LA BALLADE DE L'IMPOSSIBLE, roman de Haruki MURAKAMI,1994, 366 pages
27/03/2020 21:38
MURAKAMI Haruki
LA BALLADE DE L'IMPOSSIBLE,roman, 1994, 356 pages
Un roman qui est une sorte de dialogue franc entre l'auteur et le lecteur dans une forme d'écriture émancipée. WATANABE, le narrateur, est un jeune étudiant qui cherche à mieux se connaître,à la recherche d'amis et de l'amour.Nous vivons une étude de la vie étudiante d'un Japonais moderne dans une écriture profonde sensible empreinte d'un grand grand humanisme.Une analyse des valeurs d'une époque postérieure à la deuxième grande guerre mondiale. Un livre touchant, une écriture ouverte,sincère,un grand roman.Un chef-d'oeuvre selon moi.Un livre magnifique, authentique. Les Japonais de cette époque ont une vie semblable à la notre: ils fument,boivent, ont une vie sociale et sexuelle éclatée, écoutent de la musique américaine et européenne. Ils consomment comme nous en Amérique et comme à Paris.La vie décrite dans ce roman me touche, me parle: c'est celle d'une époque que j'ai connue. Gilles LAGROIS, Auclair,Québec www.livresente,vip-blog.com
Résumé : Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami, Kizuki. Puis sa rencontre avec une jeune fille, Midori, qui combat ses démons en affrontant la vie. Hommage aux amours enfuies, le premier roman culte d'Haruki Murakami fait resurgir la violence et la poésie de l'adolescence.
Œuvre d'une ampleur exceptionnelle, placée sous le parrainage de Salinger et Fitzgerald, La Ballade de l'impossible est le livre qui a révélé Haruki Murakami. Un superbe roman d'apprentissage aux résonances autobiographiques, dans lequel l'auteur fait preuve d'une tendresse, d'un charme poétique et d'une intensité érotique saisissants. Au cours d'un voyage en avion, le narrateur entend une chanson des Beatles : " Norwegian Wood ". Instantanément, il replonge dans le souvenir d'un amour vieux de dix-huit ans. Quand il était lycéen, son meilleur ami, Kizuki, s'est suicidé. Kizuki avait une amie, Naoko. Ils étaient amoureux. Un an après ce suicide, le narrateur retrouve Naoko. Elle est incertaine et angoissée, il l'aime ainsi. Une nuit, elle lui livre son secret, puis disparaît... www.babelio.com
UNE LECTRICE: Comme il est difficile de parler d'un livre qu'on a vraiment aimé... L'histoire commence dans un avion en partance pour l'Allemagne, le personnage principal, Watanabe, y entend une chanson des Beatles : Norwegian Woods, qui le trouble terriblement, et qui l'entraîne des années en arrière, alors qu'il n'a que 19 ans. C'est l'époque où il a perdu son meilleur ami, Kizuki, et où il s'est rapproché de la petite amie de celui-ci, Naoko, afin de surmonter ce choc, de s'épauler face à l'inacceptable. Dans le même temps, il rencontrera également Midori, une jeune femme originale, un peu fofolle et pleine de vie. Les frontières entre l'amitié et l'amour ne sont pas toujours bien nettes, même si Watanabe essaie d'être fidèle à ce qu'il s'est promis, il entend les désirs de l'une, attend que l'autre guérisse. C'est un homme de coeur, fidèle et doux. Si vous ajoutez à tout ceci, la lente écriture de Murakami, son style poétique, aussi délicat qu'une fleur de cerisier, vous comprendrez pourquoi j'ai autant aimé ce livre. Je voudrais tout de même ajouter qu'il y a quelques scènes sensuelles, voire un peu plus, qui pourraient choquer les plus jeunes. www.babelio.com
CITATIONS: "La mort n'est pas le bout de la vie,elle en fait partie .La vie est était de ce côté-ci, la mort de l'autre côté." "Le fait de devenir grave ne menait pas forcément à la vérité." Naoko. "Ce n'était pas mon bras qu'elle cherchait, mais un bras.Ce n'était pas ma chaleur qu'elle cherchait, mais une chaleur. J'étais gêné de n'être que moi." "Naoko était toujours à la recherche de mots sortis du néant.". "Midori. Mais s'ils, je veux dire mon père et ma mère, m'avaient aimé un peu plus, j'aurais peut-être une réaction différente." Le médecin. Naoko."Il m'a expliqué que si nous étions là, ce n'était pas pour corriger cette torsion, mais pour nous y habituer. Nous avons chacun notre manière de sentir,de réfléchir et de voir les choses, cela même si l'on veut se corriger,cela ne se fait pas en un jour," Naoko. "Le problème de cet établissement, c'est qu'une fois qu'on y est entré on n'a plus du tout envie d'en sortir parce qu'on a peur.Tant qu'on y vit,on est paisible et tranquille.On peut affronter sa propre torsion avec naturel." Watanabe."Il ne s'intéresse qu'à ce qu'il pense, ce qu'il ressent,ce qu'il fait." Nagasawa,"Ne t'apitoie pas sur ton sort. C'est ce que font les imbéciles." Watanabe." Je ne suis plus un adolescent d'une dizaine d'années.Je me sens responsable. Je viens d`avoir vingt ans et je dois payer le prix pour continuer à vivre."
HOMO DEUS, une brève histoire du futur, de YUVAL NOAH HARARI,2017
27/03/2020 21:41
HARARI Yuval Noah
HOMO DEUS, une brève histoire du futur
Yuval Noah Harari ISBN : 2226393870 Éditeur : ALBIN MICHEL (30/08/2017) Existe en édition audio
Un livre remarquable qui suit l'histoire de l'évolution de l'homme depuis 4 milliards d'années. Gilles Lagrois, Auclair, Québec
Résumé : Sapiens retraçait l’histoire de l’humanité. Homo Deus interroge son avenir. Que deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos goûts et nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu’adviendra-t-il de l’État providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l’emploi par des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions feront-elles de la manipulation génétique ? Homo Deus nous dévoile ce que sera le monde d’aujourd’hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux, l’argent, l’égalité et la liberté, s’allieront de nouvelles technologies démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l’Homo Sapiens devient un Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin. Best-seller international – plus de 200 000 exemplaires vendus en France, traduit dans près de 40 langues – Sapiens interrogeait l’histoire de l’humanité, de l’âge de la pierre à l’ère de la Silicon Valley. Le nouveau livre de Yuval Noah Harari offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle. Yuval Noah Harari est docteur en Histoire, diplômé de l’Université d’Oxford. Aujourd’hui, il enseigne dans le département d’Histoire de l’université hébraïque de Jérusalem et a remporté le « prix Polonsky pour la Créativité et l’Originalité » en 2009 et en 2012. Acclamé par Barack Obama et Mark Zuckerberg, son ouvrage Sapiens est devenu un phénomène international : traduit dans près de 40 langues et présent dans toutes les listes de bestsellers à travers le monde.
UN LECTEUR:
L'Homo Sapiens est un drôle d'animal, cela ne fait guère de doute à la lecture des ouvrages de Yuval Noah Harari. Le plus intelligent, ça c'est Homo Sapiens qui le dit. Le plus envahissant, ça c'est Dame Nature qui le hurle. Le plus mytho aussi, ça c'est Harari qui l'explique. Des idées reçues sont démontées dans cet essai. Que l'on vive dans un monde de moins en moins violent n'est pas ce que l'on entend le plus souvent, à titre d'exemple. Et pourtant, il y a de moins en moins de famines, de guerres, d'épidémies. Que la religion soit en perte de vitesse fait aussi partie des idées généralement admises. Enfin en prenant religion au sens général de croire, parce que si l'homme se détache effectivement de plus en plus de croyances en une force cosmique surpuissante qui régimente la vie, il n'en reste pas moins soumis à la religion moderne dominante : l'humanisme. Où l'homme y est régi par ses émotions, sa sensibilité, ses sentiments. Suis ton coeur et tes ressentis est le crédo actuel, si ça et fait du bien, c'est que c'est bon pour toi. Ce qui laisserait entendre que l'homme est un individu, au sens d'in-divisible, libre de ses choix. Et pourtant, là aussi...
Des analyses riches et croisées de points de vue variés, même si essentiellement historique et scientifique. Mais il y est aussi question de philosophie, de spiritualité, de religion (ce n'est pas la même chose),.... L'on apprend plein de choses, dans des déploiements de réflexions limpides, le plus souvent passionnantes. Un petit bémol cependant à mon goût, l'impression de redite par rapport à l'autre ouvrage (Sapiens, une brève histoire de l'humanité ) , du moins sur certains points : le rapport aux autres animaux, l'habitude chez l'homme de se raconter de grandes histoires pour coopérer. Mais le retour sur le passé dans les deux premières parties pour mieux décrypter l'avenir dans la dernière semblait nécessaire. www.babelio.com
SALE TEMPS POUR LES ÉMOTIFS, contes,humour, de Jean-François BEAUCHEMIN, 2019, Québec
27/03/2020 21:44
BEAUCHEMIN Jean-François
SALE TEMPS POUR LES ÉMOTIFS,contes,humour,362 pages,2019, Québec
À l'aide de contes, de références,avec poésie et humour l'auteur fait des liens avec des événements passés et des personnages célèbres .Le tout est agréable, porte à réflexion et même accroît nos connaissances. Que de belles découvertes,de belles surprises littéraires et linguistiques nous dégustons.On apprend,on s'émerveille du talent littéraire de l'auteur.Nous pénétrons dans un monde imaginaire de haut calibre par la qualité d'écriture de l'auteur.
Qu’ont en commun Barack Obama, Céline Dion, Albert Einstein et Antoine de Saint-Exupéry? Ils ont tous inspiré à Jean-François Beauchemin une courte histoire parmi la centaine qui compose ce recueil à la fois fantaisiste et introspectif. Neuf dessins de l’auteur parsèment le livre. « Beaucoup de gens personnifiés dans ce livre sont le pur produit de l’imagination. Un certain nombre en revanche sont réels ou l’ont été, et se sont inscrits par leurs faits et gestes dans le grand livre de la Postérité. Le cas échéant, je me suis accordé la liberté de leur imaginer des pensées, des intentions et même des actions, de contrarier un tant soit peu leur progression vers la notoriété, de leur inventer en somme un destin. On comprendra bien sûr que ce réaménagement des êtres et des événements n’a aucunement pour objectif d’amoindrir des réputations et des existences souvent fabuleuses. Son unique raison d’être est d’alimenter l’esprit ludique où nous entraîne toujours un peu le vaste mensonge formidable de la littérature. » Québec Amérique
Un lecteur: Relation, faits, pensées, mort, cohabitation du corps et de l'âme, religion, fiction, rêve, personnification : ces mots tissent la trame des anecdotes, courts récits de fiction; l'auteur partage le produit de son imagination, « entraine [le lecteur dans] un vaste mensonge formidable de la littérature. » (5) Les textes sont regroupés par thèmes : passages, grands esprits, attachements, étonnements, phénomènes surnaturels, bon Dieu, Extra-terrestres et animaux. De façon générale, la rédaction des textes suscitent l'intérêt; l'imagination de l'auteur laisse libre cours à la fantaisie, voire la fiction. Les histoires de personnages historiques sont interessantes, la vraisemblance est surprenante. La section « animaux » est faible; c'est le dernier segment du livre; l'auteur frôle la fable sans en tenir compte. On pourrait croire que les animaux « animés » personnalisent des individus abordés dans les textes précédents, dont des personnages historiques. De façon générale, l'oeuvre est intéressante, c'est le fruit d'une belle audace. L'auteur reste fidèle aux forces des oeuvres scripturaires antérieures, la relation et la fiction demeurent un creuset efficace pour sculpter les personnages et les situations. En postface, l'auteur affirme que, dans ce livre, « toute tentation de pesanteur est détournée soit par l'humour, soit par une poésie libérée de l'étroit pragmatisme des faits, des actions et des caractères, ancrée dans une représentation fonctionnelle du rêve. » www.babelio.com
LE DEVOIR. «Sale temps pour les émotifs»: la grande anecdote de l’histoire humaine Récit imprégné de la plume à la fois introspective et burlesque de l’écrivain, Sale temps pour les émotifs sert de prétexte à Beauchemin pour méditer, encore une fois, sur les mystères de la foi, l’inéluctabilité de la mort, l’étrange cohabitation du corps et de l’âme et la résilience de la nature.
Composé de près d’une centaine de courts récits relevant plus de l’anecdote que de la nouvelle, le recueil constitue en soi une traversée de l’histoire, tout habité qu’il est par les grandes inventions, les conflits les plus meurtriers, les philosophies et les œuvres ayant résisté au passage du temps, ainsi que par les pensées, intentions et actions imaginaires de personnalités à jamais inscrites dans la postérité.
On y croise tour à tour le fantôme d’un Vincent Van Gogh pressé de rétablir la vérité sur sa prétendue folie, un Jules Verne aux confins de l’enfance, ébahi par les voyages et les lois de la physique, un Charles Darwin dont la théorie de l’évolution est renforcée par la découverte des fossiles d’une baleine volante, un Dieu fatigué des dédales bureaucratiques qu’exige son poste, ainsi qu’Albert Einstein, Socrate et Céline Dion.
C’est en somme une grande réflexion sur la littérature et ses fabulations que nous propose Jean-François Beauchemin en réduisant des existences a priori fabuleuses à la simplicité de leur quotidien, à un moment clé, mais toujours anodin, qui aurait modifié la trajectoire de leur destinée et, par conséquent, de celle de l’humanité.
Il fait de la quête de sens inhérente au travail d’écriture le moteur de sa création et de sa composition, élaborant toujours plus ses obsessions, interrogeant le présent à l’aide de la nostalgie, de l’inconnu, de l’incompréhension, de la matière de ce qu’il reste encore à découvrir.
Ses textes, fluides et d’une grande simplicité narrative, reflètent l’éternel paradoxe de son auteur. Ils amusent, titillent la curiosité et suscitent l’empressement ou la divagation de l’esprit ; une distraction qui empiète sur la profondeur d’une vision du monde teintée par un sens de l’observation, une capacité d’émerveillement et une faculté de s’arrêter, de prendre le temps d’assimiler le surcroît d’informations et d’images véhiculées en continu.
En embrassant du regard et de l’esprit l’ampleur d’un monde et d’une humanité pétris de contradictions, Jean-François Beauchemin marche en équilibre sur le mince fil qui sépare le banal du grandiose. Il ouvre ainsi son recueil à une multitude de lectures et de réalités, semant au passage quelques miettes d’or à ceux qui ouvriront les yeux… ou le cœur.
EXTRAIT DE «SALE TEMPS POUR LES ÉMOTIFS» […] une nuit, l’un de ces astres de faible volume tomba du ciel puis s’abîma dans un puits. L’intense bouillonnement causé par le contact de l’étoile avec la nappe phréatique fut comparable à celui d’un esprit tout à coup saisi par une image. Ce qui surprendra peut-être davantage, c’est qu’à l’instant précis de cette extinction de feu, et dans le même pays (le 10 octobre 1963 à treize heures dix, en France), la vie d’Édith Piaf se terminait elle aussi dans la même espèce d’effervescence. «Je n’ai jamais connu d’être moins économe de son âme, écrivit son ami Jean Cocteau en guise d’adieu. Elle ne la dépensait pas, elle la prodiguait, elle en jetait l’or par les fenêtres. Elle aura été l’étoile qui vient s’éteindre sur la terre après une course folle au firmament des passions.»
LE PROJET ÉTERNITÉ,roman de Jean-François BEAUCHEMIN,,2016,258 pages, Québec
27/03/2020 21:50
BEAUCHEMIN Jean-François
LE PROJET ÉTERNITÉ,roman, 2016, 258 pages,Québec
Un roman,une réflexion, une fiction sur l'être pensant qu'est l'homme: son désir
d'éternité,d'être en santé, d'être protégé de la maladie.Nous en apprenons
davantage sur les capacités des hommes,leurs véritables besoins, les
comportements et les exigences envers soi-même et les autres en profondeur.
Désormais les hommes ne meurent plus.Tous les services sont offerts aux hommes
pour vivre en santé et vivre pendant des siècles.Un roman futuriste qui nous
fait réfléchir aux conséquences de vivre en pleine santé éternellement.
LE PROJET ÉTERNITÉ
Jean-François Beauchemin
Roman québécois, Leméac
Quelques siècles devant nous… Désormais, les humains ne meurent plus. Mis au
service d’un monde enfin pacifié, juste et heureux, les progrès de la science
assurent non seulement une quasi-immortalité, mais aussi une existence à l’abri
de la vieillesse même, de la maladie et de presque tout inconfort moral.
Des circonstances inédites empêchent toutefois le jeune Sinclair
Haverstock de tirer profit des manipulations génétiques, neuronales et
tissulaires dont découle cette humanité nouvelle. Avec une camarade d’études et
une psychologue multicentenaire, il sera parmi les premiers témoins de
l’effondrement du vieux rêve de jeunesse et d’éternité un moment concrétisé.
Méditation sur le passage du temps et sur la mort – plus
particulièrement notre refus d’y faire face –, ce roman pose des questions
difficiles. Quelle place occupe l’ingéniosité humaine dans l’évolution du réel ?
Sommes-nous étrangers à l’avenir du monde ou, au contraire, parties prenantes de
sa prodigieuse aventure ?
Une idée, surtout, fait son nid dans les intelligences du futur, à
laquelle nous devront se résoudre : la vie sans la mort est un non-sens…
UN LECTEUR:
"Science-fiction philosophique, avec neurobiologie, reconfiguration génétique et
supplément d'âme.
Après la Grande Guerre des Dogmes, les peuples de la Terre ont confié leur sort
entre les mains de scientifiques. Grâce aux miracles de la technologie, les
aires du cerveau ont pu être reconfigurées pour éliminer l'angoisse et
l'agressivité et rendre tous les humains pacifiques et empathiques. La recherche
en génétique a permis d'éviter la plupart des maladies, augmentant la longévité,
on y vit même multicentenaires. Mais des changements se profilent
Un propos de science-fiction intéressant, avec même extrait d'un cours
expliquant le fonctionnement du cerveau humain. Une écriture intelligente et
bien documentée.
Par contre, ce n'est pas du tout un roman pour les amateurs d'action. Ici, tout
se passe en paroles, en longs discours qui expliquent, en protagonistes qui
racontent leurs pensées, citent leurs lectures ou échafaudent leurs théories.
Mais pour ceux qui veulent alimenter leurs réflexions profondes, en plus des
théories scientifiques, on abordera l'essence de l'humain et de la nature, le
sens du temps, l'amour et l'amitié, la douleur et la mort, et on ira même
jusqu'à méditer sur Dieu."www.babelio.com
CITATIONS:
"Il a en effet été bien démontré ailleurs que les pratiques religieuses ont par
le passé beaucoup contribué non seulement aux reculs les plus dommageables de
l'évolution des sociétés , mais également au sous-développement des esprits ,
c'est-à-dire des individus eux-mêmes. Voilà ce qui explique l'extrême lenteur du
progrès scientifique dans les sociétés pré modernes."
"Un siècle de recherche , d'innovation et de reconstruction aura suffi à bâtir
cette civilisation du bonheur qui est la nôtre désormais,et que nous cherchons
par tous les moyens --pacifiques, cohérents et altruistes-- à faire perdurer."
"Vieillir,est au moins en partie le résultat d'un abaissement du taux
d'hormones;d'une usure générale des organes, surtout le coeur et le cerveau;
d'un affaiblissement graduel du système immunitaire.La détérioration du corps se
poursuit inéluctablement, n'épargnant pas le cerveau et la pensée."
"Nous n'avons d'yeux que pour l'avenir,comme s'il;n'y avait rien eu de bon ou de
beau dans les siècles qui nous ont précédés."
"Nous avions conçu, puis mis au point une civilisation sans vieillissement et
sans maladie."
BEAUCHEMIN Jean-François
LE PROJET ÉTERNITÉ,roman, 2016, 258 pages,Québec
Un roman,une réflexion, une fiction sur l'être pensant qu'est l'homme: son désir
d'éternité,d'être en santé, d'être protégé de la maladie.Nous en apprenons
davantage sur les capacités des hommes,leurs véritables besoins, les
comportements et les exigences envers soi-même et les autres en profondeur.
Désormais les hommes ne meurent plus.Tous les services sont offerts aux hommes
pour vivre en santé et vivre pendant des siècles.Un roman futuriste qui nous
fait réfléchir aux conséquences de vivre en pleine santé éternellement.
LE PROJET ÉTERNITÉ
Jean-François Beauchemin
Roman québécois, Leméac
Quelques siècles devant nous… Désormais, les humains ne meurent plus. Mis au
service d’un monde enfin pacifié, juste et heureux, les progrès de la science
assurent non seulement une quasi-immortalité, mais aussi une existence à l’abri
de la vieillesse même, de la maladie et de presque tout inconfort moral.
Des circonstances inédites empêchent toutefois le jeune Sinclair
Haverstock de tirer profit des manipulations génétiques, neuronales et
tissulaires dont découle cette humanité nouvelle. Avec une camarade d’études et
une psychologue multicentenaire, il sera parmi les premiers témoins de
l’effondrement du vieux rêve de jeunesse et d’éternité un moment concrétisé.
Méditation sur le passage du temps et sur la mort – plus
particulièrement notre refus d’y faire face –, ce roman pose des questions
difficiles. Quelle place occupe l’ingéniosité humaine dans l’évolution du réel ?
Sommes-nous étrangers à l’avenir du monde ou, au contraire, parties prenantes de
sa prodigieuse aventure ?
Une idée, surtout, fait son nid dans les intelligences du futur, à
laquelle nous devront se résoudre : la vie sans la mort est un non-sens…
UN LECTEUR:
"Science-fiction philosophique, avec neurobiologie, reconfiguration génétique et
supplément d'âme.
Après la Grande Guerre des Dogmes, les peuples de la Terre ont confié leur sort
entre les mains de scientifiques. Grâce aux miracles de la technologie, les
aires du cerveau ont pu être reconfigurées pour éliminer l'angoisse et
l'agressivité et rendre tous les humains pacifiques et empathiques. La recherche
en génétique a permis d'éviter la plupart des maladies, augmentant la longévité,
on y vit même multicentenaires. Mais des changements se profilent
Un propos de science-fiction intéressant, avec même extrait d'un cours
expliquant le fonctionnement du cerveau humain. Une écriture intelligente et
bien documentée.
Par contre, ce n'est pas du tout un roman pour les amateurs d'action. Ici, tout
se passe en paroles, en longs discours qui expliquent, en protagonistes qui
racontent leurs pensées, citent leurs lectures ou échafaudent leurs théories.
Mais pour ceux qui veulent alimenter leurs réflexions profondes, en plus des
théories scientifiques, on abordera l'essence de l'humain et de la nature, le
sens du temps, l'amour et l'amitié, la douleur et la mort, et on ira même
jusqu'à méditer sur Dieu."www.babelio.com
CITATIONS:
"Il a en effet été bien démontré ailleurs que les pratiques religieuses ont par
le passé beaucoup contribué non seulement aux reculs les plus dommageables de
l'évolution des sociétés , mais également au sous-développement des esprits ,
c'est-à-dire des individus eux-mêmes. Voilà ce qui explique l'extrême lenteur du
progrès scientifique dans les sociétés pré modernes."
"Un siècle de recherche , d'innovation et de reconstruction aura suffi à bâtir
cette civilisation du bonheur qui est la nôtre désormais,et que nous cherchons
par tous les moyens --pacifiques, cohérents et altruistes-- à faire perdurer."
"Vieillir,est au moins en partie le résultat d'un abaissement du taux
d'hormones;d'une usure générale des organes, surtout le coeur et le cerveau;
d'un affaiblissement graduel du système immunitaire.La détérioration du corps se
poursuit inéluctablement, n'épargnant pas le cerveau et la pensée."
"Nous n'avons d'yeux que pour l'avenir,comme s'il;n'y avait rien eu de bon ou de
beau dans les siècles qui nous ont précédés."
"Nous avions conçu, puis mis au point une civilisation sans vieillissement et
sans maladie."
BEAUCHEMIN Jean-François
LE PROJET ÉTERNITÉ,roman, 2016, 258 pages,Québec
Un roman,une réflexion, une fiction sur l'être pensant qu'est l'homme: son désir
d'éternité,d'être en santé, d'être protégé de la maladie.Nous en apprenons
davantage sur les capacités des hommes,leurs véritables besoins, les
comportements et les exigences envers soi-même et les autres en profondeur.
Désormais les hommes ne meurent plus.Tous les services sont offerts aux hommes
pour vivre en santé et vivre pendant des siècles.Un roman futuriste qui nous
fait réfléchir aux conséquences de vivre en pleine santé éternellement.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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LE PROJET ÉTERNITÉ
Jean-François Beauchemin
Roman québécois, Leméac
Quelques siècles devant nous… Désormais, les humains ne meurent plus. Mis au
service d’un monde enfin pacifié, juste et heureux, les progrès de la science
assurent non seulement une quasi-immortalité, mais aussi une existence à l’abri
de la vieillesse même, de la maladie et de presque tout inconfort moral.
Des circonstances inédites empêchent toutefois le jeune Sinclair
Haverstock de tirer profit des manipulations génétiques, neuronales et
tissulaires dont découle cette humanité nouvelle. Avec une camarade d’études et
une psychologue multicentenaire, il sera parmi les premiers témoins de
l’effondrement du vieux rêve de jeunesse et d’éternité un moment concrétisé.
Méditation sur le passage du temps et sur la mort – plus
particulièrement notre refus d’y faire face –, ce roman pose des questions
difficiles. Quelle place occupe l’ingéniosité humaine dans l’évolution du réel ?
Sommes-nous étrangers à l’avenir du monde ou, au contraire, parties prenantes de
sa prodigieuse aventure ?
Une idée, surtout, fait son nid dans les intelligences du futur, à
laquelle nous devront se résoudre : la vie sans la mort est un non-sens…
UN LECTEUR:
"Science-fiction philosophique, avec neurobiologie, reconfiguration génétique et
supplément d'âme.
Après la Grande Guerre des Dogmes, les peuples de la Terre ont confié leur sort
entre les mains de scientifiques. Grâce aux miracles de la technologie, les
aires du cerveau ont pu être reconfigurées pour éliminer l'angoisse et
l'agressivité et rendre tous les humains pacifiques et empathiques. La recherche
en génétique a permis d'éviter la plupart des maladies, augmentant la longévité,
on y vit même multicentenaires. Mais des changements se profilent
Un propos de science-fiction intéressant, avec même extrait d'un cours
expliquant le fonctionnement du cerveau humain. Une écriture intelligente et
bien documentée.
Par contre, ce n'est pas du tout un roman pour les amateurs d'action. Ici, tout
se passe en paroles, en longs discours qui expliquent, en protagonistes qui
racontent leurs pensées, citent leurs lectures ou échafaudent leurs théories.
Mais pour ceux qui veulent alimenter leurs réflexions profondes, en plus des
théories scientifiques, on abordera l'essence de l'humain et de la nature, le
sens du temps, l'amour et l'amitié, la douleur et la mort, et on ira même
jusqu'à méditer sur Dieu."www.babelio.com
CITATIONS:
"Il a en effet été bien démontré ailleurs que les pratiques religieuses ont par
le passé beaucoup contribué non seulement aux reculs les plus dommageables de
l'évolution des sociétés , mais également au sous-développement des esprits ,
c'est-à-dire des individus eux-mêmes. Voilà ce qui explique l'extrême lenteur du
progrès scientifique dans les sociétés pré modernes."
"Un siècle de recherche , d'innovation et de reconstruction aura suffi à bâtir
cette civilisation du bonheur qui est la nôtre désormais,et que nous cherchons
par tous les moyens --pacifiques, cohérents et altruistes-- à faire perdurer."
"Vieillir,est au moins en partie le résultat d'un abaissement du taux
d'hormones;d'une usure générale des organes, surtout le coeur et le cerveau;
d'un affaiblissement graduel du système immunitaire.La détérioration du corps se
poursuit inéluctablement, n'épargnant pas le cerveau et la pensée."
"Nous n'avons d'yeux que pour l'avenir,comme s'il;n'y avait rien eu de bon ou de
beau dans les siècles qui nous ont précédés."
"Nous avions conçu, puis mis au point une civilisation sans vieillissement et
PILGRIM,roman de Timothy FINDLEY,1999, 497pages,Canada
27/03/2020 21:54
FINDLEY Timothy
PILGRIM, roman, 1999,497 pages,Canada
Époque:17 avril 1912
Un homme du nom de PILGRIM,se pend dans le jardin de sa maison londonienne.Cinq heures plus tard, son coeur recommence à battre. La mort a refusé PILGRIM. Celui-ci se réfugie dans le mutisme. Un roman dont j'ai été captivé autant par l'histoire fantastique que par l'écriture éclatante, brillante de l'auteur.Si vous aimez le roman fantastique bien documenté avec des personnages renommés et historiques,vous allez être royalement servis.L'époque du début du 19ième siècle en Europe est encore colorée par la bourgeoisie,le ton sec,hautain,snob. Le personnage de Carl Gustav JUNG m'apparaît sympathique et équitable, il ne s'impose pas,il pense au bien-être du patient à analyser et à traiter J'aime le mystère qui entoure PILGRIM. Il s'exprime rarement sinon la nui et peu. Nous vivons des moments de privilège.Un livre qu'on déguste de l'intérieur,sans parole.Seule la pensée s'active. Les émotions sont encadrées, sous controle de la psyché. La folie est omniprésente et également ses dérivées imaginaires.Rencontre de beaux personnages attachants et troublants. Mais le génie lui-meme a d'un tyran. Gilles LAGROIS, Auclair,Québec www.livresentete.vip-blog.com
Résumé:: Il serait peut-être exagéré d'affirmer que Timothy Findley nous tient en haleine durant la totalité de ce gros roman. Mais il n'en soutient pas moins l'intérêt, et ce résultat frise déjà la performance. Car autant prévenir : ces 500 pages ont pour cadre presque exclusif une clinique d'aliénés suisse, où notre héros se trouve enfermé – et confronté à l'autre protagoniste majeur de cette abracadabrante histoire : le célèbre Dr. Karl Jung, disciple, rival et antithèse vivante de Sigmund Freud. Abracadabrante, pour des esprits cartésiens, cette évocation de la métempsycose – on croit comprendre que notre héros a jadis incarné Monna Lisa, sainte Thérèse d'Avila, et autres icônes éternelles. Mais comme devant certains succès hollywoodiens récents, on peut aussi se montrer bon public, trouver ce mélange des genres – histoire de l'art, psychiatrie et "spiritisme" – fort habilement mené, apprécier la composition virtuose du récit, l'extrême soin apporté aux dialogues, et surtout, une approche originale de la folie, prudente, documentée et non dénuée de poésie parfois. Findley ratisse large, mais s'il atteint son but, c'est sans vulgarité aucune, et en tout bien tout honneur. www.babelio.com
UN LECTEUR:
Une fois de plus, un nord-américain contemporain a écrit un petit chef d'oeuvre, tant par sa construction, son érudition que par cette faculté, répandue outre Atlantique, à tenir le lecteur en haleine. À ce titre, Timothy Findley rejoint Donna Tartt, Rodney William Whitaker, Franck Conroy, Jonathan Franzen, Margaret Atwood et plus récemment, dans un autre genre, Viet Thanh Nguyen ou Gabriel Tallent. de quoi s'interroger sur notre littérature française et sa difficulté à répondre à deux attentes concomitantes du lecteur : être intéressé et captivé par la narration. Qui est Pilgrim? Pourquoi cet homme s'est-il emprisonné dans le mutisme ? Quel secret cache-t-il ? Pourquoi la figure de Leonardo Da Vinci est-elle devenue obsessionnelle ? C'est au psychiatre Carl Jung de répondre à ses questions. En le suivant dans son investigation, on assiste à la naissance et aux atermoiements de la psychiatrie moderne, entre Parsons, Janet, Bleuler et bien-sûr, l'inévitable Freud que l'auteur éclipse au profit de Jung, fondateur de la psychologie analytique et à qui ont les concepts d'inconscient collectif ou d'archétypes. Au centre de ce roman, il y a non seulement Pilgrim mais ces questions qui obsèdent les protagonistes : à partir de quel moment devient-on fou ? Ne sommes-nous tous pas fous, à des degrés divers, sauvés du grand écart par l'équilibre précaire de notre inconscient ? N'est-ce pas la « normalité » qui devient suspecte ? Qu'est-ce que l'immortalité ? le salut vient-il dans l'expérience de plusieurs vies, quitte à risquer la schizophrénie ? La connaissance franchit-elle les générations, comme un ADN ? Et puis cette question fondamentale qui revient à propos de Leonardo Da Vinci et qui ne cesse d'occuper le devant de la scène médiatique (Picasso, Céline) : la talent de l'artiste justifie-t-il sa monstruosité ? Suivez les traces du tourmenté Pilgrim, soyez le disciple de Jung, vous ne le regretterez pas ! www.babelio.com
CITATIONS:
"Un candidat au suicide déterminé qui, selon toute apparence était incapable de mourir." "Comment ranimer sa volonté à vivre." "Pilgrim,muet.Il était semblable a`une forteresse assiégée,aux portes scellées." "Pilgrim, muet.En pensée. Pas mort,non.Je ne peux pas mourir." "Chacun de nous est un menteur d'une certaine manière et dans une certaine mesure. Nous sommes incapables de dire la vérité sur nous-mêmes." "JUNG.Mais la folie est une bête pleine de ruse que l'on ne peut attraper avec des théories.Ce qui compte,ce sont les faits." "Lady Quatermaine .Mr.Pilgrim ne peut pas guérir. Il nous est impossible de guérir de la vie. Aidez-le à surmonter la maladie de l'existence. Il faut trouver un moyen de l'aider à survivre. Un simple rayon d'espoir. Une raison de vivre." "Il ya ceux dont l'expérience de la vie est tellement éloignée de la nôtre que nous les qualifions de fous."