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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    BEAUCHEMIN Jean-François--- LA FABRICATION DE L'AUBE--

    22/06/2010 14:42



    BEAUCHEMIN Jean-François
    LA FABRICATION DE L’AUBE, Québec Amérique, 2006, 114 pages.

    Présentation de l'éditeur
    Voici l’histoire d’un homme que les médecins ont littéralement refabriqué et qui a dû, lui aussi, se refaire une vie, à la mesure de ses nouvelles ambitions. C’est presque malgré lui que Jean-François Beauchemin a écrit ce récit autobiographique. Malgré lui surtout parce qu’on ne choisit pas la maladie. C’est plutôt elle qui nous choisit. Sans complaisance, ni apitoiement, l’auteur nous livre, dans la prose poétique qu’on lui connaît, ses réflexions éclairantes sur la vie, les valeurs, la famille et l’amour.
    Critique :
    «Comment renaît-on après avoir connu la certitude d'être mort? En repensant aux siens, à ceux qui nous ont tenu la main, à l'hôpital, ceux qui étaient là quand on a rouvert les yeux. Ainsi, l'auteur parle de ses quatre frères et de sa soeur, et de celle qu'il aime, prenant le temps d'écrire un mot pour chacun, comme si désormais, il fallait dire, de toute urgence. Au fil des mots, les souvenirs ressurgissent, l'enfance, les vacances en famille, la mère qui avait le don de regarder la nature, le père qui savait si bien chanter, et si peu parler. Les moments de bonheur et de rire, et ceux des grands départs. Au fil des pages, c'est aussi à la renaissance du goût d'écrire, que nous assistons. À un hommage rendu à l'art, «cette floraison de la conscience», qui est aussi «un chemin».»
    Marie Claude Fortin, La Presse





    BEAUCHEMIN YVES---RENARD BLEU

    22/06/2010 14:44



    BEAUCHEMIN Yves
    Renard Bleu
    Vous croyez avoir tout vu ? Des animaux parlants, ça vous dit quelque chose ? Dans ce livre, on en entend de toutes les couleurs : Renard Bleu et ses amis, le Canard Athlète, Gustave l’ours et d’autres, parmi lesquels, oui, des humains qui parlent eux aussi, bien sûr, même si certains sont… des squelettes ou des fantômes. Malheureusement, certains de ces humains ne sont pas toujours sympathiques. Renard Bleu réussira-t-il à délivrer ses parents du sort inouï que leur a jeté l’exécrable sorcière Gertrude Grondin, alias Eulalie Laloux ? Est-ce même possible qu’il y parvienne ? On penserait que cette histoire se passe dans un pays étrange et lointain. Eh non ! Renard Bleu vit dans la région de Lanaudière, là où l’on trouve quelques-uns des rares animaux parlants de l’Amérique du Nord. Et partout où passe Renard Bleu, à Québec, à Clova, à Montréal et jusqu’à Kingston aux États-Unis, il ne laisse personne indifférent. Pas plus que sa quête ne laissera indifférents les lecteurs qui le suivront dans cette aventure, à propre¬ment parler, extraordinaire. Un conte ? Une histoire vraie ? Chose certaine, un pur délice ! Beauchemin, passé maître dans l’art de raconter et dont l’imagination se révèle plus débridée que jamais, offre dans ces pages un récit à la fois étonnant, amusant et émouvant.





    BELLEMARRE Pierre---INSTINCT MORTEL

    22/06/2010 14:47

    BELLEMARRE Pierre---INSTINCT MORTEL


    BELLEMARRE Pierre :

    INSTINCT MORTEL, 1994, 505 PAGES, ALBIN MICHEL.

    Ce gros livre n'est pas un roman. En fait, il s'agit de 70 histoires provenant des USA, de la France et de l'Angleterre principalement. Ce sont de courts récits meurtriers qui se sont réellement produits. C'est assez spécial dans certains cas, mais en général, c'est intéressant. Le seul bémol, c'est que les histoires se produisent maximum en 1993 et dans certains cas, on ne connaît pas la conclusion de ces affaires.





    BENACQUISTA TONINO---QUELQU'UN D'AUTRE---MALAVITA---TROIS CARRÉS SUR FOND NOIR---

    22/06/2010 14:50



    BENACQUISTA Tonino :

    QUELQU’UN D’AUTRE
    Résumé
    « Qui n'a jamais eu envie de devenir «quelqu'un d'autre» ?
    Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ?
    Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet «autre».
    Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément. On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même.
    Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense. «
    Source : www.comme-un-roman.com

    Très bien. J’ai aimé. Bon style. Bons punchs. Personnages plausibles, uniques mais essentiellement humains. Une rencontre qui change leur destiné.

    MALAVITA, Gallimard, 2004, 314 pages

    « Simple: Malavita est un super Benacquista avec un scénario béton au très bon dosage avec ce qu'il faut de suspens, d'intrigue, de psychologie, de sociologie et de rires pour former un équilibre parfait : un roman qui est un vrai régal.
    Attention, Tonino B. veut que l'on parle de roman et c'est vrai que l'on n' est pas dans le polar, on est dans un roman doué d'un suspens certes mais aussi de descriptions psychologiques très fines des héros, mais aussi des relations de famille et des relations entre voisins, avec un sens pertinent de la description sociologique presque ethnologique des habitants d'un petit village de Normandie (à mourir de rire !!!!!!!!! cf : le barbecue entre voisins!!!!!!!!!! ).
    Et puis il y a cette écriture qui coule et nous entraîne au fil des pages sans voir le temps passer et hop c'est déjà la fin, la chute , la grande surprise...Et on a qu'une envie, c'est de faire comme si on ne l'avait pas lu, juste pour recommencer !
    Venez à cette rencontre parce que le livre en vaut largement le coup mais aussi car l'auteur Tonino Benacquista est un être adorable, on ne fait pas plus cool et gentil que ce grand écrivain. »
    Source :ww. comme-un-roman.com

    Bon roman par son écriture, son histoire et ses personnages colorés. Malativa est un roman sur la protection d’un mafioso et de sa famille qui a fournit des informations aux autorités judiciaires conduisant à l’incarcération de cinq chefs de clans de la Mafia à New York.
    Chaque personnage de cette famille est capable de survivre et de se défendre soit par la douceur, l’intelligence et sa combativité. Leur survie même dépend de leur capacité à réagir.
    Ce roman est plein d’humour, de psychologie sociale, de réflexions sur les individus et les influences de leur milieu de vie. J’ai passé un très bon moment en faisant la lecture de MALAVITA. GiL

    LA MALDONNE DES SLEEPINGS, Folio Policier # 3, Gallimard

    TROIS CARRÉS ROUGES SUR FOND NOIR, Folio policier # 49 ou Série noire # 2218
    Résumé

    " - Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la peinture.
    Au début, on peignait comme on tue, à main nue. L'art brut, on pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d'un jack l'éventreur... Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro.
    Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue... "
    Source :www.renaud-bray.com

    Bon roman du genre polar. Le drame se déroule dans le milieu des vernissages, des expositons de peinture et le personnage principal n’est pas un policier ou un détective mais la victime elle-même. Roman bien rythmé avec un style recouvert de peinture, d’artistes de l’époque des Objectivistes. GiL


    LA COMMEDIA DES RATÉS, Folio Policier # 12





    BESSON Philippe---UN HOMME ACCIDENTEL---L'ENFANT D'OCTOBRE---SE RÉSOURDRE AUX ADIEUX---UN GARÇON D'ITALIE---LES JOURS FRAGILES---UN INSTANT D'ABANDON---

    22/06/2010 14:56

    BESSON Philippe---UN HOMME ACCIDENTEL---L'ENFANT D'OCTOBRE---SE RÉSOURDRE AUX ADIEUX---UN GARÇON D'ITALIE---LES JOURS FRAGILES---UN INSTANT D'ABANDON---


    BESSON Philippe

    UN HOMME ACCIDENTEL, roman, Éd. Juliard, 2007, 244 pages
    Résumé du livre
    Deux êtres que tout sépare se trouvent brutalement réunis par la mort d'un inconnu. Aussitôt, entre ces deux-là, surgit sans qu'ils s'y attendent et sans qu'ils puissent s'y opposer, un sentiment violent . Un sentiment violent qui va les arracher à la solitude et au mensonge.
    La critique [evene] par Mélanie Carpentier
    Philippe Besson a lu fiévreusement Annie Proulx et considéré avec émotion ‘Brokeback Mountain’ de Ang Lee avant de se lancer dans l’écriture de cet ‘Homme accidentel’. Rien d’étonnant alors à ce que les similitudes entre les deux oeuvres se multiplient. Une différence tout de même et non des moindres : l’intrigue de Besson se joue en Californie. L’occasion de multiplier les clichés touristiques - son Los Angeles fleure bon le film de série B américain -, mais aussi sociaux : deux êtres que tout sépare : un flic marié qui se découvre, un bel acteur fragile sous la gloire scintillante, un meurtre faussement intrigant. Besson reprend tous les bons vieux ingrédients du roman noir et du road-movie sans pour autant parvenir à faire bouillir sa potion. Il déroule des bobines de fil épaisses comme des cordes d’amarrage. Alors même s’il évite, par une écriture fluide et légère qui jamais ne s’épanche, les écueils qu’une telle histoire aurait pu engendrer - romantisme mielleux, homoporno -, l’auteur de ‘L’Arrière-saison’ nous offre un récit peu original. Là où ‘Brokeback’ livrait une peinture enivrante de deux cow-boys, icônes américaines, symboles de la virilité, là où l’amour et l’interdit bouleversaient, là où la morale et les lois s’imprimaient dans les chairs et les coeurs, ‘Un homme accidentel’ se contente de jouer les redites
    L' avis des lecteurs :
    « J'ai lu avec attention ce livre, j'y ai retrouvé des similitudes très troublantes avec un film 'Le Secret de Brokeback Mountain', pour ceux qui l'ont vu !!! Le style est facile, le sujet traité avec beaucoup d'empathie , les sentiments troublants et poignants, les personnages vrais, même l'image de couverture est émouvante... Je recommande ce livre que j'ai beaucoup aimé... A tous les coeurs purs.

    L’ENFANT D’OCTOBRE, Éd. Grassset, 2006, 190 pages.
    Résumé du livre :
    « Un soir d'octobre 1984, le cadavre du petit Gregory Villemin, quatre ans, est repêché dans les eaux glacées de la Vologne, dans les Vosges. Les premières constatations attestent que l'enfant ne s'est pas débattu : il connaissait son agresseur. Les parents, Christine et Jean-Marie, 25 et 27 ans, sont effondrés. La presse s'empare de l'affaire - un emballement médiatique sans précédent, que rien ne saura enrayer. Chargés de l'enquête, les gendarmes de Bruyères et le jeune juge d'instruction, Jean-Michel Lambert, multiplient les maladresses, les faux-pas, les indiscrétions et les erreurs de procédures. Dès 1981, les époux Villemin ont été l'objet de violentes menaces anonymes, lettres et coups de téléphone d'un mystérieux corbeau. On soupçonne un proche. En quelques jours, trois de ses membres sont successivement placés en garde à vue. C'est alors que la presse, en mal de coupable, pointe le doigt sur la personne la plus insoupçonnable : la mère ! Jean-Marie Villemin craque : il abat Laroche d'un coup de fusil... En 1993, la justice conclura au non-lieu : Christine Villemin sera innocentée.
    Source. www.evene.fr
    « On a déjà tout écrit sur l'affaire Grégory. Le petit corps retrouvé dans la Vologne, les menaces du corbeau, les errements des enquêteurs, la culpabilité ou l'innocence de Christine Villemin, la mort de Bernard Laroche… On a déjà tout dit, tout écrit sur cette histoire. Et voilà que vingt ans après, Grasset, pour lancer une nouvelle collection, propose à Philippe Besson d'écrire, à partir de cette affaire, un roman. Mais peut-on écrire un roman en retraçant toute une affaire, jour après jour… Peut-on écrire un roman en gardant les vrais noms des protagonistes ? Peut-on écrire un roman en décrivant, minute par minute, des événements ayant existé ? Légalement, les juges auront peut-être à se prononcer sur la question, Christine Villemin ayant demandé à son avocat d'engager des poursuites contre le romancier…
    Car 'L'enfant d'octobre' est bel et bien l'oeuvre d'un romancier. Un romancier qui, avec l'affaire Grégory, retrouve comme en écho l'un des thèmes qui hante le plus ses précédentes oeuvres - 'Un instant d'abandon' et 'Les Jours fragiles' notamment : la mort d'un être cher. Philippe Besson s'approprie l'histoire des protagonistes pour en faire des personnages de fiction. Cette appropriation romanesque nous les rend plus proches, infiniment plus proches qu'aucun article ne serait jamais parvenu à le faire.
    On est saisi à la lecture des chapitres dans lesquels l'auteur se met à la place de Christine Villemin, dans lesquels il imagine les pensées de la mère suppliciée. On est saisi par l'intensité dramatique, par ce style si épuré, par ces mots qui sonnent tellement justes. On est pris par l'émotion devant cette plume si sensible qu'on la croirait trempée à l'encre empathique.
    Non, on n'avait pas encore tout dit, tout écrit sur l'affaire Grégory. »
    source :critique : www.evene.fr

    SE RÉSOUDRE AUX ADIEUX, Éditions Juliard, 2007, 188 pages.
    Tout en finesse psychologique, en nuances, délicatement ciselé dans une forme (le roman épistolaire) rien de moins qu’évidente, la quintessence de la manière bessonienne.
    Livre Hebdo
    « Se résoudre aux adieux’ ou comment une femme tente d’oublier l’amour de sa vie. Et quel meilleur moyen que de lui envoyer des lettres révélant ainsi son état d’esprit comme un défouloir, un exutoire, une manière de passer à autre chose. Voilà en quelques mots résumée l’histoire de ce livre. Mais les lettres de Louise vont vite se révéler infructueuses, à sens unique car comme elle le précise “cette écriture supposée t’être destinée, être tournée uniquement par toi seul, n’avoir d’autre objet que de t’atteindre, (...) n’est évidemment qu’un acte profondément égoïste.”
    En effet, jamais au cours de cette histoire nous n’aurons la version de Clément sur cette rupture, seule Louise se livre à nous comme si nous étions le premier destinataire de ces lettres. Nous la suivons donc dans sa fuite vers d’autres horizons : de La Havane à Venise en passant par New York, pour enfin revenir sur Paris. Autant de destinations différentes qui ne feront pourtant pas oublier celui pour qui elle fuit. Partout où elle va, quel que soit l’endroit qu’elle visite, elle ne peut échapper au fantôme de Clément. Preuve que la distance ne permet pas au coeur de guérir de ses blessures...
    Avec force, sincérité et abnégation, Philippe Besson s’aventure dans les tréfonds de l’âme humaine. Pas une seconde, nous ne décrochons de ce monologue féminin qui se termine bien, heureusement. Après 'L'Enfant d'octobre', où il romançait la célèbre affaire Grégory, l’auteur à succès change de registre et nous transporte d’émotion. »
    Source.www.evene.fr
    Œuvres [modifier]
    • En l'absence des hommes, Julliard, Paris, 2001. Prix Emmanuel-Roblès 2001.
    • Son frère, Julliard, Paris, 2001.
    • L'Arrière-saison, Julliard, Paris, 2002. Grand Prix RTL-Lire 2003.
    • Un garçon d'Italie, Julliard, Paris, 2003.
    • Les Jours fragiles, Julliard, Paris, 2004.
    • Les amants, ELLE/Julliard, Paris, 2005. Nouvelle parue dans le magazine Elle
    • 48 heures au Lutétia, Scali, Paris, 2005. Nouvelles de huit écrivains sur le thème du sommeil)
    • Un instant d'abandon, Julliard, Paris, 2005.
    • L'Enfant d'octobre, Grasset, Paris, 2006. L'affaire Grégory comme sujet.
    • Se résoudre aux adieux, Julliard, Paris, 2007.
    • Un homme accidentel, Julliard, Paris, paru le 3 janvier 2008

    UN GARÇON D’ITALIE, ÉD. Julliard, 2004, 245 pages

    Le livre est écrit d'une façon originale. Les trois personnages s'expriment à tour de rôle, à la première personne. De ce roman se dégagent beaucoup d'émotions, de réflexions, de pensées, d'interrogations de part et d'autre. Au fur et à mesure que se déroule cette mini enquête, on apprend à mieux connaître les personnages, à mieux les cerner. Ils se mettent à nu, et on comprend cette relation à trois et ce qui les relie entre eux.

    J'aime beaucoup le style de l'auteur, limpide, clair, facile à lire mais riche de par son contenu.
    Très beau roman que je vous recommande. Je découvre cet auteur et je relirai de ses romans, c'est certain. Source :www.ratsdebiblio.net….commentaire de Felindra
    Biographie [modifier]
    Fils d'un instituteur et d'une mère clerc de notaire, Philippe Besson est diplômé de l'École supérieure de commerce de Rouen et titulaire d'un DESS de droit. En 1989, il s'installe à Paris où il exerce une profession de juriste et enseigne le droit social. Pendant près de 6 ans, il sera le bras droit de Laurence Parisot, en tant que DRH puis secrétaire-général de l'Institut français d'opinion publique. Par la suite, il sera DRH de Club Internet.
    En 1999, la lecture de récits d'anciens combattants de la Première Guerre mondiale, l'incite à écrire son premier roman : En l'absence des hommes.ééé[réf. nécessaire]
    Ce premier ouvrage est publié en 2001 par les éditions Julliard. Le roman, qui met en scène le personnage de Marcel Proust, est récompensé par le prix Emmanuel-Roblès. La même année, en août 2001, Philippe Besson publie Son frère qui sera retenu pour la sélection du Prix Femina. L'adaptation cinématographique qu'en fera Patrice Chéreau en 2003 recevra l'Ours d'argent au festival de Berlin. Par la suite, les créations de Besson feront fréquemment l'objet d'adaptations à l'écran.
    En 2002, deux nouveaux romans sont publiés : L'Arrière-saison (inspiré par une toile d'Edward Hopper : Nighthawks ou Les oiseaux de nuit) et Un garçon d'Italie qui sera publié en 2003 ; le premier récompensé par le Grand Prix RTL-Lire de 2003, et le second sélectionné pour les Prix Goncourt et Médicis.
    Besson décide alors de se consacrer exclusivement à son travail d'écrivain. Son roman Les jours fragiles, 2004, est centré autour des derniers jours de Rimbaud et retient l'attention de François Dupeyron pour une adaptation au cinéma.
    Philippe Besson revendique une filiation proustienne, bien que son style l'en éloigne, tout comme il avoue son admiration pour Martin Page, Marguerite Duras et Arthur Rimbaud. Son écriture, centrée sur le relationnel et les sentiments de ses personnages, dévoile un intérêt particulier pour le thème de l'agonie, et la chimie difficile des relations humaines.
    Attention bien sûr à ne pas confondre Philippe Besson avec Patrick Besson. Ce dernier a d'ailleurs accusé Philippe Besson d'usurpation de nom de famille.ééé[réf. nécessaire]
    En mars 2007, il a signé avec 150 « intellectuels » un texte qui appelait à voter pour Ségolène Royal, « contre une droite d'arrogance », pour « une gauche d'espérance »[1].

    LES JOURS FRAGILES, Julliard, 2004, 188 pages
    Résumé du livre
    En mai 1891, Arthur est de retour, après 10 ans d'exil volontaire en Abyssinie. Jeune vieillard, malade, affaibli, amputé, il va vivre ses derniers jours au côté de sa sœur, Isabelle. Jour après jour, dans son journal intime, la jeune femme écrit ses impressions, ramène à elle ses souvenirs, dissèque un univers familial éprouvant, raconte la longue agonie. Les derniers mois passés en compagnie de son frère, le poète.

    LA CRITIQUE : evene, par François Ménard.

    « De qui parle-t-on, quand on écrit un journal intime ? De soi, d’abord, souvent. Et parfois de ceux qui nous entourent. La femme qui écrit dans le journal qui compose 'Les jours fragiles' parle d’abord de sa famille, avant de parler d’elle. Isabelle (ne donnons pas tout de suite son patronyme, histoire d’entretenir le suspense) parle de l’aîné de la famille, Frédéric. De sa mère. Et surtout de son deuxième frère, Arthur. Après 10 ans d’exil volontaire en Abyssinie, il est de retour dans les Ardennes. Il n’a que 35 ans, mais c’est déjà un vieillard. Après une vie de bohème, le bateau ivre s’apprête à vivre une dernière saison en enfer. Vitalie est morte à 3 mois. Frédéric a été chassé de la maison. La mère est un coeur sec, un monstre de froideur, une handicapée des sentiments. C’est donc elle, Isabelle Rimbaud (vous aviez deviné, n’est-ce pas ?), la vieille fille de 30 ans, la pucelle, la bigote, la casanière qui va être la dernière confidente, l’accompagnatrice funèbre du poète voyageur, homosexuel, drogué et syphilitique, le dernier fil qui le relie à la vie. Le témoin de sa splendeur passée, celui de ses tourments. Celui, enfin, de sa dissolution, au propre comme au figuré. Isabelle n’a jamais lu les oeuvres de son brillant aîné, et, si elle en pressent la portée, en devine même la postérité, ce n’est pas du poète qu’elle nous parle, mais de l’homme. De l’homme de sa vie, serait-on tenté de dire. Elle porte sur lui un regard profond, et pourtant pudique. Journal intime fictif d’un personnage réel, roman fort bien documenté, ‘Les Jours fragiles’ est comme un théâtre d’ombres. Un théâtre d’ombres qui, porté par la grâce de Philippe Besson, est sensiblement éclairant et poétiquement lumineux. »

    UN INSTANT D’ABANDON, Julliard, 2005, 213 pages.

    « Résumé du livre
    L'histoire commence là, en Cornouailles, dans une ville de bord de mer, en automne. Un homme revient, et avec lui, c'est le passé qui ressurgit. Des années plus tôt, Thomas Sheppard est parti en mer en emmenant son fils alors qu'un avis de tempête avait été lancé. Lorsqu'il est rentré au port, le petit garçon n'était plus avec lui. Dès lors, il s'est retrouvé accusé de la mort de son enfant (dont le corps n'a jamais été retrouvé) et a été incarcéré pendant plusieurs années. Seule l'épreuve du retour sur le lieu de la disparition pourra lui offrir la renaissance. »
    Source : www.evene.fr.
    Une écriture intense, dense avec un personnage marginal qui a dû payer sa dette à la société aux conditions de la société même après.
    Une ouverture sur les différences, sur les clichés sociaux. Un homme qui revient à son point de départ sachant qu’il sera jugé et rejeté. Une très belle écriture à l’image du personnage.





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