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MONÉNEMBO Tierno---L'AÎNÉ DES ORPHELINS---
23/06/2010 15:20
MONÉNEMBO Tierno
L’AÎNÉ DES ORPHELINS, Éd. Du Seuil, 2000, 156 pages
Lire : « L'aîné des orphelins », de Tierno Monénembo « Un garçon de 15 ans, Faustin Nsenghimana, vient d'être condamné à mort et attend son exécution dans une des cellules surpeuplées d'une prison de Kigali, au Rwanda. Le récit se situe en 1999, tout juste cinq ans après le génocide rwandais. Ainsi commence ce roman, qui retrace la vie de Faustin, « l'aîné des orphelins », durant les cinq années qui suivent celui-ci.
Le roman est écrit à la première personne. C'est donc Faustin qui parle et livre ses souvenirs, dans le désordre, comme ils lui viennent à l'esprit, sans se soucier de la chronologie. Il raconte pêle-mêle les signes avant-coureurs du génocide, les croix rouges peintes sur les maisons des Tutsis, les massacres, les réfugiés, les soldats, le chaos dans Kigali, la prison. Et surtout, il décrit la vie de ces bandes de gamins à l'abandon, qui vivent de petits boulots, de larcins et de mendicité, ou bien de prostitution dans cette ville où les bars et les bordels se reconstruisent plus vite que le reste et sur laquelle les aventuriers, les journalistes, les envoyés des ONG se précipitent comme les mouches sur un cadavre.
Le récit est dur, presque insoutenable par moments, à l'image de l'état d'esprit de cet adolescent, à la fois cynique et désespéré et pourtant plein de vie. Le livre n'entend pas exposer les événements du Rwanda ou en donner des explications. La forme du récit ne facilite d'ailleurs pas toujours la compréhension. Selon la dédicace de l'auteur, il a été écrit « pour les Rwandais, Twas, Hutus ou Tutsis... et vivants de préférence ». Et c'est en effet un témoignage poignant de ce qu'a pu voir et vivre un jeune entre dix et quinze ans, dans un pays ravagé par les massacres, la misère et la guerre civile.
A. Z.
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roman historique---MOWAT Farley---LES HAUTURIERS
23/06/2010 15:23
MOWAT Farley :
LES HAUTURIERS, XYZ Éditeur, 200, 420 pages. Essai Fiction.
Les Hauturiers ont précédé les Vikings en Amérique. Excellente documentation. Réponses au peuplement de l’Amérique du Nord par différents peuples. J’ai aimé.
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MULISCH Harry---LA DÉCOUVERTE DU CIEL---****
23/06/2010 15:25
MULISCH Harry
LA DÉCOUVERTE DU CIEL, Gallimard, 199, 687 pages. « Ce roman est l’un des plus originaux que j’ai lu depuis longtemps. L'intrigue est celle d'un roman d'espionnage métaphysique (mais si !). Mais, ce qui en fait la chair et le charme est le destin d'une amitié improbable et ses incidentes, dont Balzac n'aurait pas renié la description.
L'intrigue d'abord. Les dieux, qui ne sont pas ce qu'on croit mais une organisation très hiérarchisée en lutte contre une autre coiffée par Satan, sont en train de perdre la partie sur terre, où les hommes sont de plus en plus séduits par Satan. Ils veulent récupérer le contrat passé à l'origine (les tables de la loi) pour éviter qu'il ne tombe dans les mains de leur ennemi. L'histoire est donc celle d'une étrange mission de récupération qui sera un succès. Noir pessimisme sur le sort des dieux : vous ne croyez plus en moi, vous ne respectez pas votre "contrat'' ! D 'accord, on le déchire. Mais maintenant, débrouillez-vous. Dieu est mort disait Nietzsche ; non, il se retire et laisse la place à Satan.
Même si on accepte que le destin des humains est un jeu des dieux, il est amusant de noter que cette thèse revient aussi à accepter son antithèse, à savoir que les hommes sont libres, au point, par leurs actes, de décourager les dieux. On le savait en Europe, depuis le 17e siècle, où l'hypothèse divine s'accorde mal avec les progrès de la connaissance. Tout cela est assez farfelu, mais sympathique si on ne le prend pas trop au sérieux.
La véritable valeur de ce roman réside en revanche dans l'exceptionnelle qualité de son récit. Car si l'intrigue se déroule assez haut au dessus de nos têtes, l'aventure au contraire est profondément enracinée dans notre terre quotidienne. Tout ce qui se passe est si proche de nous que l'on ne s'ennuie jamais au cours de ces presque 700 pages. Je ferais encore volontiers la comparaison avec Balzac qui jamais n'endort son lecteur ni ne le perd.
Souvent, aussi, au cours du récit, HM jette une petite phrase qui touche. Par exemple (p. 451) "Tout autour, il sentait l'absence de son père bien plus qu'il n'avait jamais senti sa présence, si bien qu'on eût dit qu'il était bien plus là que lorsqu'il y était encore'' ou bien (p. 540) "Il est dangereux parce qu'il peut commander ses émotions, tout comme un autre a le contrôle de sa voiture ; et ce dont il se sert pour les commander n'est même pas de l'émotion'' Il y en a cent du même style que chacun peut ou non recevoir. Mais on sort là du roman banal pour atteindre la classe des oeuvres qui marquent et qui durent.
Un superbe roman dont la longueur excessive ne doit pas vous décourager » Source : www.livres-et-lectures.net/mulisch_ciel
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LAISSE TES PENSÉES VOLER
26/06/2010 16:37
Laisse tes pensées Voler Comme un duvet D’oiselet Tombé du nid Pour la première fois.
Laisse les images Se former Sans contrainte, Les couleurs s’estomper, Les formes se difformer, Des spectres se dresser, Des images nouvelles Troubler ton intérieur.
La feuille change de couleur Sept fois part année Me sourit l’arbre La tête à l’envers. Le chêne donne ses glands Après vingt ans seulement. Tout n’a pas le même mouvement. Tout est passé, avenir, présent.
Je fus. Je suis. Je serai. Dans le passé et l’éternité. Les mutations me montrent Différent mais unique. Unique dans sa poursuite Car à chacun sa connaissance, Sa régénération.
Ma mémoire est la gardienne De mon passé antérieur, Mon cerveau, l’ordinateur De mon avenir. La vie c’est contacter l’autre Pour ne plus revenir Car déjà ce présent est passé.
Un, deux, trois. Passé. Présent. Avenir. Froid. Tiède. Chaud.
Alimentation, vie physique, sexuelle. Art, expression, vie émotionnelle.
Réflexion, méditation, vie spirituelle. Règnes minéral, végétal, animal.
Gilles Lagrois. Alma , janvier 1978.
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LE MONDE EST MERVEILLEIX...TOUT EST DANS LE REGARD
26/06/2010 17:00
Le monde est merveilleux Tout est dans tes yeux. Tout est dans ton regard, Tu le sauras tôt ou tard.
Le monde est beau et grand Les vieux, les grands, les puissants Le veulent petit. Tes pensées t’ appartiennent. Le monde aussi. Mais quand? Un jour, ils le sauront. Il est à toi Comme ta vie.
Le désir est parfois plus grand Que la possession. Tout est à toi, le beau et le bon.
Le vent, le soleil, la mer, l’énergie. Tout est là, pour toi, à ta merci.
Les sept amis, les sept nuits. Les sept sens, les sept vies. Les sept merveilles du monde, Les sept mutations, les sept dons.
Gilles Lagrois
Symi, Grèce, juin 1978.
Commentaire de ninanet (20/08/2012 10:14) :
J'ai pris grand plaisir à lire vos poésies. "Tout est dans le regard" ! Je
suis toujours fascinée par le Regard quel qu'il soit. J'écris régulièrement
dans mon blog "sur le regard". Amitiés littéraires.
http://ninanet.vip-blog.com/
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