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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LES ENFANTS VERTS, de TOKARCZUK Olga, 2016, 88 pages

    27/03/2020 22:29



    TOKARCZUK Olga

    LES ENFANTS VERTS, 2016, 88 pages


    Très beau conte ou récit dans une écriture sobre, touchante, académique. Nous
    entrons dans un monde pour nous irréel car cela s'est passé au printemps de l'an
    1656 en Pologne.Un conte fantastique d'un monde inconnu de la civilisation
    européenne.
    LES ENFANTS VERTS ou récit de singuliers événements survenus en Volhynie.
    consignés par William Davisson, médecin de Sa Majesté le roi Jean 11 Casimir

    CITATIONS:
    "Toute guerre fit que la nature reprend ce que l'homme lui avait pris, et de
    surcroît elle s'empare sans ménagement des êtres humains et tente de les ramener
    à leur état naturel, organique. Face à ces eux enfants, on pouvait cependant se
    demander si le paradis existait encore sur terre, plutôt l'enfer peut-être, tant
    ils étaient sauvages et mal en point."
    "Dans ce pays, les gens vivent sur les arbres et dorment dans leurs creux.
    Durant la journée lunaire, ils grimpent aux sommets des branches où ils exposent
    lurs corps dénudés à la lune, de sorte que leur peau verdit. ils n'ont pas
    besoin de manger beaucoup.De des unions naissent des enfants qui ont toute la
    communauté pour parents, car tout le monde là-bas s'occupe volontiers des
    petits."
    "L'éclat de notre monde les repousse et les indispose. Ils croient que nous
    sommes irréels, tel un mauvais rêve."
    Gilles LAGROIS, Auclair
    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé
    Les enfants verts« C'étaient deux enfants petits et chétifs, très mal vêtus,
    couverts plutôt d'une toile épaisse, déchirée et souillée de boue. Leurs cheveux
    filasse et inextricables étaient rassemblés en nattes, et il va sans dire que
    cet exemple parfait de la plica polonica attira d'emblée mon attention. »Au
    XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin
    particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long
    voyage entre la Lituanie et l'Ukraine. Lors d'une halte, les soldats du roi
    capturent deux enfants. Les deux petits ont un physique inhabituel : leur peau
    et leurs cheveux sont légèrement verts...Olga Tokarczuk tisse avec humour une
    réflexion subtile à propos de l'altérité. Les Enfants verts s'apparente à un
    conte philosophique qui interroge la notion du centre et de la périphérie. Les
    observations de W. Davisson, l'Européen échoué dans une lointaine Pologne
    déchirée par les guerres, semblent toujours d'actualité.

    Résumé :
    Un petit conte philosophique et historique
    Au XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin
    particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long
    voyage entre la Lituanie et l’Ukraine. Esprit scientifique et fin observateur,
    il étudie les rudesses climatiques des confins polonais et les coutumes locales.
    Un jour, lors d’une halte, les soldats du roi capturent deux enfants. Les deux
    petits ont un physique inhabituel : outre leur aspect chétif, leur peau et leurs
    cheveux sont légèrement verts…

    Une réflexion subtile et non sans humour autour de la perception de l’autre et
    du rejet de l’inconnu.
    Olga Tokarczuk s’interroge sur l’Europe par la voix de son narrateur, un
    étranger pris dans la tourmente de l’Histoire. Perçu comme un danger potentiel,
    l’autre fait peur. Mais que savons-nous de nos voisins, ceux surtout qui vivent
    en marge du monde qui nous est proche ? La notion du centre et de la périphérie,
    est-elle la même pour tous ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Les observations de
    William Davisson, l’Européen échoué dans une lointaine Pologne déchirée par les
    guerres, semblent toujours d’actualité.

    UNE LECTRICE:

    "Mi-XVIIe siècle... William Davisson, médecin originaire d'Ecosse mais amoureux
    de la France où il a vécu de nombreuses années, a accepté d'accompagner le roi
    Jean II Casimir dans un périple reliant la Lituanie à Lvov, dans le sud de la
    Pologne, avec pour mission de soulager les crises de goutte et les accès de
    mélancolie du monarque.
    Le pays connaît alors des temps troublés, pris en étau entre les armées
    suédoises à l'Ouest et les troupes russes à l'est. le but de cette expédition
    est d'aller prier la Vierge Marie dans la ville où le culte qui lui est voué lui
    confère une grande puissance, afin qu'elle intercède auprès de Dieu en faveur du
    peuple polonais.
    C'est par ailleurs l'occasion pour notre médecin d'étudier la "plique
    polonaise", phénomène local qui le fascine, qui se traduit par des touffes de
    cheveux formant d'inextricables noeuds, et auquel s'attachent de nombreuses
    superstitions à connotations maléfiques comme bénéfiques.
    La routine qui entoure la progression du roi et de sa suite est bientôt troublée
    par la capture, à l'occasion d'une partie de chasse, d'un curieux gibier : deux
    enfants au teint étrangement verdâtre, couverts de feuilles et de boue. Les
    captifs, habitants de la forêt et des marécages, suscitent, par leur sauvagerie
    et leur mutisme, à la fois crainte et curiosité.
    Blessé lors d'une chute, le narrateur se voit contraint d'interrompre son
    voyage, hébergé par le seigneur du domaine près duquel ont été trouvés les deux
    petits êtres. Se familiarisant peu à peu avec ces derniers, il entrevoit à leur
    contact les arcanes d'un monde fondé sur l'osmose avec le milieu naturel, une
    société secrète dont les habitants cohabitent en toute liberté et égalité, un
    havre de paix dissimulé aux yeux des hommes, préservé de leurs guerres et de
    leur barbarie...
    J'ai apprécié la tonalité de ce conte qui mêle fantastique et réalité
    historique, l'auteure laissant planer le mystère quant à la véritable nature de
    ses enfants verts."





    BEAUCHEMIN Jean-François ARCHIVES DE LA JOIE, Petit traité de métaphysique animale, 2018, 143 pages, Québec

    27/03/2020 22:33



    BEAUCHEMIN Jean-François

    ARCHIVES DE LA JOIE, Petit traité de métaphysique animale, 2018, 143 pages,
    Québec

    Se peut-il qu'un homme soit moins sage qu'un oiseau ? Conficius

    Ce livre est devenu pour moi un livre de chevet, un compagnon de vie. Un livre
    de leçons de vie en présence d'animaux. Une ouverture, un dialogue  intérieur
    avec les animaux. L'homme a besoin des animaux dans sa recherche de vie, de
    poésie, de philosophie . Nous comblons ce besoin par la présence dans notre vie
    d'animaux tant domestiques que sauvages. Dans ce petit traité de métaphysique
    animale nous entrons dans une dimension subliminale de la vie animale et
    humaine: vivre en harmonie, dans un équilibre sentimental entre animaux, êtres
    vivants reliés entre eux émotivement et spirituellement, tel un assemblage
    vivant.Ce qui me comble chez cet auteur ce sont ses connaissances approfondies
    de la vie tant animale qu'humaine. Le lire, ce sont des révélations de ses
    méditations et observations.Un livre profond et touchant pour l'âme J'ai enfin
    réalisé, compris  que la littérature n'est jamais loin du monde réel. Une sorte
    de méditation consciente, une rêverie puissante. Une attitude positive face à la
    vie, aux autres, aux animaux nos amis et voisins.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé

    C’est en songeant à la joie que j’éprouve lorsque je me retourne et que
    j’aperçois les quelques grandes constructions inébranlables de mon passé que
    j’ai écrit ce livre, qui n’est ni roman ni poésie, ni essai, ni journal ou récit
    autobiographique, mais, puisque les animaux y sont si présents, une sorte de
    bestiaire de la mémoire. On devrait cesser de répéter partout quʼil ne fait pas
    bon regarder en arrière, qu'il est impératif d’aller de l’avant, dʼavancer,
    toujours avancer. Je vais le dire carrément : je me suis tout de suite senti
    plus heureux quand jʼai commencé à aimer mon passé, à le fréquenter puis à sans
    cesse mʼy référer. […] C’est au fond ce que retracent les pages que voici. Une
    trajectoire, la courbe décrite par un objet en mouvement, une pierre lancée dans
    les vitres du temps et de la durée comme pour en laisser sortir quelque chose.
    Quoi au juste? Peut-être une certaine façon oubliée de voir le monde, et que les
    animaux, précisément, ont cherché à me remémorer.

    Résumé :
    Dans ce recueil de courts textes imprégnés de poésie et marqués par
    l'omniprésence des animaux, Jean-François Beauchemin dresse une sorte de
    bestiaire de la mémoire, revisite sa vie et ses joies grâce à une façon oubliée
    de voir le monde que les animaux, précisément, lui ont remémoré.
    www.babelio.com

    "J'ai réalisé que lorsque les mots ne me venaient pas, ce n'étais pas que je
    manquais de vocabulaire, c'est que je manquais de poésie."

    CITATIONS:
    "Lorsqu'on est heureux, l'esprit lâche du lest."
    "Un moineau domestique.Je le trouvais assez proche de la pensée du philosophe
    SPINOZA sont la doctrine propose une conduite rationnelle à l'abri de toute
    forme d'idéalisme utopique."
    "J'avais été ce jeune homme que toutes les théories intéressent."
    "Un corbeau. J'ai dû lui apprendre que la volonté est une forme matérielle
    semblable à la vapeur, et que sa condensation extrême permet la récupération
    d'une énergie latente subtile, mais capable de déplacer les bornes du hasard."
    "Les secrets n'étaient pas un obstacle à la fréquentation des êtres."
    "À la longue, l'intuition du début se modifie au contact des gens, de la lumière
    du jour, de la pluie, du vent, des animaux, ds plantes, de certains objets. Et
    alors la vie pend le dessus et finit par rectifier le destin qu'on avait cru sir
    mesure pour soi."
    "La vie intérieure. Quelle chance, quelle chance d'avoir encore tout ce temps à
    vivre. La merveilleuse impression d'un temps allongé presque à l'infini.2
    "Un vieux cheval m,a dit: Cette société humaine auprès de laquelle j'ai vécu,
    utilitaire, militaire, américaine et catholique, obsédée de divertissement et de
    technologie, me tue un peu plus chaque jour. Tous les dieux que se sont inventés
    les gens m'ennuient."
    " Quand j'aurai bien cessé d'être dans ce corps, je voudrais si possible devenir
    un arbre."
    "Pour parler des choses, il faut les apercevoir. Que fait la poésie? Elle
    illumine cette portion du monde reléguée dans l'ombre par les sens et l a raison
    ordinaire. C'est l'éclairagiste des réalités cachées."






    FRÉCHETTE Louis, ORIGNIAUX ET DÉTRAQUÉS, douze types Québécois, 1892-2014, 259 pages

    27/03/2020 22:35



    FRÉCHETTE Louis

    ORIGNIAUX ET DÉTRAQUÉS, douze types Québécois, 1892-2014, 259 pages

    "C'est pour cela que j'ai écrit ces pages, où tu verras revivre quelques-unes de nos années de jeunesse, à côté des physionomies pittoresques qui ont égayé certains côtés un peu ternes parfois--je parle des physionomies. Il ne faut pa mépriser ces types bizarres." 

    Des histoires d'époque. Un tour d'histoire de Québec avant et après les Anglais. Un régal historique, une détente littéraire: humour québecquois, grivoiseries, vocabulaire excentrique. Des humoristes de tout calibre dans tout contexte, de bons souvenirs frais et de bons éclats de rire. Également des histoires de filous prêts à tout pour  faire cracher un peu d'argent à leurs nombreuses victimes crédules. J'ai beaucoup apprécié ce moment de détente littéraire qui m'a fait sourire maintes fois surtout à cause de mots de vocabulaire qui j'ai reconnus avoir entendu dans mon enfance comme le mot, bull's eyes qui sont des boules noires, une sorte de bonbon. À lire pour passer un bon moment de délassement, sans faute.

    J'ai été agréablement surpris par la qualité du vocabulaire et de l'écriture de l'auteur pour cette époque. Une découverte personnelle de lecteur. Premier livre de cet auteur Québécois que je lis. 

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livres.entette.vip-blog.com, à visiter

    Originaux et détraqués
    Douze types québécois

    Louis Fréchette - Conte, Récit -

    Dans une prose libre et sonore, attentive aux accents des Québécois du district de Québec – cette étonnante « patrie des originaux », – Louis Fréchette campe douze portraits relevés de héros populaires et légendaires : des « types bizarres », des « excentriques personnages à panache polychrome », des joyeux vivants, des bons garçons, des robinets « à plaisanteries ». À travers eux, c’est une partie de son enfance qu’il revisite, celle où ces figures morales se sont imposées ; elles seront restées vivantes dans sa mémoire, magnifiées par l’aura du souvenir.
    Ces histoires comptent parmi les meilleures pages de Louis Fréchette. Toutes, alors que la jeunesse et « les dieux s’en vont », font entendre le talent naturel d’un conteur qui glisse quelques notes de tendre malice à travers la grande affection qu’il porte à ses compatriotes.

    ÉCHOS DE PRESSE

    « Enfant, j’ai découvert avec orgueil que le plus grand écrivain québécois du XIXe siècle était le petit cousin de mon arrière-grand-père. Depuis ce temps, je nourris une fascination grandissante pour Louis Fréchette. J’admire son engagement politique – il a été député fédéral de Lévis – et sa polyvalence littéraire ; poésie, dramaturgie, débats épistolaires, mémoires, il a touché tous les genres. Mais c’est avec le conte que la plume de mon ancêtre a pris son envol.
    AvecOriginaux et détraqués, Fréchette nous présente une ville de Québec panachée, peuplée de personnages truculents, dont le verbe savoureux synthétise parfaitement l’ADN du Québec populaire. Étant moi-même natif de la Capitale, je poursuis avec fierté cette filiation originale et détraquée. »
    — BIZ FRÉCHETTE,

    Résumé :Fréchette atteint ici un sommet de son œuvre et donne l'impression de le faire presque par inadvertance, sans forcer ses moyens, sans abuser de la muse historique qui alourdit sa poésie et qui obsédé son époque. Et il produit du coup le plus bel effet de composition dans l'accumulation du détail, d'unité dans la diversité, de chaleur dans le détachement. La narration respire avec une liberté qui participe à l'humeur délinquante des héros qu'elle fait vivre, mais la complicité du narrateur ne va jamais jusqu'à négliger la dérision de leur révolte ou la puérilité de leurs frasques.

    Extrait de la postface de Réjean Beaudoin

    CITATIONS:

    "C'est pour cela que j'ai écrit ces pages, où tu verras revivre quelques-unes de nos années de jeunesse, à côté des physionomies pittoresques qui en ont égayé certains côtés. Il ne faut pas mépriser ces types bizarres."

    "J'ai dessiné mes personnages tels que je les ai vus, ou tels qu'on me les a racontés."

    "Québec n'st pas seulement une ville typique par sa position géographique, par sa situation topographique spéciale, par son site sans parallèle en Amérique, par son aspect physique  et ses conditions morales exceptionnelles, c'est la patrie des originaux, Qu'ils soient hommes d'esprit ou pauvres détraqués, c'est la patrie des originaux--c'est-à--dire de ceux qui sont quelqu'un, ce qui est plus rare qu'on pense. On dirait qu'elle les attire par quelque influence mystérieuse."   

    "Gros Perrin était un produit exotique, mais un produit étrange. "Moi? je suis philosophe cosmopolite, enfant de l'humanité, habitant de la planète qu'on appelle le globe terrestre." Il était poète. il était savetier."     






    SAUCIER Jocelyne, LES HÉRITIERS DE LA MINE, roman,2000, 197 pages, Québec

    27/03/2020 22:38



    SAUCIER Jocelyne
    LES HÉRITIERS DE LA MINE, roman,2000, 197 pages, Québec

    Quel bonheur de découvrir une auteure telle Jocelyne Saucier qui maîtrise une
    écriture d'une grande sensibilité.Des émotions souvent non dites mais toujours
    ressenties en profondeur. On sent l'âme plus que la personne. Nous vivons dans
    ce roman un attachement très intime entre les deux jumelles surtout par la
    pensée de Carnelle. Quel beau roman qui nous ressemble tellement et quelle
    écriture authentique, à notre image! Nous en apprenons beaucoup sur les
    minéraux, leur découverte, leur valeur, leur description, leurs odeurs, leurs
    formes, leurs spéculations.
    La force de l'écriture de l'auteure est dans la connaissance de la psychologie
    des êtres humains. Une profondeur psychologique évidente et authentique de
    l'humain, nous vivons le poids des non dits. Cette auteure est prenante,
    captivante par son style et sa verve.J'ai été profondément touché par cette
    famille nombreuse de vingt-et-un enfants car je fais partie d'une famille de
    neuf enfants de Val d'Or en Abitibi et comme eux nous avions des surnoms.
    Un roman qui a l'aspect d'un conte fabuleux.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livreentete.vip-blog.com

    Résumé
    Une famille de 21 enfants gravite autour d'une mine à l'abandon. En soi, ce
    n'est pas banal. Surtout que le groupe sème la terreur partout. Mais il y a
    plus: un drame est survenu qui les concerne tous. Quelqu'un est mort dont on
    veut taire l'identité. Un secret insupportable.

    Les héritiers de la mine – Résumé
    La vie de famille des Cardinal ne ressemble à aucune autre… et pour cause ! Ils
    sont 21 enfants, élevés par un père prospecteur et une mère au foyer. Le
    paternel, passionné par la roche, a découvert une mine dans un petit village
    isolé du Canada et c’est de ces ressources que la famille tire ses revenus.

    21 enfants, forcément, ça suscite des questions. Comment loger tout le monde ?
    Comment veiller à ce que chacun trouve sa place dans une famille où tout se fait
    en groupe ? Comment faire face aux chamailleries inévitables qui sont l’apanage
    de toute famille nombreuse qui se respecte ?

    Les Cardinal ont leurs règles… mais aussi leurs secrets qui, parfois, pèsent sur
    la tribu pourtant si unie devant l’adversité des villageois qui rêvent de
    s’emparer de « leur » mine.
    https://www.alleedescuriosites.com/heritiers-mine-jocelyne-saucier/

    Une mystérieuse explosion est au cœur de l'intrigue de ce livre porté par un
    souffle. Celui des enfants Cardinal qui racontent à tour de rôle leur enfance
    anarchique dans ce grand foutoir fraternel. L'auteur les fait parler dans une
    sorte d'urgence qui va mener au dénouement, que l'on pressent tragique.
    Implacable.

    LE FIGARO LITTÉRAIRE - 04/06/15 - Françoise Dargent

    Le tableau brossé d'une famille TRÈS nombreuse, avec ses coutumes, ses
    rivalités, ses frères-sœurs, ses trouvailles linguistiques intrinsèques au clan,
    est d'une belle justesse.

    ONLALU.COM - Christine Sallès

    Dans ce roman polyphonique, Jocelyne Saucier construit à nouveau de splendides
    scènes où les éléments et la nature occupent les premiers rôles. En visitant les
    entrailles de la terre, le lecteur rencontre d'envoûtantes descriptions
    minérales.

    LE MONDE DES LIVRES - 15/05/15 - Marc-Olivier Bhere

    UNE LECTRICE;

    "Pour survivre dans une famille qui compte vingt et un enfants,
    Il faut avant tout « trouver sa place » au sens propre du terme d'abord, sur le
    canapé, devant la télé où l'on se bouscule mais aussi pour dormir, alors les
    enfants s'installent où ils peuvent, même s'il n'y a pas assez de lits, on
    trouvera toujours un nid bien au chaud dans la laverie, au milieu, du linge
    propre ou sale. Quelle importance ?
    Chacun vit comme il peut et tout le monde est heureux ou presque. Puis au fil
    des ans, la famille se sépare.
    Plusieurs dizaines d'années plus tard, alors qu'ils n'entretiennent plus de
    relations entre eux, ils vont se retrouver à l'occasion de la remise d'une
    décoration à leur père. Et là, toute la famille étant réunie pour la première
    fois, il ne va plus être possible de garder ce secret enfoui au plus profond de
    chacun depuis longtemps.
    Dans ce roman choral, sept des enfants devenus adultes prennent la parole.
    Le premier à s'exprimer est le plus jeune, « le Fion », pour lui la famille est
    presque une énigme, tant il y avait d'écart entre lui et les ainés. « Notre
    famille est l'émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de conversation.
    »
    Nous découvrons ensuite les souvenirs de « la pucelle », qui fut la deuxième
    maman.
    Dans le récit de chacun plane la disparition d'Angèle.
    Des souvenirs ou se mêlent interrogations, remord, culpabilité, non-dits.
    Après « il pleuvait des oiseaux », j'ai à nouveau un énorme coup de coeur pour
    ce roman de Jocelyne Saucier construit comme un puzzle qui m'a tenue en haleine
    jusqu'à la dernière page."
    www.babelio.com

    CITATIONS:
    "Notre famille est l'émerveillement de ma vie et mon plus grand succès de
    conversation. Nous nous sommes bâtis avec notre propre souffle, nous sommes
    essentiels à nous mêmes."
    "NORCO. Une ville minière qui accueillerait prospérité, longévité et le bonheur
    des petits enfants."
    "La Pucelle nous servait de mère, la nôtre étant trop occupée à ses chaudrons.
    trop occupée ailleurs pour être de la cérémonie."
    "La peur, c'est important, il faut l'écouter.La peur-prudence, la peur-méfiance,
    la peur-intuition."
    "Le GrandJaune combat le fascisme, l'impérialisme et l'injustice de tout acabit
    en Amérique du Sud."
    "Une soeur. La Pucelle. Grande soeur. Nous vivions dans la plus merveilleuse
    anarchie et j'adorais cette maison."
    "Notre Fion sans échine, notre Fion timoré et braillard, notre plus fidèle
    admirateur. Trop frêle pour que nous l'exposions à notre douleur."
    "Nous voulions construire le monde sur les bases d'un idéal qui n'appartenait
    qu'à nous seuls."
    "Avons-nous tous eu, chacun notre tour, l'occasion de découvrir que LaTommy
    pouvait se métamorphoser en Angèle?"
    "La nostalgie est une maladie de l'âme."
    "La montagne garde son secret et je me meurs, je crie, je pleure, je m'arrache
    le coeur."
    "La pauvreté, tu sais, est une grande liberté. Il nous reste l'essentiel et
    c'est bien assez pour occuper une vie.Ma pauvreté n'est ni orgueil ni
    renoncement. Je suis tout simplement incapable de vivre."






    BEAULIEU Alain FOU-BAR, roman, 1997, 228 pages

    27/03/2020 22:40



    BEAULIEU Alain

    FOU-BAR, roman, 1997, 228 pages

    Une autre belle découverte d'un roman d'un auteur québécois talentueux.

    Ce roman est une description réaliste de notre société tant sur le plan social,
    économique que sur les relations humaines de ce siècle dans une sensualité non
    voilée, d'une sexualité parfois exubérante mais saine. Une réalité qui parfois
    nous échappe car souvent elle est due  à un phénomène de groupe d'amis, de
    relations humaines de quartier urbain.Une réalité dont parfois nous ignorons 
    même l'existence.Des moments d'amour intime nous sont révélés et toute candeur,
    sans pudeur. La vie joue sa partition. Un auteur à l'écriture ardente,
    brillante. Un auteur à découvrir.Un roman magistral.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé
    • Le premier roman d’un jeune auteur de Québec.
    • Une critique sociale et un certain portrait des jeunes de 30 ans.
    • Un style jeune et un récit léger qui plaira aux 25-45 ans.
    • Un récit urbain où dérision et humour font bon ménage.
    Tout peut commencer par cette question: le crime a-t-il un rapport secret avec
    l’amour? À trente ans, Harold Lubie et Nadine Pilon le pensent quand ils violent
    les demeures de la bonne ville de Québec. Pourtant, s’ils conjuguent ainsi la
    rapine et la baise, c’est aussi pour mener leur combat.
    «Sus à la classe moyenne!», se dit Harold, quand ils attaquent les réfugiés de
    la banlieue et autres petits bourgeois qu’il voit comme des égoïstes, des
    irresponsables. Ne faut-il pas soulager de leurs «bébelles» ces adeptes de la
    consommation tranquille?…
    Sera-ce donc la guerre entre la génération X et les baby-boomers?
    Non, parce que ce roman léger est finalement l’histoire d’un couple en
    formation. Où s’en vont donc Nadine et Harold, les floués de l’époque? Comment
    être heureux quand la bande des amis du Fou-bar ne suffit plus?
    https://www.quebec-amerique.com/livres/litterature/litterature-amerique/fou-bar-289

    Fou-Bar d'Alain Beaulieu (1997)
    Le premier roman d'Alain Beaulieu se déroule autour de la rue Saint-Jean, dont
    le Fou-Bar est un des lieux les plus célèbres, et le quartier Saint-Roch juste
    en bas. Les héros Nadine et Harold, dignes représentants de la génération X,
    s'introduisent dans les maisons bourgeoises de banlieue, de Cap-Rouge à
    L'Ancienne-Lorette, pour les «soulager» de leurs biens inutiles.
    https://www.lapresse.ca/arts/livres/201601/19/01-4941429-six-livres-qui-se-passent-a-quebec.php

    Fou-Bar, http://www.alainbeaulieu.com/critiques/

    «Fou-Bar est un heureux roman, souvent léger mais marqué par des moments de
    tristesse et une fin en rupture profonde…»

    Rémy Charest, Le Devoir

    «Alain Beaulieu a fait du Fou-Bar, un bistrot de Québec, la plaque tournante
    d’une très belle histoire d’amour, de violence et de perdition. Ce premier roman
    est de ces livres que l’on parcourt avec entrain, séduit par une plume habile et
    vivante, à la fois légère et grave.»

    Tristan Malavoy-Racine, Voir-Québec et Voir-Montréal

    «C’est un livre qu’il faut lire. Tout le monde en parle.»

    Christiane Suzor, CBF-FM, Midi-culture

    «Disons-le tout de suite, c’est une grande et belle surprise. Il y a tout ce
    qu’il faut à l’intérieur pour retenir l’attention. L’histoire est captivante,
    écrite dans une langue vive, imagée.»

    Anne-Marie Voisard, Le Soleil

    «Renversant, passionnant, drôlement intéressant. À surveiller dans le paysage
    littéraire québécois.»

    Doris Larouche, CJMF-FM et Le Journal de la Capitale

    CITATIONS:

    Pour FOU-BAR, Alain Beaulieu dit s'être un peu inspiré de personnages réels de
    son entourage. D'Ailleurs, il existe un bistrot nommé FOU-BAR , rue Saint-Jean,
    à Québec.
    "Plateau de la haute ville , Québec. Les fonctionnaires fonctionnent, les gens
    d'affaires s'affairent et les secrétaires sécrètent."
    ""Je reçois l'Adagio comme la complainte des sans-emploi qu'on a chassés du
    quartier sous prétexte de la revamper. On a cassé Saint-Roch en deux."
    "Je lui avais promis mon coeur, alors que j'étais dans le trèfle, car elle m.a
    mis sur le carreau comme un vulgaire deux de pique."
    "Ils étaient beaux à regarder, ces deux-là. Leurs yeux rieurs nous gardaient en
    vie."
    "NADINE, c'est un bijou trop étincelant pour qu'on le porte coup sur coup.Il
    faut savoir attendre l'occasion."
    "La misère crache sur le pavé des enfants sales et affamés et il ne se trouve
    personne pour s'en émouvoir."
    "NADINE.La nuit est chaude, ta sueur est salée et tes draps sentent la lavande,
    Qu'est-ce qu'une fille peut demander de mieux? Reçois-moi en amie, en amour d'un
    jour, en amante d'une nuit. Je suis une ombre, HAROLD. Un spectre flou et
    maladroit. L'amour est une cage qui se referme si rapidement."
    "Mais j'ai cette fille dans la peau, sous la peau, dans ma chair, dans mes
    tripes. Elle me dévore de l'intérieur."
    "LES RAPPORTS HUMAINS NE SONT JAMAIS SANS RISQUE."
    "Elle pouffe de rire et me serre à son tour, son petit poisson de langue
    s'excitant dans mon cou. Je veux me dégager; ses jambes, comme um étau. se
    referment sur mes reins."
    "Nous habitons un pays fantôme, un esprit sans chair, un spectre qui s'agite et
    frappe dans le vide."
    "T'es ici en pays yankee! Un état policier déguisé en démocratie."
    "Nos corps exultent, se parlent et s'entrechoquent dans un ballet sans fin de
    cris et de soupirs.La vie joue sa partition."






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