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Humour-policier---*****DARD Patrice---LÂCHE-NOUS LES BANDELETTES
06/07/2010 14:09
DARD Patrice
LÂCHE-NOUS LES BANDELETTES, Fayard, 2009, 273 pages
Présentation de l'éditeur « Au cœur de la charmante bourgade de Figeac, Maître David Hégoliat vient de racheter l’étude d’un notaire décédé. Il entreprend des travaux de rénovation dans cette demeure ayant appartenu à Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes, et découvre une crypte hébergeant une authentique momie. Quatre personnes se sont approchées du sarcophage. Trois d’entre elles viennent de crever dans d’atroces souffrances. Contamination ? Malédiction ? Ce qui me préoccupe vraiment, c’est que la quatrième personne, c’est moi, ton San-Antonio préféré ! Et que la mort me rôde… Béru et Pinuche arrivant en renfort suffiront-ils à m’extraire des enfers ? Réponse juste avant le mot FIN. » source :www.bibliosurf.com
"Les momies, tout le monde le sait, frappent les curieux qui s'en approchent trop... Celle d'Aménophis III, avec sa dégaine de bon vieillard de trois mille ans, découverte à Figeac, dans une maison ayant appartenu à Champollion, ne manque pas à la règle : quelques notables de cette paisible cité rejoignent, sans escale, la Vallée des Morts ! San-Antonio est donc dépêché sur place pour déchiffrer les mystères de ces macchabées à l'égyptienne, tout en faisant monter aux rideaux quelques jeunes femmes bien de chez nous... Mais la malédiction ne tarde pas à menacer le commissaire lui-même... Comment Osiris, Horus, Isis et autres Apis vont-ils le préserver d'un départ prématuré pour l'au-delà ? De l'imagination, de la verve, bref un excellent San-Antonio."
Bon roman du genre policier-humour. Roman très bien mené avec une écriture suave, colorée remplie de néologismes. Si tu n’es pas Français garde ton dictionnaire près de toi et même là les inventions orthographiques de l’auteur n’y sont pas. Avec de bonnes connaissances des langues grecques et latines cependant et le contexte français on finit par apprécier les inventions linguistiques de l’auteur. Vraiment marrant. À lire si tu veux te bidonner et relaxer.GiL
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Haiti---Dany LAFERRIÈRE---L'ÉNIGME DU RETOUR---et autres
07/07/2010 16:33
L’ÉNIGME DU RETOUR, Boréal, 2009, 286 pages Résumé du livre Un matin, on téléphone à l'écrivain : son père vient de mourir. Son père qui, dans un parallèle saisissant, avait été exilé d'Haïti par le dictateur Papa Doc, comme lui, des années plus tard, l'avait été par son fils, le non moins dictatorial Bébé Doc. C'est l'occasion pour le narrateur d'un voyage initiatique à rebours. Il part d'abord vers le Nord, comme s'il voulait paradoxalement fuir son passé, puis gagne Haïti pour les funérailles de son père. Accompagné d'un neveu - qui porte le même nom que lui -, il parcourt son île natale... La critique [evene] par Thomas Flamerion S'il avoue n'écrire que sur lui-même, Dany Laferrière ne s'était sans doute jamais confié avec une telle gravité. Bercé par les mots d'Aimé Césaire, l'écrivain installé à Montréal revient en Haïti après la mort de son père. L'occasion de renouer avec les images de l'enfance et de se confronter à la réalité brutale de l'île. Au rythme de ces émotions contrastées, Laferrière avance en terre inconnue sur des sentiers familiers. Pour dire le trouble qui l'assaille, les dommages irréparables et le salut de l'exil, les beautés naturelles et la misère, la peur et l'espoir, il coule une langue fluide et poétique. Une prose qui se libère de la rigidité de ses codes, se brise et se détache, à mesure que naissent les impressions. Emboîter le pas au poète martiniquais relevait de la gageure. Dany Laferrière trace son propre chemin en écho aux vers du 'Cahier d'un retour au pays natal' et avance sur la voie de la réconciliation intime entre ses racines et sa vie d'adulte expatrié, entre l'au-delà et l'ici-bas. Il use ses semelles à remonter le temps pour retrouver la mémoire, ce passé familial dont son présent s'est affranchi dans la solitude et l'oubli. Amis, parents, lieux, tous portent en eux la trace de ce père qui s'en est allé, mais aussi les stigmates des "régimes barbares". Alors l'introspection se double d'un regard sans détour sur une nation d'extrêmes, de croyances occultes et de vitalité créatrice. Mais quel que soit le poids de sa géographie, la force de 'L'Enigme du retour' tient à l'universalité de son discours. Laferrière y laisse libre cours à son inventivité, à son ambition féconde. Et quand le rythme hypnotique des mots résonne avec la profondeur du voyage, c'est un roman sublime qui jaillit. Un roman qui en dit long sur la condition humaine. » source :www.evene.fr Roman d’une grande sincérité dans un style poétique. Dany Laferrière revit le décès de son père, son exil d’Haiti, sa nouvelle vie à Montréal, sa vocation d’écrivain. Il se doit à lui-même de retrouver ses origines, son pays sa mère. Roman touchant d’un écrivain qui a bouclé la boucle de sa vie. GiL
LAFERRIÈRE Dany :
COMMENT FAIRE L’AMOUR À UN NÈGRE SANS SE FATIGUER,
Enfin je l’ai lu. J’ai aimé, intéressant, quelque peu nombriliste mais touchant. L’écrivain noir ou l’auteur fait l’éloge de la relation parfaite homme noir femme blanche.
ÉROSHIMA.
L’ODEUR DU CAFÉ.
LE GOÛT DES JEUNES FILLES., roman, vlb éditeur, 1992, 206 pages.
Sans doute le meilleur de ses romans. Intrigue sur intrigue. Ça roule sans cesse dans cette maison de prostituées où s’est réfugié notre jeune héros de 15 ans. « Les hommes nous divisent mais le malheur nous réunit « dit Miki l’une d’elle .
CETTE GRENADE DANS LA MAIN DU JEUNE NÈGRE EST-ELLE UNE ARME OU UN FRUIT ?
CHRONIQUE DE LA DÉRIVE DOUCE.
PAYS SANS CHAPEAU.
LA CHAIR DU MAÎTRE.
LE CHARME DES APRÈS-MIDI SANS FIN.
LE CRI DES OISEAUX FOUS.
J’ÉCRIS COMME JE VIS.
JE SUIS FATIGUÉ.
Roman intéressant. Faire connaissance avec l’écrivain, L’HOMME IMMIGRANT. Il a vécu à Port-au-Prince, Montréal, Miami. Il est toujours à la recherche de la vie, de lui-même. Il est plus qu’un écrivain, c’est un homme qui vit en homme. Aller voir……et vous comprendrez.
VERS LE SUD, Boréal, 2006, 251.
Roman intéressant basé sur le fait que les femmes blanches vont dans le sud pour avoir des relations avec les beaux jeunes noirs bien équipés et sensuels.
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INDO-CANADIEN---Neil BISSOONDATH---CARTES POSTALES DE L'ENFER
09/07/2010 15:40
BISSOONDATH Neil
CARTES POSTALES DE L’ENFER
Résumé « Alec est un homme d'affaires qui a créé sa petite entreprise. Il est collectionneur de voitures anciennes. Il est issu d'une famille modeste. Sa mère s'occupait de la maison, son père travaillait dans une usine d'automobiles en banlieue de Toronto.
Pour Alec, la vie est un tissu de mensonges qu'il se raconte à lui-même et qu'il répète aux autres. Il est convaincu de devoir son succès à sont talent, bien sûr, mais aussi au personnage qu'il s'est fabriqué: celui d'un homosexuel entretenant de nombreuses relations dans les milieux huppés dont est issue sa clientèle.
Pour Sumintra, ou Sue, comme elle se nomme elle-même, il est hors de question de faire mentir l'image que ses parents se font d'elle, même si elle s'est ménagé une vie parallèle, à l'abri de leur regard. Quand elle fait la connaissance d'Alec, leurs vies secrètes se rejoignent et ils se découvrent amoureux l'un de l'autre. Le problème, c'est que leurs vies publiques vont à l'encontre de ce qu'ils sont, de ce qu'ils désirent, et les poussent vers tout ce qu'ils redoutent.
Dans ce roman bref qui tient le lecteur en haleine jusqu'aux dernière lignes, Neil Bissoondath propose sur le mode intimiste une troublante réflexion sur l'identité, sur les différentes identités qui s'opposent en nous: celle que nous lègue notre famille, celle que veut nous imposer la société, celle pour laquelle nous sommes prêts à risquer notre vie. » source :www.librairiepantoute.com
Roman d’un bon style coulant, entraînant qui nous fait connaître deux réalités d’êtres marginaux qui n’auraient pas dû se rencontrer mais ainsi va la vie pour chacun de nous. Nous faisons des rencontres fortuites dont nous ne pouvons pas prévoir les conséquences. « Jamais je n’aurais pensé que les choses iraient si loin » « Je suis devenu le rôle que je vis « page 224. J’ai aimé faire connaissance avec cette famille Indo-canadienne dans sa réalité de deux générations qui doivent faire face à une nouvelle société avec de nouvelles règles de vie. À lire…car nous sommes tous plus ou moins maîtres des différents rôles que nous jouons. GiL
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Grands frissons---GRELLEY Julie---ANGES
12/07/2010 00:18
ANGES, roman du genre thriller-frissons, Albin Michel, 2010, 186 pages 24 févr. 2010 Véronique Ménard Avec son premier roman publié chez Albin Michel, Grelley plonge dans la folie et y amène le lecteur, qu'il le veuille ou non.
« Anges » n’est pas un livre spirituel. Ou plutôt si. Tellement spirituel qu’il renverse totalement la beauté de la foi, de l’humain, du monde actuel. C’est guidé par les écritures saintes que l’histoire s’écrit; une interprétation littérale - démoniaque - de la Bible. Offrant une écriture franche et concise, Grelley dépeint les tourments et psychoses d’une « délinquante sexuelle en liberté surveillée », fervente religieuse catholique, à la recherche de pureté, d’un ange. Le livreL’histoire est celle de Colline Lelègre, trente-trois ans et ancienne mannequin, qui planifie son prochain enlèvement. Avec minutie et intelligence, Grelley voyage à travers l’esprit tordu et malade d’une psychose, de l’enfermement de la folie. Pour y arriver, les voix se multiplient. Une cacophonie de « je » se renvoient la balle; autrement, c’est le calme plat des cocktails anxiolytiques, neuroleptiques, somnifères et antidépresseurs. Le lecteur voyage entre une torpeur médicamentée et une schizophrénie stroboscopique. Un roman structuré en courts chapitres, soixante-cinq au total, qui tient le lecteur en haleine tout autant que dans le mystère, le dégoût et même parfois la confusion. Entre le passé et le présentLa narration de Colline Lelègre se dédouble entre son passé et son présent. Jeune adolescente de quatorze ans, elle se fait repérer par une agence de mannequins. Son nom est vite changé pour Lynn, plus court, plus fashion. Elle fait une montée fulgurante sur les podiums et apparaît à la une des magazines. Nommée « face of the year 1988 », dégoûtée, elle fuit les caméras et le monde de la mode : Lynn redevient Colline. Elle s’engraisse, se tache les dents et se cicatrise le menton. Colline est vendeuse dans un magasin d’outils. Le récit du présent suit la quête psychotique de Colline qui est à la recherche d’une purification divine, d’un ange : « Seigneur, permets-moi de trouver un ange. Un ange qui serait à moi pour toujours. Et à qui Colline appartiendrait. Un ange qui n’aurait d’yeux que pour mon âme. Et caresserait mes cicatrices du bout de ses ailes. Un ange sans péché. Un ange sans désir. Un ange sans sexe. ». L’écriture de Julie GrelleyGrelley saute de la première à la troisième personne dans une même phrase, elle impose une déroute qui suivra le lecteur tout au long du récit. Le livre pourtant espacé, laissant croire à une économie de l’écriture, offre tout le contraire; une écriture qui hante, qui transperce l’imaginaire et qui s’accroche à celui qui ose s’aventurer dans la psychose, dans la multiplication des voix. À la fin de cette lecture, on ne peut sortir du récit. Le tour de force de Grelley est de pénétrer les voix intérieures, nos voix intérieures, et d’y laisser sa marque, sa folie, son martyre machiavélique. » source :littératurecontemportainesuite 101.fr
Présentation de l'éditeur "Pour être sûr qu’un amour est véritable, il faut que le désir ait disparu. Et pour que le désir ait disparu, il faut que la beauté ait disparu…" « Colline, trente-trois ans, cent dix kilos, employée modèle d’un magasin de bricolage, est en liberté conditionnelle. Il fut un temps où elle s’appelait Lynn, et défilait sur tous les podiums de haute couture. Avant qu’elle ne se décide à s’auto-détruire et à enlever de jeunes garçons, pour mieux les sacrifier à sa mission christique… Parler avec la voix de la folie plutôt que parler de la folie, c’est le pari de ce premier roman sombre et violent, impeccablement mené, où l’on suit, le souffle coupé, une narratrice psychopathe à l’intelligence acérée, éprise d’absolu et de pureté, nous raconter sa quête désespérée d’êtres parfaits. » source :www.bibliosurf.com
Bon roman du genre thriller, d’une écriture posée, grandissante avec des retours dans le passé et l’intensité d’une folie effervescente. L’auteure plonge dans la folie et nous y entraîne tant par son écriture que par la psychose de son personnage multiple qui se parle à la troisième personne et porte plusieurs prénoms. Le meurtrier est-il plus dramatique et déstabilisant car il s’agit d’une femme qui mutile sa vie comme son corps et qui surtout s’attaque à de jeunes garçons pour en faire des « anges » ? À vous de juger.
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Société---MISTRY Rohinton---UNE SIMPLE HISTOIRE DE FAMILLE
20/07/2010 14:07
UNE SIMPLE HISTOIRE DE FAMILLE, roman, Albin Michel, 2004, 487 pages.
« L'histoire commence avec Nariman, un homme au vécu douloureux qui se révélera bride par bride, ayant un petit accident il devra rester alité et deviendra une charge pour ses enfants, tout d'abord Jal et Coomy qui sont les enfants de sa femme décédée, Coomy qui tient son beau-père comme responsable du malheur et de la mort de sa mère fera tout pour ne pas le garder. Nariman se retrouve donc chez sa vrai fille, Roxanna, qui habite avec sa famille dans un petit deux pièces, une famille qui était heureuse avant l'arrivé de Nariman, mais le manque de place, le travail supplémentaire, les problèmes d'argent qu'amènent l'arriver de Nariman, provoquera bien des querelles au sien de la famille. Yezad, le mari de Roxanna, pour retrouver un peu de calme commencera à aller au temple du feu, et la religion sera pour lui le moyen de passer au travers des épreuves, au point où il deviendra fanatique et rendra sa famille malheureuse. C'est la découverte de l'Inde à travers des gens ordinaires. » Source : www.ratsdebiblio.net
« Sous les apparences des beaux immeubles de Bombay se cache parfois des vies difficiles et une misère humaine difficile à enrayer. Rohinton Mistry nous entraîne dans le sillage d'une famille parsi dont nous suivons l'évolution, le quotidien, les peines et les joies.Le moyen de s'immerger dans cette communauté aux traditions rigides, paraissant décalées à ceux qui n'en sont pas.En maniant le rire et les larmes comme il le fait, Rohinton Mistry offre une proximité bienvenue au lecteur qui pourrait rester en-dehors de ce mode de vie souvent mal compris, parce qu'il nous est étranger et que certaines de ces traditions nous paressent révoltantes. Le visage de l'Inde, dans ce recueil, n'est pas des plus séduisants : luttes ethniques, misère, rivalités en tous genre, abandon social, corruption et j'en passe. A travers un roman, Rohinton Mistry dénonce une société qui va bien mal. Une misère qui fait froid dans le dos, on peut se demander par moments si Mistry n'en remet pas une couche, mais non, tout cela semble hélas bien conforme à la réalité et c'est encore plus triste. De quoi permettre un parallèle intéressant entre l'étouffement d'une famille parsie et la stagnation d'un pays qui se dit pourtant en pleine révolution (positive, évidemment...). Je reproche quelques longueurs à ce roman, une profusion de détails de temps en temps mais j'ai apprécié la manière de procéder de Mistry, cette dénonciation d'un pays, immense, à travers l'histoire de destins déchirés. » (Sahkti)www.ratsdebiblio.net
Ce roman décrit non seulement une histoire de famille qui inclus plusieurs générations mais également une histoire de l’Inde multi culturelle et religieuse.GiL
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