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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    PLAMONDON Éric---MAYONNAISE

    10/09/2012 15:42

    PLAMONDON Éric---MAYONNAISE


     PLAMONDON Éric

    MAYONNAISE, Le Quartanier, Montréal, 2012, 200 pages

    Roman  envoûtant  avec ses cent-treize fragments qui se succèdent au rythme des

    personnages,  des récits et des pensées profondes de trois hommes acolytes : l’auteur, le principal personnage Gabriel Rivages dont le destin se mêle ici à celui de Richard Brautigan, l’écrivain qui a changé sa vie.

    Un auteur à découvrir, un roman passionnant par ses retours sur le passé et sur les  inventeurs américains qui ont transformé la vie des consommateurs de la planète.

    Le jeu de rôle de chacun est entraînant, intimiste, attachant.

    J’ai le goût de faire une recherche sur l’existence et l’œuvre de Richard Brautigan, écrivain et poète américain très particulier et sympathique.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Éric Plamondon connaît le secret de la mayonnaise.

    Je me suis réveillé en nage, comme un enfant émerge d’un cauchemar de loup-garou. Dans le rêve dont je venais d’être expulsé, Éric Plamondon et Richard Brautigan participaient à l’émission du Cuisinier rebelle. Un épisode sur la préparation d’une mayonnaise parfaite. Pendant que Plamondon et l’animateur tatoué comparaient leurs tournemains, Brautigan, écrivain américain mythique, confiné à l’extrémité gauche du cadre, éclusait whisky par-dessus whisky.

    Dernière scène vue: avant de passer à une pause publicitaire, Monsieur Rebelle requiert la collaboration de Brautigan afin d’élire ze meilleure mayo. Le dernier des beatniks obtempère et trempe son pif aquilin dans chacun des bols, avant que son visage ne se fende d’un sourire équivoque, identique à celui qu’il affiche sur la couverture de son roman L’avortement.

    Composé de 113 fragments, Mayonnaise, deuxième tome de la trilogie "1984" d’Éric Plamondon (Hongrie-Hollywood Express avait l’an dernier libéré Johnny Weissmuller des limbes du showbiz), est d’abord l’histoire de Gabriel Rivages et de son obsession pour Brautigan, miroir de ses propres carences et de ses propres angoisses. Mayonnaise est aussi une jubilatoire manière d’envisager la narration comme un incessant zapping entre différents sujets (la pêche, le divorce des parents de Rivages, l’invention de la machine à écrire, les menus détails de la vie de Brautigan, son suicide), différentes époques et différents genres (un bout de poème peut suivre une revue de presse). Avec la désinvolture des chefs maniaquement minutieux, Plamondon découpe et ordonne des fragments dont la complémentarité n’est pas toujours d’emblée évidente. Et pourtant… Josée di Stasio parlerait sans doute d’une "cuisine de produits".

    Zapping entre différents sujets, donc, mais toujours ce ton quasi encyclopédique, qui répudie tout lyrisme. Si bien que lorsque Plamondon s’abandonne à un élan vaguement émotif, l’effet saisit: "Sur Internet, j’ai trouvé un exemplaire de La pêche à la truite en Amérique dédicacé de la main de Brautigan qui date de 1971. Il est à vendre pour sept cent cinquante dollars. C’est bien mieux qu’une télé couleur." »www.voir.ca/livres

     

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    mercredi 4 avril 2012

    La citation de la semaine - Éric Plamondon (Mayonnaise)

     

    Éric Plamondon
    Photo: Le Quartanier Rodolphe Escher

     

     

    L'année dernière, à pareille date, on aurait pu me décerner le titre de Miss Hongrie-Hollywood Express tellement je me suis emballée, avec raison, pour ce livre. Cette année le titre de miss Mayonnaise me siéra  très bien.

    Dans ce 2e tome de la trilogie 1984, on retrouve le style littéraire qui m'a tant plu dans ce que j'appelle affectueusement HHE. Des chapitres courts, des anecdotes, des regroupements surprenants comme la marque Remington qui a commencé par la fabrication de carabines et qui s'est spécialisé dans les machines à écrire, avec les lettres qui font tchac! comme une balle.

    Mayonnaise rend hommage à Richard Brautigan tant par sa forme, en rappelant le style de cet auteur atypique, que par le texte, en relatant les moments importants dans la vie du dernier des beatniks. Pour m'aider à patienter avant la parution de Mayonnaise, j'ai relu un livre de Brautigan. Cet auteur est tellement important que j'espère que ce roman d'Éric Plamondon donnera envie à plusieurs personnes de le découvrir.

    Le plus beau dans tout ça c'est que malgré l'influence évidente de Brautigan, Éric Plamondon a trouvé un style qui lui est propre. D'ailleurs, c'est pour ça, que j'ai déjà hâte de lire le prochain et dernier tome de la trilogie 1984, Pomme S qui portera sur Steve Jobs et la fameuse publicité pour le lancement du Macintosh.

     

    «J'ai tiré sur un nuage. C'était le plus beau jour de ma vie. Mon père m'avait offert une carabine à plomb et je savais qu'on ne peut pas tuer un nuage.»

    - Éric Plamondon, Mayonnaise, Le Quartanier, p.53

    www.librairievaugeois.blogspot.ca

     

    « Jubilatoire, malgré tout

    Publié le 03 avril 2012

    L’Oreille tendue a eu l’occasion — c’était le 6 janvier 2010 — de rendre compte du pamphlet de Jean-Loup Chiflet, 99 mots et expressions à foutre à la poubelle (2009). Parmi ces mots et expressions, il y avait jubilatoire :

    Voilà, le nouveau ton de l’enthousiasme est donné. Plus question de se contenter de se réjouir avec réserve et discrétion. Non ! On se doit de commenter notre plaisir avec des cris plutôt qu’avec des chuchotements, des applaudissements et des vivats, qui peuvent même aller jusqu’à l’hystérie collective suivie de pâmoison (p. 79).

    Sans suivre Chiflet dans tous ses emportements, l’Oreille n’hésite pas à reconnaître que jubilatoire est beaucoup utilisé, voire trop.

    C’est pourtant le mot qui lui vient à la bouche à la lecture des deux premiers titres de la trilogie romanesque 1984 d’Éric Plamondon, Hongrie-Hollywood Express (vol. I, 2011) et Mayonnaise (vol. II, 2012).

    Pourquoi 1984 ? Parce que le nageur et acteur Johnny Weismuller, le «héros» du premier roman, meurt cette année-là, qui est aussi celle du suicide de l’écrivain Richard Brautigan, le héros du deuxième. 1984, c’est aussi l’invention du Macintosh : Pomme S (à paraître) mettra en scène Steve Jobs.

    Pourquoi jubilatoire ? L’Oreille aime l’utilisation par Éric Plamondon des listes et des énumérations. Elle aime son érudition, cinématographique notamment, mais pas seulement : technique, scientifique, historique, japonaise.

    Elle aime son refus de la linéarité. Elle aime l’Amérique qu’elle est invitée à parcourir (dans le temps, dans l’espace). Elle aime le choc entre eux des courts chapitres, prose ou vers, qui font les livres, et l’extravagance de leurs titres. Elle aime l’évident plaisir qu’a l’auteur à citer (des étiquettes aux textes littéraires), et sa croyance dans l’univers des correspondances. Elle aime qu’il ne tombe pas dans les travers linguistiques de l’époque (à quelques «au niveau de» près).

     Elle aime entendre la rumeur concrète du monde, mais sans souci exagéré de réalisme. Elle aime que la matière des mots soit matière à jeu («Détroit / Des trois, je préfère le dernier : / dessins, / des saints, / des seins», vol. I, p. 133). Elle aime que s’exprime, dans 1984, une humanité sans épanchement ni narcissisme. Elle aime le soin apporté aux tables des matières, qu’aimait lui aussi Richard Brautigan (vol. II, p. 124-125). Elle aime l’art de l’absurde («Francis Ford Coppola bouge les lèvres sur l’écran. J’en conclus qu’il doit être question de cinéma ou d’autre chose», vol. II, p. 126) et le sens du rythme (répétitions, variations, reprises — anaphores).

    Dans Mayonnaise, Michel Braudeau est cité, au sujet de Tokyo-Montana Express, de Brautigan :

    Cela tient du haïku et du croquis sur un bout de nappe, du vide-poche et de l’autoportrait de l’artiste en puzzle. Un long bouquet de ces feux d’artifice que Baudelaire appelait des fusées (p. 32).

    Aussi bien, voilà qui pourrait décrire les deux romans d’Éric Plamondon.

    Jubilatoire, donc, oui, malgré tout.

    [Complément du 23 mai 2012] »

    www.oreilletendue.com






    SÉGUIN Marc---LA FOI DU BRACONNIER

    04/10/2012 19:46

    SÉGUIN Marc---LA FOI DU BRACONNIER


    SÉGUIN Marc

     

    LA FOI DU BRACONNIER, Leméac, 2009, 149 pages

     

    Il y a longtemps que je n’avais rencontré dans un roman, un personnage masculin aussi typé, avec ses projets, ses visions de la vie, des croyances, des relations mâle-femmelle tant humaines qu’animales, une attitude positive sur la vie animale et son environnment. Un grand roman touchant par sa spontanéité, sa franchise, l’acceptation de ses limites et la reconnaissance de ses capacités et qualités personnelles. Un auteur à découvrir pour son authenticité, sa vision humaine et planétaire.

    Un style de roman touchant que l’on poursuit telle une tâche importante à réaliser.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.

     

    Pour en savoir davantage :

     Description
    Prix littéraire des collégiens 2010

    Marc S. Morris est un chasseur. À demi Mohawk, dans son sang coule une amertume brûlante nourrie de désillusion et, s’il tue les bêtes, c’est pour éviter de tuer les hommes. Pourtant, Marc S. Morris a la Foi, aimerait avoir la Foi. Devenir pape, par exemple. Ou aimer une femme. Dédier sa vie.

    C’est le lendemain d’un suicide raté que le narrateur raconte, comme dans un ultime sursis, les dix dernières années au cours desquelles il a silloné en pick-up le continent à la recherche de cette grandeur qui l’aurait transporté. Vu du ciel, son parcours dessine des kilomètres de mots rageurs qu’il trace minutieusement sur les veines mêmes de cette Amérique qui le déçoit.

    Ce récit a la texture de la terre dans laquelle on a planté un couteau, la lumière des tabeaux du Titien, une narration ponctuée de références à Nirvana comme à saint Augustin, et pour trame de fond des événements majeurs, joués par des acteurs plus ou moins anonymes, témoignages décapants de ce tournant du millénaire.

    Ce que nos libraires en pensent
    Dans son premier roman, l’artiste visuel de réputation internationale frappe très fort. Son personnage, métis, parcourt les routes du nord du continent afin de sublimer une révolte face à lui-même et à un monde en déliquescence. Dans son périple transfrontalier, les sursauts de l’âme de Marc S. Morris ont la violence de plaques tectoniques qui s’entrechoquent. Cette catharsis veut ébranler une certaine mythologie nord-américaine. Un roman minéral, végétal, bestial, passant par la virulence d’un affrontement tant avec la nature qu’avec une certaine « civilisation », avant de se conclure dans la rédemption du personnage avec l’acceptation de l’amour enfin trouvé. Un roman absolument pas banal, qui a le mérite de nous absorber entièrement et qui pose d’existentielles questions. Tout comme dans ses tableaux, Séguin affirme ici un style percutant et très personnel.
    Yves Guillet, Le Fureteur

     

    La Foi du braconnier. Éd. Leméac, 2009, 150 p.

    Pont entre soi et l’Amérique

    Issu d’un métissage blanc et mohawk, Marc S. Morris cherche sa voie dans cette Amérique qui le déçoit tant. Sans cesse éperonné par ses pensées identitaires, il mène, pendant dix ans, une quête épuisante, qui le décide à rendre l’âme. Son acte manqué l’oblige à s’accrocher à une bouée qu’il trouve en Emma.

    Quête amoureuse, précédée d’une quête spirituelle menée au séminaire de Montréal afin de se consacrer à la prêtrise sous le patronage d’un évêque avec lequel il entretient des liens amoureux. Cet éminent prélat lui indique le sentier à suivre dans une lettre qu’il lui envoie avant de mourir. Avoir la foi du charbonnier, en l’occurrence du braconnier, mettrait fin à ses tourments. C’est ce qu’il croit, mais le chasseur en lui l’amène ailleurs « pour ne pas tuer des hommes ». La chair des caribous et des canards ira mijoter dans les chaudrons du restaurant qu’il ouvrira pour subvenir aux besoins de sa femme et de sa fille. La cynégétique sert d’ailleurs de toile de fond à ce roman instructif sur l’art de dépecer le gibier et de l’apprêter. Quel délice que « les tripes de chevreuil mijotées avec des bébés choux de Bruxelles à la menthe » !

    Homme entier, il fonce dans la vie pour satisfaire ses impulsions primaires, qui le conduisent aux quatre coins de l’Amérique en parcourant avec son pick-up le trajet qu’il a tracé sur une carte géographique. Trajet marqué par un fuck you qu’il avait écrit pour se soulager de son mal de vivre. Le f se trouvant quelque part dans l’Ouest canadien et le u, situé en particulier entre Maniwaki et la Baie James, où il se rend pour chasser. Road novel qui s’effectue au rythme de la musique de Cohen et de réminiscences littéraires. Cette course calme sa conscience devant le combat de la vie qu’on ne peut livrer sans aimer. Aimer une femme « comme une prière qui se serait réalisée. ». Aimer pour ne pas se sentir comme le fruit d’un continent corrompu.

    En somme, sans palliatifs comme les religions, ce héros à moitié autochtone veut se construire un pont entre son monde intérieur et son américanité. Pas l’Amérique de Joe Dassin avec « tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux » qui chantent « la chanson de l’Eldorado ». Son discours lyrique est frappé à l’effigie de la testostérone. Sans la puissance évocatrice d’une langue crue et d’une écriture vive, le roman serait un buffet présenté sans liens entre les mets. Mais il gagne en crédibilité avec la révolte authentique d’un homme conscientisé, qui développe sa résilience en dépit de la mort parce qu’il a entrevu la beauté du monde à travers une toile de Titien. » www.litteraturequebecoise.com/critique

     






    SÉGUIN MARC---HOLLYWOOD

    07/10/2012 19:00

    SÉGUIN MARC---HOLLYWOOD


    MARC SÉGUIN, auteur du Québec

    HOLLYWOOD, Leméac, 2012, 182 pages

     

    Dans ce roman le sytle, le genre, le présent, le passé, l’amitié, l’amour, le doute se marient avec un bien-être et un confort éloquent. L’histoire est touchante par sa réalité, son actualité, ses possibilités au quotidien. L’auteur décrit nos vécus sans honte et comme un miroir c’est à chacun de nous d’y voir sa réalité. « …ne faire confiance qu’à celui qui doute. » « De tous les gestes, c’est l’aveu qui commande le plus d’efforts et de courage. » «  Les limites sont souvent celles de nos corps. »

    Gilles Lagrrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Tragégie aux excès de pathos et de fatum hollywoodien, hyper-drame américain de peu de personnages que ce roman nouveau de Marc Séguin. Le narrateur, amoureux fou de sa Branka survivante aux snipers de Sarajevo, enceinte de lui jusqu’aux oreilles, la voit mourir d’une balle inexplicablement perdue un 24 décembre 2009 à Jersey City. Il sauvera le bébé à l’arraché, avant de fuir dans une course contre sa douleur. Aspirant à sombrer dans le contraire de la mémoire, il plongera plutôt dans une spirale de souvenirs qui deviennent, récit oblige, le chemin presque sacré d’un destin improbable. Il se gardera pour la fin un retournement à la fois subtil et hénaurme.

     

    L’histoire est dure: tout y finit, rien n’y recommence. Les ficelles sont grosses. Les coïncidences tragiques s’atomisent sur cinq personnages, façon Wajdi Mouawad où le malheur s’abat de pire en pire sur chacun. On pense au film Magnolia de Paul Thomas Anderson où Los Angeles — tiens, tiens! — est réduit à une dizaine de personnages qui vivent tous un drame à l’exact même moment. www.ledevoir.com

     

    « Son premier roman, La foi du braconnier, était campé dans l'univers de la chasse et imprégné d'une spiritualité atypique. Marc Séguin fait un revirement à 180 degrés avec Hollywood, roman mettant en scène une héroïne athée qui cherche à prouver que Dieu n'existe pas, après avoir été atteinte par une balle perdue dans les rues du New Jersey. Artiste visuel, il a aussi exploré l'imagerie du 11 septembre (terroristes, écrasements d'avions, édifices en ruine) dans son œuvre picturale. 
     
    Branka Svetidrva est une jeune femme croate violée par des soldats serbes, qui tombe amoureuse d'un garçon qui travaille dans une agence s'employant à effacer les traces numériques de cet événement. 
     
    Les femmes, dans ce roman de Marc Séguin, traversent les épreuves avec une force inouïe et s'en sortent presque intactes. « Je l'avoue, dit-il, je déifie les femmes. Je trouve qu'elles sont encore trop souvent placées dans une position hypersexualisante ou qu'elles sont emprisonnées dans une image restrictive. Du moins aux États-Unis, sauf dans quelques États plus progressistes. » 
     
    - Hollywood, de Marc Séguin, Leméac


    www.radio-canada.ca

     

    « « Pendant la guerre d’ex-Yougoslavie, j’étais gardien de sécurité à l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal. Je me souviens d’une nuit où des membres d’organismes présents sur le terrain sont venus nous montrer une vidéo tournée là-bas sur laquelle ils avaient mis la main, ce qui n’était pas aussi évident en 90 ou 91 qu’aujourd’hui. On voyait les atrocités que l’armée perpétrait. Ça m’avait profondément marqué de voir des gens qui pillaient des maisons et des villages, décimaient des familles au complet », répond Marc Séguin, en marge de la parution de son deuxième roman, Hollywood, quand on lui demande pourquoi il a choisi de faire orbiter son histoire se déployant sur plusieurs décennies et plusieurs continents autour d’une survivante de Sarajevo et pas d’une autre guerre (le choix est tristement vaste, lui fait-on remarquer).

    « Cette guerre-là condense l’hypocrisie de son époque. Pendant les Jeux olympiques de 1984, Sarajevo, c’était un modèle, les querelles ethniques étaient cachées sous des paravents. »

    Avec sa prémisse en forme d’ode à la rédemption dont la Mecque du cinéma dégoulinant de beurre ferait ses choux gras, Hollywood revendique d’abord sans ironie son titre (mais pas pour longtemps). Branka, réfugiée vivant désormais au New Jersey, doit incessamment donner naissance à un enfant. Sur le pas de la porte de son immeuble, une balle fauche la jeune femme qui avait jusque-là esquivé les nombreux tirs la visant précisément. Sous le choc, son amoureux (le narrateur) part à la dérive dans les rues de New York, en ressassant chaque instant de sa courte relation avec cette libre-penseuse qui, avec la conviction de la survivante, pimentait ses conversations de réflexions lumineuses sur la fragilité de l’existence et l’élasticité des convictions.

    Au même moment, l’ami d’enfance du narrateur, l’astronaute Stan, fait la manchette pour s’être détaché de sa capsule spatiale dans un geste suicidaire que la planète peine à interpréter avec justesse. « J’ai relu le roman en mai, confie Séguin, et j’ai trouvé ça très, très dur. Les gens qui l’ont lu depuis m’appellent, bouleversés. À ce compte-là, ma job est peut-être faite comme artiste, parce que je crois que n’importe quelle bonne œuvre de fiction devrait être un obstacle pour les gens. Un roman ne devrait pas nous rassurer sur notre condition. »

    Armé d’un radical désir de ne pas sombrer dans les eaux édulcorées du divertissement béat, le célèbre peintre vomit, dans Hollywood, cette Amérique qui aurait troqué l’hégémonie morale des religions pour celle plus abrutissante de la culture de masse. Pas de réponses toutes faites ici, plutôt une kyrielle de phrases suspendues par des points d’interrogation ainsi que des attaques frontales contre le lent travail de sape que la télévision et le cinéma opéreraient sur l’imaginaire collectif.

    « Ça s’appelle Hollywood, parce qu’on sait que le narrateur contrôle l’information qu’il nous fournit. Le narrateur revit lui-même sa relation avec Branka en flash-back, de manière hollywoodienne. C’est sa job dans la vie, en plus : contrôler ce que les gens sauront ou ne sauront pas. » www.lelibraire.org






    JOBIN Bruno---BROOKLYN EXPRESS---polar

    23/01/2013 15:56

    JOBIN Bruno---BROOKLYN EXPRESS---polar


     

    JOBIN BRUNO

    BROOKLYN EXPRESS,polar

    Roman d'un drame humain touchant dans un style d'écriture fluide, agréable, aisé.

     

    C'est le drame d'un homme aux prises avec la survie qui se cherche une source de revenu rentable et immédiate. Malheureusement il se fait arnaquer par une crapule plus malin que lui. Il est accusé d'un meurtre dont il est innocent mais dont tout l'accable : il finit en prison pour une durée prévue de vingt-cinq ans.

    À sa sortie il réorganise sa vie et cherche à se faire justice.

    Un roman qui nous fait connaître une vie de prisonnier avec son organisation et ses règles propres.La vie s'enchaîne et nous réserve des surprises parfois spectaculaires.

    Un roman attachant, réaliste, bouleversant.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage :

     

    Résumé
    Après trente-deux ans de flirt avec la médiocrité, Jean-Marc Morel remporte le gros lot à la loterie du malheur. Congé­dié de l’usine, largué par sa femme, privé de son fils, aban­donné par ses proches, dépossédé de ses biens, il doit affronter son pire ennemi qui le dévisage chaque matin dans un miroir.

    Sous le coup d’une idée qui lui paraît aussi géniale qu’une lumière au bout du tunnel, il met le doigt dans un engrenage: « Vous cherchez quelqu’un qui a tout vu et qui est prêt à témoigner en votre faveur? Je suis votre homme. » Cette petite annonce classée marquera le début d’une véritable descente aux enfers. Une remontée sera-t-elle possible?

    De Montréal aux Îles Vierges, via le pénitencier de Sainte-Anne-des-Plaines, se trame une pathétique histoire de sexe, d’amour, d’amitié et de vengeance inassouvie.

    Sixième roman de Bruno Jobin, Brooklyn Express est un polar non conventionnel, à la fantaisie débridée et à l’humour incisif.

    Autres publications chez Vents d'Ouest
    Silence des sorcières (le)

     
    Photo : Michel Dorais

    Bruno Jobin

    Bruno Jobin est bachelier en lettres et en éducation de l’Université Laval, et maître en administration publique et internationale de l’ÉNAP. Il a fait carrière en formation linguistique au ministère de la Défense nationale où il a occupé des postes de gestion en recherche, développement et évaluation de programme. En tant que romancier et nouvelliste (Revue Alibis), il se consacre essentiellement à la littérature policière.

     






    DUPONT Éric---voleurs de sucre

    01/03/2013 22:42

    DUPONT Éric---voleurs de sucre


     

    DUPONT Éric

     VOLEURS DE SUCRE, roman, Marchand de feuilles, 2004, 164 pages

     

    Roman étonnant car il nous prend au dépourvu par son aspect inattendu, dès le début le narrateur est un enfant, un bébé de neuf mois et le second personnage important est sa jeune soeur aînée de dix-huit mois environ. Nous allons escorter le narrateur jusqu'à l'âge de quatre ans.

    L'auteur nous entraîne dans une aventure déconcertante d'événements, d'une  expérience vécue par un enfant à la fois logique et sympathique.

    Éric est entraînée par un désir, un besoin, une dépendance au sirop d'érable provoquée par sa mère qui lui en met dans son mélange de lait, pablum pour satisfaire son appétit insatiable de bébé sevré en croissance.

    L'enfant nous confronte à son besoin en nous raccontant les comment et pourquoi il doit satisfaire ce besoin inassouvissable.

    Roman ou conte poure adultes, peu importe le tout est agréable, crédible et parfois culpabilisant. Àux adultes à en tirer de bonnes leçons d'agir et de vivre dont il est sans aucun doute responsable.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Original et drôle

    "Éric Dupont, écrivain québécois est né à Amqui en Gaspésie en 1970. Voleurs de sucre est son premier roman. C’est un conte pour adultes qui raconte son petit univers d’enfant entre neuf mois et quatre ans. C’est qu’il est bien cultivé ce bambin. Son langage d’adulte et ses références savantes m’ont bien fait rire. Que ce soit « Hitler ou Gandhi, la Pute de Babylone ou mère Térésa, sans oublier Chopin et les Beathes qui chantent en anglais ». Même qu’il mentionne les analystes Freud et Jung. Ce qui a pour objet d’agrémenter la lecture et qui m’a bien plu. 

    Dans cette histoire cocasse, rien ne dérange le petit Éric. Ni les ennuis avec la police dont fait partie son père, ni les Hells, ni les autorités médicales lorsqu’il est hospitalisé pour un excès de glucose. Il est prêt à tout pour se tenir dans l’état de bonheur que lui apporte le sucre ou ses succédanés. Mais ce qui a le plus accroché mon attention, c’est le clin d’œil à la dépendance, quelle qu’elle soit, des accrocs de toutes sortes. C’est aussi, aidé de sa sœur, la façon dont il déjoue les adultes dans ce récit original et drôle, et jusqu’où ira, ce bébé accroc, pour satisfaire sa dépendance."

     

    "

    À la recherche du sucre perdu

       

    Charmant premier roman d'un enseignant québécois du nom d'Éric Dupont mettant en vedette un petit garçon de trois ans résidant à Amqui, une petite ville de la Gaspésie. Son père est policier et sa mère femme au foyer. Le bambin fait montre d'un appétit féroce pour son jeune âge et sa mère, dans le but de calmer ses pleurs, commence à enrichir le lait de son biberon de pablum et d'un ingrédient qui causera la perte de notre héros soit le sirop d'érable. Le jeune garçon ne tarde pas à engraisser d'une façon alarmante et bientôt, sa ressemblance avec le bonhomme Michelin oblige ses parents à consulter un médecin qui le met au régime drastique. Perturbé par le manque de sucre, Éric emploiera désormais toute son intelligence et sa ruse afin de se procurer la douce substance interdite et ceci, avec la complicité de sa soeur aînée Marie-Josée.

    C'est charmant, frais et tout à fait désopilant. Éric évolue dans son univers d'enfant et ses réflexions sur la vie et le monde sont si amusantes. Il reçoit d'ailleurs régulièrement la visite d'un personnage étrange nommé La Vérité qui le guide dans les méandres de son existence mouvementée de petit garçon gourmand.

    Un auteur qui a le mérite de ne pas se prendre au sérieux et qui nous livre ici un récit fort drôle et amusant comportant quelques invraisemblances vite pardonnées.

    www.critiqueslibres.com






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