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LEWYCKA Marina---UNE BRÈVE HISTOIRE DU TRACTEUR EN UKRAINE---DEUX CARAVANES
15/06/2010 22:48
LEWYCKA Marina
UNE BRÈVE HISTOIRE DU TRACTEUR EN UKRAINE, Éd. Des deux terres, 2008, 394 pages.
« Quand leur père Nikolaï, veuf depuis peu, leur annonce qu’il compte se remarier avec VALENTINA, Vera et Nadezhda comprennent qu’il va falloir oublier leurs vieilles rivalités pour voler à son secours. Car Valentina a 50 ans de moins que lui, des ogives nucléaires en guise de poitrine, et un certain penchant pour les plats surgelés. Mais surtout, elle est prête à tout pour assouvir sa quête du luxe à l’OCCIDENTAL. »
« travers un récit mêlant subtilement humour et gravité, Marina LEWYCKA analyse différentes strates de l’histoire de son pays d’origine, l’Ukraine. Tour à tour, le lecteur est plongé dans la période stalinienne, nazie et contemporaine. Des dialogues mordants et caustiques qui composent la majorité du roman, on passe sans transition aux récits torturés et intimes d’un passé difficilement digéré. Même si l’auteur garde toujours en mémoire la brutalité de l’histoire, elle choisit néanmoins de focaliser son attention sur un phénomène nouveau : L’IMMIGRATION en Grande-Bretagne. Sur fond de farce- le portrait de Valentina est plutôt féroce -, elle y dénonce une réalité taboue : la conquête du luxe occidental par certaines filles venues de l’Est dans l’espoir de plumer le premier mari venu. A première vue, la figure de l’immigrée cherchant « vieil homme riche et impuissant » relève de la caricature, certes, mais elle soulève une question fondamentale : celle des immigrants qui, croyant découvrir un eldorado en Europe, se heurtent à un choc culturel qui les dépasse, et finissent par sombrer dans une douloureuse désillusion. Plus qu’une satire sociale, UNE BRÈVE HISTOIRE DE TRACTEUR EN UKRAINE, est une comédie burlesque où les rebondissements s’enchaînent à un rythme effréné, et où le lecteur, dérouté par ce va-et-vient entre violence du passé et ironie du présent, hésite entre pleurer de rire ou de rage. »
Référence : evene.fr/livres
DEUX CARAVANES, Alto, 2010, 441 pages Résumé du livre « Deux caravanes sont garées dans un champ plein de fraises, une pour les hommes et l'autre pour les femmes. Les cueilleurs viennent de partout : Irina, tout juste débarquée du car de Kiev, qui refuse de parler à Andriy, simple fils de mineur ; Yola, la voluptueuse chef d'équipe et sa nièce Marta ; et Tomasz, affublé de baskets nauséabondes. La vie des immigrants devient un vrai koshmar quand le gangster russe Vulk s'entiche d'Irina et l'enlève, obligeant Andriy, qui n'est absolument et certainement pas amoureux de cette belle fille hautaine, à voler à son secours. Le danger de l'incompréhension guette le groupe et c'est sous la menace des fermiers exploitants, des contremaîtres armés, et de la paperasserie interminable, qu'ils s'embarquent pour un long périple, jusqu'à ce que leurs chemins se séparent. « Source :www.evene.fr Deux caravanes, Marina Lewycka, Les 2 Terres Un roman fort et désopilant ! »Ils viennent de partout : Ukraine, Pologne, Roumanie, Zimbabwé, Chine, etc. Ils sont jeunes, courageux et volontaires pour un travail rémunérateur saisonnier en Angleterre. Une bande de joyeux lurons naïfs et querelleurs va ainsi se retrouver réunis dans une plantation de fraises dans le Kent, le temps d'un été. Les cueilleurs dorment empilés dans une caravane, les cueilleuses dans une autre. Ambiance. Immigrants crédules, gangsters russes et fermiers escrocs vont s'affronter dans un loufoque, et pourtant assez sordide, face à face qui va se transformer en une course poursuite à travers le pays, car les fraises mènent loin... J'ai adoré le burlesque du roman, ses situations folles, ses personnages déjantés comme la pulpeuse Yola ou Emmanuel l'africain prêcheur, ses dialogues drôles à l'accent russe très bien restitué avec fautes d'anglais incorporées. L'histoire d'amour, fraîche mais compliquée, entre la jolie Irena et Andriy apporte une note romantique sans mévrerie. Les horribles Vulk et Vitaly, l'un avec son révolver l'autre avec son "mobilfon" vrillé à l'oreille, caricaturent les pratiques mafieuses de ce trafic humain si lucratif. C'est le point fort de ce roman, à l'écriture et la construction impeccables : derrière le rire, le drame de l'immigration clandestine dans toute son horreur est violemment dénoncé, les filières et leurs appuis, l'argent sale, la prostitution, la misère. Pas si léger finalement... C'est ça le talent. » source : www.leslivresquejaime.net Bon roman à lire en le dégustant. On ne sait vraiment pas ce qui va arriver aux personnages, tout est inattendu, on va de de surprise en surprise. L’auteure nous tient en haleine par son style, par ses personnages colorés et nous fait connaître la vie aventureuse des immigrants qui quittent leur pays pour un autre complètement inconnu. C’est de l’aventure à l’état pur avec tous les risques que cela amène. GiL
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PAR UN JOUR DE PLUIE
16/06/2010 00:30
Par un jour de pluie Semblable à tous Les soirs de pluie.
Les yeux vides d’images, L’oreille aux aguets, Le corps prêt à bondir, Mes pieds foulent lentement Les trottoirs sales et durs De la fourmilière humaine.
La main invitante, moite, Le regard fixe, La bouche bien fermée, Respirant profondément par le nez, Les narines cherchent l’autre.
Le pas décidé, Les muscles volontaires, Le poil du corps chaud, Des spectres flous Tournent autour de moi. Mes oreilles bourdonnent de désir De rencontrer l’autre pareil à l’un.
Le souffle fatigué, soumis, Les narines cherchent. L’œil reconnaît, invite, Le sourire consent. Le corps vibre De l’un à l’autre.
Les esprits se retrouvent, La tête légère, Tout devient vibration, Chaleur, énergie positive. Les yeux dans les yeux, La brute est morte.
Le souffle prolongé, Les mains retenant des riens, Les corps frémissent, Les esprits s’élèvent Dans un immense soupir. P.3
Volupté enivrante, Boisson alchimique, Nous nous sommes étourdis Par ce baiser suave Propulseur infini.
L’un dans l’autre Avec un goût d’éternité, Les corps s’agitent. Enlacés par un même élan, Des pieds à la tête, Dans un même frisson, Nous goûtons divinement Un moment d’éternité.
La pulsion persiste, Abandon inconditionnel, Dans un cri mutuel d’exaltation. C’est le commencement de la fin.
Ivresse bénéfique, Étourdissement des sens, Le temps poursuit son cours, Entraînant avec lui Nos deux êtres abandonnés, Dans une course folle, D’un amour intense, irréversible.
Par un jour de pluie, Semblable à tous les soirs de pluie, Les doubles de deux êtres, Se sont rencontrés, retrouvés, Aimés à faillir en mourir Dans le tourbillon tumultueux Du présent lointain D’un amour passé.
Gilles Lagrois
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J'AI VU UN OISEAU
16/06/2010 00:42
J’ai vu un oiseau Si beau, si calme, Avec lui j’ai plané, Son vol j’ai partagé. Nous nous sommes envolés Dans un même coup d’aile, Un même désir de liberté.
De la branche charnue Au sommet le plus haut La voie lactée Nous nous sommes partagés. L’œil miroitant Le corps consentant L’esprit seul est obéissant.
La nature est sans loi À l’homme de ne pas l’oublier. Par elle, il est accepté ou rejeté De sa vie, son sort est lié. Là, ordre et beauté À lui de le respecter En lui, la brute à contrôler.
Les animaux sont équilibrés À l’homme de rien changer. Chaque règne joue son rôle . L’homme est aussi un animal, Nourri par le végétal Qui tire sa survivance du minéral Et de l’eau, source de vie.
L’homme n’est ni inférieur, ni supérieur. Il est cyclique dans l’éternité. Tout est chimie et alchimie. Même l’esprit et la conscience. Nul cerveau n’est sain Sans oxygène et glucose. Tout est la cause de tout.
L’eau à l’état liquide Vie et survie de toute planète. L’homme maître et esclave De ses conditions de vie. Ordre ou chaos, p.1 L’homme menace, l’homme danger Races en péril, planète outragée.
L’homme civilisé, l’homme primitif Qui menace ? Qui est menacé ? Qui respecte, qui dérange tout ? La déglaciation continue L’homme, dit-on, évolue. De l’univers, l’ordre est troublé. La nature a été violée.
Par milliers les animaux disparaissent Et l’homme au charognard s’est substitué. En ennemi de la nature, L’homme s’est dressé. Avec elle, il meurt dans un lent suicide. Depuis 500 000 ans Il n’a guère progressé, évolué.
Il suffit d’être un oiseau Pour le comprendre. Malgré son petit cerveau Il vaut mieux que l’homme stupide Avide de puissance, matérialiste. Nul animal ne descend aussi bas Que l’homme avili, Soi-disant maître de la Création.
J’ai vu un oiseau si beau, si calme Son vol j’ai voulu partagé. Dans sa course vers la vie D’un seul bond je l’ai suivi. Vers de nouveaux amis Je me suis envolé Laissant rien que du passé.
Gilles Lagrois
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FOURNIER Jean-Louis---OÙ ON VA PAPA ?
17/06/2010 14:52
FOURNIER Jean-Louis
OÙ ON VA PAPA ?, Stock, 2008, 154 pages Prix Fémina 2008 « Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur qu’on me plaigne ? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible : « Qu’est-ce qu’ils font ? » Aujourd’hui que le temps presse, que la fi n du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange. Quand on parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines. Source :www.fnac.com
Roman touchant et d’un grand réalisme. L’auteur traite du sujet de ses enfants handicapés avec une ouverture d’âme, de cœur et d’amour d’une façon très personnelle et assez exceptionnelle. Avec l’acceptation vient l’amour, l’humour, la vie au jour le jour sans attentes donc sans déception. GiL
Avis d’un lecteur : » "CE LIVRE A UNE ÉCRITURE SIMPLE ET FACILE A LIRE ET JE SUIS BIEN PLACÉ POUR EN PARLER CAR JE SUIS HANDICAPEE ET JE COMPATIS A LA DOULEUR DES PARENTS. MAINTENANT JAI 21 ANS ET JE SUIS PRESQUE MARIÉE . A CE JOUR JAI UN GRAND MERCI A DIRE A MES PARENTS QUI ONT ETÉ A MES COTES JOUR ET NUIT. JE CONSEILLE FORTEMENT CE LIVRE MEME SI PAR MOMENT IL Y A DES PASSAGES ET DES PAROLES CRUES MAIS JADORE CE LIVRE ET J’EN PARLE AUTOUR DE MOI TELLEMENT QU’IL EST BEAU. LÀ JE VAIS ENCORE LE LIRE. UN CONSEIL LISEZ- LE, VOUS SAUREZ POURQUOI
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WESTLAKE Donnald---LE COUPERET---LE CONTRAT
17/06/2010 15:04
WESTLAKE Donald
LE COUPERET, Éd. Rivages Thriller, 1998, 2005, 246 pages
« Burke Devore, un ingénieur dans la cinquantaine qui travaille pour une papetière perd son emploi, nous sommes au début des années 90 - l'industrie du papier souffre - l'automatisation et les alliances font mal! Après 2 ans sans emploi et à la fin de ses compensations salariales, et suite à la lecture d'un article dans une revue spécialisée, Burke met sur pied un plan diabolique, il décide de tuer l'homme qui a "son emploi" de rêve et de tuer tous ses compétiteurs potentiels, il place une offre d'emploi bidon et il "élimine" les candidats qui lui semblent avoir les mêmes qualifications que lui.
"C'est très bon et très prenant! Un homme qui est supposé prendre soin de sa femme et de sa famille se retrouve incapable de subvenir à leurs besoins - financiers et autres - Burke réagit un peu drastiquement mais c'est très intéressant de lire, entre autres, comment il réussit à parfaire ses crimes au fur et à mesure qu'il les met à exécution. » Source : Club des rats de biblio-net
« Il fut une époque où c’était considéré comme malhonnête, l’idée que la fin justifie les moyens. Mais cette époque est révolue. Non seulement nous y croyons, mais nous le disons. » Tel est le constat que fait Burke Devore. Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, il vient d’être licencié. Pas pour faute professionnelle. Il a toujours été compétent dans son travail;, il a toujours joué le jeu. Non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, fusions, restructurations. Avec la perte de son emploi, c’est toute l’existence de Burke qui s’écroule : son couple, l’avenir de ses enfants, sa place dans la société. Pour retrouver ce bonheur qu’il croit avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Quelle morale au fait? Que la société ne s’avise pas de lui demander des comptes. C’est elle qui a dicté ces nouvelles règles du jeu, cyniques et inhumaines. Il n’y a plus qu’à pousser jusqu’au bout la terrifiante logique d’un système absurde. Bien connu pour son humour, Donald WESTLAKE a choisi de faire le procès d’un monde uniquement tourné vers le profit. Dans ce roman très noir et parfaitement d’actualité, il s’attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. "
LE COUPERET a été salué par la critique américaine comme un chef-d’œuvre. « Si notre sinistre société avait une autre échelle de valeurs, WESTLAKE aurait reçu le prix Pulitzer…et il y aurait sa statue dans les jardins publics. » source : Washinton Post Book World.
LE CONTRAT, Éd. Rivages-/Thriller, 2000,337 pages.
« Bryce et Wayne sont écrivains. Bryce est un chouchou de l'édition mais est en panne d'inspiration. Wayne écrit de bons bouquins dont pas un éditeur ne veut. La solution est simple: Bryce va publier le roman de Wayne sous son nom et ils vont partager l'argent. Mais il y a Lucie, la future ex-femme de Bryce, une vraie s....., qui a droit aussi à sa moitié tant que le divorce n'est pas prononcé. Il va donc falloir tuer Lucie. Un roman sur le métier d’écrivains, sur le petit monde de l’édition, sur le métier de tuer qui n’est pas facile non plus (et impossible de se confier au un psychopathe). »
« C’est la première fois que je lis cet auteur et je crois que je vais continuer. Il est vraiment très fort pour raconter une histoire, pour la rendre crédible malgré l'apparence rocambolesque de l'intrigue, car il décrit parfaitement bien les personnages, ce qu'ils ressentent. » source. www.ratsdebiblio.net
« Deux hommes liés par un secret et celui qui "faiblira" n'est pas celui qu'on pense - Wayne, l'homme faible du début, celui qui est en panne, celui qui ne connaît pas de succès deviendra confiant et en pleine possession de ses moyens alors que Bryce, écrivain connu connaissant le succès depuis plusieurs années est en panne d'inspiration et il dépendra de Wayne pour s'en sortir. » « L’iée est intéressante, l'analyse de la psychologie des personnages est bien faite. Il n'y a pas de moralité dans ce livre. C'est ce qui est intéressant aussi. J'ai passé un bon moment, même si je pense que l'auteur aurait pu aller encore plus loin... « source :Odilette
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