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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    GROS-CÂLINS, de Romain GARY, 1974, 214 pages

    26/05/2019 20:45

    GROS-CÂLINS, de Romain GARY,  1974, 214 pages


    GARY Romain, alias Émile Ajar

    GROS-CÂLINS, 1974, 214 pages
    Un roman qui touche à la psychologie sociale et à la philosophie.
    M.COUSIN est un comique et un coquin très convainquant . Il réclame le droit à
    la différence, à l'introversion.
    C'est un introverti qui veut s'humaniser, ne plus vivre seul dans la solitude de
    son deux pièces avec comme compagnon unique son python.
    Il est réservé, renfermé, replié sur lui-même et sur sa solitude. C'est un
    timide, un lent à créer des liens surtout avec les femmes.
    Tout ce qu'il exige, c'est quelqu'un à aimer. Il aime en secret une compagne de
    travail noire.
    Un très bon moment de lecture tout en douceur comme M. Cousin, notre compagnon
    de lecture.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :
    "Je sais parfaitement que la plupart des jeunes femmes aujourd'hui refuseraient
    de vivre en appartement avec un python de deux mètres vingt qui n'aime rien tant
    que de s'enrouler affectueusement autour de vous, des pieds à la tête. Mais il
    se trouve que Mlle Dreyfus est une Noire de la Guyane française, comme son nom
    l'indique. J'ai lu tout ce qu'on peut lire sur la Guyane quand on est amoureux
    et j'ai appris qu'il y a cinquante-deux familles noires qui ont adopté ce nom, à
    cause de la gloire nationale et dur racisme aux armées en 1905. Comme ça,
    personne n'ose les toucher."Les éditeurs

    UN LECTEUR`

    "Gros-câlin...et gros choc pour cette première rencontre avec Romain Gary ! Ce
    n'était pourtant pas forcément l'oeuvre la plus accessible et représentative du
    style de l'écrivain...Mais j'ai mis 5 étoiles, même si on n'est jamais sûr
    d'avoir tout compris. Saluons l'Artiste, avec panache et générosité.
    L'intrigue est pourtant simple, M. Cousin qui vit à Paris et a un travail
    ennuyeux dans la statistique, s'est pris de passion pour les pythons. L'homme
    est pour le moins bizarre, et vit avec Gros-Câlin, son reptile chéri de 2,20 m
    dans son appartement. Toujours célibataire, son autre passion est sa collègue de
    travail, Irénée, une femme noire guyannaise avec qui il rêve de se marier.
    Mais pourra-t-il la conquérir ? Ne se fait-il pas des films ? Y'a-t-il la place
    pour ces 2 amours ? Que faire d'un python dans une vie de parisien "normal"
    ?...et justement, cela tourne-t-il si rond que ça dans la tête de notre
    (anti)-héros ?
    Disons-le, le style est extraordinaire, complètement unique. Des expressions,
    des formules très spécifiques reviennent comme un leitmotiv, elles tissent une
    petite musique originale. Loin d'être agaçantes, j'ai trouvé qu'elles
    traduisaient formidablement les obsessions du narrateur Cousin, et l'ambiance de
    schizophrénie permanente qui s'aggravera inexorablement pour cet homme-python
    (on ne sait plus très bien qui est qui, c'est l'osmose...) si seul...
    J'ai eu pratiquement de bout en bout le sourire aux lèvres, et me suis surpris à
    éclater de rire à de nombreuses reprises : situations cocasses, dialogues
    surréalistes, et un art du contre-pied incroyable....une affirmation avancée à
    contre-sens de la logique commune trouve finalement une étonnante cohérence dans
    la tournure de pensée du héros. L'auteur s'en donne à coeur joie, c'est un
    festival, il transgresse, fait péter les limites et contre toute attente, fait
    ainsi honneur à la langue française.
    Ce style ne nous fait pas oublier dans un second degré, un second temps, le
    grand désespoir, la solitude urbaine et peut-être l'absurdité de la vie qui
    étend sa toile au fil des pages.
    Vivement d'autres lectures de Romain Gary, et heureusement son oeuvre est
    réputée riche en quantité, en qualité, et en diversité !"
    www.babelio.com

    CITATIONS:
    "Je rentre chez moi et je retrouve sur mon lit, roulée en boule, une créature
    qui dépend de moi entièrement et pour qui je représente tout, qui ne peut se
    passer de moi."
    "Je me méfie de ceux qui cherchent tout le temps à vous culpabiliser."
    "On ne sait pas assez que la faiblesse est une force extraordinaire et qu'il est
    très difficile de lui résister."
    "L'imagination au pouvoir."
    "Car même si je ne vivais pas avec un python, rien ne prouve que je trouverais
    quelqu'un à aimer qui soit disposé."
    "Le monde souffre d'un excès d'amour qu'il n'arrive pas à écouler ce qui le rend
    hargneux et compétitif."
    "La grande passion fait toujours peur aux humbles."
    "Il m'arrive souvent de me sentir de trop, comme toux ceux qui se sentent pas
    assez."






    TOUT CE QU'ON NE TE DIRA PAS, MONGO, de Dany LAFERRIÈRE, 2015, 296 pages, collection chronique

    05/06/2019 19:07

    TOUT CE QU'ON NE TE DIRA PAS, MONGO, de Dany LAFERRIÈRE, 2015, 296 pages, collection chronique


    LAFERRIÈRE Dany

    TOUT CE QU'ON NE TE DIRA PAS, MONGO,2015, 296 pages, Collection chronique

    Ce livre est un carnet ouvert, une chronique à MONGO, un jeune Haïtien immigré
    au Québec, dans la ville de Montréal.
    L'auteur lui fait part de ses quarante années d'expérience de vie au Québec
    auprès de Québécois
    de souche de différentes régions du Québec.
    L'auteur fait part de clairvoyance dans ses recommandations d'attitudes à éviter
    et des comportements à comprendre
    ou à éviter lors de rencontres avec les Québécois hommes et femmes.
    Une écriture franche parfois tranchante mais toujours sous une ombre d'humour.
    L'auteur dénote des attitudes de fin psychologue et sociologue face à notre
    culture nationale et à son franc parler.
    "N'oubliez jamais que vous êtes au Québec, c'est un minimum de courtoisie que de
    s'intéresser à la vie de ceux qui ont construit ce pays."
    Un livre que m'a fait prendre conscience de plusieurs comportements en tant que
    Québécois de souche ayant vécu à Montréal
    pendant douze ans.
    Une analyse de la société québécoise sous tous ses aspects vue par un immigré
    devenu Québécois.
    Un livre dans lequel on se reconnaît dans nos attitudes familières et sociales.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :
    Un après-midi d'été, l'écrivain croise sur la rue Saint-Denis un jeune homme,
    Mongo, qui vient de débarquer à Montréal.
    Il lui rappelle cet autre jeune homme arrivé dans la même ville en 1976. Le même
    désarroi et la même détermination.

    Mongo demande: comment faire pour s'insérer dans cette nouvelle société?
    Ils entrent dans un café et la conversation débute comme dans un roman de
    Diderot.
    C'est ce ton léger et grave que le lecteur reconnaît dès le début d'un livre de
    Laferrière.
    "Tout nouveau-né est un immigré qui doit apprendre pour survivre les codes
    sociaux.Une société ne livre ses mystères
    qu'à ceux qui cherchent à la comprendre, et personne n'échappe à cette règle
    implacable, qu'on soit du pays ou non."

    Au jeune MONGO, LAFERRIÈRE raconte ici quarante années de vie au Québec.Une
    longue lettre d'amour au Québec.
    Les éditeurs

    UN LECTEUR:

    12Dany Laferrière nous propose un dialogue entre un homme mûr, vivant au Québec,
    et un jeune immigré, Mongo. Ce dernier fraîchement débarqué souhaite déjà
    conquérir une jeune fille. Il va lui expliquer le pays, ses habitudes, son
    histoire. Comment s'insérer dans une nouvelle culture si on ne sait pas comment
    vit le natif ? Ce qu'il pense, sa vision du monde ? Cette conversation est
    entrecoupée d'observations. On est tantôt avec Mongo et le vieil écrivain dans
    un café, tantôt à la radio lors d'une chronique ou dans un carnet de notes.
    Il est amusant de voir que cet ouvrage atypique, sorte de manuel de la vie au
    Québec, est écrit par un Haïtien d'origine. Sans doute parce qu'il a le recul
    nécessaire pour parler de la culture québécoise qu'il voit et vit de l'extérieur
    mais aussi parce qu'il a lui-même été dans la situation de Mongo et a dû
    apprivoiser le Québec autant qu'il a été apprivoisé par ses habitants. Mais son
    livre ne s'adresse pas qu'aux nouveaux arrivants. Il est aussi un miroir pour
    les Québécois, un regard sensible et généreux porté sur eux.
    A la fois profond et léger, ce livre est une ode au Québec. le portrait que Dany
    Laferrière nous en fait est aussi tendre qu'incisif, résultats de longues et
    précises observations accumulées au fil du temps. Il y est question de la
    mouvance des peuples, d'immigration, d'intégration mais aussi d'avenir, de vivre
    ensemble et d'influences réciproques.
    Un récit savoureux au ton parfois léger, parfois sérieux qui invite surtout à se
    parler, à aller vers l'autre. Et qui me donne terriblement envie de retourner au
    Québec."

    CITATIONS:
    "Ce n'est pas l'or qui vous tuera, c'et le silence."
    "Un pays c'est d'abord un ensemble de gens traversé, malgré des intérêts bien
    personnels, par un humanisme qui déborde le cadre national."
    "La poésie ne console de la bêtise humaine."
    ""Si on ne change pas, les autres, eux, changent, et de cette manière nous
    changent. Perpétuel mouvement."
    "Les pauvres. En ignorant ainsi l'autre, c'est soi-même qu,on finit par mettre
    en danger."
    "Ah, l'amour subit aussi l'influence des saisons! Tout est sous le contrôle de
    la météo. C'est une superstition."
    "Le niaiseux parle à tout bout de champ; le taiseux abuse du silence."
    " Ce sont les mères qui ont permis la Révolution tranquille."
    "Quand je ne parle pas, c'est que j'écoute."
    "Intellectuellement, je ne sais pas obéir. L'idée , c'est de rester soi-même."
    "C'est le féminisme qui avait ordonné à l'homme de parler! Parle. parle. Et
    l'homme rose était né."
    "On remplace la morale par l'identité."
    "Seule la loi peut changer le pauvre en citoyen.L'identité est devenue un
    fourre-tout."
    "MONGO. Tu verras comme c'est excitant de comparer les cultures. Et c'est là
    qu'on voit combien c'est bête de croire qu'il n'y a
    QU'UNE FAÇON DE VOIR LE MONDE."
    "Si vous n'êtes plus chez vous, c'est parce qu'il y a un problème là-bas.
    Quelque chose à quoi vous refusez de coopérer."
    "Les gens d'ici n'ont pas à payer pour les malheurs passés. Ils ne sont pas
    responsables de votre situation."






    LES FUREURS INVISIBLES, roman sociologique de John BOYNE, 2017, 586 pages, ****

    16/06/2019 12:17

    LES FUREURS INVISIBLES, roman sociologique de John BOYNE, 2017, 586 pages, ****


    BOYNE John

    LES FUREURS INVISIBLES, roman sociologique, 2017, 586 pages

    Un roman dont le sujet est l'ouverture sur l'autre, la tolérance, le respect du
    choix sexuel des autres, l'amour libre et une amitié profonde entre hommes
    d'orientation sexuelle différente.
    L'auteur approfondit la connaissance de l'humain dans son intimité en fin
    psychologue et humaniste.
    Un roman sur une éducation sexuelle pour tous, sur l'ouverture d'une société à
    l'homosexualité.
    Ce roman est l'histoire de la vie d'un jeune homme de 1945 à 2015 à DUBLIN, en
    IRLANDE.
    Un roman d'une écriture digne de Victor Hugo, d'une écriture éloquente, claire.
    Une étude sociologique d'une société après la fin de la dernière guerre mondiale

    soit en 1945. Un roman qui se résume avec les mots amour et tolérance.
    Un style d'écriture humoristique, un langage direct sans règles sinon dire ce
    que le personnage pense vraiment.
    Des moments de sourire, de fou rire déplacés selon le sexe et les croyances
    religieuses, quelques peu salaces et grivois comme des blagues de jeunes garçons
    de quinze ans.
    Un roman dont le sujet est l'ouverture sur l'autre, la tolérance, l'amour libre
    et l'amitié.
    Un roman intense émotivement et socialement, Le roman d'une vie d'un homme
    rejeté par la société surtout par l.Église à cause de son orientation sexuelle
    dont nul n'est coupable pourtant.Un grand roman.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :
    Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est
    ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui
    est-il ?
    Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi,
    devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise
    d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et
    précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un
    garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
    Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher
    qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va
    se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien
    plus encore.
    Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des
    années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles
    du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir
    de rédemption de l’âme humaine.
    LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR:
    "Impossible de ne pas vous faire partager l'incipit le plus enthousiasmant de la
    rentrée littéraire. En une phrase nous sommes embarqués dans un roman épique,
    une saga intimiste et monumentale à la fois qui raconte l'histoire de l'Irlande
    de 1945 à 2015. Un petit pays catholique très conservateur qui produit une
    société, hypocrite, intolérante, sexiste et homophobe.
    C'est Cyril Avery qui va nous raconter sa vie, de sa naissance jusqu'à son
    crépuscule. Soixante-dix années bien remplies. Né d'une fille-mère âgée d'à
    peine seize ans, situation impossible dans ce pays dans l'immédiat après-guerre,
    il est adopté par un couple à la parentalité vraiment particulière que je vous
    laisse découvrir.
    Les rapports que Cyril Avery entretient avec ses parents adoptifs devenant une
    sorte de running gag aussi désopilant que terrifiant.
    Se découvrant gay, il partira tout de même à la recherche du bonheur avec la foi
    du charbonnier, ce qui n'est pas gagner dans un pays où l'homosexualité peut
    vous emmener en prison.
    De rencontres en rencontres, balloté par ses choix et ses renoncements, Il
    tombera amoureux de Julian son ami d'enfance avant d'épouser Alice la soeur de
    ce dernier.
    À Amsterdam, en couple avec Bastiaan il rencontrera Ignac et avec lui la joie
    d'être père. Il observera avec horreur la progression du VIH dans l'East Village
    de Manhattan avant de rentrer à Dublin où toutes les graines de son existence se
    retrouveront pour germer et peut-être donner un sens à sa vie.
    John Boyne dédie son livre à John Irving et l'on comprend vite pourquoi, « Les
    fureurs invisibles du coeur » a la flamboyance et la démesure du grand écrivain
    américain.
    Six cents pages que l'on ne voit pas passer, un ascenseur émotionnel qui nous
    fait passer du rire aux larmes en une phrase. Des coups de théâtre, de la
    tendresse, de la violence, de la mélancolie, des coïncidences improbables mais
    bougrement romanesques, de l'amour, de l'amitié,
    John Boyne écrit drôle et sentimental mais jamais ne perd le fil de son récit
    afin de nous raconter, en filigrane, l'Histoire sociale et politique de son pays
    L'Irlande." www.babelio.com

    CITATIONS:
    "La monogamie n'est tout simplement pas naturelle pour l'homme, je veux dire
    l'homme ou l femme."
    "JULIAN. Il semblait plutôt su genre à se dénuder. À mon avis, il n'avait pas la
    moindre pudeur."
    "Tu imagines la reine en train de tailler une pipe au prince Philip? C'est une
    image à donner le cauchemar."
    "NAÎTRE DANS UNE ÉCURIE NE FAIT PAS DE TOI UN CHEVAL."
    "LA VIOLENCE N'A JAMAIS RIEN RÉSOLU."
    "Certains mènent aune double vie.C'était une période difficile pour un Irlandais
    de vingt et un ans attiré par les hommes.L'idée de passer toute mon existence à
    mentir me pesait terriblement."
    "NOUS HAÏSSONS CE QUI NOUS EFFRAIE EN NOUS-MÊMES."
    "Ne soyez pas ridicule. Personne n'est normal.Personne, dans ce satané pays."
    "On pourrait vivre ave une personne qu'on aime le plus, pour l'affection, la
    compagnie, mais sentir et coucher avec des partenaires consentants et peut
    peut-être même en parler en rentrant à la maison.LA JALOUSIE EST UNE ÉMOTION
    VAINE."
    "L'AMOUR ÉTAIT UNE CHOSE, MAIS LE DÉSIR EN ÉTAIT UNE AUTRE, COMPLÈTEMENT
    DIFFÉRENTE."
    "On se retrouve tous dans la merde plus d'une fois dans sa vie. Le plus
    difficile, c'est d'en sortir."






    CONTRE LE COLONIALISME DOPÉ AUX STÉROÏDES, le combat des INUIT du Québec pour leurs terres ancestrales, 2019, 178 pages

    17/06/2019 17:15

    CONTRE LE COLONIALISME DOPÉ AUX STÉROÏDES, le combat des INUIT du Québec pour leurs terres ancestrales, 2019, 178 pages


    NUNGAK Zebedee

    CONTRE LE COLONIALISME DOPÉ AUX STÉROÏDES, le combat des INUIT du Québec pour
    leurs terres ancestrales,2019, 178 pages

    Essai, Boréale

    "Pour les Québécois, le projet hydroélectrique de la Baie-James, lancé en 1971,
    a marqué le point culminant de la Révolution tranquille. C’était la prise de
    possession, physique et symbolique, de l’ensemble du territoire sur lequel le
    peuple du Québec était destiné à connaître enfin son plein épanouissement.

    Et si ce grand projet avait un côté sombre ? Et si, en affirmant notre langue,
    notre culture et notre emprise sur le territoire, nous avions été sourds et
    aveugles à l’attachement d’un autre peuple à sa langue, à sa culture et au
    territoire que ses ancêtres occupaient depuis des millénaires ?

    Choquant, dérangeant, exprimant des vérités sur lesquelles on préférerait
    parfois fermer les yeux, ce livre est un document essentiel pour comprendre le
    point de vue des Inuit dans le bras de fer qui les a opposés à Québec. C’est une
    occasion unique d’entendre une voix qui a eu bien peu d’échos au Sud et, pour
    les Québécois, de faire un examen de conscience salutaire quant à la façon dont
    ils ont, par le passé, transigé avec les Premières Nations.
    Traduit par : Juliana Léveillé-Trudel

    Ce que la presse en dit
    « Son témoignage jette un éclairage nouveau sur cette période qu'on nous a
    toujours enseignée comme étant très positive, du moins d'un point de vue
    québécois. À lire absolument. »

    Nathalie Collard, La Presse
    Parution : 12 février 2019, 192 pages
    ISBN-13 : 9782764625682
    Code barre : 9782764625682

    Commenté dans la revue Les libraires par Benoît Vanbeselaere

    Chroniques d’un peuple mésestimé, aussi bien par le fédéral que le provincial,
    ce livre donne la parole à l’un des artisans de la Convention de la Baie-James
    et du Nord québécois. Zebedee Nungak relate, dénonce et critique les politiques
    indignes qui ont été menées au nord du 55e parallèle, du sort réservé aux terres
    ancestrales à l’impossibilité d’un compromis satisfaisant pour quiconque. Avec
    l’aide de photographies, de souvenirs corroborés et d’une ironie douce-amère,
    l’auteur parcourt les étapes qui ont mené les Inuits à s’organiser dans cette
    bataille politique et judiciaire. Un témoignage qui permet de revenir sur le
    noir chapitre « maître chez nous », d’une révolution qui n’a de tranquille que
    le nom.

    CITATIONS:
    "Compte tenu de leur nombre, de leurs ressources et de leur expérience
    respectifs ainsi que des prescriptions de la Proclamation royale, qui imposaient
    l'extinction du titre d'autochtone sur l'ensemble du territoire, le combat
    inégal et l'issue du "crève-coeur" fut source de profondes divisions dans les
    communautés autochtones. C'est de la cession d'un pays et d'une quête
    d'autonomie qu'il s'agissait. Deux nationalismes minoritaires s'affrontaient.
    Nous en avons ici un témoignage exceptionnel, celui d'un Inuk,"Denys De Lâge

    "D'abord, ce que le monde semble plus ou moins ignorer, c'est que le NUNAVIK n'a
    pas toujours fait partie du Québec. De plus, en 1912, une fois que le Québec a
    eu annexé le district de l'Ungava des Territoires du Nord-Ouest (le futur
    NUNAVIK), le gouvernement du Québec est resté complètement absent du territoire
    pendant plus de cinq décennies."

    "On l'avait d'abord appelé Terre de Rupert, puis district de l'Ungava des
    Territoires du Nord-Ouest, et finalement NUNAVIK....annexé au Québec en 1912
    alors que mon grand-ère Tulugak avait treize ans."

    "À partir de 1964, le Québec a imposé l'usage de noms français aux communautés
    inuit. Il a fait de même pour les sites géographiques importants, qui avaient
    déjà des noms en inuttitut et en anglais." Les adeptes du "colonialisme poids
    plume" étaient déterminés à concocter une identité françaises aux terres
    acquises en 1912."
    "Tous ces noms ont été arbitrairement dictés par Québec, sans que les
    Nunavimmiut soient consultés ni même avisés."
    "Le Québec, sa culture, ses habitants n'existent tout simplement pas dans la
    tradition inuit."
    "En plus de l'enseignement en français, la CSNQ offrait une nouveauté unique:
    l'enseignement en inuttitut par des professeurs inuit. Au moins, il y a eu ce
    bon coup parmi de nombreux ratés."
    "La loi de 1912..est appelée Loi concernant l'agrandissement du territoire de la
    province de Québec par l'annexion de l'Ungava."
    "La loi 1912 était en fait un plan d'action conçu par les gouvernements pour
    forcer les Inuit à la soumission."
    "Dès 1912, l'unité inuit était vouée à l'échec."
    "Quand on a fait cadeau de ce territoire au Québec, personne ne s'est donné la
    peine de l'arpenter."
    "Les citoyens inuit étaient des "Indiens" et relevaient donc de la
    responsabilité du Canada."
    "Nous sommes des "Indiens" rapiécés à un gouvernement que nous n'avons jamais
    choisi."
    "Les Inuit négocient la Convention de la Baie James le 11 novembre 1975 au lieu
    du 1er novembre 1975, une prolongation de dix jours."
    "Une colonisation extrême dopé aux stéroïdes."
    "En 1867, le Canada a été fondé sans aucune participation autochtone.En 1870, la
    terre de Rupert a été transféré de la Couronne au nouveau Dominion du Canada. En
    1898, le territoire québécois s'est agrandi jusqu'à la rivière Rupert."






    LES EMPOCHEURS, roman de Yves BEAUCHEMIN, 2016, 410 pages, Québec

    18/07/2019 12:08

    LES EMPOCHEURS, roman de Yves BEAUCHEMIN, 2016, 410 pages, Québec


    BEAUCHEMIN Yves

    LES EMPOCHEURS, roman, 2016,410 pages, Québec

    Les empocheurs sont des magouilleurs, ici du système politico-gouvernemental à
    deux niveaux, qui profitent régulièrement de toutes les soumissions de
    contrats avec les métropoles, les grandes municipalités et les institutions
    culturelles.
    En général ce sont des contrats de construction, de pavage, d'ententes entre
    les deux gouvernements du Canada.
    À quoi bon la vertu dans un système qui sourit d'abord et avant tout aux
    escrocs?
    Une écriture spontanée parfois classique ou grivoise selon les milieux et les
    hauts personnages en ligne.
    Un roman à l'intérêt soutenu car les événements sont hors contrôle et en dehors
    de notre logique.
    Où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie: un manque de compassion, chacun pour
    soi.
    Du BEAUCHEMIN à son meilleur.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www. livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :
    Fraîchement diplômé en Lettres, Jérôme Lupien choisit de prendre une année
    sabbatique avant de se lancer sur le marché du travail. Issu d'une famille
    aimante et à l'aise, il semble promis à un bel avenir. Mais le sort en décidera
    peut-être autrement.Coup sur coup, le voilà victime de deux arnaques. Elles
    ébranleront sa confiance en lui, en même temps que ses principes. À quoi bon la
    vertu dans un système qui sourit d'abord et avant tout aux escrocs ? Peut-on
    vraiment se payer le luxe d'être honnête ? Tiraillé par ces questions, Jérôme
    rencontrera un lobbyiste fréquentant les sphères les plus louches du
    gouvernement qui le fera entrer dans le monde des « empocheurs ».Ni son ami
    Charlie, ni son amoureuse Eugénie, ni ses parents ne pourront le retenir de
    tremper son gros orteil, puis sa jambe toute entière, dans ces eaux sales et
    graisseuses...Un roman parfois cruel, toujours piquant et vif, qui nous amène
    chaque fois là où on ne s'y attendait pas. Du Beauchemin à son meilleur.
    Les éditeurs

    UN LECTEUR:

    Victime de la malchance, Jérôme Lupien fais face à plusieurs arnaques coup sur
    coup. Rapidement il commence à vivre sa vie au jour le jour. le malheur pouvant
    à tout moment faire volte face amène à Lupien des opportunités qu'il n'aurait
    jamais pensé avoir. Un combat s'installe tranquillement dans la tête du jeune
    homme. le bien et le mal s'affrontent alors que la victime devient l'arnaqueur.
    Traitant au départ des petits malheurs de la vie, le récit de Yves Beauchemin se
    transforme graduellement en roman politique. Bien que l'auteur prétend que les
    personnages de son roman ne sont que pure fiction. On peut facilement trouver
    une ressemblance frappante entre l'ex ministre de la santé Gaétant Barrette et
    la caricature amer imagé par le texte de Beauchemin. Plusieurs autres
    politiciens ont d'ailleurs vécus le même traitement dans cette oeuvre traitant
    de corruption.
    Une légère confusion s'installe lors de la lecture du roman. Au départ il est
    clairement indiqué que le récit débute en l'an 2000. Étrangement, les
    technologies utilisées par les personnages, téléphones cellulaires téléviseurs à
    écran plat nous pousse à croire que l'on ai loin du début du millénaire. de
    plus, on peut remarquer à plusieurs reprise des retours en arrière inutile qui
    ne peuvent que mélanger le lecteur dans la chronologie du roman.
    En général Les Empocheurs est un roman qui peut provoquer par ses idées. Bien
    que certains peuvent être choqués de cet univers stéréotyper, d'autre peuvent
    tout simplement apprécier l'humour et dévorer chacune des pages autant lors des
    embûches du personnage principal que lors de ses relations amoureuses houleuses.
    www.babelio.com

    Citations:
    M.Lupien, Jérôme.
    !Les événements allait se dérouler avec la rapidité brutale d'un mélodrame."
    " Jérôme, méfiant, désabusé. Il faut se protéger un peu non? Il faut voir
    venir, être aux aguets, si on ne veut pas se retrouver dans le fond de la cale
    avec tous les nonos de la société."
    Jérôme. Un ras-le-bol général. Le sort se moquait de lu.
    "La franchise même brutale, constitue une excellente base pour l'amitié et
    peut-être la seule."
    "LES ENFANTS NE DONNENT JAMAIS LEUR AMOUR PAR INTÉRÊT."
    "Tu pues le caca Jérôme, une joue appuyée sur son poing. Qui aurait jamais pensé
    qu tu puerais comme ça? 






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