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UNE FILLE COMME ELLE, roman de Marc LEVY, 2018, 367 pages
20/07/2019 19:26
LEVY Marc
UNE FILLE COMME ELLE, roman, 2018, 367 pages
Un roman nouveau genre, différent du roman français: un roman de comédie,
humoristique, à portée sociale.
Un roman d'une logique sociale imparable, une parodie sociale . Une société qui
se veut à l'opposé du pouvoir économique.
Une vie simple, régulière faite de compassion, de respect.
Une fille comme elle est une jeune femme en fauteuil, une fille handicapée,
débrouillarde et volontaire.
Une écriture éloquente, ouverte, communicative, franche.
Un roman dont la condition humaine est l'objectif principal, dominant,
primordial.
Un roman qui nous fait vivre avec les différences de race, de richesse, de
classes sociales. Un roman impressionnant par son message d'amour, de tolérance.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
ww.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :
New York, sur la 5e Avenue, s'élève un petit immeuble pas tout à fait comme les
autres…
Ses habitants sont très attachés à leur liftier, Deepak, chargé de faire
fonctionner l'ascenseur mécanique, une véritable antiquité.
Mais la vie de la joyeuse communauté se trouve chamboulée lorsque son collègue
de nuit tombe dans l'escalier. Quand Sanji, le mystérieux neveu de Deepak,
débarque en sauveur et endosse le costume de liftier, personne ne peut imaginer
qu'il est à la tête d'une immense fortune à Bombay… Et encore moins Chloé,
l'habitante du dernier étage.
Entrez au N°12, Cinquième Avenue, traversez le hall, montez à bord de son
antique ascenseur et demandez au liftier de vous embarquer… dans la plus
délicieuse des comédies new-yorkaises !
LES ÉDITEURS
UNE LECTRICE:
"Deepak est venu de Mumbai avec Lali, son épouse.
Ils se sont installés à New York.
Ils ont dû quitter leur famille car leur union n'était pas la bienvenue. Lali
venait d'une famille riche.
Après 39 ans, ils forment un couple heureux même s'il ont dû subir un drame au
début de leur mariage.
Deepak, Sanjari de son nom de famille, exerce le métier de liftier dans un
ascenseur mécanique, un ancêtre, situé dans la 5ème avenue.
L'immeuble compte 8 étages. Il connaît tout le monde.
Il travaille le jour et Monsieur Rivera vient le remplacer le soir.
A la suite d'un accident de ce dernier, les habitants ( pas tous) veulent
installer un ascenseur moderne.
Marc Levy nous livre un petit passage qui vaut la peine d'être lu page 163 au
sujet des métiers disparus.
Les personnages centraux de ce roman sont Chloé, l'habitante du 8ème et Sanji,
le neveu de Deepak qui vont vivre une histoire d'amour pas facile.
Chloé est en fauteuil roulant. On ne saura qu'à la fin ce qui lui est arrivé.
L'auteur insiste souvent sur sa féminité et sa débrouillardise. On dirait qu'il
veut prouver que même avec une différence, on trouve sa place.
Sanji est à la tête de l'équivalent de Facebook en Inde et là aussi l'auteur
montre que lorsque Sanji oublie de s'habiller en homme d'affaires new yorkais,
il est moins considéré. Il met assez souvent l'accent sur les différences dans
son livre.
"Une fille comme elle" est une lecture très vivante, avec de l'amour, de
l'amitié, de la sympathie, un parfum de cette mégapole dans laquelle je n'ai
jamais mis les pieds." www.babelio.com
CITATIONS:
"Liftier est bien plus qu'un métier, c'et un sacerdoce.Depuis 39 ans, les
journées de DEEPAK se ressemblent."
"SAM et SANJI s'étaient rencontrés quinze ans plus tôt sur les bancs d'Oxford.
SANJI suivait une filière informatique, SAM un cursus en économie."
"Aux Indes, décider qui aimer revenait aux familles."
"SANJI. Développer aux Indes une application qui permettrait de faire des
rencontres sans attendre que le hasard s'en mêle."
"Il semble qu'aux Indes, le respect que l'on doit à ses aînés prime sur tout."
"SAM. SANJI. L'INDE est d'une modernité qui vous surpasse en tout sauf pour
l'arrogance."
"LALI. J'aimais tellement braver les interdits, être libre,à Mumbai."
"Plus les gens sont fortunés, plus ils sont radins, c'est peut-être pour cela
qu'ils sont fortunés d'ailleurs."
"Un siècle d'assistés où plus personne ne sait quoi faire de ses dix doigts à
part tapoter sur un écran."
"NOUS NE FAISONS RIEN DE MIEUX QUE CE QUE NOUS FAISONS LIBREMENT."
"Nous voulons apprendre aux gens à se connaître, à se comprendre, à se
respecter, élargir les horizons, éteindre les feux de la haine qui se
nourrissent de l'ignorance."
"Un banquier. L'Amérique est plus divisée que jamais, les inégalités se
creusent, ceux qui sont au pouvoir semblent ne reculer devant rien. Les
programmes d'éducation, de santé, les aides aux plus démunis, la protection de
l'environnement, la justice, les libertés civiles. mes amis au pouvoir
déconstruisent tout, avec une méthodologie implacable.
Nous avons tout acquis, industries, commerces, agriculture, banques, même
l'information nous appartient, quant aux partis politiques, nous les avons
achetés depuis depuis longtemps."
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SNJÒR, huis clos à l'islandaise, roman polar de RAgnar JÒNASSON, 2010, 347 pages
25/07/2019 12:19
JÒNASSON Ragnar
SNJOR, huis clos à l'islandaise, polar, 2010, 347 pages
Un roman policier au rythme lent, patient d'un jeune policier dont c'est le
premier poste. Une écriture attentive, détaillée qui nous révèle les éléments du
drame au compte-goutte, avec parcimonie. J'ai apprécié cette lenteur dans le
cadre d'une enquête qui nous entraîne dans une turbulence d'événements
antérieurs non classés. Un bon polar dans une région du monde reconnue pour sa
pêche aux harengs.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :
Siglufjördur, ville perdue au nord de l'Islande, où il neige sans discontinuer
et où il ne se passe jamais rien. Ari Thór, qui vient de terminer l'école de
police à Reykjavik, y est envoyé pour sa première affectation.
Mais voilà qu'un vieil écrivain fait une chute mortelle dans un théâtre et que
le corps d'une femme est retrouvé, à moitié nu, dans la neige.
Pour résoudre l'enquête, Ari Thór devra démêler les mensonges et les secrets de
cette petite communauté à l'apparence si tranquille...
LES ÉDITEURS
UN LECTEUR:
Une excellente découverte avec ce premier roman d'une série, qui je l'espère
continuera à être traduite en France. Je lis assez peu, finalement, de romans
policiers ou de thrillers, mais j'y prends à chaque fois goût et je me dis que
je devrais poursuivre dans mes « explorations » (les conseils sont les
bienvenus). Ici, avec Snjor, Ragnar Jonasson nous fait découvrir sont pays natal
mais encore plus une communauté à l'apparence sans histoire. Entre
claustrophobie et paranoïa, l'auteur nous emmène dans un huit clos où l'on se
rend compte que les petites villes où tout le monde se connait sont peut-être
les pires.
Nous suivons l'histoire, en grande partie, à travers les yeux de Ari Thor, un
tout jeune policier qui se voit offrir un poste dans une ville du Nord de
l'Islande, un lieu reculé où la neige est reine et où tout le monde se connaît.
L'ambiance est déjà posée dès le départ. Que ce soit la ville en elle-même,
isolée, coupée du reste du monde une grande partie de l'hiver, la neige
étouffante, ou bien la communauté où les étrangers (entendez par-là ceux qui ne
sont pas nés à Siglufjördur) ne sont absolument pas considérés comme des
habitants mais des choses curieuses, l'hostilité est de rigueur. Mais Tomas, le
chef de la police local ne cesse de nous dire que Siglufjördur est une petite
ville tranquille où jamais rien de ne se passe. Bien entendu, vous le voyez
venir gros comme une maison : quelque chose se passe.
Un accident survient est la petite ville de Siglufjördur est bouleversée dans
tous les sens du terme. Et ce qu'il y a de bien avec les petites villes, surtout
dans les romans policiers, c'est qu'il y a tout de suite une ambiance bien
particulière. Personne ne semble pouvoir être le suspect, et en même temps, tout
le monde a un secret. Mais impossible d'enquêter réellement sur son voisin,
c'est assez mal vu. Cela pourrait avoir des airs comiques, mais il n'en est
rien. On se rend rapidement compte que les choses ne vont pas être évidentes,
que les pistes ne seront en rien aisées, si elles veulent bien se révéler. Cette
communauté étriquée, isolée du reste de la population devient alors un dôme
imperméable qui gangrène, un condensé de sentiments et ressentiments qui ne
pourra qu'un jour où l'autre explosé. L'ambiance est assez lourde à de nombreux
moments, la sensation de mal être de Ari Thor accentuant encore plus cette
impression.
L'enquête avance doucement nous permettant par la même occasion de découvrir
Siglufjördur et ses habitants. Aucune piste ne ressort vraiment, tour à tour
chacun est suspect, et notre héros finit même par déterrer des choses peu
reluisantes. Il n'y a, au final, pas tellement d'action, mais le roman est
prenant nous dévoilant petit à petit des personnages à multiples facettes qui
n'ont au final qu'un réel soucis : bien paraître aux yeux de tous. le tout est
rythmé de façon très intelligente. D'abord parce que nous avons droit de temps à
autre au point de vue des divers personnages que nous rencontrons. Je trouve
toujours cela très intéressant, surtout que l'auteur ne dévoile rien jusqu'aux
toutes dernières pages. On en apprend plus, on découvre les « vraies »
personnalités des personnages, les pistes se brouillent. Nous avons aussi le
tout premier chapitre. Il nous présente une agression qui au final ne revient
qu'au milieu du roman mais qui ouvre tout de suite « l'appétit ».
Un très bon moment donc, et je serais ravie de découvrir la suite ainsi que les
autres oeuvres de Ragnar Jonasson.
www.babelio.com
Citations:
"Elle était étendue au milieu du jardin, tel un ange de neige. Ses lèvres
avaient bleui. Son souffle court s'accéléra. puis ses yeux se fermèrent d,un
coup.
ARI THOR, Il aimait le sens de la responsabilité et la pulsion de l'adrénaline."
"Ses études en théologie ne l'avaient pas rapproché du Tout-Puissant. Les
disputes théologiques, l'histoire sanglante de l'Église et des religions en
général renforcèrent sa conviction que personne là-haut, ne le surveillait ni le
protégeait."
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LE COUREUR DE FROID, roman de Jean DÉSY, 2001, 100 pages, Québec
14/08/2019 13:50
DÉSY Jean
LE COUREUR DE FROID, 2001, 100 pages, Québec
Un roman sous forme de conte. L'histoire d'un médecin nordique doublé d'un
coureur des bois qui se devait de se retrouver en lui-même. Seule la solitude
lui ferait retrouver son authenticité. Le Grand Nord l'hiver est une source de
mise en danger pour un solitaire. Survivre devient l'unique objectif. Il fait la
rencontre d'un renardeau solitaire , Cyrano, qui devient un compagnon de vie, de
survie. Menacé de mourir il fait la rencontre d'un ermite authentique qui a
tressé un lien avec les poissons et les caribous.La vie d'un homme détaché.
Un roman poétique et philosophique.
Un roman d'une écriture intérieure, philosophique, poétique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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RÉSUMÉ
Médecin venu du Sud, Julien soigne les gens du Nord avec compassion, « à
l’ancienne », en ayant autant à cœur la personne que le traitement de la maladie
qui l’affecte. Mais il lui manque quelque chose, dans ce Nord : sa fille, restée
au Sud. Sur un coup de tête, il entreprend d’aller la retrouver en motoneige, de
traverser l’implacable désert blanc, qui, soudain, brise l’élan de son rêve fou.
Incapable de poursuivre son voyage à cause d’un bris mécanique, il apprend à
survivre seul dans ce froid immense, mais à quel prix ? Se nourrir, se
réchauffer, croire en soi afin que l’impossible printemps arrive et permette de
terminer son périple.
Peut-être aussi que, pour survivre à un tel froid, il faut la chaleur d’une
certaine foi. Et la présence d’un certain renard, qui ressemble à s’y méprendre
à celui d’un certain Petit Prince.
UN LECTEUR:
"C'est l'histoire d'un honnête homme qui a déjà trouvé des réponses à une part
de son « mal être » (il quitte régulièrement le Sud du pays pour aller pratiquer
la médecine dans le Nord, de manière plus humaine, en communion aussi avec la
nature) mais qui n'a pas encore trouvé l'équilibre qui comblera ses béances.
Ecartelé entre ce Nord où une compagne aimante lui demande un enfant et ce Sud
où vit sa petite fille Marie, qu'il veut rejoindre sur un coup de t^te, il se
retrouve suite à un accident plongé dans l'entre-deux, perdu dans une étendue
glacée immense.
Confronté à ses limites, il réussit à tenir pendant deux mois en chassant, en
trouvant une cabane pour s'abriter, et aussi avec l'aide mystérieuse d'un renard
presque apprivoisé qu'il surnommera Alex. A ce moment-là, sa communion forcée
mais toujours poétique avec la nature tient d'une spiritualité bien nécessaire
pour survivre.
Quand il décide de repartir, avec un traîneau qu'il a bricolé lui-même, le
renard semble le conduire vers une autre cabane (plus proche de la «
civilisation »ðŸ˜‰où vit un homme seul. Et c'est cette rencontre qui donnera à
Julien la clé de cet équilibre dont il a soif depuis si longtemps.
Bon, il me faut avouer que j'ai trouvé le personnage un peu exalté et certaines
coïncidences un peu téléphonées mais ce lien à la fois poétique et sauvage à la
nature (Jean Désy est médecin et écrivain, poète aussi), cette quête de sens qui
trouve sa réponse à la fin sont particulièrement touchants, interpellants. C'est
la juste place de la mort dans la vie qui ouvre le sens à Julien. Je relirai la
poésie de Jean Désy pour y puiser là aussi de la nourriture spirituelle.
CITATIONS:
"Les Inuits tuent des animaux pour partager leur vie. Malgré la surréelle beauté
d'un caribou tuktu dans la toundra, j'ai voulu tuer pour me nourrir et nourrir
les autres."
"Premier amour nordique, ma frénésie du Grand Nord,mon embellie, ÉVA de cent
brasses de bras et de nageoires plongées droite dans le coeur."
"Ô délicatesse des bruits de songes sur la neige. Ô sagesse de l'océan qui
dormait sous la glace."
"En tant que nomades, les Inuits se préoccupent bien peu des frontières et
autres limitations créées de toutes pièces par les politiciens."
"Resté seul dans la toundra, j'ai chanté pour les anges."
"Pourquoi cette prières à la Nature qui s'arrange pour me laisser croire que
demain, chasseur et nomade, je serai encore en vie?"
"Ce pays recèle un trésor qui n,existe pas dans le Sud: la liberté. Et cette
liberté, c'est celle de pouvoir plonger en soi-même."
"En hiver, mon âme s'apaise. Le blanc donne de la force à l'âme."
"Nous, nous parvenons à nous libérer de la souffrance quand nous avons être
nous-mêmes nuages."
"Couché sous l'appentis, je ne me levais plus. le feu allait mourir.Le temps
avait viré au morne.. Le gel me mordillait les pieds. Brave pays de glace qui
rend éternels en les ensevelissant les nomades déboussolés. J'avais attendu le
froid. Je me transformais en cristal blanchi."
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L'ARBRE DU PAYS TORAJA,roman de Philippe CLAUDEL, 2016, 209 pages
07/09/2019 15:20
CLAUDEL Philippe
L'ARBRE DU PAYS TORAJA, roman, 2016, 209 pages
Dans ce roman nous vivons dans plusieurs réalités: la nôtre, celle de notre quotidien, celle des nos amis, celle de nos déplacements, celle de nos pensées et sentiments. Cette réalité de la vie parfois nous échappe. Les pensées ont leur propre vie.
L'auteur nous amène vers des pensées que nous approfondissons ensemble sur la vie, l'amour, l'amitié, la culture, les pays étrangers, l'écologie, la vie sociale, nos contacts avec les autres.Ses expériences de vie et sa vie intense d'auteur et de scénariste.
L'auteur se raconte, raconte ses amitiés, ses amours, ses souvenirs de vie significatifs.
Une écriture toute en douceur, en confidence.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :"Qu’est-ce que c’est les vivants? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant? Quel est le plus haut degré du vivant? "
Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.
Les éditeurs
UN LECTEUR:
Il y a plus d'une semaine que j'ai fini mon premier roman dePhilippe Claudel"L'arbre du pays Toraja", et je n'arrivais pas à trouver mes mots, mes idées.
Pas facile de faire un billet sur un sujet comme le temps qui passe, la vieillesse et la mort.
Des Philosophes en ont parlé, des écrivains l'ont écrit bien mieux que moi.
" m'ont toujours hanté les mots deMontaignesur le fait que philosopher c'est apprendre à mourir".
Il existe en Indonésie, au pays Toraja un peuple qui inhume les enfants en bas-âges d'une façon étrange pour nous occidentaux. ils creusent une niche dans le tronc d'un arbre, et avec le temps l'écorce se referme sur la dépouille.
De retour à Paris le narrateur découvre sur son répondeur un message de son ami Eugene lui annonçant son cancer.
De page en page on suit le cheminement du narrateur face à la maladie de son ami.
" Nous autres vivants sommes emplis par les rumeurs de nos fantômes".
"L'arbre du pays Toraja" est comme un album de souvenir, on tourne les pages, des images ressurgissent. Pendant ce temps la vie continue, notre corps suit le mouvement. le narrateur va se jeter dans les bras d'Elena pensant que la jeunesse de son amoureuse pouvait arrêter le temps.
La mort fait peur et pourtant.
" La mort, qu'est-elle ? un épouvantail. Retourne-le et tu verras; regarde, il ne mord pas".
Epictète
J'ai découvert un écrivain qui a su me parler avec sa belle écriture, merci monsieur Claudel.
www.babelio.com
CITATIONS:
"Nous avons fait de la terre un vieux fatras toxique et nos sociétés aux vitrines si propres sont de grands dépotoirs masqués, gorgés de poisons innombrables et de charges explosives."
"Le mot cancer dans nos sociétés résonne comme une antichambre de la mort. On ne guérit jamais d'un cancer."
"La mort fait de nous tous des enfants."
"Disons que de nos jours on cherche à tout prix à mourir beaux."
"J'ai lu quelque part que la cinquantaine est la vieillesse de la jeunesse, et que la soixantaine est la jeunesse de la vieillesse. On s'arrange comme on peut avec les mots."
"Depuis que l'humanité existe, on estime à 105 milliards le nombre de femmes et d'hommes qui se sont succédé sur la terre."
"Je me suis défait de ma peau de personnage que je revêts chaque fois que je passe la cour et sa porte. J'ai enfilé de nouveau mes vêtements réels."
"Que serait le monde si nous tous disons la vérité?"
"Nous vivons toujours avec une image partielle e nous-mêmes. Nous ne nous saisissons jamais comme les autres nous voient."
"Mon corps a plus de mémoire que moi."
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l
23/09/2019 23:12
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