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ÉCOLOGIE-ENVIRONNEMENT: JACQUARD Jacques: LE COMPTE À REBOURS A-T-IL COMMENCÉ?
19/06/2010 15:39
JACQUARD Jacques LE COMPTE À REBOURS A-T-IL COMMENCÉ ? Résumé :
Longtemps, l'humanité a vécu en pensant qu'elle avait tout son temps, que le progrès n'en finirait pas de transformer le monde à notre avantage, que les hommes seraient toujours plus riches, plus beaux, plus performants, que l'on pouvait fabriquer indéfiniment des bombes nucléaires sans risquer de les employer et que nous avions le droit de prélever à l'envi toutes les richesses de la planète sans jamais entamer son capital. Cette époque est révolue. Nous savons maintenant que le temps nous est compté et qu'à force de travailler contre nous-mêmes, nous risquons de fabriquer une Terre où aucun de nous ne voudra vivre. Dans ce livre qui ressemble à un avis de tempête, Albert Jacquard passe en revue les questions à propos desquelles il est urgent de procéder à une refonte complète de nos habitudes. Non, le pire n'est pas certain, mais nous devons nous hâter. Champ de réflexions rafraîchissant ! par Marielaus (Voir ses avis) le 12/09/2009 Jacquard ne prétend pas changer le monde, mais changer notre façon de voir ce monde. Inhabituel, très rafraîchissant et plaisant ! Une réflexion élargie et honnête sur notre société actuelle par ponchat (Voir ses avis) le 12/09/2009 Albert Jacquart s'engage dans une réflexion sans complaisance sur le fonctionnement actuelle de notre société. Il nous pose ses questions et nous permet ainsi de dépasser les guerres politico politiciennes actuelles qui prétendent régenter notre devenir. Il ouvre la porte au delà d'aujourd'hui. Un livre accessible qui s'adresse à tous.
Ce livre n’est pas alarmiste mais une bonne analyse de la situation de la vie et de notre survie incertaine sur la planète Terre qui elle peut nous survivre encore pendant un milliard d’années. À lire sans faute si la survie des êtes vivants sur notre planète vous intéresse. Jacquard est une référence incontestable car c’est un philosophe et un scientifique de haut niveau. GiL
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McCALL ALEXANDER---MMA RAMOTSWE DÉTECTIVE
19/06/2010 15:44
McCALL Alexander
MMA RAMOTSWE DÉTECTIVE, Ed. de la Loupe, 2005, 317 pages Mma Ramotswe vit en Afrique - au Botswana, plus précisément - c'est la seule femme détective dans son pays. Le livre nous raconte brièvement sa vie quand elle était enfant, son mariage avec un homme qui la battait et qu'elle a fini par quitter puis, à la mort de son père, elle hérite d'un bon montant d'argent avec lequel elle décide de s'ouvrir une agence de détective. Bien sûr, elle nous raconte ses enquêtes, assez simples, qu'elle réussit à résoudre de manière assez originale parfois. Mais ce que j'ai aimé de ce livre c'est le climat! On se retrouve dans une ville d'Afrique mais pas l'Afrique pauvre, triste, en guerre, déchirée comme on nous la présente parfois dans les livres. On nous raconte ici une Afrique "bien dans sa peau", des gens simples mais heureux, encore pleins de leurs us et coutumes tout en se laissant influencer par le modernisme de l'Occident. Mma Ramotswe est une femme rationnelle, un personnage sympathique dont les propos font souvent rigoler ou tout du moins sourire. Une petite lecture drôle, simple - à lire quand on a envie de quelque chose qui se lit rapidement.
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MAZURE Colette NYS: CÉLÉBATION DU QUOTIDIEN
19/06/2010 15:48
MAZURE Colette NYS
CÉLÉBRATION DU QUOTIDIEN, Desclée de Brouwer, 1997, 171 pages. Un livre remarquable tant par son écriture que par sa grande sagesse. Célébrer le bonheur au quotidien dans les moindres gestes de la journée, les activités et les événements qui se présentent. Avoir du plaisir et être heureux de faire ce que l’on choisit de faire soit pour les autres soit pour soi-même. Elle des sujets importants et touchants tout en étant simples et journaliers : d’une cuisine, d’un matin, d’une vie de femme, d’un itinéraire maternel, d’un balcon, avec enthousiasme, d’une solitude, de la patrie des livres, du silence, a bord de la nuit, du désastre, du Royaume.
" Nous vous en prions, sous le familier, découvrez l'insolite, sous le quotidien, décelez l'inexplicable. Puisse toute chose dite habituelle vous inquiéter. " Colette Nys-Mazure a pris au sérieux l'exhortation de Brecht pour nous offrir cette Célébration du quotidien. Car dans la routine des jours, nous sommes bien souvent ailleurs, absents à nous-mêmes, sourds à ce miracle continu qu'est notre vie ordinaire. A travers une écriture poétique et très féminine, Colette Nys-Mazure célèbre la trame secrète de nos existences. " Chaque matin, je m'étonne et je me réjouis d'être en vie. Je ne m'y habitue pas. " « Je lis, je me délie de tout ce qui entravait mon essor. Je lis, je me relie à tous ceux qui ont connu ce texte et à ceux qui le découvriront après moi, autant qu'à l'écrivain qui nous l'a confié. Je renoue avec mon moi le plus intime, celui de l'enfance, comme je pose les jalons de demain. Je nidifie et j'édifie. Je lis. Je pallie les limites dérisoires de ma petite vie. Par auteurs, par héros interposés, j'expérimente mille formes d'existence, je me démultiplie. J'approfondis. Je comprends la folie d'un autre. Je pénètre dans les milieux qui me resteront toujours étrangers ou fermés. Rien ne m'est impossible. Je lis. Lire c'est délirer. » p. 124-125. À lire sans faute.
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SAVOIE JACQUES: LES SOUPES CÉLESTES ****
19/06/2010 15:53
SAVOIE Jacques :
LES SOUPES CÉLESTES, Fides, 2005, 264 pages + recettes.
Très bien. J’ai beaucoup aimé. Rebondissements continus. Philosophie économique intéressante. À lire sans faute, une gâterie.
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LE CLÉZIO Jean-Marie Gustave: OURANIA---RITOURNELLE DE LA FAIM
19/06/2010 15:59
LE CLÉZIO Jean-MarieGustave OURANIA, Gallimard, 2007, 368 pages Mot de l'éditeur sur "Ourania" de Jean-Marie Gustave Le Clézio «"Quand j'ai compris que Mario était mort, tous les détails me sont revenus. Les gens racontaient cela en long et en large à ma grand-mère. Mario traversait le champ, un peu plus haut, à la sortie du village. Il cachait la bombe dans un sac, il courait. Peut-être qu'il s'est pris les pieds dans une motte de terre, et il est tombé. La bombe a explosé. On n'a rien retrouvé de lui. C'était merveilleux. C'était comme si Mario s'était envolé vers un autre monde, vers Ourania. Puis les années ont passé, j'ai un peu oublié. Jusqu'à ce jour, vingt ans après, où le hasard m'a réuni avec le jeune homme le plus étrange que j'aie jamais rencontré." C'est ainsi que Daniel Sillitoe, géographe en mission au centre du Mexique, découvre, grâce à son guide Raphaël, la république idéale de Campos, en marge de la Vallée, capitale de la terre noire du Chernozem, le rêve humaniste de l'Emporio, la zone rouge qui retient prisonnière Lili de la lagune, et l'amour pour Dahlia.» Source : www.fnac.com
RITOURNELLE DE LA FAIM, Gallimard, 2008
Résumé du livre « En 1931, Paris accueille l'Exposition coloniale. Une petite fille de dix ans, Ethel, s'y promène avec son grand-oncle, Samuel Soliman. Ce dernier porte sur l'exposition un regard d'autant plus ironique que lui-même est originaire de l'île Maurice. Néanmoins, en découvrant le pavillon de l'Inde, il décide de l'acquérir pour le faire reconstruire sur un terrain qu'il possède : il l'appellera la Maison mauve. Très impressionnée par ce projet, Ethel promet à son grand-oncle d'en assurer la réalisation après sa mort. En effet, Samuel Soliman est un homme âgé, riche, qui veut faire de la jeune fille, son héritière. Sensation de vide, sentiment de frustration, la faim dévore les pages du nouveau roman de J.M.G. Le Clézio. Qu’elle soit physique, nourrie de privations, qu’elle soit appétit féroce, volonté de se dépasser, elle hurle des tréfonds de l’être, et maintient, le temps d’une lecture avide, les sens en émoi. Car l’écrivain est un virtuose de la langue, un musicien qui, à l’image de Ravel dont le ‘Boléro’ résonne dans les dernières pages du roman, assène une troublante mélodie. A l’économat, dans une prose aérienne, il déploie la vie d’Ethel, écrit le roman d’une vie en reconstituant la mémoire fragmentée. Miettes d’histoires dont le souvenir fugace resurgit par impressions, dans une douce mélancolie. Le Clézio esquisse, appose chaque trait dans le vacarme du monde, sans se laisser prendre au jeu de la chronique historique. Son attention reste fixée sur la jeune femme, ses rencontres et ses affections, sa famille prise dans la tourmente. Les personnalités et les sentiments se nouent pour former le vrai canevas du récit. Celui sur lequel la marche du monde s’imprime. Car dans les prémices de la guerre, les formes se dessinent, les caractères se précisent. Ethel grandit avec sur ses fragiles épaules le poids des renversements, celui de l’horreur qui s’avance. Si l’écrivain se moque de la “vérité”, il creuse l’authenticité dans le coeur d’Ethel. A elle la spoliation, à elle la charge des erreurs de ses aînés. Et c’est bien la colère qui gronde dans ces pages. La faim d’une jeunesse sacrifiée sur l’autel de la guerre. La faim des illusions qu’on lui a arrachées. » Source : www.evene.fr/livres
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