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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    CETTE ANNÉE S'ENVOLE MA JEUNESSE, récit , 122 pages, 2009, de Jean-François BEAUCHEMIN, Québec

    27/03/2020 21:57



    BEAUCHEMIN Jean-François

    CETTE ANNÉE S'ENVOLE MA JEUNESSE, 2009,122 pages, QUÉBEC

    Un récit poétique et philosophique, une analyse en profondeur de la vie de
    l'auteur suite à un événement important dans sa vie de famille, le décès de sa
    mère.Une introspection sur sa vie et ses valeurs, ses priorités. Une vie en
    sursis. On ne revient pas sur ses pas. On se fie à son instinct de survie sans
    se trahir.

    Fin d'une étape de vie. Les choses ne durent pas, un renouveau d'une vie à
    anticiper ou du moins  une anticipation d'étapes de sa vie à venir une fois
    épurée. Des forces parfois contraires qui s'agitent en nous comme humain.  Le
    bonheur est d'abord en soi. Se découvrir sans duperie un homme heureux.

    La mort de sa mère qui a eu une place importante dans sa vie d'adulte comme
    modèle de vie, de détermination. 

    Une écriture poétique qui analyse à fond son cheminement passé et à venir. Un
    livre pénétrant et intime.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé

    Dernier volet d’une trilogie commencée avec La Fabrication de l’aube et
    poursuivie avec Ceci est mon corps, ce livre est moins l’histoire d’un deuil que
    celle d’une transformation. Dans ses pages se mêlent avec lucidité le souvenir,
    le temps présent et une perspective apaisée de l’avenir. Il tient à la fois de
    l’essai, du journal et de l’autobiographie. Mais il constitue surtout le
    témoignage spontané, libre et touchant d’un homme parvenu à cette étape cruciale
    où toute existence, parce qu’elle se découvre si éphémère, se modifie en
    profondeur.
    Extrait

    "J’ai souvent pensé qu’elle m’avait légué ce qu’elle possédait au fond, mais
    qu’elle n’utilisait pas, cette compréhension des choses cachées, cette faculté
    de percevoir une autre vérité, ni meilleure ni pire, mais plus furtive que celle
    révélée par les apparences. De tendres chaînes nous lièrent sans doute. Cela
    expliquerait peut-être aussi pourquoi sa mort tua quelque chose en moi-même. Si
    ma vie fut si voisine de la sienne, il se peut que ma mort le soit aussi, et que
    celle-ci ait commencé son œuvre la nuit où j’ai refermé pour la dernière fois la
    porte de la petite chambre dans laquelle ma mère avait expiré deux heures plus
    tôt."
    https://www.quebec-amerique.com/livres/litterature/litterature-amerique/cette-annee-senvole-ma-jeunesse-1107

    UNE LECTRICE;

    "Dans Cette année s'envole ma jeunesse, Jean-François Beauchemin retrace avec
    beaucoup de sensibilité le deuil qu'il a dû faire de sa mère, au fil de quatre
    saisons qui le voit se transformer presque imperceptiblement sous nos yeux. Il
    évoque sa mère en gestes légers, en mouvements infimes, pour extraire la
    profondeur du lien qui les unit. Cela donne aussi place à de très belles pages
    sur l'écriture elle-même, traduites dans la langue si poétique qui reste la
    sienne."

    L'auteur nous raconte l'impact qu'a eu, sur lui, le décès de sa mère et ce, au
    fil des saisons. Ce récit est écrit en demi-teintes , en finesse, en
    effleurements. Beaucoup de références à des auteurs qui l'ont marqué. Tout est
    poétique.

    CITATIONS:
    "Peu d,hommes parviennent aisément à croire en la disparition de ceux qu'ils
    aiment. La plupart s'y habituent, mais l'esprit est peu fait pour cette absence
    que nous lui interdisons de prévoir."
    "Je n'aurais au fond voué de culte qu'à une seule divinité: celle qui, emmurée
    en moi, portait le beau nom d'imagination. Mais je n'aurai été un meilleur homme
    que par ma capacité à créer des mondes par la seule force de mon imagination."
    "Je mesurais plus que jamais l'importance de la paix de l'esprit.La nature
    répondait mieux à ce besoin d'harmonie, à cette coïncidence nécessaire de l'âme
    avec le monde qu'elle étudie, qu'elle juge."
    "Je m'indignais qu'on puisse nier le fait que rien de ma mère ne me subsistait
    et que cette âme, comme ce regard, ce sourire et cette chaleur, s'était à jamais
    éteinte."
    "Presque tout ce que les hommes ont accompli de beau de de durable l'a été grâce
    à leur raison. L'art lui-même n'est qu'une autre manifestation de cette raison."
    "Je me découvrais, auprès de mes amis, plus fragile qu'autrefois."
    "Ce livre-là est celui d'un homme plus que jamais face à lui-même, un peu plus
    séparé d'une société qui le fascine et qu'il aime, mais qu'il observe néanmoins
    d'une certaine distance."
    "Je ne me suis jamais méfié de ma pensée: elle ne m'a pas assez souvent trompé.
    Mais mon corps était plus sûr."
    "La santé exige parfois d'un homme qu'il s'observe de plus loin."
    "J'accepte volontiers de n'être que de passage."
    "Mourir et un port, et le dernier de tous ceux où on l'aborde."
    "Le paysage de l'âme se modifie sans cesse, ce grand continent intérieur."
    "L'intuition, étonnante faculté toujours si proche de la lucidité."
    "Rien dans la soi-disant connaissance de Dieu n'est vérifiable. Une tradition et
    des textes à ce point anciens qu'ils n'ont rien d'applicable à notre monde."
    "C'est le corps qui rêve. L'esprit ne fait que commenter."
    "Brûlant notre passé, nous perdons une part de nous-mêmes."
    "Le plus important: aimer, construire, mourir."






    D'AILLEURS LES POISSONS N'ONT PAS DE PIEDS, chronique familiale, de STEFÀNSSON, Jòn Kalman, 2013, 466 pages, Islande

    27/03/2020 22:01



    STEFÀNSSON, Jòn Kalman

    D'AILLEURS LES POISSONS N'ONT PAS DE PIEDS, chronique familiale, 2013, 466
    pages, Islande

    Un livre qui nous dévoile le mode de vie de la population de KEFLAVIK en
    ISLLANDE qui souvent se résume à travailler le poisson, accoster au port,
    s'enrichir sur le dos de l'armée américaine, participer à un match de basket ou
    se bagarrer dans les bars.
    Nous sommes les témoins des confidences du narrateur Islandais qui nous trace le
    portrait d'une Islande sauvage, ignorée, mélancolique à travers trois
    générations. et
    L'écriture franche, avenante de l'auteur nous dévoile une vie insulaire farouche
    dans un style poétique enrichi de réflexions philosophiques profondes.
    Un livre remarquable, touchant qui nous remémore: que vaut un être humain si son
    coeur est détruit?
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé :
    "Elle est plus belle que tout ce qu’il a pu voir et rêver jusque-là, à cet
    instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans
    doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d’un peu de courage et de
    virilité, pourtant il ne fait rien, comme s’il se débattait avec un ennemi plus
    grand que lui, plus fort aussi, c’est insupportable, il serre à nouveau les
    poings, récitant inconsciemment son poème d’amour. Elle s’en rend compte et lui
    dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe,
    alors tu sauras que je t'aime."
    Ari regarde le diplôme d’honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine
    et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l’aéroport de
    Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le
    poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais
    s’il ne le sait pas encore, c’est vers sa mémoire qu’Ari se dirige, la mémoire
    de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance
    à Keflavík, dans cette ville «qui n’existe pas», et vers le souvenir de sa mère
    décédée.
    Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui
    condensent un siècle d’histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la
    terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que
    Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel
    marin autant que par la lyre. Ari l’ancien poète bien sûr, mais aussi sa
    grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d’autres
    céderont devant ses cheveux dénoués. Et c’est précisément à ce croisement de la
    folie et de l’érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec
    simplicité, de toute sa beauté.

    Jón Kalman Stefansson, né à Reykjavik en 1963, est poète, romancier et
    traducteur. Son œuvre a reçu les plus hautes distinctions littéraires de son
    pays. Sa merveilleuse trilogie Entre ciel et terre (2010), La tristesse des
    anges (2011) et Le cœur de l'homme (2013), parue aux Éditions Gallimard, l'a
    révélé au public français et a consacré l'auteur sur le plan international.
    www.babelio.com

    UNE LECTRICE;
    "Ce roman réunit les ingrédients qui permettent, selon moi, la découverte d'une
    nouvelle littérature étrangère, d'un nouvel écrivain, ce qui fut mon cas ici :
    Un territoire méconnu omniprésent, l'Islande, magnifiquement décrit dans sa
    singulière rudesse et sa beauté sauvage ;
    Des personnages ancrés dans leur pays natal, aux caractères affirmés, réunis par
    le récit de leur chronique familiale sur trois générations ;
    Et enfin et surtout, un ton personnel d'une grande humanité à forte connotation
    poétique que la traduction ne semble pas avoir écrasé, pour mon plaisir de
    lectrice avide de belles associations de mots et d'idées. Un régal !
    Evidemment, cette lecture est un peu exigeante, mais qu'importe. le lecteur est
    promené en permanence entre les époques et leurs problématiques respectives, au
    fil des mutations que subit l'Islande et plus particulièrement Keflavik, le port
    de pêche perdu où « s'oppose la raison, le vent et la lave. » Ce village que le
    personnage principal, Ari a fui il y a deux ans, abandonnant subitement femme et
    enfants à l'aube de la cinquantaine pour se réfugier au Danemark, plus près de
    la civilisation, et qui sait peut-être de lui-même. Car il est indéniable que le
    roman s'articule autour d'une période de crise existentielle, fil rouge du
    roman. C'est particulièrement bien rendu par le rythme du récit, enchevêtrant
    les bribes de vie des personnages de la génération d'Ari et celles de ses
    ancêtres. Très franchement, une fois immergée dans le récit, je n'ai pas vu le
    temps passer et j'attends le deuxième tome qui vient tout juste de paraître en
    Islande.
    « La vie naît par les mots et la mort habite le silence. C'est pourquoi il nous
    faut continuer d'écrire, de conter, de marmonner des vers de poésie et des
    jurons, ainsi nous maintiendrons la faucheuse à distance, quelques instants. »"
    www.babelio.com

    CITATIONS:

    "Keflavik. Nulle part ailleurs en Islande, les gens ne vivent aussi près de la
    mort."
    " Et ARI a raison, notre société souffre d'un manque d'oxygène alors que même
    les montagnes devraient nous apprendre à penser."
    "ARI. Que vaut un être humain si son coeur st détruit? Je m'en vais pour sauver
    ma peau.la douleur.
    "Un village où la pêche est pour ainsi dire interdite, la justice et l'égalité
    ayant de longue date désertée les lieux, ces lieux les plus noirs de l'Islande.
    au spectacle de cette mer privatisée, sachant qu'on a aussi l'interdiction de
    pêcher."
    " LA VIE NAÎT PAR LES MOTS ET LA MORT HABITE LE SILENCE."
    "Parce qu'ils avaient à peine fermé l'oeil de la nuit, parce que leurs corps
    étaient soudés l'un à l'autre par la sueur, le désir,le bonheur, parce qu'ils
    avaient pleuré.
    Ils étaient si beaux, si intemporels, si éternels, il la serait dans ses bras.
    ODDUR, mon amour, il me tarde tant de vivre."
    "Étreinte est sans doute le mot le plus beau de toute notre langue. Ouvrir ses
    bras pour toucher une autre personne, s'unir à elle l'espace d'un instant afin
    de constituer un seul être."
    "Vaut-il mieux tuer des perdrix ou les regarder s'envoler aussi immaculées que
    la beauté?
    "L'art est ce qui nous permet de vivre sans sombrer dans la folie, sans
    exploser, sans nous transformer en blessure, en malheur, en fusil."
    "Il faut être un enfant ou un simple d'esprit pour croire en l'existence de
    Dieu."
    "Ce sont les regrets qui pèsent le plus lourd."
    "Regarder la réalité en face, la preuve que nous n'osons pas affronter le
    monde,pas plus que nous n'osons nous affronter nous-mêmes."






    LE POSTIER PASSILA, roman de Alain Beaulieu, 2010, 185 pages, Québec

    27/03/2020 22:11



    BEAULIEU Alain

    LE POSTIER PASSILA, roman, 2010, 185 pages, Québec

     Un roman du genre grand frissons par un auteur Québécois à l'écriture raffinée,
    mordante. J'ai beaucoup aimé l'histoire fascinante que se déroule en Amérique
    du sud dans un village imaginaire. J'ai apprécié le talent littéraire de
    l'auteur qui est professeur de littérature  à l'Université Laval de Québec et
    dont j'ai lu d'autres de ses oeuvres. Un auteur à découvrir.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé:
    Parce qu'il s'ennuie dans la « grande ville » et souffre de sa relation avec
    l'infidèle Eliana, le postier Passila a accepté un poste vacant à Ludovia, en
    province. Dès l'instant où il arrive dans ce qu'il croit être une bourgade
    paisible adossée au volcan Tipec, il pressent qu'un monde étrange vient de le
    happer. A l'accueil inhospitalier des habitants, Passila oppose une ironie
    tenace, mais sitôt croisée la belle Estrella, un piège diffus se referme sur
    lui. C'est que la présence de Passila, « l'étranger », agit comme un révélateur
    : elle attise antagonismes ou alliances entre l'hôtelière revêche, l'irascible
    boulanger, l'indiscret chauffeur de taxi, le mystérieux docteur Noriega et
    l'impitoyable policier Cortez.En contrechamp de ces scènes de vie villageoise,
    Alain Beaulieu exécute à merveille sa partition sur le mensonge et la tromperie,
    diffusant le trouble comme on augmente le débit d'un goutte-à-goutte éprouvant.
    Dans ce village faussement somnolent, où la peur et l'autarcie forcent les
    habitants aux compromissions les plus diverses, sous le masque des supposées
    victimes vont apparaître d'insoupçonnables bourreaux...
    Les éditeurs

    Une lectrice:
    J'ai a-do-ré !
    Un récit intense, au suspens grandissant au fur et à mesure que tournent les
    pages; je les ai vite tournées ces pages d'ailleurs, prise dans ma lecture, j'ai
    dévoré ce livre d'une traite.
    A Ludovia, village sorti de l'imagination de l'auteur, débarque Passila, le
    nouveau postier, un poète solitaire, un doux rêveur. Passila va se retrouver
    confronté à une population refermée sur elle-même qui lui réserve un accueil
    pour le moins particulier.
    Il souhaitait s'y ressourcer, apaiser ses pensées, fuir une histoire d'amour
    désastreuse ... C'est une atmosphère des plus inquiétantes qui l'attend; elle
    devient très rapidement oppressante pour le lecteur. Passila passera outre cette
    obscure ambiance, il est convaincu qu'il a atterri dans ce village pour
    accomplir une mission Alors qu'on m'annonçait la venue imminente d'une
    catastrophe, j'avais l'intime conviction que ma place était ici, dans ce village
    où ma destinée m'avait conduit.
    Mais le doute va finir par s'installer et manipulé par les habitants du village,
    il devra faire un choix : quel camp choisir ? Celui des martyrs ou celui des
    bourreaux ?
    L'intrigue est forte, elle est drôle aussi, la plume est très belle.
    Caustique, captivant ! FASCINANT !

    Une lectrice:
    "Excellent ! Parce que, dès le début, on se met dans la peau du personnage.
    Imaginez, après rupture alors que vous demeurez en ville, vous demandez une
    mutation dans un village. Un accueil hostile, l'ancien postier a disparu, une
    belle serveuse, deux clans. Lequel choisirez-vous ? Pas le bon, je pense. La
    tension monte doucement et sûrement jusqu'au point de non-retour. de belles
    tournures de phrase, quelquefois cruelle, parfois sensuelle, non sans humour."
    www.babelio.com

    Citations:
    "Car ici tout le monde couche avec ses principes, qui n'ont souvent rien à voir
    avec la justice et la solidarité."
    "Ce n'est pas parce que le policier Cortez n'arrête jamais personne qu'il n'y a
    pas de voleurs. C'est parce qu'ils travaillent pour lui."
    "Ici tout le monde doit être gentil avec les amis du policier Cortez."
    Le boulanger. On vous a mal accueilli, on s'en excuse. On voit bien que vous
    êtes gentil. Y a pas d'histoire, c'est sans façon."
    "Je suis donc revenu au bureau de poste avec dans mon sac une pleine cargaison
    de perplexité. Un pion qu'on déplace sur un échiquier grandeur nature, un fou
    perdu."
    Le père Hernandez. "Mais la méchanceté, ça on peut rien contre ça. Le curé
    Lopez. Un ami du diable. Lucifer a ici deux serviteurs qui sont venus foutre le
    bordel dans le village."
    "Le policier Cortez n'avait aucun principe ni aucun coupable."
    "C'est toujours comme ca, partout, dans tous les pays. Les naïfs s'enrôlent dans
    l'armée pour servir ceux, plus allumés, qui sont assoiffés de pouvoir."






    CECI EST MON CORPS, roman de BEAUCHEMIN Jean-François, 2008, 193 pages, Québec

    27/03/2020 22:16



    BEAUCHEMIN Jean-François

    CECI EST MON CORPS, roman, 2008, 193 pages, Québec

    JÉSUS A 84 ans dans ce roman. Il est marié à MARTHE.

    Résumé :
    Dans la nuit tiède de l'Orient, un vieil homme murmure à sa femme mourante,
    plongée dans l'inconscience, des paroles sur le temps qui passe, le doute,
    l'amitié, la douleur, les enfants, le hasard, l'amour. Un singulier dialogue à
    une voix s'établit là, dans le halo d'une lampe, où se traduisent tout à la fois
    un extraordinaire sentiment de vivre et l'infinie tristesse des destins qui
    s'achèvent.

    Cet homme, on le déduira bientôt, s'appelle Jésus de Nazareth. Survivant à la
    croix romaine, il a vécu pendant plus de cinquante années auprès de Marthe, la
    soeur de son meilleur ami, Lazare de Béthanie. Jusqu'à cette nuit ultime, il
    n'avait guère parlé de lui-même, des événements l'ayant conduit au supplice, de
    la pensée foudroyante qui l'avait fait, à trente-trois ans, se détourner de
    Dieu. Mais l'heure n'est plus au silence ou, plutôt, l'heure est venue d'opposer
    au silence de la mort une parole serrant de près cette vie qui s'enfuit.ce
    roman.
    C'est cette longue confession, "l'aveu d'un homme que rien n'exauça mieux que
    l'amour", que nous sommes conviés à écouter au fil de ces pages bruissantes des
    murmures de la terre, et oùest célébré presque à chaque phrase la beauté
    tragique du monde.
    LES ÉDITEURS

    Ce corps qui nous gouverne

    Dans ce livre, Jean-François Beauchemin met en scène Jésus de Nazareth qui
    aurait échappé à la mort suite à la crucifixion et qui serait rendu à l’âge
    vénérable de quatre-vingt-quatre ans. Il est au chevet de son épouse Marthe qui
    est à l’agonie et il se laisse aller à des rêveries sur sa vie, sur la beauté et
    la complexité du monde dont il est issu. C’est un très beau livre empreint de
    philosophie et d’une belle réflexion sur la supposée dualité qui existe entre le
    corps et l’esprit. Dualité que Jean-François Beauchemin rejette car selon lui,
    l’esprit n’est pas dissociable du corps et en fait partie intégrante au même
    titre que tous les autres organes vitaux. Monsieur Beauchemin nous présente un
    Jésus étonnant en ce qu’il ne croit pas en Dieu et se satisfait de la beauté du
    monde tel qu’il peut la percevoir à travers le prisme de sa lucidité. À travers
    ses réflexions, on découvre un homme grand voyageur qui est parti à la rencontre
    du monde et de ses habitants et a été habité toute sa vie par une soif
    insatiable de connaissances. Un homme qui a beaucoup appris des humains qu’il a
    côtoyés mais aussi des bêtes qui lui ont laissé un enseignement supérieur à tous
    ce que les autres hommes lui ont apportés. Jésus nous confie ses pensées les
    plus profondes, ses relations avec les apôtres, ce qu’il a ressenti lors de la
    mort de son père et de sa mère, ensuite de ses deux sœurs aînées. Il nous parle
    de sa famille et de l’amour qu’ils ont partagés, de sa femme et de son amour
    pour elle. C’est d’une beauté à couper le souffle !

    Un livre lumineux, grave et profond qui amène une belle réflexion sur l’humanité
    et son destin. Une belle tentative d’explication de la spiritualité qui habite
    chacun de nous et qui nous porte à embellir la réalité plutôt que de l’accepter
    telle qu’elle est. C’est aussi un hymne au corps humain qui nous gouverne et
    dont nous sommes les esclaves impuissants. Vraiment très beau !

    Je voulais écrire à Monsieur Beauchemin pour savoir d’où lui est venu l’idée
    d’un tel livre mais il l’explique très bien dans la postface. Je dois avouer que
    je rejoins l’auteur sur bien des idées qu’il avance dans ce livre.

    « Qu’est-ce que le corps ? Un objet, un objet singulier, que nous commandons
    mais dont les propriétés nous échappent cependant, et qui ne nous consulte pas.
    Sa principale occupation est de chercher dans la nourriture le combustible
    indispensable à son maintien ou à sa réparation. La deuxième est de se
    reproduire, afin, dirait-on, d’assurer cette sorte de perpétuité que le matériau
    dont il est fait a besoin, et peut-être pour se perfectionner avec l’aide du
    temps. J’en aperçois une troisième dans le développement d’une conscience tout
    autant essentielle que le combustible qui le restaure, et qui le guidera dans
    son observation de lui-même et du monde. La dernière blesse cette conscience
    tant nécessaire : il s’agit de mourir, entièrement, et de laisser la place à
    d’autres, parfois meilleurs que nous, et qu’ainsi peut-être s’effectuent les
    retouches nécessaires à l’espèce. Nous n’aurons rien décidé de tout cela. »
    http://www.critiqueslibres.com

    Un livre remarquable sur la fraternité: les autres sont plus importants que
    nous-mêmes.Tout est lié. Tout peut s'écrouler. Seule la vie nous lie entre nous.
    Un livre qui nous rend conscients et nous prédispose à nous améliorer. S'aimer,
    aimer la vie tant humaine que végétale et animale.
    Que de choses, de découvertes nous sont expliquées avec une facilité et une
    compréhension élargie de la vie terrestre et planétaire.
    "L'homme privé de compagnie, et donc de lois, est un barbare. Ce n'est pas
    l'esprit seul, mais le corps qui, le mieux, nous parle et parle aux hommes."
    Un livre brillant, émérite , unique qui nous parle en tant qu'homme, qui nous
    fait comprendre que notre seul objectif est d'aimer.
    Les hommes expliquaient le monde sur la base d'un mensonge.

    Je partage depuis longtemps et maintes réflexions cette phrase concluante de
    l'auteur:
    "L'idée que le Créateur ait posé sur la terre le premier homme est une insulte à
    l'effort que je mets à comprendre le monde.Je n'ai rien aperçu dans ce monde qui
    justifie une telle facilité." "J'avais cru en Dieu, créateur du monde. J'ai
    préféré à la fin croire en ce monde créateur de Dieu."
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    CITATIONS:
    "J'au accueilli dans mon corps l'homme vieux que je n'avais jamais observé,
    jusque là, que de très loin."
    "Nous ne savons rien de cette tâche bizarre à laquelle nous sommes tous
    assignés, que personne ne maîtrise, et qui consiste à mourir."
    "Aller peu à peu son chemin a ses pouvoirs. On se retrouve dans la cadence
    nonchalante des pas.La joie innée du corps qui reconnaît dans son mouvement la
    lente succession des matins et des soirs."
    "Je n'ai rien du conquérant qui force les frontières et soumet les peuples à son
    génie."
    "Quelque chose de secret organise le long lignage des mâles, qui se transmettant
    d'une génération à l'autre cette espèce d'incapacité à se montrer avec
    franchise."
    "CROIRE ...tout l'homme est dans ce bref moment de la conscience. Je ne dédaigné
    pas d'entrer dans ces régions secrètes de l'intuition où s'achèvent les faits et
    où commencent les clartés approximatives de l'espérance."
    "THOMAS. JÉSUS. " Te voici réincarné et de bien meilleure façon que ce que tu
    imaginais. Survivre à la croix! Et le royaume dont u parlais est ici, sur la
    terre, auprès de cette femme qui t'a recueilli au pied du bois romain.Thomas
    nous avait, en quelque sorte, mariés ce jour-là.
    " Cinquante années de survie à la croix m'en ont convaincu; les paroles de
    l'apôtre qui ignorait Dieu furent les plus touchantes qui aient été glissées à
    mon oreille."
    "MARTHE. JÉSUS.
    "On s'interroge manifestement pas quant à l'invraisemblance absolue de ce retour
    à la vie après une mort supposée. On ne poussa guère plus loin l'interrogation
    des gardes chargés de surveiller la tombe, soudoyés par toi, participant à notre
    fuite et exhortés au silence."
    THOMAS. JÉSUS."C'est lui qui me fait voir avecc le plus d'évidence que
    l'intelligence n'est jamais séparée de l'amour et que, si on les fait se
    détourner l'un de l'autre, c'est de la part la plus clairvoyante de soi-même que
    l'on se détourne."
    "Le courage, la clémence, l'inspiration que l'amour souhaite pour sa durabilité,
    mais que l'amitié exige pour son épanouissement, me furent donnés dans ces
    heures-là."
    JÉSUS. Je voulais une révolution individuelle,intérieure à l'homme."
    "L'art de devenir ce que l'on sent se hisser en soi-même. Tout passe par le
    corps, et le frappe, comme on frappe une monnaie. On ne peut obliger à aimer. On
    doit s'y ouvrir."






    REFLETS DANS UN OEIL D'HOMME, essai de HUSTON Nancy , 2012, 298 pages

    27/03/2020 22:19



    HUSTON Nancy

    REFLETS DANS UN OEIL D'HOMME, essai, 2012, 298 pages

    Belle comme une image.
    Un essai qui nous renseigne, nous trouble, nous révèle que la beauté féminine
    est une agression, une sorte de violence, de provocation . La femme est coupable
    d'être belle.
    Des faits troublants sont dévoilés sur les différences entre les enfants nés
    fille ou garçon. La valeur de la vie d'un enfant non désiré est nulle,
    dégradante, allant parfois jusqu'à la négligence et la mort.Jouir est actuel et
    important, la beauté féminine omniprésente mais la valeur d'un enfant est
    souvent sous-estimée.La beauté est rentable, la vie d'un enfant dérange la vie
    des adultes dont les carrières passent souvent en premier.Où sont les familles
    nombreuses ou même à trois enfants? Rares, inconnues, rarement une priorité.

    L'homme jouit, la femme consent, les naissances remises à plus tard.
    Fécondation ou beauté de la femme? Le choix est souvent mis aux oubliettes pour
    assouvir les carrières des parents. Maternité refusée.Les naissances deviennent
    un problème capitaliste d'un couple, d'une société,même en Chine et en Amérique
    Ce livre nous renseigne, à nous de vouloir comprendre, à changer nos
    comportements homme-femme, femme-homme.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresente-vip-blog.com

    Résumé :
    "Nous incarnons bien moins que nous ne le pensons, dans notre arrogance
    naturelle et candide, la femme libre ou libérée. Nous montrons du doigt les
    femmes qui se couvrent les cheveux ; nous, on préfère se bander les yeux.

    Un dogme ressassé à l'envi dans la France contemporaine : toutes les différences
    entre les sexes sont socialement construites. Pourtant les humains sont
    programmés pour se reproduire comme tous les autres mammifères, drague et
    coquetterie étaient originelle-ment liées à la perpétuation de l'espèce.

    Partant de ce constat simple mais devenu anathème, Nancy Huston explore les
    tensions contradictoires introduites dans la sexualité en Occident par deux
    phénomènes modernes : la photographie et le féminisme.

    Dans ce livre sensible et vibrant d'actualité, puissant et brillamment
    dérangeant, sur un ton personnel, drôle et pourtant informé, évoquant sans
    détours sa propre expérience comme celle des hommes qui l'entourent, Nancy
    Huston parvient à nous démontrer l'étrangeté de notre propre société, qui nie
    tranquillement la différence des sexes tout en l'exacerbant à travers les
    industries de la beauté et de la pornographie." LES ÉDITEURS

    CITATION: créatures tenues pour responsables du désir qu'elles suscitent.
    Virginie Despentes

    UNE LECTRICE:
    04 juillet 2012
    "La femme occidentale d'aujourd'hui est-elle libre ? On entend ici et là qu'il y
    a désormais guère de différences entre l'homme et la femme – tellement
    d'évolutions, révolutions ces dernières décennies, contraception, avortement,
    travail... – ne serait-ce pas qu'un leurre ? Ne se voile-t-on pas les choses ?
    La réalité n'est-t-elle pas quelque peu déformée... des reflets dans un oeil
    d'homme ?
    Dans cet essai, l'auteure se fie à sa propre expérience, à celles d'ami(e)s, d'
    écrivains (une jolie évocation d'Anaïs Nin), de peintres, de sculpteurs, de
    photographes. Défilant sous nos yeux, les âges successifs de la femme : l'enfant
    qui vient au monde, le premier regard du père sur sa fille lourd de conséquence
    pour la suite de son existence, l'adolescente qui cherche à plaire, ses premiers
    pas dans la vie d'adulte , et toujours les regards des hommes sur elle, l'ami,
    l'amant, le mari... et puis les traits de cette femme qui se tire, l'angoisse de
    vieillir, de ne plus plaire ?

    Tel un miroir grossissant, Nancy Huston dissèque la femme contemporaine.
    L'importance de l'enfance où tout semble se jouer, l'image qu'elle se doit de
    renvoyer aujourd'hui à l'époque des photos, de la société de consommation, de la
    publicité, des produits de beauté qui inondent le marché, de la chirurgie
    esthétique et de la course à la jeunesse éternelle. Séduction et rivalité
    n'emprisonnent-elle pas les femmes dans une image, effigie inaccessible ? Quête
    de perfection...
    Des figures mythiques parsèment leur beauté à travers les pages comme Marilyn
    Monroe, addicte à la photographie et au regard que l'homme pose sur elle (pour
    combler le manque de son père), Jean Seberg qui à contrario subira sa vie durant
    la violence des hommes qui ne voit en elle qu'un objet de désir. L'une cherche à
    capter l'attention de l'homme par besoin viscéral d'être aimée, l'autre tente en
    vain de le convaincre à regarder au-delà de la beauté. Les deux femmes se
    suicideront de désespoir.

    Plus loin, l'auteure analyse avec justesse la prostitution (et le manque de
    liberté des femmes encore, pas de symétrie homme-femme) à travers des
    témoignages et les écrits de Nelly Arcan, philosophe et prostitué canadienne –
    qui mettra fin à ses jours, elle aussi –.
    Si on doit bien admettre que Nancy Huston soulève des points intéressants et
    offre une argumentation sensible et fine, elle fait également bon nombre de
    raccourcis et use de clichés. La femme est objet, l'homme sujet... Ce dernier
    est un prédateur qui biologiquement a des pulsions incontrôlables. La femme
    d'aujourd'hui s'éloigne de la maternité – refusée, écartée, interrompue,
    empêchée, massacrée selon ses mots. Des généralités se .

    Une lecture dont on sort décontenancé, traînant une espèce d'amertume et encore
    plus d'interrogations qu'au commencement du livre... Toutes les batailles que
    les femmes ont mené seraient donc vaines, ce ne serait que biologique, les
    hommes seraient ainsi et voilà, il n'y aurait pas d'évolution possible ? Une
    sorte de condamnation perpétuelle à subir le regard de l'homme, à être
    prisonnière d'images factices ? Avec cette lancinante angoisse de voir sa peau
    se flétrir, enlevant à la femme toute arme de séduction. Personnellement, je ne
    crois pas que les choses soient si manichéennes, si figées."
    www.babelio.com

    CITATIONS:
    "Des yeux masculins regardent un corps féminin: immense paradigme de notre
    espèce. L'homme regarde, la femme est regardée.L'homme peint, sculpte et dessine
    le corps fécond; la femme est ce corps."
    "LA VIE HUMAINE, C'EST DU THÉÂTRE."
    "L'égalité des sexes, que nous refusons de concevoir autrement comme l'identité
    des sexes.2
    "Les femmes se font belles. NELLY ARCAN.
    "Elles se livrent concurrence dans ce domaine, s'acharnant sur leur corps, le
    corrigeant.le charcutant sur leur corps pour être la plus jeune la plus mince et
    la plus jolie.PUTAIN de Nelly Arcan
    "Il existe aussi chez les femmes le désir d'être "matée"."
    "Les femmes sont plus passives dans le discours féministe que dans la réalité."
    "NOUS MONTRONS DU DOIGT LES FEMMES QUI SE COUVRENT LES CHEVEUX: NOUS, ON PRÉFÈRE
    SE BANDER LES YEUX."
    "La femme, Son "infériorité sociale" n'est pas une donnée biologiquement
    fondée."
    "Si les hommes ont dominé les femmes dans toutes les sociétés humaines au long
    de l'Histoire, c'est parce qu'elles portent des enfants.Cela les rendaient
    vulnérables: elles avaient besoin de la protection des hommes."
    "Nous sommes descendus des arbres voici quatre millions d'années."
    "La façon non symétrique, ceux-ci deviennent "regardeurs", et celles-là
    "regardées."
    "Vous devinez peu à peu que les femmes, pour exister, doivent séduire les
    hommes."
    "Depuis que l'écriture existe, les lectrices ont appris tout comme les lecteurs
    à voir le monde à travers DES YEUX MASCULINS."
    "Chez les hommes la sexualité conduit parfois à l'intimité, alors que, chez les
    femmes, l'intimité conduit parfois à la sexualité."
    "La beauté féminine est une agression, une sorte de violence, de provocation.
    Coupable d'être belle."
    "Les hommes se sentent menés par le bout, non pas du nez, mais du pénis et
    soudain sans prévenir deviennent mauvais."
    "C'est comme une jungle d'hommes au regard vicieux." ANAÏS NIN
    "LA BEAUTÉ FÉMININE SUSCITE L'AGRESSION."
    "Exilée ou expatriée, une femme est obligée de s'adapter à un nouveau regard sur
    son corps."
    "Les femmes n'ont clairement pas tendance à multiplier indéfiniment le nombre de
    leurs partenaires sexuels."
    "Les femmes, alors que nous n'avons d'orgasme que si nous sommes amoureuses."
    "Chez les hommes, c'est une indifférence légère: "Je vends mon cul et alors?"






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