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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    Les artisans du huitième jour par Hubert REEVES, 2000. 80 pages et notes

    16/02/2019 16:44

    Les artisans du huitième jour par Hubert REEVES, 2000. 80 pages et notes


    REEVES Hubert

    LES ARTISANS DU HUITIÈME JOUR, 2000, 80 pages et notes

    Un livre qui nous permet de se rassurer ou de prévenir ce qui s'en vient pour la plante Terre.Nous sommes ici dans le plausible et non dans la certitude...condamnés par une industrialisation massive toujours aussi active.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    « Dieu n'est plus ce qu'il était. On le rencontre au niveau des interrogations et non plus au niveau des certitudes. Il prend sa place dans le voyage intérieur de chacun de nous. »

    « On a voulu chasser « l'obscurantisme » et les « superstitions » utilisées par les institutions pour exploiter les populations ignorantes. »

    « Le monde de la science est, étranger à ceux des valeurs. La science est amorale, en quelque sorte. »

    « Maintenant on se tourne vers les scientifiques, les enjoignant de jouer le rôle de « donneurs de vérité ».

    « La science informe, la morale décide. »

    « L'univers a été extrêmement différent dans le passé. Il a été extrêmement chaud, dense et lumineux. Il a été totalement chaotique, dénué d'organisation »

    « Même si tout le monde s'accorde sur un point, ce point n'est pas nécessairement vrai.Il arrive que le monde se trompe. »

    « Il faut jouer correctement le jeu de la science, c'est à dire séparer le faits des interprétations. Il faut chercher ce qui EST, indépendamment de ce qu'il aimerait qu'il SOIT. »

    « La température cosmique dépassait le milliard de degrés. »

    « La théorie du BIGBANG nous décrit les premiers âges de l'univers cosmique comme une période de magma indifférenciée. »

    « La nature est inventive, elle vit dans l'obsession permanente de créer toujours du nouveau.Elle joue les apprentis-sorciers. De surcroît elle se montre apparemment indifférente au sort de ses enfants.À vous de vous débrouiller. » »

    « Le XX1e siècle sera VERT, sinon il n'y aura peut-être plus personne pour célébrer l'avènement du XX11e siècle. La Terre est infestée « d'êtres humains. »

    « Nous sommes ici dans le plausible et non dans la certitude... par une industrialisation massive. »

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    " Je ne puis penser sans émotion au moment où Mozart, ayant tout juste terminé l'écriture du Don Giovanni, dépose sa plume et regroupe ses feuillets. C'est un temps fort de la vie de l'humanité et, par extension, de la réalité tout entière. Tous les créateurs, musiciens, peintres, poètes, ont ajouté de la beauté au monde. Ils ont enrichi notre vie en nous donnant accès à des moments de bonheur ineffable. Et, en généralisant, je pense que tout être humain, dans sa sphère d'activité, petite ou grande, peut être un artisan du huitième jour. "Les éditeurs

    Un lecteur : »Toute contestation est salutaire; la tentation est toujours grande de s'installer et de se conforter dans une idéologie. Même si tout le monde s'accorde sur un point, ce point n'est pas nécessairement vrai. Il arrive en effet que tout le monde se trompe. On en connaît plusieurs exemples. « 






    LA GARE, roman de Sergio KOKIS, 2005, 209 pages, Québec

    18/02/2019 17:24

    LA GARE, roman de Sergio KOKIS, 2005, 209 pages, Québec


    KOKIS Sergio

    LA GARE,roman, 2005, 209 pages, 5*, Prix 2006, Québec

    Un roman d'une écriture éclatante qui nous porte à la réflexion personnelle.Une écriture de philosophe, d'un sage de la vie moderne.Une philosophie de la vie active, réaliste.

    ADRIAN TRAUM, le personnage principal voyage en train avec sa femme et son fil.À une halte il descend pour fumer une cigarette, lorsqu'il quitte la gare son train est parti. ADRIAN se retrouve dans une attrape, un cul-de-sac, une tromperie. Aucun moyen de quitter ce village sans voie de communication. Ce voyage était exceptionnel, unique pour un voyage unique sans un autre horaire en vue. Unique, un voyage imprévu, fermé.

    ADRIAN se rend au village de cette gare, VOKZAL. Ce village n'a pas d'autre chemin ou voie de communication que celui utilisé par un marchand ambulant qui visite le village une fois par saison pour ravitailler les habitants en objets et marchandises de consommation tels le tabac, l'alcool, de gâteries tel le fromage, de vêtements et autres nécessités.

    Adrian est hébergé par MILA et sa fille MARIA.

    MARIA est un personnage à la sensualité libertine. Elle s'offre à qui la désire car elle est la seule femme majeure de ce village isolé.Elle a un statut de princesse qui n'a pas d'autre choix dans son village de VOKZAL aux mœurs primitives et de valeurs anachroniques de misérables paysans incultes. Une vie remplie de violence sociale et d'autocratie en pleine steppe.

    Un grand roman qui est une réflexion sur la vie qu'on décide de vivre.Un grand auteur, un philosophe, un sage de la vie de survie en société moderne.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    « ADRIAN pensa que cette steppe lui rappelait la mort, et il se réjouit d'y être uniquement de passage, en chemin vers sa maison. »

    « Son épouse...qu'elle détestait l'attitude de bête sauvage de son mari en société, et qu'il fallait qu'il apprenne une fois pour toute à goûter aux bonnes choses de la vie. »

    « Il lui fallut quelques instants pour se rendre à l'évidence que le convoi tait vraiment parti en le laissant derrière. Parti avec sa sa famille,ses bagages et les autres voyageurs. Il n'avait entendu aucun signal de départ.Tout paraissait réellement désert et même le chien de la salle d'attente avait disparu. »  »Vous avez vraiment manqué votre train par pure bêtise et dans ma gare par surcroît? Comme exploit pour un ingénieur, j'avoue que cela me dépasse. »

    « Cette voie-ci était condamnée définitivement, hors d'usage pour toujours. »

    « Vous êtes l,unique artisan de votre malheur, si c'est bien vrai que vous n'aviez aucune intention de vous installer parmi nous. »

    « Une gare est un;lieu de passage, entre deux moments d'une vie ou d'un voyage. »

    « MARIA. Une petite bête toujours en rut et prête à mordre ou à griffer... la jeune femme avait quelque chose d'attirant. »

    « ADRIAN. MILA, mère de MARIA...Un sentiment désagréable, un peu étouffant, celui d'être à la fois un traître et un objet qu'on manipule. Il lui fallait à tout prix sortir le plus vite possible de ce piège. »

    « Le début de l'acceptation du fait que désormais il était peut-être seul au monde. »

    « Quand l'envie me viendra d'être prise comme on me prend ici, comme quand le mouton monte l'agnelle.

    Un femme se lave, il ne reste rien de ce qu'elle vient d'avoir avec un autre homme.Souvent encore je me sens comme une princesse. Je suis la seule femme jeune du village. Ils me donnent du plaisir. »

    « CYRILLE, chef de la gare inactive.--C'est vous-même, jeune homme,qui avez déserté votre train dans ma gare.À vous donc de trouver tout seul le sens de ce geste extravagant....pour vous donner un semblant de cohérence. »

    « Ce qui arrange les choses est le fait de vivre jusqu'au bout les situations difficiles pour les purger définitivement de leur impact initial. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    « Il suffit d’un geste, parfois vraiment anodin, pour que notre vie soit radicalement changée. C’est le cas d’Adrian Traum, ingénieur au service de son beau-père dans la ville de S. Pendant un arrêt imprévu, il est descendu du train dans lequel il se trouvait avec sa femme et son fils... « 

    « Le roman

    Adrian s’est disputé avec sa femme dans le train. Pour fuir cette atmosphère irrespirable, il a décidé de sortir du wagon pendant un arrêt dans une steppe déserte, le temps de se délier les jambes. Assez longtemps pour s’assoupir un instant et découvrir après coup que le train est parti sans lui. 
     
    Perdu au fond du nulle part et prisonnier d’un village en ruines, Adrian découvre avec effarement qu’il sera forcé de vivre avec les tarés de la place : Pancacre l’idiot, Mathias l’aubergiste poilu, Otto, le sergent paranoïaque, M. Théodor, arrivé par hasard comme Adrian et qui n’a jamais pu quitter ce bled perdu, et puis Mila et sa fille Maria chez qui il habite. 
     
    À mesure que le temps passe, Adrian en arrive au terrible constat qu’il est fait comme un rat. Aucune sortie, et le sentiment que personne ne parviendra à le retrouver... 
     
    Cyrille Gork, le chef de la gare Voksal, avait-il raison de dire que les choix que nous faisons ne sont jamais innocents ? « 

    « Je me demande ce qu'un train comme le vôtre faisait là, et cela m'inquiète [...]. Mais avec les trains, des étrangers peuvent venir troubler notre paix à Voksal. [...] Je me suis trompé de place pour un petit moment, mais je sais que c'est passager. Une fois ressorti de ce trou, je serai toujours Adrian Traum, ingénieur dans l'usine de mon beau-père à S., et ce cauchemar aura cessé. Je ne penserai plus jamais aux pauvres culs-terreux de cette bourgade en ruine. [...] Une gare, dit le vieux, est un lieu de passage. [...] Sauf pour un cheminot comme moi, il ne viendrait à l'esprit de personne d'habiter une gare. Le cheminot lui-même y est de passage, puisque son travail est de voyager et de garder ouvertes les voies pour d'autres voyageurs.  « Les libraires

    « - Non, monsieur. C'est votre témérité qui vous a attiré ici, ou votre étrange et inavouable désir de descendre de votre convoi. S'il s'était arrêté en rase campagne, vous seriez peut-être descendu de la même manière. Vous fuyez peut-être quelque chose. Reconnaissez enfin que votre conduite a été suspecte dès le début. Posez donc cette sorte de question à votre conscience et non pas à moi. Pour satisfaire votre curiosité au sujet de ma personne et de ma gare, je peux vous dire que j'habite ici et que je suis profondément serein de vivre comme je vis, c'est-à-dire seul. Un chef de gare comme je suis aime les gens de passage, les visiteurs, les clients aussi. Mais il déteste les voir désireux de rester dans son domaine. Une gare n'est pas un hôtel, c'est plutôt un simple croisement de chemins, une étape, si vous préférez. [...] Les ruelles étaient vides. Adrian aperçut seulement l'idiot Pancrace, qui semblait rôder parmi les ruines et qui s'enfuit aussitôt comme s'il avait peur de l'étranger. Le restant du village était pareil à ce qu'il connaissait déjà : des masures misérables, beaucoup d'entre elles à moitié effondrées et désertes, quelques hangars de ferme et des enclos pour les moutons, le tout dans un état de grande saleté et d'abandon. Soudain, ce qui tenait lieu de rue principale disparaissait presque sous les mauvaises herbes et devenait un simple sentier carrossable. De toute évidence, personne n'était passé par là depuis fort longtemps. Cela avait cependant l'aspect d'un chemin menant vers la steppe et les bosquets rachitiques, loin du village et des pâturages environnants. Adrian emprunta ce sentier durant un bon moment malgré ses pieds endoloris, avant de se décider à revenir sur ses pas. Convaincu enfin qu'il s'agissait là du fameux chemin vicinal, il se sentit malgré tout un peu rassuré ; l'état de cette voie expliquait parfaitement le retard de l'automobile envoyée pour le chercher. Il se dit qu'ils avaient sans doute été obligés de rebrousser chemin et de changer de véhicule pour une Jeep, seule capable d'affronter un tel voyage. « 






    JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

    05/03/2019 11:20

    JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015


    AVIT Clélie

     JE SUIS LÀ, 2015, 235 pages,4*, Prix

    Un roman qui a suscité chez moi beaucoup d’émotions, de compassion, d’espoir tant le personnage d’ELSA  nous tient à cœur, nous donne confiance en la vie. ELSA est une adepte, une maniaque d’escalade de montagne haut niveau. À cause d’un mauvais ajustement de son équipement elle a un accident fatal et est plongée dans le coma. Nous vivons, attendons, espérons  jour après jour son réveil.

     

    Une écriture délicate, profonde, adroite qui nous tient en haleine de façon magistrale. Un grand roman et une écriture compétente.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :

    « Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »

    À la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault, pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ? Les éditeurs

     Un lecteur :

     

    « Elsa est dans le coma depuis plusieurs mois, suite à un accident d'alpinisme. Pour les médecins, ses chances d'en sortir s'amenuisent de jours en jours. Même ses proches semblent baisser les bras. Personne n'a conscience qu'elle entend tout ce qui se passe autour d'elle. Thibault accompagne sa mère dans le même hôpital, mais refuse de rendre visite et de pardonner à son frère hospitalisé, qui a survécu à un accident dans lequel il a tué 2 adolescentes pour avoir pris le volant en état d'ébriété. Un jour, Thibault se réfugie par erreur dans la chambre d'Elsa. Il ne cessera d'y retourner.

    Un roman à deux voix : elle, lui, rédigé dans un style très simple, presqu'enfantin. Mais c'est une lecture agréable, qui se lit d'une traite, sans réfléchir, et ce, malgré les thèmes abordés : le coma, la culpabilité, le pardon, le suicide, l'amour inconditionnel d'une mère, l'acharnement thérapeutique, la perte d'un proche, et omniprésent: l'espoir. le récit aurait certainement gagné en profondeur si ces thèmes avaient été au delà de l'effleurement. Ils ne semblent être qu'un décor pour jouer sur l'émotion, fil conducteur du livre.

    Pour autant, ce n'est pas un livre triste. Juste émouvant. Car il est difficile de ne pas être touché par la solitude d'Elsa, par sa vision du monde en touches de sonorité. Elle cristallise tous ses espoirs & toutes ses attentes sur lui. Pas très crédible par contre, qu'il puisse tomber amoureux d'une personne, qu'il ne connait pas, avec qui il ne peut rien partager, ni échanger, même pas un regard. Qu'il trouve dans cet échange unilatéral du réconfort, qu'il éprouve de la reconnaissance, qu'elle lui permette de faire son introspection et de se libérer de sa colère, etc, soit. Mais de là à tomber amoureux, il y a un grand pas.

    Malgré tout, je me suis attachée à ces 2 personnages, qui, perdus au sommet de leurs montagnes respectives, sont convaincus qu'ils parviendront à se rejoindre.

    Bref, un livre détente, optimiste, et simple à lire. » www.babelio.com

     CITATIONS :

     

    « Ils me croient tous perdue.  Je m’imagine beaucoup de choses. A vrai dire. Je n’ai que ça à faire. »

    « Il y a quand même un avantage avec ma sœur. C’est quand elle me décrit ce qu’il y a autour de moi. Ça prend juste cinq minutes. »

     « Mon père. Il n’a jamais compris pourquoi j’aimais autant la montagne. Il me disait souvent que j’y laisserais ma peau. Je veux juste sortir du coma. Je veux avoir froid, faim et peur pour de vrai. »

    « C’est fou ce qu’on peut comprendre sur notre corps quand on est dans le coma. Je me regarde me lever à trois heures du matin dans le dortoir du refuge et réveiller mes compagnons de cordée. Je me regarde fermer ma veste coupe-vent, enfiler mes gants, régler ma lampe frontale et passer mes crampons. »

    « Ensuite, j’ai compris que je ne pouvais qu’entendre. »

    « THIBAULT. Ma vie se résume à ça depuis un certain temps. Identifier ce que j’aime et ce que je n’aime pas. C’est pas facile. »

    « JULIEN. THIBAULT. T’as toujours pas digéré que ton frère ait renversé ces deux filles.

    THIBAULT. Je voudrais ne plus jamais revoir mon frère et tu penses quand même que j’ai un coeuer? »

    ELSA. » Pourtant ma mémoire n’est absolument pas affectée par mon état végétatif, mais j’avais peur quand même »

    ELSA. »Mon père, qui ne sait pas que mon médecin ment, ne poursuit pas la gifle verbale qu’il aurait voulu lui donner et se contente de rassurer ma mère. »

    « THIBAULT. …tout en me demandant ce qu’il y a de si extraordinaire à voir un homme porter un bébé. Je pourrais ajouter « extraterrestre » derrière « papa skieur ». »

    « ELSA. À force de m’accrocher à Thibault, je suis en train de me l’approprier. »

    « Je veux tourner la tête et ouvrir les yeux. Au milieu de cette répétition mentale, j’ai soudain un intrus. Chaleur. Douceur. Contact. Chaleur localisée. Où. Où ça? Déjà partie. »

    « Car ma victoire de la semaine, c’est d’être à nouveau capable de percevoir mes émotions. »

    « Mon cerveau est capable de recevoir des informations, J’aimerais à présent qu’il les envoie. »

    « JE VEUX TOURNER LA TÊTE ET OUVRIR MES YEUX. »   






    JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

    05/03/2019 11:20

    JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015


    AVIT Clélie

     JE SUIS LÀ, 2015, 235 pages,4*, Prix

    Un roman qui a suscité chez moi beaucoup d’émotions, de compassion, d’espoir tant le personnage d’ELSA  nous tient à cœur, nous donne confiance en la vie. ELSA est une adepte, une maniaque d’escalade de montagne haut niveau. À cause d’un mauvais ajustement de son équipement elle a un accident fatal et est plongée dans le coma. Nous vivons, attendons, espérons  jour après jour son réveil.

     

    Une écriture délicate, profonde, adroite qui nous tient en haleine de façon magistrale. Un grand roman et une écriture compétente.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :

    « Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »

    À la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault, pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ? Les éditeurs

     Un lecteur :

     

    « Elsa est dans le coma depuis plusieurs mois, suite à un accident d'alpinisme. Pour les médecins, ses chances d'en sortir s'amenuisent de jours en jours. Même ses proches semblent baisser les bras. Personne n'a conscience qu'elle entend tout ce qui se passe autour d'elle. Thibault accompagne sa mère dans le même hôpital, mais refuse de rendre visite et de pardonner à son frère hospitalisé, qui a survécu à un accident dans lequel il a tué 2 adolescentes pour avoir pris le volant en état d'ébriété. Un jour, Thibault se réfugie par erreur dans la chambre d'Elsa. Il ne cessera d'y retourner.

    Un roman à deux voix : elle, lui, rédigé dans un style très simple, presqu'enfantin. Mais c'est une lecture agréable, qui se lit d'une traite, sans réfléchir, et ce, malgré les thèmes abordés : le coma, la culpabilité, le pardon, le suicide, l'amour inconditionnel d'une mère, l'acharnement thérapeutique, la perte d'un proche, et omniprésent: l'espoir. le récit aurait certainement gagné en profondeur si ces thèmes avaient été au delà de l'effleurement. Ils ne semblent être qu'un décor pour jouer sur l'émotion, fil conducteur du livre.

    Pour autant, ce n'est pas un livre triste. Juste émouvant. Car il est difficile de ne pas être touché par la solitude d'Elsa, par sa vision du monde en touches de sonorité. Elle cristallise tous ses espoirs & toutes ses attentes sur lui. Pas très crédible par contre, qu'il puisse tomber amoureux d'une personne, qu'il ne connait pas, avec qui il ne peut rien partager, ni échanger, même pas un regard. Qu'il trouve dans cet échange unilatéral du réconfort, qu'il éprouve de la reconnaissance, qu'elle lui permette de faire son introspection et de se libérer de sa colère, etc, soit. Mais de là à tomber amoureux, il y a un grand pas.

    Malgré tout, je me suis attachée à ces 2 personnages, qui, perdus au sommet de leurs montagnes respectives, sont convaincus qu'ils parviendront à se rejoindre.

    Bref, un livre détente, optimiste, et simple à lire. » www.babelio.com

     CITATIONS :

     

    « Ils me croient tous perdue.  Je m’imagine beaucoup de choses. A vrai dire. Je n’ai que ça à faire. »

    « Il y a quand même un avantage avec ma sœur. C’est quand elle me décrit ce qu’il y a autour de moi. Ça prend juste cinq minutes. »

     « Mon père. Il n’a jamais compris pourquoi j’aimais autant la montagne. Il me disait souvent que j’y laisserais ma peau. Je veux juste sortir du coma. Je veux avoir froid, faim et peur pour de vrai. »

    « C’est fou ce qu’on peut comprendre sur notre corps quand on est dans le coma. Je me regarde me lever à trois heures du matin dans le dortoir du refuge et réveiller mes compagnons de cordée. Je me regarde fermer ma veste coupe-vent, enfiler mes gants, régler ma lampe frontale et passer mes crampons. »

    « Ensuite, j’ai compris que je ne pouvais qu’entendre. »

    « THIBAULT. Ma vie se résume à ça depuis un certain temps. Identifier ce que j’aime et ce que je n’aime pas. C’est pas facile. »

    « JULIEN. THIBAULT. T’as toujours pas digéré que ton frère ait renversé ces deux filles.

    THIBAULT. Je voudrais ne plus jamais revoir mon frère et tu penses quand même que j’ai un coeuer? »

    ELSA. » Pourtant ma mémoire n’est absolument pas affectée par mon état végétatif, mais j’avais peur quand même »

    ELSA. »Mon père, qui ne sait pas que mon médecin ment, ne poursuit pas la gifle verbale qu’il aurait voulu lui donner et se contente de rassurer ma mère. »

    « THIBAULT. …tout en me demandant ce qu’il y a de si extraordinaire à voir un homme porter un bébé. Je pourrais ajouter « extraterrestre » derrière « papa skieur ». »

    « ELSA. À force de m’accrocher à Thibault, je suis en train de me l’approprier. »

    « Je veux tourner la tête et ouvrir les yeux. Au milieu de cette répétition mentale, j’ai soudain un intrus. Chaleur. Douceur. Contact. Chaleur localisée. Où. Où ça? Déjà partie. »

    « Car ma victoire de la semaine, c’est d’être à nouveau capable de percevoir mes émotions. »

    « Mon cerveau est capable de recevoir des informations, J’aimerais à présent qu’il les envoie. »

    « JE VEUX TOURNER LA TÊTE ET OUVRIR MES YEUX. »   






    LA VRAIE VIE, roman d'Adeline DIEUDONNÉ, 2018, 262 pages, 5*,

    07/03/2019 12:28

    LA VRAIE VIE, roman d'Adeline DIEUDONNÉ, 2018, 262 pages, 5*,


    DIEUDONNÉ Adéline

    LA VRAIE VIE,2018, 262 pages, un premier roman

    Un roman sous la forme de fable. De la magie de l'enfance dans la nature: les enfants sont des loupiots.

    Une histoire de famille marginale voire dysfonctionnelle.Un conte moderne dont les héros sont des enfants.

    Une écriture fraîche, colorée, profonde. Une mère effacée, douce. Ce roman est une bouffée d'air frais.  

    La narratrice a onze ans, son petit frère Gilles a sept ans.

    Un père carnassier, chasseur et mangeur de viande rouge. Un frustré, un salaud, un violent.

    Un roman qui décrit bien une réalité de la vie sans masque. Une vie de fille et de jeune femme.

    Que d'émotions douces, d'autres de retenues, de souffrance.Un roman de douleurs intérieures

    qui deviennent des douleurs sociales nocives. Un roman sur la misère par manque d'amour familial.

    Un grand premier roman touchant, d'un réalisme bouleversant.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vp-blog.com, à visiter

      Résumé :C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.

    Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un jour.

    D’une plume drôle et fulgurante, Adeline Dieudonné campe des personnages sauvages, entiers. Un univers acide et sensuel. Elle signe un roman coup de poing.

    Prix du roman FNAC .Les éditeurs

    UNE LECTRICE:

    « A la maison, il y avait quatre chambres. La mienne, celle de mon petit frère Gilles, celle de mes parents, et celle des cadavres. »
    Il suffit de cette phrase , la première, pour être happé . Tout est là : le récit d'une fillette, une vie ordinaire, et puis l'irruption de la mort. Brutale, alors qu'on ne s'y attend pas. Pas question de vous révéler d'emblée la nature et l'origine de ces cadavres, juste qu'ils seront un fil rouge notable dans la suite du récit. Deuxième choc quelques pages plus loin, lorsque l'on apprend la puissance délétère de la crème Chantilly !
    La violence est là, à chaque page, mais loin de toute complaisance, car narrée par une observatrice presque distanciée, qui analyse avec son point de vue d'enfant les faits tels qu'elle les affronte, en quête de stratégie visant à se préserver et à réaliser ses rêves. Des rêves d'envergure : devenirMarie Curie!
    Récit d'une enfance volée, d'une famille impossible , de celles avec qui peuvent vous détruire ou vous armer. C'est le combat d'une gamine qui veut redonner à son frère le goût de vivre, qui refuse de devenir comme sa mère une enveloppe vide et qui veut modifier le cours de son passé.
    Un vrai coup de coeur pour ce roman en passe d'être multiprimé. le roman dont tout le monde parle en cette rentrée littéraire. Et c'est mérité . Non seulement on est accroché dès les premières phrases mais l'intérêt ne diminue pas au fil de la lecture." www.babelio.com

    Citations:

    'Notre maison, c'était une des maisons dehors, dans un coin.Chez nous, ça ne sentait pas mauvais, mais il y avait les cadavres d'animaux."On avait aussi un jardin plus grand que les autres.Dans la pelouse, il y avait une piscine gonflable. Des biquettes, il y en avait trois."

    "Biquette était pleine et, avec Gilles, on était surexcités par l'imminence de la mise bas."

    "J'ai sorti Gilles de mon lit pour qu'il vienne voir. Le temps qu'on descende, deux petits sabots étaient déjà sortis. Puis un museau. Muscade a poussé, bêlé, poussé, ça avait l'air douloureux."

    "Je crois que mon père n'aimait pas son travail. il était comptable u parc d'attractions qui avait mis le zoo en faillite. Les gros mangent les petits."

    "Ma mère ne travaillait pas. Elle s'occupait de ses chèvres, de son jardin, de Coco et de nous. Elle s'en fichait d'avoir de l'argent à elle. Tant que sa carte de crédit passait. Ma mère n'a jamais semblé gênée par le vide. Ni par l'absence d'amour."

    !à la maison, nous n'avons jamais parlé de la mort du vieux glacier. Gilles est resté silencieux pendant trois jours. à table, il ne mangeait plus rien. il me suivait commun robot docile, mais il ne vivait plus de l'intérieur."

    "Nous sommes entrés dans la chambre, j'ai senti le regard de la hyène dans mon dos. Gilles s'est laissé tomber sur les genoux. il a caressé le pelage mort et a passé ses bras autour de son cou.Puis il s'est mis à sangloter, son corps de moineau secoué par des torrents de terreur. J'ai compris que la machine repartait."

    "Mon père venait de rentrer d'une partie de chasse dans l'Himalaya. je savais qu'il allait y avoir une colère. Je guettais l'arrivés du cataclysme."

    "Ma mère couinait de douleur.!

    " Sans faire de bruit parce qu'il n'aimait pas ça mon père, le bruit."

    "Moi je me suis passionnée pour les cours de science." 

    "Mais je savais. Que Gilles, huit ans, était devenu un serial killer. Le Jack l''Éventreur des chats de Démo."

    "J'aimais la nature et sa parfaite indifférence. Les animaux sont plus gentils que les humains."

    "Mon père. il ne savait pas qui était sa fille. Mais à treize ans, je restais à sa merci. il allait donc  falloir le tromper, jusqu'à  ce je sois en âge de vivre loin de lui.

    "Mon père avait été licencié. Il a passé sa rage sur ma mère. Ses colères sont devenus quotidiennes. Ma mère en gardait des traces en permanence . elle devenait rouge, puis bleue, puis noire, puis jaune."

    "J'avais réussi à me construire un paysage intérieur solide et fertile."     






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