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MARS Jean-PRICE---AINSI PARLA L'ONCLE ---
23/06/2010 14:43
MARS Jean PRICE- : auteur haïtien
AINSI PARLA L’ONCLE, LEMÉAC, 1973.
Les Haïtiens parlent la langue de leur conquérant Français. Au-delà d’un discours savant sur l’Afrique matrice, il a élaboré un nouveau modèle esthétique inspiré de faits historico-culturels et profondément ancré dans l’écologie et le champ référentiel antillais.
LA VOCATION DE L’ÉLITE
FORMATION ETHNIQUE , FOLKLORE ET CULTURE DU PEUPLE HAÏTIEN
LA RÉPUBLIQUE D’HAÏTI ET LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE DE SAINT-DOMINGUE À HAÏTI
SILHOUETTES DE NÈGRES ET DE NÉGROPHILES
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MARTEL Yann---L'HISTOIRE DE PI
23/06/2010 14:45
MARTEL Yann :
L’HISTOIRE DE PI, roman, Éditeur XYZ, 2003.
Genre de livre »J’aime ou « J’aime pas ». J’ai aimé ses analyses de comportement sur l’homme et les animaux. Pas évident à lire. Quelques longueurs mais des pensées profondes presque mystiques, spirituelles. J’ai aimé.
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ROMAN ÉROTIQUE---MATIJEVI'C Vladan---LES AVENTURES DE MINETTE ACCENTIÉVITCH----
23/06/2010 14:48
MATIJEVI`C Vladan :
LES AVENTURES DE MINETTE ACCENTIÉVITCH, Ed. Les Allusifs, 2007, Gallimard, 152 pages.
Roman « érotique » très bien mené, avec de courts récits très descriptifs, sensuels, sexuels, orgasmiques. Le style est soigné mais approprié, très dans le ton. C’est un roman quand même « classe »; l’auteur ne tombe pas dans la vulgarité : au contraire, les récits sont excitants, d’un bon crû.
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MAVRIKAKIS Catherine---LE CIEL DE BAY CITY---DEUILS CANNIBALES ET MÉLANCOLIQUES---
23/06/2010 14:51
MAVR1KAKIS Catherine Le Ciel de Bay City Auteur(s): Catherine Mavrikakis Genre: Roman Éditeur: Héliotrope Description de l'éditeur: 1960. Cette année-là, une maison de tôle est livrée au bout de Veronica Lane à Bay City. Une famille s'y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour à tour naissance à de petits ... suite > . Catherine Mavrikakis: "Je ne méprise pas du tout ce songe-là: le rêve américain. Il fait aussi vivre." photo: Marie-Reine Mattera Catherine Mavrikakis livre avec Le Ciel de Bay City un roman grave, diaboliquement lucide, qui poursuit le cycle sur les États-Unis amorcé le printemps dernier avec Omaha Beach. Entrevue.
Ce roman est à la fois un récit sur un ton très personnel, souvent intime, et une radiographie de l'Amérique des années 60 et 70. Saviez-vous dès le départ que cette seconde dimension allait prendre autant de place dans le texte? Catherine Mavrikakis: "J'avais l'idée de faire un roman sur le rêve américain des années 60 et 70, tel que j'ai pu le vivre en étant fille d'immigrants. Alors, oui, je savais très bien la place de l'Amérique dans mon roman, sans savoir parfois quelle position adopter face aux États-Unis. Amy Duchesnay, le personnage principal, déteste Bay City, la petite ville d'où elle vient, mais en même temps, malgré sa haine, elle reste profondément quelqu'un du Nouveau Monde et ne voudrait pas vivre en Europe ou ailleurs, comme en Israël. C'est une fleur de l'Amérique toxique. D'autre part, j'ai commencé avec Omaha Beach un oratorio, un cycle de trois livres sur les États-Unis, mais là il s'agissait dans le texte de la Deuxième Guerre mondiale. Je vais continuer avec le prochain roman sur les années 60 et 70 dans le Sud des États-Unis. Alors le meurtre raté du rêve de l'Amérique est très prémédité chez moi. » DEUILS CANNIBALES ET MÉLANCOLIQUES, 2000, Éditons Trois
Catherine Mavrikakis est devenue un écrivain incontournable dans le paysage québécois depuis son roman Bay City, récompensé par le Grand Prix de la Ville de Montréal en 2008. Ce qu’on sait peut-être moins d’elle c’est qu’avant d’être ainsi reconnue, elle comptait déjà à son actif quelques essais et cinq autres romans, dont Deuils cannibales et mélancoliques, publié en 2000 aux Éditions Trois. Ce premier roman n’avait pas rejoint un large public mais avait toutefois connu une sortie percutante grâce au critique littéraire Robert Lévesque - autrefois du journal Le Devoir- qui avait alors dit de l’auteur de ce roman qu’elle était le premier écrivain à l’avoir autant séduit depuis Hubert Aquin. Un hommage exceptionnel venant de ce critique reconnu pour son niveau d’exigence très élévé. D’autre part, Pierre Thibault, l’ancien directeur du journal Ici avait également salué ce livre comme « chef-d’œuvre ».
Le livre était resté introuvable depuis sa parution en 2000, mais après le succès de Bay City, l’éditeur actuel de Catherine Mavrikakis, Héliotropis, a jugé bon de rééditer Deuils cannibales et mélancoliques, au grand plaisir de ceux qui avaient déjà découvert son talent exceptionnel. Ce livre peut fasciner ou, au contraire, entraîner un refus viscéral parce qu’il tire le lecteur vers des lieux intérieurs arides où il ne veut pas séjourner, ne serait-ce que le temps d’une lecture. On entre dans Deuils cannibales et mélancoliques comme dans un cinéma sombre, pour y voir un film sombre, réalisé par un cinéaste lui aussi sombre, mais plein de courage devant des réalités froides et dures et doté de plus d’un rare talent d’écriture. Et il en faut du courage pour aborder les thèmes favoris de Catherine Mavrikakis, la difficulté de communiquer ce qu’on est et la solitude qui en découle, et, dans le cas particulier de ce livre, la mort. La mort, uniquement la mort, celle de proches, d’amis sidéens qui, les uns après les autres, quittent prématurément la vie et dont le départ impose une brutale rupture des amitiés. Les deuils dont parlent le titre sont ceux qui rongent de l’intérieur les survivants et les marquent d’une tristesse profonde qui ne les quittera plus. Étonnamment, tous ces amis morts portent un prénom identique, « Hervé », par allusion, et peut-être en hommage, à Hervé Guibert, l’écrivain français lui aussi mort du sida il y a quelques années.
Deuils cannibales et mélancoliques est un court roman, composé de très courts chapitres écrits dans un style essentiel, minimaliste, ce qui aide à atténuer la dureté du sujet traité. Qu’on aime ou pas, il faut reconnaître que Catherine Mavrikakis est dotée d’une voix exceptionnellement forte et courageuse, ce qui devrait faire d’elle un des écrivains les plus remarquables de la littérature francophone contemporaine. Une forte personnalité littéraire, à recommander aux lecteurs qui recherchent la présence d’un livre et d’un auteur de grand caractère.
Agathe Crevier, Lavaltrie, Québec.
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MAZURE Colette NYS-----CÉLÉBRATION AU QUOTIDIEN---****
23/06/2010 14:53
MAZURE Colette NYS
CÉLÉBRATION DU QUOTIDIEN, Desclée de Brouwer, 1997, 171 pages. Un livre remarquable tant par son écriture que par sa grande sagesse. Célébrer le bonheur au quotidien dans les moindres gestes de la journée, les activités et les événements qui se présentent. Avoir du plaisir et être heureux de faire ce que l’on choisit de faire soit pour les autres soit pour soi-même. Elle des sujets importants et touchants tout en étant simples et journaliers : d’une cuisine, d’un matin, d’une vie de femme, d’un itinéraire maternel, d’un balcon, avec enthousiasme, d’une solitude, de la patrie des livres, du silence, a bord de la nuit, du désastre, du Royaume.
" Nous vous en prions, sous le familier, découvrez l'insolite, sous le quotidien, décelez l'inexplicable. Puisse toute chose dite habituelle vous inquiéter. " Colette Nys-Mazure a pris au sérieux l'exhortation de Brecht pour nous offrir cette Célébration du quotidien. Car dans la routine des jours, nous sommes bien souvent ailleurs, absents à nous-mêmes, sourds à ce miracle continu qu'est notre vie ordinaire. A travers une écriture poétique et très féminine, Colette Nys-Mazure célèbre la trame secrète de nos existences. " Chaque matin, je m'étonne et je me réjouis d'être en vie. Je ne m'y habitue pas. " « Je lis, je me délie de tout ce qui entravait mon essor. Je lis, je me relie à tous ceux qui ont connu ce texte et à ceux qui le découvriront après moi, autant qu'à l'écrivain qui nous l'a confié. Je renoue avec mon moi le plus intime, celui de l'enfance, comme je pose les jalons de demain. Je nidifie et j'édifie. Je lis. Je pallie les limites dérisoires de ma petite vie. Par auteurs, par héros interposés, j'expérimente mille formes d'existence, je me démultiplie. J'approfondis. Je comprends la folie d'un autre. Je pénètre dans les milieux qui me resteront toujours étrangers ou fermés. Rien ne m'est impossible. Je lis. Lire c'est délirer. » p. 124-125. À lire sans faute.
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