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FÉRY Caryl---ZULU
17/06/2010 15:24
FÉRY Caryl
ZULU, Gallimard, Série noire, 2008, 392 pages. Mot de l'éditeur sur "Zulu" de Caryl Ferey
"Enfant, Ali Neuman a fui le bantoustan du KwaZulu pour échapper aux milices de l'Inkatha, en guerre contre l'ANC, alors clandestin. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu'elles lui ont fait... Aujourd'hui chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l'Afrique du Sud, Neuman doit composer avec deux fléaux majeurs : la violence et le sida, dont le pays, première démocratie d'Afrique, bat tous les records.
Les choses s'enveniment lorsqu'on retrouve la fille d'un ancien champion du monde de rugby cruellement assassinée dans le jardin botanique de Kirstenbosch. Une drogue à la composition inconnue semble être la cause du massacre. Neuman qui, suite à l'agression de sa mère, enquête en parallèle dans les townships, envoie son bras droit, Brian Epkeen, et le jeune Fletcher sur la piste du tueur, sans savoir où ils mettent les pieds... Si l'apartheid a disparu de la scène politique, de vieux ennemis agissent toujours dans l'ombre de la réconciliation nationale...
« Ce livre est génial je l'ai dévoré en deux jours, il est tout simplement impossible à lâcher. l'intrigue est passionnante et elle nous promène des townships aux quartiers riches de cape town en Afrique du sud. c'est instructifs et c'est une plongée terrifiante dans le monde post apartheid de ce pays, les personnages sont attachants et leurs histoires passionnantes. Bref se livre est superbe et marque vraiment le lecteur. Je le recommande vivement. » un lecteur de Dijon, France..,24 juilllet 2008. Source :www.fnac.com
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VARGAS Fred---POLAR 5 *---SOUS LES VENTS DE NEPTUNE---UN PEU PLUS LOIN SUR LA DROITE---DANS LES BOIS ÉTERNELS---UN LIEU INVERTAIN---L'HOMME À L'ENVERS---SANS FEU NI LIEU---
18/06/2010 15:51
VARGAS Fred : LA REINE DES POLARS
SOUS LES VENTS DE NEPTUNE, 2004, Éd. Chemins Nocturnes
Très bon Vargas. Le contexte québécois du roman est simplet pour nous mais couleur locale pour les Français. Adamberg y est excellent. J’ai beaucoup aimé. En résumé : "Sous les vents de Neptune" de Fred Vargas Le saviez-vous ? Adamsberg avait un frère qui fut autrefois accusé de meurtre et le commissaire de l'époque dissimula l'arme du crime. La même qui sert apparemment à un tueur en série : un trident façon Neptune. Une nouvelle aventure époustouflante du commissaire Adamsberg (avec une réjouissante virée au Québec) par l'auteur de Pars vite et reviens tard. Mot de l'éditeur sur "Sous les vents de Neptune" de Fred Vargas La découverte d'une jeune fille assassinée de trois coups de couteau renvoie violemment Adamsberg au souvenir de son jeune frère Raphael, disparu après avoir été soupçonné du meurtre de son amie, il y a trente ans. Les cadavres présentent les mêmes blessures qui ressemblent aux marques d'un trident... " Adamsberg termina son café et posa son menton dans sa main. Il lui était arrivé en des tas d'occasions de ne pas se comprendre, mais c'était la première fois qu'il échappait à lui-même. La première fois qu'il basculait, le temps de quelques secondes, comme si un clandestin s'était glissé à bord de son être et s'était mis à la barre. De cela, il était certain: il y avait un clandestin à bord. Un homme sensé lui aurait expliqué l'absurdité du fait et suggéré l'étourdissement d'une grippe. Mais Adamsberg identifiait tout autre chose, la brève intrusion d'un dangereux inconnu, qui ne lui voulait aucun bien.
UN PEU PLUS LOIN SUR LA DROITE, 1997, Éd. Viviane Hamy.
Un Vargas sans Adamberg. Un excellent polar que j’avais déjà lu. Quand c’est bon, c’est bon. Très bien mené.GiL Mot de l'éditeur sur "Un peu plus loin sur la droite" de Fred Vargas Embusqué sur le banc 102, celui de la Contrescarpe, alors qu'il surveille la fenêtre d'un fils de député bien peu sympathique, Kehlweiler, " l'Allemand ", avise une drôle de " bricole " blanchâtre égarée sur une grille d'arbre... Ce petit bout d'os humain -car il s'agit de cela- l'obsède jusqu'à ce qu'il abandonne ses filatures parisiennes pour rallier Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Et l'attente reprend au Café de la Halle. Depuis la salle enfumée du vieux bar, il écoute et surveille, de bière en bière, de visage en visage, et fait courir sans trêve, par les routes humides et les grèves désertes, son jeune assistant, Marc Vandoosler, le médiéviste de Debout les morts. Qui tue ? Fiche détaillée : "Un peu plus loin sur la droite" de Fred Vargas
DANS LES BOIS ÉTERNELS, policier, Éd. Viviane Hamy, 2006, 343 pages. En résumé : "Dans les bois éternels" de Fred Vargas Vargas n'en finit pas de nous charmer ! C'est au rythme lent et fascinant d'Adamsberg que nous progressons dans une enquête mêlant cerfs éventrés, passé trouble et ombres fugitives… Gaël, libraire à la Fnac Cergy L'avis de la Fnac sur "Dans les bois éternels" de Fred Vargas Roman après roman, Fred Vargas s’éloigne un peu plus encore des bases du polar traditionnel pour aller vers un récit en clair obscur où des personnages, de plus en plus décalés, évoluent dans un univers onirique assez inédit. Héros anticonformistes et érudits, étranges animaux, fausses pistes, dérapages et digressions... l’auteur se permet à peu près toutes les audaces, sans pour autant sacrifier à une intrigue qui finira par retomber miraculeusement sur ses pieds. Epok, l'Hebdo de la Fnac. Mot de l'éditeur sur "Dans les bois éternels" de Fred Vargas La Brigade avait accumulé des résultats incontestables, mais Veyrenc demeurait très sceptique. À savoir si cette efficacité était le résultat d’une stratégie ou le fruit tombé de la providence. Providence qui fermait les yeux, par exemple, sur le fait que Mercadet ait installé des coussins à l’étage et y dorme plusieurs heures par jour, sur le fait qu’un chat anormal défèque sur les rames de papier, que le commandant Danglard dissimule son vin dans le placard de la cave, que traînent sur les tables des documents sans lien avec les enquêtes, annonces immobilières, listes de courses, articles d’ichtyologie, reproches privés, presse géopolitique, spectre des couleurs de l’arc-en-ciel, pour le peu qu’il en avait vu en un mois. Cet état de choses ne semblait troubler personne, sauf peut-être le lieutenant Noël, un gars brutal qui ne trouvait personne à son goût. Et qui, dès le second jour, lui avait adressé une remarque offensante à propos de ses cheveux. Vingt ans plus tôt, il en aurait pleuré mais aujourd’hui, il s’en foutait tout à fait ou presque. Le lieutenant Veyrenc croisa les bras et cala sa tête contre le mur. Force indélogeable lovée dans une matière compacte.
Très bien fait. Bon suspense, intelligent. Adamberg cet antihéros est très héroïque. Histoire d’une criminelle dissociée. Brillant. Bien mené.GiL
UN LIEU INCERTAIN, Éd. Viviane Hamy, 2008, 385 pages Résumé : Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard - terrorisé à l’idée de passer sous la Manche - sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures - avec des pieds dedans - font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident », un lieu macabre, gothique, unique. Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie. Le commissaire est au centre du roman, dans tous les sens du terme. La Boule se trouve presque un rival, Danglard est à deux doigts de tomber amoureux, Retancourt est toujours aussi efficace, mais la brigade est toujours mouvante « Une mystérieuse lettre conduit l'imperturbable Adamsberg dans un village serbe jusqu'au tombeau d'une âme damnée, tandis que le souvenir lancinant d'un plat breton, les solettes à la Plogoff, lui donne la clé de l'énigme. [...] Fred Vargas n'a pas son pareil pour embrouiller les pistes, et offrir d'astucieux rebondissements, tout en déroulant, mine de rien, une intrigue impeccable, qui laisse sa chance à chacun de ses personnages. Ils ne sont jamais tout à fait ce qu'on croit qu'ils sont. » Michel Vagner, L'Est républicain
« Deux ans après Dans les bois éternels, Fred Vargas nous revient dans une forme olympique. Il est toujours plaisant de lire une romancière rusée dont l'intrigue n'avance pas droit, qui sait ménager les temps morts, fait évoluer des originaux, a le sens du décalage, des dialogues surréalistes et des coups de théâtre. [...] La reine du polar français ne semble pas prête à céder son trône. » Alexandre Fillon, Livres Hebdo Source : Éditions Viviane Hamy, 2008
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VARGAS FRED
Éditon J’AI LU :
L’HOMME À L’ENVERS. C’est bien. En résumé : "L'homme à l'envers" de Fred Vargas "Pour l’originalité, le style, l’ambiance et la force de ses personnages. Mot de l'éditeur sur "L'homme à l'envers" de Fred Vargas Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. A Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT, # 5811. C’est mieux.
Un internaute, Paris, le 1 mai 2003 L'auteur ne trouve pas dans cet opus le fil habituel de ses autres intrigues. La trame et les personnages n'ont pas vraiment d'étoffe. On lui pardonnera toutefois cet incident de parcours.
Une impression de bien-être, calé dans un fauteuil ou au lit robert-ch.politano@wanadoo.fr, Châteauneuf -LM. France,le 11 octobre 2001 Nous avons tous rêvé en lisant Tintin. Avec Fred Vargas, le roman policier non seulement génère l'aventure en autorisant le lecteur à s'identifier à l'un des héros (que ce soit l'un des "évangélistes" ou l'oncle ou son collègue) mais encore Fred Vargas analyse finement (et je dirai "mine de rien") une situation sociologiquement viable (l'homme aux cercles bleus, l'homme à l'envers) avec en filigrane juste ce qu'il faut de criminologie.
DEBOUT LES MORTS, # 5482, 279 pages. C’est très bien fait. Une fois commencé on ne s'en détache pas !! virginie C., paris,le 15 mai 2003 Une intrigue très bien ficelée, beaucoup d'humour, des personnages singuliers et attachants, bref la bonne recette pour un bon polar !
Vraiment bien foutu Schoelcher Martinique,le 12 décembre 2001 Des personnages très attachants bien que typiques Vargas mais une intrigue qui tient la route. A lire.
SANS FEU NI LIEU, roman policier, J’ai lu, 2001, 282 pages, Bon suspense. Bon intérêt. Très bien. La revue de presse de Radio France sur "Sans feu ni lieu" de Fred Vargas Fred Vargas tricote avec brio une réjouissante intrigue, riche comme il se doit en péripéties et en rebondissements. C'est incontestablement du roman policier et du meilleur. Mais joyeusement déjanté. Poussé avec perversité dans sa rigueur et sa logique jusqu'à l'absurde et la fantaisie la plus débridée. Dans le monde de Fred Vargas, les assassins trouvent ainsi leur inspiration criminelle dans les poèmes de Nerval. Et les hommes qui les poursuivent se réunissent le soir autour d'une planche à repasser, parce qu'un des protagonistes, spécialiste des baux du XIIIe siècle, lassé de "douze années de chômage en histoire médiévale", a décidé de "passer professionnel des arts ménagers". Le lecteur, pris au jeu, s'emballe pour ce bestiaire, jubile à ces délires, se régale des dialogues et du bidouillage permanent du vocabulaire et de la syntaxe ... Sous ses allures de divertissement, bousculant mine de rien bien des conformismes, "Sans feu ni lieu", comme tous les livres de Fred Vargas, apparaît alors singulièrement décapant.
L’HOMME AUX CERCLES BLEUS, 1996. Un autre, très bien mené, bien fait.
PARS VITE ET REVIENS TARD.
Hors Collection :
PETIT TRAITÉ DE TOUTES VÉRITÉS SUR L’EXISTENCE, 2001
CRITIQUE DE L’ANXIÉTÉ PURE, 2003
CHEMINS NOCTURNES
CEUX QUI VONT MOURIR TE SALUENT, 1994 J’AI LU, # 5811
LES QUATRE FLEUVES, 2000, VARGAS/ BAUDOIN
COULE LA SEINE, 2002
UN LIEU INCERTAIN, 2008, ÉD. VIVIANE HAMY, 390 pages. Résumé : Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard - terrorisé à l’idée de passer sous la Manche - sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures - avec des pieds dedans - font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident », un lieu macabre, gothique, unique. Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confrontés à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie. Le commissaire est au centre du roman, dans tous les sens du terme. La Boule se trouve presque un rival, Danglard est à deux doigts de tomber amoureux, Retancourt est toujours aussi efficace, mais la brigade est toujours mouvante. Les livres de Fred Vargas sont traduits dans plus de quarante pays ; ils ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis, et par deux fois l’International golden dagger. Source : www.viviane-hamy.fr
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BENACQUISTA TONINO---QUELQU'UN D'AUTRE---MALAVITA---TROIS CARRÉS SUR FOND NOIR---
22/06/2010 14:50
BENACQUISTA Tonino :
QUELQU’UN D’AUTRE Résumé « Qui n'a jamais eu envie de devenir «quelqu'un d'autre» ? Celui que l'on a toujours voulu être ? Celui qui n'aurait pas abandonné, en cours de route, ses rêves et ses désirs ? Un soir, dans un bar, deux inconnus se lancent un pari. Ils se donnent trois ans, pas un jour de plus, pour devenir cet «autre». Mais on ne devient pas quelqu'un d'autre impunément. On risque, pour le pire et le meilleur, de se trouver soi-même. Un chassé-croisé palpitant qui conjugue humour et suspense. « Source : www.comme-un-roman.com
Très bien. J’ai aimé. Bon style. Bons punchs. Personnages plausibles, uniques mais essentiellement humains. Une rencontre qui change leur destiné.
MALAVITA, Gallimard, 2004, 314 pages
« Simple: Malavita est un super Benacquista avec un scénario béton au très bon dosage avec ce qu'il faut de suspens, d'intrigue, de psychologie, de sociologie et de rires pour former un équilibre parfait : un roman qui est un vrai régal. Attention, Tonino B. veut que l'on parle de roman et c'est vrai que l'on n' est pas dans le polar, on est dans un roman doué d'un suspens certes mais aussi de descriptions psychologiques très fines des héros, mais aussi des relations de famille et des relations entre voisins, avec un sens pertinent de la description sociologique presque ethnologique des habitants d'un petit village de Normandie (à mourir de rire !!!!!!!!! cf : le barbecue entre voisins!!!!!!!!!! ). Et puis il y a cette écriture qui coule et nous entraîne au fil des pages sans voir le temps passer et hop c'est déjà la fin, la chute , la grande surprise...Et on a qu'une envie, c'est de faire comme si on ne l'avait pas lu, juste pour recommencer ! Venez à cette rencontre parce que le livre en vaut largement le coup mais aussi car l'auteur Tonino Benacquista est un être adorable, on ne fait pas plus cool et gentil que ce grand écrivain. » Source :ww. comme-un-roman.com
Bon roman par son écriture, son histoire et ses personnages colorés. Malativa est un roman sur la protection d’un mafioso et de sa famille qui a fournit des informations aux autorités judiciaires conduisant à l’incarcération de cinq chefs de clans de la Mafia à New York. Chaque personnage de cette famille est capable de survivre et de se défendre soit par la douceur, l’intelligence et sa combativité. Leur survie même dépend de leur capacité à réagir. Ce roman est plein d’humour, de psychologie sociale, de réflexions sur les individus et les influences de leur milieu de vie. J’ai passé un très bon moment en faisant la lecture de MALAVITA. GiL
LA MALDONNE DES SLEEPINGS, Folio Policier # 3, Gallimard
TROIS CARRÉS ROUGES SUR FOND NOIR, Folio policier # 49 ou Série noire # 2218 Résumé
" - Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main nue. L'art brut, on pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d'un jack l'éventreur... Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue... " Source :www.renaud-bray.com
Bon roman du genre polar. Le drame se déroule dans le milieu des vernissages, des expositons de peinture et le personnage principal n’est pas un policier ou un détective mais la victime elle-même. Roman bien rythmé avec un style recouvert de peinture, d’artistes de l’époque des Objectivistes. GiL
LA COMMEDIA DES RATÉS, Folio Policier # 12
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BRESSANT Marc---LA CITERNE
22/06/2010 15:23
BRESSANT MARC
LA CITERNE, Éd. De Fallois, 2009, 365 pages
Editeur : Fallois Publication : 18/8/2009
Résumé du livre « Appelé à faire son service en Algérie comme tous ceux de sa génération, le sous-lieutenant Werner est affecté en 1960 dans un coin de montagne avec mission d'y maintenir l'ordre et d'en assurer l'administration. Depuis 1954, la mort par ici a inlassablement frappé. L'armée française a multiplié les opérations, interdit des zones immenses, regroupé la population dans des camps, sans réussir à extirper les rebelles qui bénéficient désormais de la complicité active de la population. Dans le fortin où Werner s'installe, vivent trente harkis hors d'âge, un médecin passionné de botanique et un instituteur arabe qui fait apprendre 'Le Dormeur du val' à ses élèves. Tous les trois n'ont guère plus de 20 ans. Ils vont affronter ensemble, malgré tout ce qui les sépare, la folie qui se déchaîne autour d'eux. « Source :www.evene.fr « Dans ce coin montagneux de l'Algérie, coups de main des rebelles et ratissages musclés de l'armée française se succèdent depuis 1954. Il n'est pas jusqu'à la vieille citerne, source immémoriale de la vie dans la vallée, qui ne soit devenue un symbole de la mort omniprésente. Quand le sous-lieutenant Werner débarque dans ces parages en 1960, les autorités considèrent que la contrée est pacifiée. Appelé comme tous ceux de sa génération à faire son service militaire en Algérie, il se voit donner instruction d'administrer les villages et d'y faire régner l'ordre. Installé dans un fortin que protègent trente harkis hors d'âge, Werner s'efforce de remplir sa mission, sans illusion ni faiblesse. De loin en loin, il descend reprendre souffle dans la ville la plus proche où rien apparemment n'a changé, hors de rares attentats vite classés. Arrive le moment où Français et Algériens se décident enfin à ouvrir en Suisse de discrètes négociations de paix. Jusqu'alors Werner avait appliqué la politique officielle. Désormais, tranche-t-il, ce qui se passe sur le terrain ne changera rien à l'issue du conflit. Qu'on arrête donc de s'entretuer ! Tandis que le carnage se poursuit alentour, une étrange trêve va s'instaurer dans la vallée. Traversé de personnages inoubliables, La Citerne offre une vision de l'intérieur, dure, ironique et grave, des ultimes convulsions du drame algérien. Au fil des pages, le roman s'élargit en une parabole sur la folie des hommes et le devoir de résistance face aux logiques meurtrières. » Source :www.decitre.fr Ce roman nous transporte en Algérie à l’époque des conflits avec la France sous De Gaulle dans les années 1954-62 dans ce que nous appelons la Guerre d’Algérie. La France occupe l’Algérie depuis cent trente années, a essayé de la coloniser, de l’occuper, de la franciser et surtout d’y imposer la culture française. L’Algérie a été antérieurement occupé par les Romains sous Jules Cesar, par Alexandre Legrand, par les Arabes qui à tour de rôle ont laissé leurs traces dans la culture algérienne mais jamais l’Algérie n’a été complètement soumise et colonisée. Cette guerre qui est surtout celle de l’occupant nous montre un peuple qui refuse une soumission totale surtout par les peuples d’origine comme les Berbères qui occupent le dessert et résistent à l’envahisseur. Ce grand roman nous brosse un tableau réaliste de l’occupation française en Algérie par une armée de soldats qui souvent manquent d’expérience, qui viennent y faire leur service militaire obligatoire ou comme certains généraux qui imbus de pouvoir ignorent la réalité du peuple algérien au détriment de leurs intérêts personnels. Ce roman dénote une grande qualité d’écriture, de réflexion sur une guerre par intérêt, nous en fait une description intime de l’âme des Algériens encore aux prises par un envahisseur intéressé par ses richesses naturelles. L’auteur nous présente des personnages authentiques tant français qu’autochtones qui se voient imposer une vie sous régime militaire. Le roman nous amène dans l’intimité des personnages au pouvoir, des relations avec ceux qui y sont déjà en place. GiL
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Humour-policier---*****DARD Patrice---LÂCHE-NOUS LES BANDELETTES
06/07/2010 14:09
DARD Patrice
LÂCHE-NOUS LES BANDELETTES, Fayard, 2009, 273 pages
Présentation de l'éditeur « Au cœur de la charmante bourgade de Figeac, Maître David Hégoliat vient de racheter l’étude d’un notaire décédé. Il entreprend des travaux de rénovation dans cette demeure ayant appartenu à Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes, et découvre une crypte hébergeant une authentique momie. Quatre personnes se sont approchées du sarcophage. Trois d’entre elles viennent de crever dans d’atroces souffrances. Contamination ? Malédiction ? Ce qui me préoccupe vraiment, c’est que la quatrième personne, c’est moi, ton San-Antonio préféré ! Et que la mort me rôde… Béru et Pinuche arrivant en renfort suffiront-ils à m’extraire des enfers ? Réponse juste avant le mot FIN. » source :www.bibliosurf.com
"Les momies, tout le monde le sait, frappent les curieux qui s'en approchent trop... Celle d'Aménophis III, avec sa dégaine de bon vieillard de trois mille ans, découverte à Figeac, dans une maison ayant appartenu à Champollion, ne manque pas à la règle : quelques notables de cette paisible cité rejoignent, sans escale, la Vallée des Morts ! San-Antonio est donc dépêché sur place pour déchiffrer les mystères de ces macchabées à l'égyptienne, tout en faisant monter aux rideaux quelques jeunes femmes bien de chez nous... Mais la malédiction ne tarde pas à menacer le commissaire lui-même... Comment Osiris, Horus, Isis et autres Apis vont-ils le préserver d'un départ prématuré pour l'au-delà ? De l'imagination, de la verve, bref un excellent San-Antonio."
Bon roman du genre policier-humour. Roman très bien mené avec une écriture suave, colorée remplie de néologismes. Si tu n’es pas Français garde ton dictionnaire près de toi et même là les inventions orthographiques de l’auteur n’y sont pas. Avec de bonnes connaissances des langues grecques et latines cependant et le contexte français on finit par apprécier les inventions linguistiques de l’auteur. Vraiment marrant. À lire si tu veux te bidonner et relaxer.GiL
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