurée. Elle me léguait trop de son courage pour que je puisse l’oublier un seul jour. » page 184

    « La pluie a commencé à tomber le jour où Matteo a disparu. Jusqu’à son départ précipité, Béatrice ne pensait pas qu’elle aurait besoin d’un gilet de sauvetage. Pour garder la tête hors de l’eau, elle s’accroche à Aisha, une jeune Somalienne qui entre à l’improviste dans sa cuisine à l’heure des actualités. La main dans celle de l’adolescente, elle attend le retour de l’homme avec lequel elle vit depuis quinze ans.
    Pendant ce temps, Francesca ronchonne au rez-de-chaussée, Daphnée rêve de rencontrer le docteur Jivago et Thalie trame un plan fabuleux qui lui permettra de retrouver son père.
    Entre l’Italie et le Québec, à l’ombre d’un HLM et sous l’œil bienveillant de Barack Obama, les nuages s’amoncellent. Il pleuvra pendant trente-quatre jours. Le temps de découvrir que les parapluies sont des refuges nécessaires, mais fragiles. Surtout lorsqu’un vent se lève.
    Avec l’humour et la finesse qu’on lui connaît, l’auteure des Carnets de Douglas emboîte habilement les destins de femmes flottant entre la certitude qu’on traîne tous en soi un sac de plomb et l’espoir d’une éclaircie. » Résumé de l’éditeur
    Avril 2011 | 978-2-923550-65-7 | 208 pages | 20,95 $
    Christine Eddie
    « Christine Eddie vit à Québec où il tombe, en moyenne, 923,8 mm de pluie chaque année. Elle a publié un conte pour enfants, La croisade de Cristale Carton (Hurtubise HMH, 2002) et un premier roman, Les carnets de Douglas (Éditions Alto, 2007). Celui-ci, fort bien accueilli par la critique, a notamment remporté le Prix France-Québec 2008, le Prix Senghor du premier roman francophone 2009, le Prix du club des irrésistibles 2010 et a été finaliste au Prix des libraires du Québec 2008. Il a aussi été publié en France (Éditions Héloïse d’Ormesson et Le livre de poche).
    Quelques échos
    « Christine Eddie se révèle d’une stupéfiante espièglerie. Partant de ce qui aurait pu être une autre banale histoire de disparition, elle monte ici une étourdissante comédie des erreurs, avec juste ce qu’il faut de chassés-croisés, de quiproquos et d’erreurs sur la personne pour mystifier ses personnages – et réjouir le lecteur. (…) Christine Eddie se plie aux caprices de sa verve avec une souplesse inouïe : chacune de ses phrases est soit une surprise, soit un trait d’esprit. »
    L’actualité
    « Christine Eddie enchante, éblouit, avec Parapluies. »
    Le Devoir
    « …la touche de Christine Eddie est délicate, drôle et légère, mais jamais insignifiante. »
    La Presse
    « Le plaisir [est] au rendez-vous, tant à cause du style fluide de l’auteure que de l’histoire. »
    Karine Vilder, Entre les lignes
    « Une histoire peu banale qui se transforme en un conte tendre et moderne. »
    Chloé Dufour, Le petit libraire
    « Parapluies, son deuxième roman, nous charme dès la première ligne. […] Si vous ne connaissez pas la plume de Christine Eddie, offrez-vous le cadeau de lire cette auteure de grand talent, à la sensibilité « à fleur de mots ». »
    Hélène Lefranc, Mag2000
    « À lire absolument pour découvrir l’immense talent de Chritine Eddie. »
    pauselecture.net
    « Un roman plein d’humour qui témoigne de l’incroyable solitude des femmes. [...] Christine Eddie a l’art d’effleurer les plus grands drames en ayant l’air de ne pas y toucher. Tout est dit simplement dans un style éblouissant. Son humour permet de triompher des pires drames et son écriture est un piège dont le lecteur n’échappe pas. Absolument fascinant. »
    Yvon Paré, Progrès-Dimanche






    ***DESROCHERS Jean-Simon---LE SABLIER DES SOLITUDES,roman

    19/12/2011 16:34

    ***DESROCHERS Jean-Simon---LE SABLIER DES SOLITUDES,roman


    DESROCHERS Jean-Simon, auteur Québécois

    LE SABLIER DES SOLITUDES, Éd. Les herbes rouges, 2011, 358 pages
    Texte de quatrième de couverture :

    « Début janvier. À la tombée du jour, sur une route provinciale, la poudrerie gêne la visibilité. Emportés par une rafale, une dizaine de véhicules entrent en collision. Le spectaculaire carambolage qui s'ensuit plonge ses victimes dans l'air glacial. Treize solitudes regardent s'écouler les minutes dans cet étrange sablier où ils sont tombés.

    Militaire, étudiant, masseuse, peintre, ministre, fillette, ingénieur,camionneur: ils ressemblent à un peu tout le monde et viennent d'un peu partout, sans lien apparent sinon cet accident,aussi brutal qu'imprévisible. Certains en mourront, quelques-uns en sortiront brisés, d'autres tenteront de reprendre en main leur existence. Aucun n'aura vécu ce carambolage sans y avoir laissé ou reconquis une part de lui-même.

    Dans le style dépouillé au rythme enlevant qui a séduit les lecteurs de La canicule des pauvres, Jean-Simon DesRochers réussit le défi d'un roman choral à la fois tendre et impitoyable, où la vie normale ne l'est pas toujours, où la mort offre une raison simple de s'accrocher à la vie. » Éd. Les herbes rouges 

    FINALISTE, PRIX LITTÉRAIRE DES COLLÉGIENS 2012
    FINALISTE, PRIX LITTÉRAIRES DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 2011
    LISTE PRÉLIMINAIRE, PRIX DES LIBRAIRES DU QUÉBEC 2012
    Sélectionné parmi le top 10 des meilleurs livres québécois, journal La Presse
    Pour en savoir davantage :
    Chantal Guy, La Presse :
    « Une route en janvier. Treize personnages dans la solitude de leurs véhicules. Un carambolage qui fusionnera pour un instant les destins et les corps. Après le choc de son premier roman audacieux, La canicule des pauvres, Jean-Simon DesRochers, encore une fois, frappe fort avec Le sablier des solitudes. Portrait d'un maniaque littéraire.
    Personne n'a vu venir le bolide Jean-Simon DesRochers en 2009, qui a bien failli passer inaperçu. Son premier roman «choral», La canicule des pauvres, avait de quoi faire peur: une brique de 700 pages, contenant 150 chapitres et 26 personnages. La pilule a fini par passer comme du bonbon et, pour son deuxième roman, c'est maintenant l'embouteillage d'entrevues. On pourrait croire qu'il s'est calmé avec Le sablier des solitudes, qui n'a «que» 13 personnages, mais ce serait oublier le vaste projet dans lequel ce roman s'insère, l'écrivain étant dans une démarche qu'il veut «plus vaste qu'un livre», quelque chose comme une «mythologie littéraire». Il en est déjà à l'écriture de son quatrième roman, en plus d'élaborer les plans d'autres bouquins, qui devraient tous répondre les uns aux autres dans un va-et-vient de personnages. «J'ai un débit qui dépasse la capacité de mon éditeur à sortir les livres, et, de toute façon, je ne veux pas en sortir un tous les ans», dit-il. Après tout, il lui reste à terminer son doctorat sur l'imagination - «qui sera illisible» - tout en s'occupant de sa petite famille »
    « Ainsi, pour Le sablier des solitudes, il a soigneusement dessiné la disposition des voitures dans le carambolage au coeur de son roman construit comme un sablier, un accident qui impliquera des personnages aussi différents qu'une soldate en permission, un ministre masochiste, une fillette dépressive, un ancien bourreau texan, une artiste, un adepte de porno, un conducteur d'autobus conspirationniste... Bref, un événement commun aux interprétations multiples. Tout à fait dans son genre. » La Presse
    La vie matérielle
    « Jean-Simon DesRochers a lui-même vécu un carambolage quand il avait 16 ans. La conscience aiguë, après le choc initial, des collisions successives, transformant les carcasses en tombeaux. Les quatre passagers des voitures qui l'entouraient ont été tués. «D'un point de vue humain, tout ce que tu peux retenir d'une telle expérience, c'est que tu n'es qu'un élément parmi énormément de choses. C'est fondamental dans mon univers. Philosophiquement, je suis un matérialiste, un observateur, et je m'assume comme tel.»
    D'où la réalité crue de ses romans, qui mêlent joyeusement éros et thanatos. «Je pratique une écriture du corps, et la sexualité nous ramène à des états du corps qui sont sans pensées. Il n'y a rien de sacralisé dans ce que je fais, tout est sur un même pied d'égalité. Et je ne tombe pas dans la morale, car on ne parle plus ce langage-là. Le cynisme a fait des ravages quant à la capacité d'apprécier la justesse d'une leçon. Faire la leçon aujourd'hui, ça ne passe plus de messages. C'est au lecteur de se faire une morale.»
    Jean-Simon DesRochers est loin de prendre ses lecteurs pour des imbéciles, et ce ne sont pas les prix pour lesquels il est en lice qui vont changer les choses. «Que j'écrive pour 2 ou 20 000 lecteurs, je ne vais pas changer ma démarche ni ce que je suis. Moi, je veux avoir la satisfaction de dire, à 70 ou 80 ans, en regardant mes livres: voici ce que j'ai apporté à la littérature, qui en retiendra ce qu'elle voudra.»
    En l'écoutant énumérer ses nombreux projets, on lui souhaite de vivre vieux... »La Presse






    ROBERT LALONDE---LE SEUL INSTANT

    24/05/2012 12:03

    ROBERT LALONDE---LE SEUL INSTANT


    LE SEUL INSTANT, Bréal, 2011, 109 pages

     

    Beaux textes et réflexions sur la nature, les animaux qui nous entourent, la vie de l’homme parmi tant de beauté naturelle. Les textes sont descriptifs,  poétiques, couronnés  de peintures de l’auteur et de citations d’auteurs connus mémorables. Un beau moment de lecture qui nous remet en contact avec nous-mêmes.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Robert Lalonde nous entraîne dans sa campagne l’espace de tout un été. Il nous ouvre les portes du laboratoire de l’écriture, nous fait témoins de l’opération alchimique qui se déroule entre l’œil et le cœur de l’écrivain, entre la nature et les livres se répondant sans cesse. Grâce à son regard aiguisé, il nous donne à voir ces correspondances dont parle Baudelaire, et qui sont le souffle même de la vie. »  Éditeur, Boréal.

     

     

    «L'exigence des écrivains ne m'embarrasse pas. Je ne lis pas pour comprendre. Je lis, on lit pour ressentir, apercevoir, faire des liens, sortir de sa propre étroitesse.» Sa déambulation de lecteur, le touche-à-tout Robert Lalonde la poursuit dans son vingt-et-unième titre, Le Seul Instant.

    Journal de lecture, d'écriture et de création, Le Seul Instant convoque une fratrie d'auteurs, entre observations de la nature et méandres de la pensée. Dans les deux seules premières pages sont convoqués Schopenhauer, saint Paul à Damas, Wilde, Pierre Morency et Céline. Les citations abondent, puisées au Reader's Digest et à Stephen Hawking, à Teilhard de Chardin ou à Riopelle.

    Le Seul Instant fait écho aux carnets d'Iothéka (Boréal) de 2004. «Là, je donne la parole à tous ces auteurs qui m'obsèdent depuis des années. Je fais ça quand j'en ai marre de la fiction. C'est une bouffée d'air», explique l'auteur, sans lien de parenté avec votre journaliste malgré le même patronyme. «Voir, regarder, déceler est une obsession d'écriture, confirme Lalonde, comme celle de faire des liens entre des choses qui ne se touchent pas.»

    Le Seul Instant reproduit les aquarelles grandeur nature de l'auteur, dont il se moque, comme de son rêve d'être peintre. «J'ai fait mon scrapbook intégral, dans ce fantasme du livre total: il manque juste un petit sachet de parfum et le CD des chants d'oiseaux», lance-t-il en riant. La nature est partout et Le Seul Instant est peuplé de feuillages, de brûlots, des accouplements tumultueux des ouaouarons, de batailles de chats et de scarabées. Plus qu'un personnage ou qu'un environnement, la nature est une autre lecture offerte. «J'étais buissonnier au coton, enfant; j'ai gardé cette disposition naturelle à oublier la cloche qui sonne le retour en classe, absorbé ailleurs, jusqu'à ce qu'on envoie la police après moi » www : ledevoir.com

      

    « L’auteur du Monde sur le flanc de la truite et de Iotékha’ signe un autre de ces petits livres exquis, invitations à mieux voir et ressentir les beautés terrestres. Le seul instant, c’est le récit d’un été à Sainte-Cécile-de-Milton, havre chéri où l’écrivain et homme de théâtre vient oxygéner sa tête et laisser prendre forme les questions qui l’habitent.

    Les courts textes de ce carnet, dans lequel Robert Lalonde a glissé quelques aquarelles et pastels de sa main, témoignent des interrogations d’un homme rendu assez loin sur le chemin de la vie autant que d’instants de communion avec la terre, nous épargnant le bonheur béat et le fleuri qui encombrent souvent ce genre d’exercice. Ainsi nos défenses tombent, et on se laisse volontiers conter «la clairière, le jardin – bientôt un grand cimetière sous la neige -, l’envol désordonné du pluvier, la pluie obstinée, les livres fraternels». Éd. du Boréal, 2011, 120 p

      






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