|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
STEFÀNSSON Jòn Hallur---BROUILLARDS
17/06/2010 15:12
STEFÁNSSON Jón Hallur BROUILLARDS, ÉD. GAÏIA
Résumé du livre "Un architecte apparemment bien sous tous rapports est retrouvé inanimé au bord du lac de sa maison d'été. Qui lui a fracassé le crâne ? Sa femme ? Son fils ? Sa jeune maîtresse ? Son ancien associé, viré pour alcoolisme ? Ou ce mercenaire japonais qui disserte volontiers sur l'art de tuer, et qui trouve en l'Islande un décor idyllique pour mettre en scène ses meurtres ?" La critique par Mikaël Demets Profitant de la brèche ouverte par Arnaldur Indridason avec sa ‘Cité des Jarres’ il y a quelques années déjà, les auteurs islandais commencent peu à peu à faire parler d’eux. Et le moins que l’on puisse dire à la lecture de ce premier roman de Jòn Hallur Stefànsson, c’est que les insulaires ont du talent. Si l’“islandité” de l’intrigue est moins marquée que chez ses aînés Indridason et Thorarinsson, notamment au niveau du rythme de l’intrigue, ici ramassé, beaucoup plus classique, ‘Brouillages’ parvient tout de même à se démarquer du flot de parutions estampillées “polar”.
" Plus qu’une enquête, Stefànsson met en scène les dessous d’une société paisible - en apparence seulement. Une faille, et c’est tous les personnages qui s’embourbent dans le mensonge, la trahison, le stupre, la violence, le meurtre. Parfaitement construite, l’intrigue tortueuse fonctionne sur des chapitres courts qui ne cessent d’alterner les points de vue entre les quatre ou cinq principaux personnages. Du flic à l’assassin, tous sont traités de la même manière, exhibant au lecteur les faiblesses et les vices de chacun. Jusqu’à ce que tous ces pantins s’entrechoquent, commandés par un Stefànsson qui semble s’amuser comme un petit fou dans cette ambiance très noire, stigmatisant le cynisme de ses personnages en le confrontant au sien, pire encore. Certaines scènes sont si terribles qu’elles en deviennent drôles. Mine de rien, en semblant se limiter à raconter quelques histoires de couple, le jeune auteur parvient à installer une tension qui explose dans les 50 dernières pages haletantes. ‘Brouillages’ se lit comme un polar très humain, qui semble se jouer aux dépens des protagonistes… et du lecteur. Très malin. "
| |
|
|
|
|
|
|
|
FÉRY Caryl---ZULU
17/06/2010 15:24
FÉRY Caryl
ZULU, Gallimard, Série noire, 2008, 392 pages. Mot de l'éditeur sur "Zulu" de Caryl Ferey
"Enfant, Ali Neuman a fui le bantoustan du KwaZulu pour échapper aux milices de l'Inkatha, en guerre contre l'ANC, alors clandestin. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu'elles lui ont fait... Aujourd'hui chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l'Afrique du Sud, Neuman doit composer avec deux fléaux majeurs : la violence et le sida, dont le pays, première démocratie d'Afrique, bat tous les records.
Les choses s'enveniment lorsqu'on retrouve la fille d'un ancien champion du monde de rugby cruellement assassinée dans le jardin botanique de Kirstenbosch. Une drogue à la composition inconnue semble être la cause du massacre. Neuman qui, suite à l'agression de sa mère, enquête en parallèle dans les townships, envoie son bras droit, Brian Epkeen, et le jeune Fletcher sur la piste du tueur, sans savoir où ils mettent les pieds... Si l'apartheid a disparu de la scène politique, de vieux ennemis agissent toujours dans l'ombre de la réconciliation nationale...
« Ce livre est génial je l'ai dévoré en deux jours, il est tout simplement impossible à lâcher. l'intrigue est passionnante et elle nous promène des townships aux quartiers riches de cape town en Afrique du sud. c'est instructifs et c'est une plongée terrifiante dans le monde post apartheid de ce pays, les personnages sont attachants et leurs histoires passionnantes. Bref se livre est superbe et marque vraiment le lecteur. Je le recommande vivement. » un lecteur de Dijon, France..,24 juilllet 2008. Source :www.fnac.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
SCHMITT Éric-Emmanuel---OSCAR ET LA DAME EN ROSE---MA VIE AVEC MOZART---LA RÊVEUSE D'OSTENDE---ULYSSE FROM BAGDAD
17/06/2010 22:53
SCHMITT Éric-Emmanuel :
OSCAR ET LA DAME EN ROSE, Recueil, Albin Michel, 2002, 100 pages.
Quel beau recueil!! J’ai adoré. Quelle profondeur! Que c’est beau la vie. La vie c’est la mort. La mort c’est la vie. Les deux sont indissociables. Quelle belle complicité entre ces deux êtres. Chacun d’eux a besoin de l’autre pour découvrir la vie. GiL
MILAREPA, récits, 1997, consacré au bouddhisme.
MONSIEUR IBRAHIM ET LES FLEURS DU CORAN, 2001, consacré au soufisme.
LA NUIT D VALOGNES, Actes Sud, Papiers, 1991.
LE VISITEUR, Actes-Sud papiers, 1993.
Romans, Aux Éd. Albin Michel.
LA SECTE DES ÉGOISTES, 1994
Roman sur l’existence de Dieu.
L’ÉVANGILE SELON PILATE, 2000
Belle version de la vie du Christ. J’ai aimé cette version originale et vraisemblable.
LA PART DE L’AUTRE, 2001, en Livre de poche, 2003.
LORSQUE J’ÉTAIS UNE ŒUVRE D’ART, 2002.
Un suicidaire donne sa vie pour les arts. Il est transformé en œuvre d’art. Scènes parfois difficiles ou invraisemblables et dures.
LA SECTE DES ÉGOÏSTES.
MA VIE AVEC MOZART, ROMAN.
Bon roman sur les étapes de sa vie et sa rencontre à ces occasions avec Mozart. Sensible, intéressant, bien fait.
ODETTE TOULE MONDE ET AUTRES HISTOIRES, 2007
LA RÊVEUSE D’OSTENDE, Albin michel, 2007, 311 pages.
« Pour guérir d’une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anne Van A., va le surprendre en lui racontant l’étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l’amour le plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystification ou femme unique?? « Cinq histoires ou E.E.S. montre le pouvoir de l’imagination dans nos existences. Cinq histoires - La rêveuse d’Ostende, Crime parfait, La guérison, Les mauvaises lectures, La femme au bouquet- suggérant que le RÊVE est la véritable trame qui constitue l’étoffe de nos jours. » source : www.librairiepantoutte.com
Chacune de ses histoires contient des éléments intéressants, de bons punchs mais E.E.S ne réussit pas à nous accrocher vraiment avec ces histoires ou nouvelles genre « fleur bleue. Nous sommes habitués à une meilleure qualité d’écriture de sa part : roman genre facile et commercial, disons une lecture récréative sur la plage, une littérature de super marché.
ULYSSE FROM BAGDAD, Éd.Albin Michel, 2008, 310 pages.De notre collection locale. Résumé du livre Saad veut quitter Bagdad, son chaos, pour gagner l'Europe, la liberté, un avenir. Mais comment franchir les frontières sans un dinar en poche ? Comment, tel Ulysse, affronter les tempêtes, survivre aux naufrages, échapper aux trafiquants d'opium, ignorer le chant des sirènes devenues rockeuses, se soustraire à la cruauté d'un geôlier cyclopéen ou s'arracher aux enchantements amoureux d'une Calypso sicilienne ? Tour à tour violent, bouffon, tragique, le voyage sans retour de Saad commence. D'aventures en tribulations, rythmé par les conversations avec un père tendre et inoubliable, ce roman narre l'exode d'un de ces millions d'hommes qui, aujourd’hui, cherchent une place sur la terre : un clandestin. « Pour paraphraser Jacques Rancière, il serait juste, dans le cas d’Eric-Emmanuel Schmitt, de parler d’humanisme de la littérature. Non pas une injonction mielleuse ou vertueuse vers l’autre mais une reconnaissance de son irréductibilité à travers le roman d’une conscience et d’un coeur. Car avec un style toujours aussi épuré et juste, l’écrivain transforme le clandestin - nomination neutre, vide ou trop figée de l’appareil politique, administratif et médiatique - en un individu fier d’une subjectivité complexe, capable d’amour, de raison, de colère ou de courage. De plus, en orientalisant le mythe grec, c’est l’universel qu’il exalte, en rappelant que l’humanité, similaire ontologiquement, se décline heureusement à l’infini. Si pour Saad, “la philosophie est le moyen de rendre l’horreur supportable”, avec l’auteur de ‘La Part de l’autre’, la littérature apparaît comme le meilleur moyen de rendre à l’homme son visage et son épaisseur, c'est-à-dire sa dignité. A travers l’affection que Schmitt porte à ses personnages de roman, on devine son optimisme et sa foi inextinguible en l’homme. Une épopée moderne et émouvante célébrant avec talent la fraternité, la liberté et la contingence. Probablement l’un des plus beaux livres de cet auteur, décidément, imprévisible. » Source : www.evene.fr
ULYSSE FROM BAGDAD est un roman qui décrit une réalité qui nous dépasse et surtout dépasse les pays occidentaux et leurs frontières : la situation illégale des « CLANDESTINS ». Ce roman sollicite notre compréhension face aux gens qui souffrent, qui sont maltraités ou affamés dans leur pays d’origine. Après avoir exploté la plupart des pays sur cette terrre pour leurs richesses naturelles, il serait normal que ces grands pays occidentaux fassent preuve de mansuétude à l’égard des populations menacées, dans le besoin voire dans la misère à cause de la situation politique de leur pays. Les pays riches pourraient accueillir ces affamés, leur donner une chance de survivre dans des conditions humaines et égalitaires. Dans ce roman nous retrouvons le grand style littéraire d’Éric Emmanuel Schmitt, sa grande intelligence des mots et des images qui nous touchent tant. C’est une œuvre marquante et un sujet troublant. À lire sans faute si l’humain vous intéresse. GiL
| |
|
|
|
|
|
|
|
VAN HAMME Jean---LES MAÎTRES DE L'ORGE
18/06/2010 15:40
VAN HAMME Jean LES MAÎTRES DE L’ORGE, 1995, L’INTÉGRALE,Bandes dessinées, adultes, en sept tomes. « Au cours de l'été 1854, Charles Steenfort, novice à l'abbaye de Saint-Arnould, découvre en même temps que l'amour un irrépressible désir de puissance et de fortune. Tournant le dos à la vie monacale, ce jeune homme misérable consacre alors toute son énergie et son intelligence à devenir le premier brasseur du nord de la France. Quels que soient les obstacles et le prix à payer pour les surmonter. Au cœur de ce pays du Nord où les secrets de fabrication de la bière sont jalousement gardés, où les luttes des classes sont féroces et où le feu couve sous la glace, vivent Charles, Margrit, Adrien : le fondateur, la maîtresse, l'héritier. Trois figures exceptionnelles d'une dynastie hors du commun qui, du début du Second Empire au lendemain de la Première Guerre mondiale, intriguent, aiment, trahissent et se battent pour assouvir leurs passions et leur goût du pouvoir. » Source :www.decitre.fr LES MAÎTRES DE L’ORGE est une collection de SEPT bandes dessinées très intéressantes, bien illustrées et très bien documentées. Chaque albun relate une époque et le lecteur est très bien situé dans le temps grâce à la préface qui nous résume les principaux événements de l’époque. J’ai beaucoup aimé cette série qui est une forme de roman illustré. GiL
Commentaire de AZERTY/MILANINI (29/12/2010 11:16) :
Et si vous veniez visiter mon site? Je suis auteur de romans informatisés,
votre avis me serait précieux: amitiés.
http://milanini.surlacommode.com
|
Commentaire de laloracorse2 (23/10/2016 12:36) :
suis en reeducation pour mon genou je profite pour lire, je ferai mon
rapport sourires
http://laloracorse2.vip-blog.com/
|
Commentaire de laloracorse2 (05/11/2016 12:40) :
bonjour Gil, absente etant en maison de
reeducation pour genoux, j ai beaucoup lu, je vous ferai part de mes avis
amities
http://laloracorse2.vip-blog.com/
|
Commentaire de laloracorse2 (19/02/2017 14:42) :
j'ai lu un superbe livre concernant la vie
de john brown surtout celle de sa fille Sarah amities
http://laloracorse2.vip-blog.com/
|
Commentaire de laloracorse2 (17/01/2018 08:18) :
je l ai lu en classique livre bonne journée à
vous c'est sans doute encore la nuit au canada
http://laloracorse2.vip-blog.com/
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
VARGAS Fred---POLAR 5 *---SOUS LES VENTS DE NEPTUNE---UN PEU PLUS LOIN SUR LA DROITE---DANS LES BOIS ÉTERNELS---UN LIEU INVERTAIN---L'HOMME À L'ENVERS---SANS FEU NI LIEU---
18/06/2010 15:51
VARGAS Fred : LA REINE DES POLARS
SOUS LES VENTS DE NEPTUNE, 2004, Éd. Chemins Nocturnes
Très bon Vargas. Le contexte québécois du roman est simplet pour nous mais couleur locale pour les Français. Adamberg y est excellent. J’ai beaucoup aimé. En résumé : "Sous les vents de Neptune" de Fred Vargas Le saviez-vous ? Adamsberg avait un frère qui fut autrefois accusé de meurtre et le commissaire de l'époque dissimula l'arme du crime. La même qui sert apparemment à un tueur en série : un trident façon Neptune. Une nouvelle aventure époustouflante du commissaire Adamsberg (avec une réjouissante virée au Québec) par l'auteur de Pars vite et reviens tard. Mot de l'éditeur sur "Sous les vents de Neptune" de Fred Vargas La découverte d'une jeune fille assassinée de trois coups de couteau renvoie violemment Adamsberg au souvenir de son jeune frère Raphael, disparu après avoir été soupçonné du meurtre de son amie, il y a trente ans. Les cadavres présentent les mêmes blessures qui ressemblent aux marques d'un trident... " Adamsberg termina son café et posa son menton dans sa main. Il lui était arrivé en des tas d'occasions de ne pas se comprendre, mais c'était la première fois qu'il échappait à lui-même. La première fois qu'il basculait, le temps de quelques secondes, comme si un clandestin s'était glissé à bord de son être et s'était mis à la barre. De cela, il était certain: il y avait un clandestin à bord. Un homme sensé lui aurait expliqué l'absurdité du fait et suggéré l'étourdissement d'une grippe. Mais Adamsberg identifiait tout autre chose, la brève intrusion d'un dangereux inconnu, qui ne lui voulait aucun bien.
UN PEU PLUS LOIN SUR LA DROITE, 1997, Éd. Viviane Hamy.
Un Vargas sans Adamberg. Un excellent polar que j’avais déjà lu. Quand c’est bon, c’est bon. Très bien mené.GiL Mot de l'éditeur sur "Un peu plus loin sur la droite" de Fred Vargas Embusqué sur le banc 102, celui de la Contrescarpe, alors qu'il surveille la fenêtre d'un fils de député bien peu sympathique, Kehlweiler, " l'Allemand ", avise une drôle de " bricole " blanchâtre égarée sur une grille d'arbre... Ce petit bout d'os humain -car il s'agit de cela- l'obsède jusqu'à ce qu'il abandonne ses filatures parisiennes pour rallier Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Et l'attente reprend au Café de la Halle. Depuis la salle enfumée du vieux bar, il écoute et surveille, de bière en bière, de visage en visage, et fait courir sans trêve, par les routes humides et les grèves désertes, son jeune assistant, Marc Vandoosler, le médiéviste de Debout les morts. Qui tue ? Fiche détaillée : "Un peu plus loin sur la droite" de Fred Vargas
DANS LES BOIS ÉTERNELS, policier, Éd. Viviane Hamy, 2006, 343 pages. En résumé : "Dans les bois éternels" de Fred Vargas Vargas n'en finit pas de nous charmer ! C'est au rythme lent et fascinant d'Adamsberg que nous progressons dans une enquête mêlant cerfs éventrés, passé trouble et ombres fugitives… Gaël, libraire à la Fnac Cergy L'avis de la Fnac sur "Dans les bois éternels" de Fred Vargas Roman après roman, Fred Vargas s’éloigne un peu plus encore des bases du polar traditionnel pour aller vers un récit en clair obscur où des personnages, de plus en plus décalés, évoluent dans un univers onirique assez inédit. Héros anticonformistes et érudits, étranges animaux, fausses pistes, dérapages et digressions... l’auteur se permet à peu près toutes les audaces, sans pour autant sacrifier à une intrigue qui finira par retomber miraculeusement sur ses pieds. Epok, l'Hebdo de la Fnac. Mot de l'éditeur sur "Dans les bois éternels" de Fred Vargas La Brigade avait accumulé des résultats incontestables, mais Veyrenc demeurait très sceptique. À savoir si cette efficacité était le résultat d’une stratégie ou le fruit tombé de la providence. Providence qui fermait les yeux, par exemple, sur le fait que Mercadet ait installé des coussins à l’étage et y dorme plusieurs heures par jour, sur le fait qu’un chat anormal défèque sur les rames de papier, que le commandant Danglard dissimule son vin dans le placard de la cave, que traînent sur les tables des documents sans lien avec les enquêtes, annonces immobilières, listes de courses, articles d’ichtyologie, reproches privés, presse géopolitique, spectre des couleurs de l’arc-en-ciel, pour le peu qu’il en avait vu en un mois. Cet état de choses ne semblait troubler personne, sauf peut-être le lieutenant Noël, un gars brutal qui ne trouvait personne à son goût. Et qui, dès le second jour, lui avait adressé une remarque offensante à propos de ses cheveux. Vingt ans plus tôt, il en aurait pleuré mais aujourd’hui, il s’en foutait tout à fait ou presque. Le lieutenant Veyrenc croisa les bras et cala sa tête contre le mur. Force indélogeable lovée dans une matière compacte.
Très bien fait. Bon suspense, intelligent. Adamberg cet antihéros est très héroïque. Histoire d’une criminelle dissociée. Brillant. Bien mené.GiL
UN LIEU INCERTAIN, Éd. Viviane Hamy, 2008, 385 pages Résumé : Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard - terrorisé à l’idée de passer sous la Manche - sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures - avec des pieds dedans - font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident », un lieu macabre, gothique, unique. Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie. Le commissaire est au centre du roman, dans tous les sens du terme. La Boule se trouve presque un rival, Danglard est à deux doigts de tomber amoureux, Retancourt est toujours aussi efficace, mais la brigade est toujours mouvante « Une mystérieuse lettre conduit l'imperturbable Adamsberg dans un village serbe jusqu'au tombeau d'une âme damnée, tandis que le souvenir lancinant d'un plat breton, les solettes à la Plogoff, lui donne la clé de l'énigme. [...] Fred Vargas n'a pas son pareil pour embrouiller les pistes, et offrir d'astucieux rebondissements, tout en déroulant, mine de rien, une intrigue impeccable, qui laisse sa chance à chacun de ses personnages. Ils ne sont jamais tout à fait ce qu'on croit qu'ils sont. » Michel Vagner, L'Est républicain
« Deux ans après Dans les bois éternels, Fred Vargas nous revient dans une forme olympique. Il est toujours plaisant de lire une romancière rusée dont l'intrigue n'avance pas droit, qui sait ménager les temps morts, fait évoluer des originaux, a le sens du décalage, des dialogues surréalistes et des coups de théâtre. [...] La reine du polar français ne semble pas prête à céder son trône. » Alexandre Fillon, Livres Hebdo Source : Éditions Viviane Hamy, 2008
…………………….
VARGAS FRED
Éditon J’AI LU :
L’HOMME À L’ENVERS. C’est bien. En résumé : "L'homme à l'envers" de Fred Vargas "Pour l’originalité, le style, l’ambiance et la force de ses personnages. Mot de l'éditeur sur "L'homme à l'envers" de Fred Vargas Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. A Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT, # 5811. C’est mieux.
Un internaute, Paris, le 1 mai 2003 L'auteur ne trouve pas dans cet opus le fil habituel de ses autres intrigues. La trame et les personnages n'ont pas vraiment d'étoffe. On lui pardonnera toutefois cet incident de parcours.
Une impression de bien-être, calé dans un fauteuil ou au lit robert-ch.politano@wanadoo.fr, Châteauneuf -LM. France,le 11 octobre 2001 Nous avons tous rêvé en lisant Tintin. Avec Fred Vargas, le roman policier non seulement génère l'aventure en autorisant le lecteur à s'identifier à l'un des héros (que ce soit l'un des "évangélistes" ou l'oncle ou son collègue) mais encore Fred Vargas analyse finement (et je dirai "mine de rien") une situation sociologiquement viable (l'homme aux cercles bleus, l'homme à l'envers) avec en filigrane juste ce qu'il faut de criminologie.
DEBOUT LES MORTS, # 5482, 279 pages. C’est très bien fait. Une fois commencé on ne s'en détache pas !! virginie C., paris,le 15 mai 2003 Une intrigue très bien ficelée, beaucoup d'humour, des personnages singuliers et attachants, bref la bonne recette pour un bon polar !
Vraiment bien foutu Schoelcher Martinique,le 12 décembre 2001 Des personnages très attachants bien que typiques Vargas mais une intrigue qui tient la route. A lire.
SANS FEU NI LIEU, roman policier, J’ai lu, 2001, 282 pages, Bon suspense. Bon intérêt. Très bien. La revue de presse de Radio France sur "Sans feu ni lieu" de Fred Vargas Fred Vargas tricote avec brio une réjouissante intrigue, riche comme il se doit en péripéties et en rebondissements. C'est incontestablement du roman policier et du meilleur. Mais joyeusement déjanté. Poussé avec perversité dans sa rigueur et sa logique jusqu'à l'absurde et la fantaisie la plus débridée. Dans le monde de Fred Vargas, les assassins trouvent ainsi leur inspiration criminelle dans les poèmes de Nerval. Et les hommes qui les poursuivent se réunissent le soir autour d'une planche à repasser, parce qu'un des protagonistes, spécialiste des baux du XIIIe siècle, lassé de "douze années de chômage en histoire médiévale", a décidé de "passer professionnel des arts ménagers". Le lecteur, pris au jeu, s'emballe pour ce bestiaire, jubile à ces délires, se régale des dialogues et du bidouillage permanent du vocabulaire et de la syntaxe ... Sous ses allures de divertissement, bousculant mine de rien bien des conformismes, "Sans feu ni lieu", comme tous les livres de Fred Vargas, apparaît alors singulièrement décapant.
L’HOMME AUX CERCLES BLEUS, 1996. Un autre, très bien mené, bien fait.
PARS VITE ET REVIENS TARD.
Hors Collection :
PETIT TRAITÉ DE TOUTES VÉRITÉS SUR L’EXISTENCE, 2001
CRITIQUE DE L’ANXIÉTÉ PURE, 2003
CHEMINS NOCTURNES
CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT, 1994 J’AI LU, # 5811
LES QUATRE FLEUVES, 2000, VARGAS/ BAUDOIN
COULE LA SEINE, 2002
UN LIEU INCERTAIN, 2008, ÉD. VIVIANE HAMY, 390 pages. Résumé : Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard - terrorisé à l’idée de passer sous la Manche - sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures - avec des pieds dedans - font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident », un lieu macabre, gothique, unique. Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confrontés à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie. Le commissaire est au centre du roman, dans tous les sens du terme. La Boule se trouve presque un rival, Danglard est à deux doigts de tomber amoureux, Retancourt est toujours aussi efficace, mais la brigade est toujours mouvante. Les livres de Fred Vargas sont traduits dans plus de quarante pays ; ils ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis, et par deux fois l’International golden dagger. Source : www.viviane-hamy.fr
| |
|
|
|
|