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MAJOR André AU COEUR, 1987, nouvelles, 76 pages,Québec
27/03/2020 22:46
MAJOR André
L'HIVER AU COEUR, 1987, nouvelles, 76 pages,Québec
J'ai aimé l'attitude de cet homme, Antoine, qui vit au présent, qui réagit sans se culpabiliser de faire des changements importants dans sa vie tells laisser son emploi. rompre avec sa femme, se refaire une vie au présent et non de subir une vie sans harmonie. Une écriture ouverte, spontanée, assurée.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, ,à visiter
L'hiver au coeur. Cela lui revenait au moment de s'endormir ou en marchant ou quand il croyait penser à autre chose; c'était seulement maintenant qu'il voyait le rêve d'une fuite, le désir d'une métamorphose. Mais raconte-t-on ce qu'on accepte de vivre ou plutôt ce qu'on renonce à vivre? Il aurait u tout aussi bien se demander si c'était Huguette qui s'était trouvée sur son chemin ou lui qui l'avait trouvée là parce que, justement, il ne demandait pas mieux que de s'écarter d'une piste qui n'aboutissait probablement nulle part. L'éditeur
Citations:
"Nicole. Elle lui avoua qu'elle s'épuisait à se défaire des liens qui la rendait dépendante de lui."
"Travail. Antoine.il ne ressentait rien d'autre qu'une profonde lassitude, plus proche se l'ennui que du désespoir."
"Le sentiment persistant d'avoir trop vécu déjà et d'en avoir assez."
"La vie commune commune était souvent confortable. mais elle lui avait empoissonné l'âme. J'en ai peut-être tout simplement assez d'être ce que je suis et de me voir sans les yeux des autres."
"Rien ne durait sauf les plaies secrètes qui vous guident ou vous égarent."
"Il n'y avait qu'à certaines femmes qu'on pouvait tout dire, sans crainte ni pudeur."
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HUSTON Nancy, L'ESPÈCE FABULATRICE, essai, 2008, 191 pages
27/03/2020 22:50
HUSTON Nancy
L'ESPÈCE FABULATRICE, essai, 2008, 191 pages
Pour moi cet essai est un livre qui mérite 5 étoiles.Il nous permet de mieux nous connaître en tant qu'homme, en tant qu'humain. Notre condition, c'est la fiction.Cet essai démystifie le rôle important que souvent Dieu, l'Histoire, le Paradis, l'enfer, l'Avenir radieux peuvent jouer et influencer notre vie.Tout ce que l'Homme fait, a vécu, subit par l'Homme est et devient un fait pour être raconté.Le fait de croire en des choses irréelles nous aide à supporter la vie réelle.La fiction sauve l'Homme, rétablit un équilibre qui lui est salutaire.
Une contenance, c'est ce à quoi nous tenons plus que tout.Mon image, ma dignité.Tout récit de ce que nous vivons a besoin d'un public mais chaque humain a sa propre version qui correspond à l'image qu'il a de lui-même. Même en amour, nous aimons une image, une représentation de l'autre. Le mot personne,personnage est un mot emprunté aux ÉTRUSQUES signifiant MASQUE,civilisation apparue huit siècles avant. J.C.
Il faut lire cet essai attentivement et prendre le temps d'assimiler les connaissances que nous y découvrons car elles embelliront notre vie et nous aideront à mieux nous connaître et à mieux nous accepter comme personne. Nous vivons trop aux dépends d'Arché-textes qui sont des idées préconçues ou des archétypes , des concepts de récits primitifs.
Il faut lire des romans car les romans nous fournissent des modèles et des anti-modèles de comportement humain. Dans notre cerveau, les personnes vivantes sont des personnages.Chaque individu, chaque personne est un personnage.qui passe sa vie à jouer sa vie
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
wwww.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Résumé :Ils disent, par exemple : Apollon. Ou : la Grande Tenue. Ou : Râ, le dieu Soleil. Ou : Notre Seigneur, dans Son infinie miséricorde. Ils disent toutes sortes de choses, racontent toutes sortes d'histoires, inventent toutes sortes de chimères. C'est ainsi que nous, humains, voyons le monde : en l'interprétant, c'est-à-dire en l'inventant, car nous sommes fragiles, nettement plus fragiles que les autres grands primates. Notre imagination supplée à notre fragilité. Sans elle – sans l'imagination qui confère au réel un Sens qu'il ne possède pas en lui-même – nous aurions déjà disparu, comme ont disparu les dinosaures. N.H.
Les éditeurs
UNE LECTRICE; *****
"Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous aimiez tant lire ?
Parce que le roman nous montre la vérité des humains, parce que le roman est civilisateur, en nous donnant d'autres points de vue, d'autres cultures, d'autres manières de voir le monde. Nous nous identifions aux personnages du roman, et nous devenons multiples. Nous acceptons donc la diversité, les autres cultures, les autres fictions.
Voilà le grand message de Nancy Huston dans cet essai salvateur, qui nous réconcilie avec notre condition d'hommes.
Elle retrace notre histoire, ou plutôt les histoires que l'être humain s'est toujours racontées pour créer son identité.
Oui, nous créons continuellement des fictions, nous fabulons. Depuis nos origines, notre nom, notre lignée, notre nation, notre religion, notre race, notre métier, et j'en passe, l'être humain invente des histoires. Il les dit réelles, il les croit réelles, alors qu'il ne fait que répéter ce qu'il a entendu, ce qu'on lui a dit dès sa prime enfance.
« Parce que nous sommes incapables, nous autres humains, de ne pas chercher du Sens. C'est plus fort que nous. Nous sommes les seuls, de toutes les espèces, à savoir que nous sommes nés et que nous allons mourir ». Donc nous avons peur. Donc nous inventons des fictions.
L'amour, la guerre, la religion, l'enfantement...tout est fiction. Il suffit de voir comment ils sont racontés dans d'autres cultures.
« Un être humain, c'est quelqu'un qui porte un masque.
Chaque personne est un personnage.
La spécificité de notre espèce, c'est qu'elle passe sa vie à jouer sa vie.
L'identité est construite grâce à l'identification. le soi est tissé d'autres ».
J'ai adoré cet essai car Nancy Huston nous donne vraiment un message optimiste. Elle part de notre réalité, l'analyse et en tire une conclusion positive, en y mêlant le roman, qui nous aide à « montrer la vérité de tous les humains » tout en ne nous emprisonnant pas, tout en respectant notre liberté de pensée et tout en la magnifiant.
Puisque notre vie est faite de fictions, autant en choisir des riches et belles, celles qui nous portent, nous élèvent et finalement nous rendent fiers d'être Hommes.
A cela, j'adhère totalement.
Je vous invite à lire cet essai très facile et très structuré, il vous aidera à vivre, pas à la manière de ces auteurs qui nous imposent leur vision de la « bonne vie », mais à la manière des philosophes accoucheurs de sens qui nous amènent à réfléchir et à nous libérer de nos entraves intellectuelles."
www.babelio.com
CITATIONS:
"Rien n'est humain qui n'aspire à l'imaginaire." Romain GARY
"Notre spécialité, notre prérogative, notre manie, notre gloire et notre chute, c'est le pourquoi.De ce que, seuls de tous les vivants terrestres, les humains savent qu'ils sont nés et qu'ils vont mourir. Le récit confère à notre vie une dimension de sens qu'ignorent les autres animaux."
"L'univers comme tel n'a pas de sens. Il est silence. Le Sens dépend de l'humain, et l'humain d.pend du Sens."
"Tout est par nous ainsi, métamorphosé, métaphorisé."
"Parler, ce n'est pas seulement nommer, rendre compte du réel`c'est aussi , toujours, le façonner, l'interpréter et l'inventer."
"Sans hommes: pas de nom."
"Dieu qui nomme les premiers hommes, etc, c'est une fiction. Nous me sommes pas Sa création. il est la nôtre.Dieu ne peut pas être, ailleurs que dans nos histoires. Pour être Dieu il faut parler et pour parler il faut une langue et pour avoir une langue il faut déjà faire partie de l'histoire humaine. Les êtres humains sont des magiciens qui s'ignorent."
"L'argent est une fiction. L'or est une fiction. La Bourse est une gigantesque fiction. C'est dans notre intérêt d'y croire."
"Le Sens est notre drogue dure."
"Cette chose ( religion, pays, lignée) est toujours une fiction."
"Moi, je est une fiction."
"La conscience, c'est l'intelligence, plus le temps, c'est-à-dire: la narrativité.J'apprends les mots individuels, ensuite à les enchaîner en des histoires; c'est ...moi, je: déjà toute une histoire!"
"On ne naît pas (un) soi, on le devient. Le soi est une construction, péniblement élaborée. Une configuration mobile, en transformation permanente, que l'on ne fixe que par convention."
"Pour disposer d'un soi, il faut apprendre à fabuler. C'est cela l'humanisation. Ses souvenirs seront eux aussi organiser en récits. Devenir soi-- c'est activer le mécanisme de la narration."
"Notre mémoire est une fiction. Elle passe son temps à ordonner, à associer, à articuler, à sélectionner, à exclure, à oublier, c'est-à-dire à construire, c'est-à-dire à fabuler."
"Vous créez la fiction de votre vie. Quartier libre à l,interprétation.Moi, je, est ma façon de (conce)voir l'ensemble de mes expériences..en faveur de ce qui est stable.continu, raisonnable et racontable.La réalité devient du n'importe quoi."
"Quand je dis fictions, je dis réalités donc construite.Nous sommes l'espèce fabulatrice."
"Le langage met de l'ordre. L'ordre n'est pas synonyme de vérité.Les tabous sont aussi des fictions. L'essentiel, c'est qu'il y en ait."
"Notre croyance en notre moi est pour ainsi dire impossible à contourner. Tous, nous fabulons ainsi, en toute bonne foi, sans le savoir."
"Nous sommes incapable, nous autres humains, de ne pas chercher du Sens. C'est plus fort que nous."
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UN PARADIS TROMPEUR,roman de Henning MANKELL,2011, 394 pages
04/04/2020 21:50
MANKELL Henning
UN PARADIS TROMPEUR,roman, 2011, 394 pages
Un roman qui nous fait vivre les déboires du racisme, de ses médisances, de ses
détractations dans une période de colonialisme européenne dans une écriture
mordante.
Gilles LAGROIS, Auclair,Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Résumé :
Le froid et la misère ont marqué l'enfance de Hanna Renström dans un hameau au
nord de la Suède.
En avril 1904, à l'âge de dix-huit ans, elle s'embarque sur un vapeur en
partance pour l'Australie dans l'espoir d'une vie meilleure. Pourtant aucune de
ses attentes – ou de ses craintes – ne la prépare à son destin. Deux fois mariée
brièvement, deux fois veuve, elle se retrouve à la tête d'une grosse fortune et
d'un bordel au Mozambique, dans l'Afrique orientale portugaise. Elle se sent
seule en tant que femme au sein d'une société coloniale régie par la suprématie
machiste des Blancs, seule de par la couleur de sa peau parmi les prostituées
noires, seule face à la ségrégation, au racisme, à la haine, et à la peur de
l'autre qui habite les Blancs comme les Noirs, et qui définit tout rapport
humain. Ce paradis loin de son village natal n'est-il qu'un monde de ténèbres ?
Un lecteur:
Avril 1904, Hannah vient d'avoir dix-huit ans, elle réside dans un hameau de la
Suède du Nord avec sa mère et ses frères et soeurs. C'est une vie très rude, sa
mère, veuve, doit faire appel à toute son énergie pour élever et nourrir ses
quatre enfants. Elin, la mère de Hannah annonce à celle-ci qu'elle devra partir,
que dès que Jonathan Forsman s'arrêtera avec son traîneau, il emmènera Hannah,
elle aura une vie meilleure. Jonathan Forsman est un gros marchand de bois, il
en exporte jusqu'en Australie. Il se charge d'Hannah dont la vie aventureuse ne
fait que commencer.
Henning Mankell traite un sujet qui lui est cher, le racisme et la vie des Noirs
exploités au Mozambique, il nous livre un merveilleux récit, une aventure hors
du commun basée sur un fonds de vérité. Dans les archives de Maputo, capitale du
Mozambique, un écrivain et ami de l'Afrique a pu lire un curieux document qui
révèle qu'à la fin du dix-neuvième siècle et peut-être au début du vingtième,
une Suédoise était arrivée au Mozambique. Je ne vous révèle pas le pourquoi elle
est répertoriée dans les Archives de Maputo, ce serait dévoiler une partie de
son histoire, je vous invite plutôt à lire ce très bon roman de Henning Mankell
www.babeluio.com
CITATIONS:
"Les noires.Elles vous regardent quand nous avons le dos tourné. Elles craignent
nos yeux comme nous craignons les leurs."
"Celui qui vole à autrui sa liberté ne peut jamais s'attendre à être proche de
lui."
"Je ne crois pas à l'enfer,mais j'en ai peur.S'il existe,il est sur cette
terre.Dieu est Blanc."
"Je suis dans un monde où les Blancs brûlent toutes fleurs à tromper les Noirs
et à se tromper eux-mêmes.Ils se figurent que les gens qui vivent ici ne se
débrouilleraient pas sans eux.Et que les Noirs valent moins qu'eux parce qu'ils
croient que les pierres et les arbres ont une âme. Les Blancs n'aiment pas la
vie. Ils aiment le temps qui leur manque toujours. Mais avant tout,ce sont les
mensonges qui nous tuent."
"Une existence où il n'y avait qu'hypocrésie et mépris répugnant pour les
autochtones."
"Si j'ai appris quelque chose,c'est d'oser faire ce que je veux sans me laisser
entraver par le regard des autres."
"Au milieu de cette inconcevable pauvreté,je vois des îlots de richesse.Une joie
qui ne devrait pas être là,une chaleur qui devrait à peine pouvoir survivre.À
l'inverse je vois chez les Blancs de la pauvreté au milieu de leurs aisances.
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MANUEL DE LA VIE SAUVAGE,Jean Philippe Baril Gérard, 2018, 311 pages,Québec
07/04/2020 16:06
Jean-Philippe BARIL GUÉRARD
MANUEL DE LA VIE SAUVAGE, 2018, 311 pages,Québec
«Manuel de la vie sauvage»: histoires sans morale,LE DEVOIR
Explorateur sans fard de la mécanique souvent grinçante des relations sociales,
sociologue masqué qui plonge au coeur d’écosystèmes très compétitifs — le monde
de la technologie, le milieu juridique —, Jean-Philippe Baril Guérard, 30 ans,
surfe encore sur le dessus de la vague.
Après Sports et divertissements (2014) et Royal (2016), roman campé dans
l’univers impitoyable des finissants en droit qui lui a permis de remporter plus
tôt cette année le Prix littéraire des collégiens, Manuel de la vie sauvage, son
troisième roman, nous fait assister à la naissance houleuse d’une start-up où
des « robots conversationnels » permettraient, en utilisant les traces
numériques laissées par une personne décédée, de continuer à communiquer avec
elle.
Kevin Bédard, le narrateur, président-directeur général de Technologies Huldu
Technologies inc., issu d’une famille de parvenus de Thetford Mines, nous
raconte en détail son expérience, de ses débuts d’étudiant en informatique
fauché jusqu’à la création d’une application révolutionnaire qui va le rendre
riche comme Crésus — ou comme Jobs. Une réussite éclatante, mais pas sans
taches.
Car on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. Kevin nous le répète et ne
passe sous silence ni les morts ni les larmes qui ont ouvert la voie à sa
réussite. Entre mode d’emploi, leçon d’affaires et froid récit des événements,
Manuel de la vie sauvage distille son venin. « Je n’ai pas encore trouvé de
moteur d’innovation plus puissant que la haine. Ça a été le cas pour moi, et je
l’ai observé chez toutes les personnes qui ont réussi : elles entretiennent une
haine nourrie et constante envers quelqu’un ou quelque chose, et ce désir
d’écraser, ou de se venger, devient un mantra qui permet de garder les yeux sur
l’objectif, d’exciter leur esprit de compétition. »
Et son moteur à lui, c’est son prénom. Un prénom sans lequel, dit-il, il
n’aurait « pas travaillé aussi fort pour prouver qu’il est possible pour un
Kevin de finir autrement que maçon en Beauce ».
L’écrivain avait créé en 2017 à l’Espace libre une pièce de théâtre (La
singularité est proche) nourrie des thèmes similaires, carburant à la
transhumanité et à l’anticipation et explorant les possibilités de transcender
la mort au moyen de la technologie.
Dans un langage cru, résolument urbain et imprégné de l’air du temps, Manuel de
la vie sauvage vient cristalliser certaines préoccupations de l’époque. Faites
votre choix : le pouvoir de l’argent, les relations humaines jetables,
l’individualisme sans frein, la cannibalisation de la vie de chacun par les
réseaux sociaux.
Et derrière le romancier, on l’entend du début à la fin de son Manuel de la vie
sauvage, le dramaturge n’est jamais non plus très loin : les dialogues et les
phrases sonnent ici avec justesse et précision.
Aux commandes d’une machine narrative encore une fois bien rodée, mise à jour,
posant souvent, mine de rien, des questions à la fois crues et profondes,
Jean-Philippe Baril Guérard est une manière de moraliste contemporain — hybride
2.0 entre Michel Houellebecq et Jean-Simon DesRochers.
CITATIONS:
"Et c'est ce que vous désirez: plus que faire de l'argent,vous voulez surtout
sentir que vous êtes capable de laisser votre trace en innovant,..vous devez
naviguer avec soin pour vous rendre à bon port."
"Les échecs sont des succès qui se font attendre."
"Je n'ai pas encore trouvé de moteur d'innovation plus puissant que la haine,une
haine nourrie et constante envers quelqu'un ou quelque chose, et ce désir
d'écraser,ou de se venger, devient un mantra qui permet de garder les yeux sur
l'objectif,d'exciter leurs esprit de compétition."
"On a beau être une bonne personne,ce ne serait pas humain de ne rien détester."
"Je suis devenu entrepreneur parce que je voulais changer le monde.Pour
moi,l'argent est un moyen,pas une fin."
"Il faut faire à sa tête,mais on est rien sans le regard des autres."
"La crainte inspire le respect,et tout le monde ne demande qu'à se faire
respecter.Faites-vous respecter. C'est essentiel,si vous voulez réussir."
"Le premier pas vers la trahison est la confiance,"
"Les humains sont intrinsèquement inconstants."
"Si j'ai été trahi,c'est d'abord parce que je me suis exposé. Les humains ne
font que ça,briser leurs promesses."
"Toutes les relations humaines impliquent une forme de transaction. On fait des
concessions."
"La prédation. Le parasitisme.Le commensalisme.Le mutualisme. La symbiose. On
fait tous ça."
"La pire chose qu'on puisse faire à un enfant,c'est d'être trop généreux pour
lui."
"Il n'y a rien de plus puissant qu'une idée. Avec les idées,on arrive à
construire des fictions, et la fiction est le tissu de notre société."
"La capacité de façonner l'esprit humain."
"Mais c'est en se perdant qu'on trace de nouveaux chemins."
"Chaque moment est précieux. Qu'on a terriblement peu de temps. Parce que la vie
peut basculer en un instant. Tout change. Disparaît.Se transforme.
Les humains ont cette formidable capacité d'analyser,et une intuition
incroyable. Il ne faudra pas regarder en arrière; peu importe ce qu'on fait,on
emprunte toujours le meilleur chemin possible. Il y aura toujours un plan."
Gilles LAGROIS,Auclair,Québec
www.livresentete.vip-blog.com
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ENCABANÉE, roman de Gabrielle Filteau-Chiba,89 pages, 2018, Québec
20/04/2020 00:07
Gabrielle Filteau-Chiba
ENCABANÉE, roman, 89 pages, 2018, Québec
Roman sincère, touchant, l'auteure se dévoile telle qu'elle pense , telle
qu'elle est. Elle quitte la ville pour se retrouver, assume au jour le jour sa
situation de vie à la campagne, son nouveau mode de vie improvisé mais
volontaire.Elle se veut libre et écologique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Résumé
Anouk a quitté son appartement confortable de Montréal pour un refuge forestier
délabré au Kamouraska. Encabanée loin de tout dans le plus rude des hivers, elle
livre son récit sous forme de carnet de bord, avec en prime listes et dessins.
Cherchant à apprivoiser son mode de vie frugal et à chasser sa peur, elle couche
sur papier la métamorphose qui s’opère en elle: la peur du noir et des coyotes
fait place à l’émerveillement; le dégoût du système, à l’espoir; les difficultés
du quotidien, au perfectionnement des techniques de déneigement, de chauffage du
poêle, de cohabitation avec les bêtes qui règnent dans la forêt boréale…
AFFICHER
On en parle
Tout laisser pour mieux recommencer. Loin de la ville. De la pollution. De la
consommation à outrance. Un pari un peu fou (&hellip😉 Un roman sobre, engagé et
poétique.
– Les libraires
Encabanée n'est pas à proprement parler une histoire de survie. Le ton est
lyrique, la poésie, omniprésente et le propos, militant.
– La Presse
Sur fond de froid glacial, la langueur des jours de solitude – de l’eau qui
s’accumule dans les tasses près de la fenêtre au grincement des arbres – est
dépeinte à merveille entre les pages de ce court récit. Qui sait, peut-être que
vous serez habités par une fièvre d’évasion semblable à la fin de cette
invitation à la contemplation!
– Bible urbaine
CITATIONS:
"Je reste ici à manger du riz près du feu, à chauffer la pièce du mieux que je
peux et à appréhender le moment où je devrai braver le froid pour remplir la
boîte à bois."
!La mémoire se cultive comme une terre. Il faut y mettre le feu parfois."
"Y planter un champ de roses imaginaires , à la place."Anne Hébert
"Comment fait-on pour éviter l'usure, le cynisme, l'apathie quand le peuple plie
et s'agenouille devant l'autorité consentant comme un cornouiller qui ne capte
plus de rêves?"
"Oublier qu'être féministe, c'est aussi ne pas avoir envie d'égaler qui que se
soit."
"Pour moi, l'acte le plus féministe que je puisse commettre, c'est suivre mon
instinct de femelle."
"J'aimerais éprouver ce sentiment d'enracinement quand on travaille le sol d'un
jardin et le vivre comme un effort de guerre pour protéger la Terre."
"Enfin, plus un signe ni un son venant de la civilisation."
"Simplicité, autonomie, respect de la nature. Le temps de méditer sur ce qui
compte vraiment,"
"On ne perd que lorsqu'on abandonne."
"Accepter que le pétrole des sables bitumineux passe sur notre territoire, se
taire devant un tel risque environnemental, c'est être complices de notre propre
destruction "
"Qu'il serait beau, ce monde, si on le laissait tranquille."
"NOUS SOMMES LES FORCES QUI PROTÈGENT L'ENVIRONNEMENT."
"TU NE CÉDERAS PAS AUX AUTORITÉS DU SYSTÈME. N'ABANDONNE JAMAIS. HONORE LA
TERRE. SOIS PACIFIQUE. VOIS LE BEAU."
"Enfin, j'avais découvert le sens à ma vie de féministe rurale: me dévouer à la
protection de la nature, corps et âme. Le printemps fertile n'était pas si loin.
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